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Le Figaro
7 hours ago
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Le duel Pogacar-Vingegaard, les soupçons, les chances de voir un Français gagner le Tour de France dans le futur, les vérités de Thomas Voeckler au Figaro
Réservé aux abonnés ENTRETIEN - Observateur privilégié du Tour après en avoir été un acteur adoré entre 2003 et 2017, le sélectionneur de l'équipe de France balaie l'actualité de l'événement. Après une sortie à vélo de deux heures, Thomas Voeckler, sélectionneur de l'équipe de France, a, mercredi à Bollène, participé à la présentation des championnats d'Europe dans la Drôme et dans l'Ardèche, du 1er au 5 octobre (« Cela va être un temps fort de l'année, dans la foulée des championnats du monde au Rwanda »), avant de se poser à l'ombre, au calme. Pour balayer l'actualité d'un Tour riche, éclairé par la victoire de Valentin Paret-Peintre au mont Ventoux, mardi (« Je n'étais plus sélectionneur, j'étais supporteur. J'ai vibré comme des millions de Français. Quel pied ! »). Avec deux pêches et un café, le temps est passé vite. Sans langue de bois. Thomas Voeckler (46 ans ; 20 jours en jaune, 4 victoires d'étape) pouvait se préparer à rejoindre la moto pour commenter la course en direct sur France Télévisions. À découvrir Le classement du Tour de France LE FIGARO. - Le Tour des Français est-il réussi ? Thomas VOECKLER. - Depuis le mont Ventoux, j'ai envie de dire oui, parce qu'on a quand même un coureur (Kévin…


Le Figaro
a day ago
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Thomas Voeckler : « Un vainqueur français sur le Tour ? Pas l'an prochain ni dans deux ans, peut-être après »
Réservé aux abonnés ENTRETIEN - Observateur privilégié du Tour après en avoir été un acteur adoré entre 2003 et 2017, le sélectionneur de l'équipe de France balaie l'actualité de l'événement. Après une sortie à vélo de deux heures, Thomas Voeckler, sélectionneur de l'équipe de France, a, mercredi à Bollène, participé à la présentation des championnats d'Europe dans la Drôme et dans l'Ardèche, du 1er au 5 octobre (« Cela va être un temps fort de l'année, dans la foulée des championnats du monde au Rwanda »), avant de se poser à l'ombre, au calme. Pour balayer l'actualité d'un Tour riche, éclairé par la victoire de Valentin Paret-Peintre au mont Ventoux, mardi (« Je n'étais plus sélectionneur, j'étais supporteur. J'ai vibré comme des millions de Français. Quel pied ! »). Avec deux pêches et un café, le temps est passé vite. Sans langue de bois. Thomas Voeckler (46 ans ; 20 jours en jaune, 4 victoires d'étape) pouvait se préparer à rejoindre la moto pour commenter la course en direct sur France Télévisions. À découvrir Le classement du Tour de France LE FIGARO. - Le Tour des Français est-il réussi ? Thomas VOECKLER. - Depuis le mont Ventoux, j'ai envie de dire oui, parce qu'on a quand même un coureur (Kévin…


L'Équipe
7 days ago
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« Je poursuis ma carrière pour au moins deux saisons », annonce Mélina Robert-Michon
Figure de l'athlétisme français depuis le début du XXIe siècle, Mélina Robert-Michon (46 ans, ce vendredi) a annoncé qu'elle se voyait continuer sa carrière au moins deux années supplémentaires. Une réflexion liée au déroulement réussi de sa saison. Mélina Robert-Michon ne pense pas à la retraite. Au contraire, à la veille de fêter son 46e anniversaire, la Française se dit « ravie de constater (qu'elle vit) l'une de (ses) meilleures saisons, avec déjà quatre jets à plus de 63 mètres ». La médaillée d'argent olympique en 2016 à Rio a lancé à 64,02 m le 12 avril, durant un meeting dans l'Oklahoma (États-Unis), ce qui la place au 23e rang mondial cette année. « Je poursuis ma carrière pour au moins deux saisons, la compétition est mon véritable moteur », a annoncé la lanceuse de disque qui a intégré le circuit en 1998, dans un message publié sur son compte X. Après avoir rappelé que « la flamme est plus forte que jamais », cette figure de l'équipe de France a rappelé qu'elle serait présente aux Championnats de France, le 1er août, à Talence. Avec l'espoir, sans doute, de participer aux Mondiaux à Tokyo (Japon), en septembre.

L'Équipe
17-07-2025
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« J'adore jouer au football, et c'est comme ça que je le pratique » : critiquée pour son jeu à risques à l'Euro, la gardienne allemande Ann-Katrin Berger assume
Après sa prestation catastrophique contre la Suède, la gardienne Ann-Katrin Berger est critiquée en Allemagne. Très joueuse, elle n'entend pas changer de style avant d'affronter l'équipe de France, samedi en quarts de finale de l'Euro (21 heures). Plusieurs internationales françaises doivent connaître son goût pour le jeu pour l'avoir côtoyée en club ou affrontée. Mais cet attrait se retourne parfois contre elle et, après la déroute de l'Allemagne contre la Suède samedi soir (1-4), le cas d'Ann-Katrin Berger est revenu sur le tapis. Interrogé au sujet de sa gardienne de 34 ans, au jeu au pied trop risqué et désastreux contre les Scandinaves, Christian Wück a tenté de déminer le terrain : « Non, Ann-Katrin n'a pas été déstabilisée par les échanges dans les médias. Les problèmes de notre défense sont dus à la façon dont la Suède a joué, nous n'avons jamais réussi à être compactes, c'est ça le plus important. » « Si le sélectionneur veut autre chose, je verrai si je peux m'adapter » Ann-Katrin Berger, gardienne de l'Allemagne Quatre jours plus tôt, après la victoire contre le Danemark (2-1), le sélectionneur de 52 ans avait pourtant tancé sa gardienne, quand il lui avait été demandé s'il approuvait son côté joueur. « Non, avait-il répondu. Je vais m'asseoir à table avec elle pour lui dire que nous devons trouver d'autres solutions, parce que sinon, je ne ferai pas de vieux os. » Si Berger avait orienté le jeu par ses ouvertures et transversales, elle avait préféré, à trois reprises, dribbler des adversaires au lieu de dégager. « Cela peut paraître risqué, mais j'étais confiante, avait-elle rétorqué. Mais si le sélectionneur veut autre chose, je verrai si je peux m'adapter. » Berger a bien renoncé à dribbler face aux Suédoises, dont l'une des consignes était de presser haut. Mais une de ses relances au pied a été interceptée, entraînant le penalty du 3-1 et l'expulsion de Carlotta Wamser. Déjà immobile sur l'égalisation suédoise, autrice d'autres erreurs dans ce match, Berger a joué un rôle majeur dans la plus lourde défaite de l'Allemagne dans l'histoire de la compétition. Si Wück avait annoncé qu'il n'y avait « jamais eu de débat pour la gardienne » avant la Suède, des médias et supporters l'ont ouvert. Et certains demandent du changement, même si Stina Johannes ne compte que trois sélections, Ena Mahmutovic une seule. Qu'en sera-t-il face aux Bleues ? « On se sent totalement en sécurité avec elle », avait indiqué la défenseure axiale Rebecca Knaak avant cette rencontre. Elle a vaincu deux cancers de la thyroïde Si elle avait aussi plébiscité sa coéquipière, Sjoeke Nüsken avait reconnu quelques pics de stress face au Danemark : « Parfois, j'étais au milieu du terrain et me disais : "Oh mon Dieu, joue long maintenant." » Désignée gardienne de l'année aux États-Unis en 2024, avec Gotham FC, la native de Göppingen a évolué dans sa jeunesse comme attaquante, milieu ou défenseuse. Et elle ne modifiera pas son style. « J'adore jouer au football, et c'est comme ça que je le pratique », expose-t-elle. « Mieux vaut une claque maintenant qu'en quarts de finale », avait-elle affirmé face à la presse après la gifle suédoise. Sa volonté de prendre des initiatives a déjà payé. Aux JO de Paris, c'est elle qui, après avoir arrêté deux tirs au but contre le Canada, s'était élancée comme cinquième tireuse pour envoyer l'Allemagne en demi-finales (0-0 a.p., 4-2 aux t.a.b.). Douée dans l'exercice, déjà décisive avec deux arrêts face à Lyon, l'année précédente, en quarts de finale de la Ligue des champions (1-0, 1-2 a.p., 4-3 aux t.a.b.), Berger disputait son premier tournoi international comme titulaire, à 33 ans. Car la vice-championne d'Europe 2022 a dû attendre d'être trentenaire pour faire ses débuts en sélection, avec laquelle elle totalise 25 capes. En concurrence avec Katarzyna Kiedrzynek durant ses deux années au PSG (2014-2016), elle était partie en Angleterre pour s'élever, du haut de son 1,80 m. D'abord à Birmingham City, puis avec Chelsea, remportant plusieurs Championnats d'Angleterre avec les Blues. Patiente, Berger est aussi très courageuse : en novembre 2017, elle avait annoncé souffrir d'un cancer de la thyroïde, qui lui avait de nouveau été diagnostiqué en août 2022. Les deux fois, elle a vaincu la maladie. À lire aussi L'Allemagne, un mur à faire tomber Piga, la Française qui a choisie l'Italie Entre beIN Sports et la LFP, le ton monte encore Dier : «Il ne faut pas croire que je serai un sauveur»


L'Équipe
15-07-2025
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« J'ai gagné énormément en maturité » : Julien Épaillard estime être mieux préparé avant les Championnats d'Europe de saut d'obstacles
Après sa victoire lors de la finale Coupe du monde en avril, le leader de l'équipe de France d'équitation a fait du Championnat d'Europe qui débute ce mercredi à La Corogne (Espagne) son deuxième grand objectif de la saison avec son cheval Donatello. Il a longtemps couru après la victoire, toutes les victoires. Aujourd'hui, Julien Épaillard se veut plus sélectif et avec son cheval Donatello, il espère décrocher une médaille lors du Championnat d'Europe de saut d'obstacles en Espagne, son « deuxième pays » (sa femme est espagnole). Il revient sur son année très riche, marquée notamment par les JO à Paris et le titre à Bâle lors de la finale de la Coupe du monde. « Vous avez vécu une année très dense (bronze aux Championnats d'Europe et aux JO par équipes, vainqueur de la finale de la Coupe du monde). Qu'en retenez-vous ?Que du positif. C'est vrai que je suis passé à chaque fois pas très loin. On a eu cette petite médaille par équipes. En individuel, je fais une faute, ce n'est vraiment pas de chance. On peut refaire le film, j'ai regardé cent fois la vidéo et parfois, il n'y a pas d'explication. On essaie d'arriver à 120 % sur un événement. Ces dernières années, j'ai gagné énormément en maturité de ce côté-là. J'arrive à faire abstraction sur certains concours pour réellement préparer un événement et amener mon cheval de façon optimale pour un Championnat. Je sais que maintenant, j'arrive à le faire. C'est peut-être ce qui péchait un peu chez moi dans ma jeunesse, à vouloir trop gagner au jour le jour et moins préparer un gros événement. Une fois qu'on est prêt, il faut que toutes les planètes soient alignées. Lors de la finale de la Coupe du monde, comment avez-vous géré la pression ? C'est l'accumulation de tous les Championnats de ces dernières années et j'adore cette pression positive. J'ai passé quand même une grande partie de ma carrière à gagner, gagner, gagner. Aujourd'hui, ce n'est plus ce qui me nourrit. Ce qui me nourrit, c'est de préparer un gros événement, d'être là le jour J et d'avoir cette pression. C'est la satisfaction du travail bien fait. « Les chevaux sont un peu comme nous, ils ont besoin de donner un sens à leur vie. C'est un peu ma quête aujourd'hui, donner un sens à leur vie » Pour qu'un cheval se donne, qu'il soit en confiance, il ne faut pas qu'on ait fait d'erreurs, en tout cas, le moins possible. Ça, on le sait qu'une fois qu'on est arrivé à la compétition. À la maison, on est tous champions du monde. C'est la compréhension du cheval qui me nourrit aujourd'hui, être à son écoute. Les chevaux sont un peu comme nous, ils ont besoin de donner un sens à leur vie. C'est un peu ma quête aujourd'hui, donner un sens à leur vie. Comment travaillez-vous avec Donatello ? Il est assez fainéant à la maison (sourire). Il faut arriver à l'amuser, à lui trouver une occupation. Ce n'est pas un cheval qui aime la routine. Il a besoin de changement. Si on va tous les jours dans la carrière, à un moment, il ne veut plus avancer, il s'ennuie, il a besoin d'aller faire de la piste de galop, d'aller brouter de l'herbe avec moi, d'aller au paddock avec ses copines. Parfois, à la maison, je me demande s'il n'est pas malade. On prend la température et tout, mais il ne veut plus rien faire. Par contre, quand il arrive au concours, il se réveille. Quand il est dans son paddock et qu'il voit le camion partir au concours, ça le rend fou de ne pas être dedans. En concours, c'est un lion. Vous aussi, on a l'impression que c'est la compétition qui vous anime ?Oui, bien sûr, je suis un gagneur. Mais je ne suis plus dans gagner à tout prix aujourd'hui. Je suis davantage dans la construction. Une relation avec un cheval, ça prend énormément de temps et on peut la perdre en une fraction de seconde. C'est une relation de confiance. Si je lui demande d'aller sauter une maison, il faut qu'il ait confiance en moi. Si je lui demande d'aller sauter une maison alors qu'il n'est pas encore prêt, je vais perdre toute sa confiance. Ça se construit étape par étape. De temps en temps, il faut savoir redescendre si on sent son cheval un peu trop dans l'émotion. C'est beaucoup d'expérience et d'écoute du cheval. Les JO sont encore loin, mais est-ce que ceux de Paris vous ont donné envie de continuer ?Franchement, c'est loin. Ça a été merveilleux à Paris, j'ai vu les yeux des enfants briller. Ça a été une expérience incroyable. Après, c'est vraiment beaucoup de sacrifices. On doit arrêter pratiquement tout le reste. C'est-à-dire de faire tourner mon entreprise. J'ai besoin aussi de faire tourner mon entreprise, d'autres chevaux à commercialiser, à valoriser. C'est vraiment quelque chose qu'on fait pour le sport, pour la gloire. Économiquement, il faut mettre son entreprise en stand-by. Pendant deux ans, on a parlé que de ça, c'est quand même très intrusif. Pour l'instant, je ne vais pas me focaliser là-dessus. Si pour Los Angeles (les JO 2028), je vois que j'ai un cheval qui a le potentiel de vraiment bien figurer, une chance de podium, on verra. D'ici-là, il peut se passer beaucoup de choses. « Ce n'est pas une fin en soi dans ma carrière d'être champion olympique » Vous n'écartez pas la possibilité ?Je ne l'écarte pas, mais ce n'est pas une fin en soi dans ma carrière d'être champion olympique. Si ça doit se faire, c'est bien. Pour moi, un titre de champion du monde a pratiquement autant de valeur... Surtout à Aix-la-Chapelle (en Allemagne, l'an prochain). Même si le titre olympique, ça me fait encore aussi un peu vibrer. Puis je ne serai plus tout jeune (47 ans aujourd'hui) pour Los Angeles, mais bon, il restera un seul événement. Ça valorise beaucoup un cheval ?Je ne suis pas sûr. On vend plutôt les chevaux avant les Jeux aux pays émergents. J'ai vendu Dubaï après les Jeux et je l'ai vendu exactement le même prix que j'aurais pu la vendre après le Championnat d'Europe. Oui, je l'ai gardé un an de plus parce que je voulais faire les Jeux. J'ai eu beaucoup de demandes après le Championnat d'Europe pour des pays émergents qui voulaient aller aux Jeux. C'est dur de se séparer, mais c'est aussi mon métier. C'est valorisant aussi, ça veut dire que vous avez bien fait votre métier. Évidemment, il y a toujours une petite larme quand ils partent. Donatello, par exemple, il fait partie de la famille et ne sera jamais vendu. Dans cette équipe de France, beaucoup de jeunes arrivent, avez-vous aussi un rôle de conseiller ?Avec les jeunes, je suis disponible, mais je ne vais pas m'imposer. Par contre, s'il y a la moindre question, on échange. Ce n'est pas un sport dans lequel on se tire dans les pattes. Dans ce sport, il y a beaucoup d'entraide. Après, une fois dans la piste, on essaye tous de gagner. » Programme Mercredi 16 juillet à partir de 15 h : la chasse (vitesse)