Thomas Voeckler : « Un vainqueur français sur le Tour ? Pas l'an prochain ni dans deux ans, peut-être après »

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L'Équipe

3 minutes ago

• L'Équipe

Yohann Ndoye-Brouard meilleur temps des séries sur 100m dos aux Mondiaux

Dans les séries du 100m dos des Mondiaux de Singapour, c'est un quatre sur quatre pour les Français. Yohann Ndoye-Brouard, meilleur temps en 52''30, et Mewen Tomac, 10e chrono, se sont qualifiés pour les demi-finales. Ça passe aussi pour Mary-Ambre Moluh et Pauline Mahieu. Sur 1500m, Anastasiia Kirpichnikova est passée dans la douleur en finale. Très affûté, Yohann Ndoye-Brouard a affiché sa forme en réalisant, lundi matin à Singapour, le meilleur temps des séries du 100m dos des Championnats du monde en 52''30, son record personnel à deux dixièmes du record de France de Camille Lacourt (52''11 en 2010). Avec le retour des Russes, la course est « très relevée » comme le précise Mewen Tomac, qualifié pour les demi-finales avec le 10e chrono (53''07) et les deux Français ont un sacré challenge pour décrocher une place en finale. L'épidémie de gastro qui sévit dans l'équipe américaine a fait une nouvelle victime, Jack Aikins, dernier de la 5e série en 56''54. Côté féminin, Mary-Ambre Moluh s'est employée, a fini épuisée, au bord du malaise, mais a été performante avec le 7e temps (59''47). Pour Pauline Mahieu, l'entrée dans la compétition a été douloureuse mais elle a assuré l'essentiel avec une qualification pour les demi-finales (10e en 1'0''48) : « C'était une mauvaise course de A à Z, j'étais sous l'eau tout le temps, je n'ai pas su en mettre. C'est un peu compliqué à expliquer. Est-ce que je n'ai pas su me mettre dans la compète ? Je ne sais pas. Heureusement ça passe. J'ai la chance d'avoir le niveau pour que ça passe même si je me rate, mais ça ne met pas en confiance. » La nageuse du Canet n'avait pas vraiment d'explication car tous les « feux sont au vert » et elle se sentait très bien à l'entraînement. Kirpichnikova au courage Sur le 1500m, Anastasiia Kirpichnikova a passé le test dans la douleur mais a obtenu son billet pour la finale. Dans la dernière série avec Katie Ledecky (1re en 15'36''68), la vice-championne olympique a fini au courage en 16'6''97 (7e chrono) « le 1500 m le plus dur de sa vie ». « Très, très dur. Le premier 500, ça va. Après, je ne sais pas comment j'ai fini sur le dernier 500. J'avais mal partout sur tous les virages. J'ai très mal au mollet. Horrible. Quand je poussais sur le mur, ça se diffusait sur tout le corps. C'est la première fois de ma vie, expliquait la protégée de Philippe Lucas. J'ai essayé mais je suis vraiment morte. Je suis contente de me qualifier après seulement trois mois d'entraînement mais j'ai un peu peur. » L'Allemande Isabel Gose a, elle, été éliminée (9e) et la finale s'annonce compliquée pour la Française. La matinée a aussi été marquée par les séries du 200m qui ont vu l'élimination du recordman du monde du 100m, le Chinois Pan Zhanle, seulement 22e en 1'47''66. En revanche, le Roumain David Popovici, champion olympique de la distance, a parfaitement géré sa course en accélérant dans les quinze derniers mètres pour réaliser le meilleur temps en 1'45''43. Le papillon, la nage qui canalise Maxime Grousset

Le Parisien

33 minutes ago

• Le Parisien

Tennis : « Je suis sûre qu'on se recroisera », clap de fin entre Patrick Mouratoglou et Naomi Osaka

La collaboration entre Naomi Osaka et Patrick Mouratoglou a pris fin, dix mois après avoir débuté en septembre 2024. L'annonce a été faite ce dimanche sur Instagram par les deux intéressés. « Merci Patrick ! C'était une expérience formidable d'apprendre à tes côtés. Je te souhaite le meilleur. Tu es l'une des personnes les plus cool que j'aie jamais rencontrées, et je suis sûre qu'on se recroisera », a déclaré la Japonaise de 27 ans, 51e mondiale , lauréate de quatre Grands Chelems. De son côté, le technicien français a souligné l'importance de ce que « la collaboration a apporté à chacun », tout en remerciant la joueuse pour sa confiance. Arrivée chez Mouratoglou après une séparation avec Wim Fissette post-US Open, Osaka n'a pas connu de résultats majeurs, freinée notamment par des blessures. Son passage s'est soldé par un titre sur le circuit secondaire (WTA 125 à Saint-Malo), une finale à Auckland, et deux troisièmes tours en Grand Chelem à Melbourne et Wimbledon.

L'Équipe

33 minutes ago

• L'Équipe

Lille commence doucement à préparer l'après-Chevalier, courtisé par le PSG

Tandis que le LOSC aura du mal à retenir son gardien Lucas Chevalier, avec une première offre légèrement inférieure à 40 millions d'euros du PSG, la recherche d'un nouveau numéro 1 a débuté en coulisses. Après le parcours remarquable de son équipe en Ligue des champions, le président des Dogues Olivier Létang s'attendait à être attaqué pour ses meilleurs éléments mais avait montré les crocs début juillet, lors de la présentation de ses premières recrues : « il faudrait une situation exceptionnelle pour qu'un ou deux joueurs nous quittent. Il n'y aura pas de braderie. » Il semble que la situation exceptionnelle soit en train de se présenter pour le gardien Lucas Chevalier, dont le départ au PSG est de plus en plus proche. Ce dernier est d'accord pour y aller, et nul doute que Paris saura dégainer l'offre à même de faire plier le président lillois. L'avenir de Chevalier dépend de celui de Donnarumma au PSG La situation exceptionnelle est en train de se présenter pour le gardien Lucas Chevalier, dont le départ au PSG est de plus en plus proche. Ce dernier est d'accord pour y aller afin de s'installer dans le but parisien, et le champion d'Europe a dégainé une première offre légèrement inférieure à 40 millions d'euros. Celle-ci devrait être refusée car jugée trop faible, mais le président lillois aura du mal à résister à une surenchère du club de la capitale, déterminé à recruter l'international français (23 ans). L'avenir de « l'enfant du coin » dans le Nord ne tient plus qu'à quelques détails, et à trois semaines de son entame de Championnat sur le terrain de Brest (le 17 août à 15 heures), le LOSC doit donc chercher un nouveau numéro 1. Avec la cote élevée de Chevalier, il avait évidemment anticipé cette hypothèse et n'est pas pris au dépourvu avec une liste de remplaçants potentiels. Ces dernières heures, de nombreux intermédiaires ont tenté de prendre la température pour placer un élément, mais le club nordiste reste fidèle à sa méthode, discrète et patiente. D'autant qu'il n'y a pas d'urgence. Arrivé libre de Metz début juillet pour remplacer Vito Mannone (37 ans) en tant que gardien n° 2, le Belge Arnaud Bodart (27 ans) n'a pas été recruté pour être titulaire dans la durée mais a de quoi tenir le poste dans l'attente de la bonne pioche Le club vise Kinsky en priorité Selon nos informations, le LOSC regarde du côté de la Premier League et espère en priorité obtenir le prêt du Tchèque Antonin Kinsky (22 ans, 1,90m), acheté par Tottenham au Slavia Prague en janvier (16,5 M€). Ce dernier a disputé 10 matches en une demi-saison avec les Spurs. Selon un echo de la Provence que nous pouvons confirmer, Lille a aussi un oeil sur le profil de Jeffrey De Lange, le deuxième gardien de l'OM, âgé de 27 ans. Arrivé des Go Ahead Eagles, en août 2024 (2 M€), le Néerlandais serait évidemment partant, alors que son temps de jeu à Marseille est faible, et son salaire (environ 90 000 € mensuels) n'a rien d'un obstacle. Le LOSC aurait également observé son compatriote Robin Roefs (22 ans), qui sort d'une belle saison avec NEC Nimègue (Pays-Bas), mais il part de beaucoup plus loin. Les Dogues ne veulent pas se précipiter avec le souvenir récent de la gestion imparfaite de l'après-Mike Maignan (parti en 2021 à l'AC Milan), quand le Croate Ivo Grbic et le Brésilien Léo Jardim n'avaient pas vraiment convaincu.