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« Il y a toujours eu cette étincelle » : Marin Cilic, auteur d'un sacré come-back contre Jack Draper à Wimbledon
Marin Cilic, longtemps blessé, a retrouvé tout son allant pour éliminer le 4e joueur mondial Jack Draper (6-4, 6-3, 1-6, 6-4), ce jeudi, au deuxième tour de Wimbledon. Marin Cilic, l'ancien finaliste des lieux (2017), n'était plus revenu ici depuis 2021, malade en 2022, et en réhabilitation en 2023 après une opération au genou qui lui causa beaucoup de torts, contraint de ne disputer que six tournois entre janvier 2023 et août 2024. Jamais simple de vivre ce genre d'épreuves pour un vétéran. Le Croate a relevé le challenge. Sur le circuit principal, il n'avait réussi cette année à ne gagner des matches qu'à Dubaï pour une petite résurrection le poussant jusqu'en quarts de finale. Et le voilà tout pétaradant, avec ses tics sur son service massif (16 aces) et ses attaques au cordeau d'une incroyable fluidité (53 coups gagnants), armé à nouveau pour éliminer à 36 ans le quatrième joueur mondial. C'est la première fois qu'il battait un top 5 sur gazon... Avant ce Wimbledon, il n'avait plus gagné en Grand Chelem depuis le 1er tour de l'US Open en 2022. « Je suis très content d'avoir joué aujourd'hui à un niveau aussi élevé. J'ai passé beaucoup de temps, une grande partie du match, à me concentrer pour rester dans le coup, pour jouer à ce haut niveau. Je pense que j'ai très bien joué et j'ai hâte d'y retourner, racontait-il après la victoire avant de rencontrer l'Espagnol Munar au tour suivant. Je savais que je jouais bien depuis quelques semaines. Ce n'est pas une surprise pour moi. J'avais aussi gagné un challenger à Nottingham. C'était juste une couche après l'autre qui s'accumulait. « Il fallait que je me laisse une autre chance. Dieu merci, depuis huit ou neuf mois, je joue sans douleur et je progresse bien... » Marin Cilic Si je regarde la situation dans laquelle j'étais et comment mon genou était il y a deux ans, il y a eu beaucoup de rééducation et beaucoup d'inconnues. Même quand j'ai commencé à rejouer, le genou n'allait pas bien. Mais pendant tout ce temps, il y avait cette étincelle, cette envie était toujours là, ce sentiment que j'avais encore le niveau. Il fallait que je me laisse une autre chance. Dieu merci, depuis huit ou neuf mois, je joue sans douleur et je progresse bien... » Pour Jack Draper, qui n'avait jamais atteint le 3e tour à Wimbledon (encore raté), la désillusion est énorme, après son échec en 8es de finale à Roland-Garros face à Bublik. Il faudra sans doute un petit sas de décompression au Britannique pour s'accoutumer à l'air des très hauts sommets. « Ces dernières semaines vont me servir pour voir que, même si j'ai eu une progression incroyable au cours des 12 derniers mois, j'ai encore beaucoup de domaines dans lesquels je dois m'améliorer dans mon jeu, reconnaissait-il. D'une certaine manière, c'est excitant, et d'une autre manière, c'est difficile à gérer parce que je pensais être en avance sur mon temps. Là, je suis en colère. C'est probablement l'une des défaites les plus difficiles que j'ai subies. Je suis vraiment déçu de la façon dont j'ai joué herbe cette année, en toute honnêteté. Je ne me sentais déjà pas très bien au Queen's... » Avait-il été rattrapé par la pression du Grand Chelem « at home » ? « Cela me fait penser que l'exploit d'Andy (Murray), et ce qu'il a fait en gagnant ici deux fois, est tout simplement incroyable, soulignait-il. Mais ce n'est pas une question de pression. C'est juste que je n'étais pas assez bon aujourd'hui. J'ai perdu contre un meilleur joueur. Je ne joue pas contre beaucoup de joueurs sur le circuit qui me donnent l'impression qu'ils me harcèlent complètement et me prennent en rythme comme ça... »


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Mercato : le Japonais Kyogo Furuhashi proche de Birmingham City
Les discussions entre Birmingham City et Rennes pour le transfert de l'attaquant japonais Kyogo Furuhashi sont proches d'aboutir. Six mois après son arrivée à Rennes pour près de 12 M d'euros en provenance du Celtic Glasgow, l'attaquant japonais Kyogo Furuhashi se rapproche d'un départ à Birmingham City, promu en Championship. Les deux clubs sont en négociations très avancées pour un transfert qui pourrait atteindre avec les bonus le montant déboursé par le club breton cet hiver. L'international de 30 ans n'a participé qu'à six rencontres de L1 sur la deuxième partie de saison 2024-2025 sans marquer de but. En sélection nationale Furuhashi comptabilise 23 rencontres et cinq réalisations.


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Privé d'entrée aux États-Unis, le n°3 mondial Hugo Calderano déclare forfait pour le Grand Smash de Las Vegas
Le Brésilien Hugo Calderano, numéro 3 mondial, ne pourra pas participer au Grand Smash de Las Vegas qui débute ce dimanche. Sa demande d'entrée aux États-Unis a été refusée en raison d'un voyage à Cuba en 2023 pour y disputer une compétition. Vainqueur de la Coupe du monde à Macao en avril et finaliste des Mondiaux à Doha en mai, Hugo Calderano (29 ans) faisait logiquement partie des favoris pour le Grand Smash de Las Vegas, l'un des tournois les plus importants de l'année dont les qualifications ont commencé ce jeudi aux États-Unis (trois jours avant le début des matches dans le tableau principal). Mais le Brésilien, numéro 3 mondial, a dû déclarer forfait pour des raisons administratives. Exempt de visa en tant que citoyen portugais, il devait simplement déclarer son entrée aux États-Unis via le Système électronique d'autorisation de voyage (ESTA). Mais face au délai de confirmation plus long que d'habitude, Calderano a contacté le service de douanes et été informé qu'il n'était plus éligible en raison d'un voyage à Cuba en 2023... pour participer aux Championnats panaméricains et à l'épreuve de qualification pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, où il avait pris la quatrième place. Il n'a pas pu obtenir un visa en urgence La biathlète française Sophie Chauveau avait connu pareille mésaventure l'année dernière et s'était vu refuser l'entrée sur le sol américain à cause d'un voyage à Cuba deux ans plus tôt. Calderano, récent vainqueur du WTT Star Contender de Ljubljana, a bien tenté d'obtenir un visa en urgence sur son passeport brésilien, en vain. Aucun entretien consulaire n'a pu lui être accordé à temps pour disputer la compétition. « J'ai suivi le même protocole que lors de mes précédents voyages aux États-Unis avec mon passeport portugais, regrette le Brésilien dans un message sur son site internet. Lorsque j'ai été informé de la situation, j'ai mobilisé toute mon équipe pour obtenir un visa d'urgence, mais malheureusement, le temps manquait. C'est frustrant d'être exclu de l'une des compétitions les plus importantes de la saison pour des raisons indépendantes de ma volonté, surtout après des résultats aussi positifs. »


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Des manches blanches sur le maillot domicile de Saint-Étienne pour la saison 2025-2026
L'AS Saint-Étienne a dévoilé mercredi son maillot domicile pour la saison 2025-2026, conçu comme un hommage à la Cité du design et à l'histoire de la ville. Le club délaisse (un peu) le vert, sa couleur emblématique, avec des manches et un col blanc. Il y a du vert, forcément, sur le nouveau maillot de l'AS Saint-Étienne, mais pas seulement. Le club a dévoilé mercredi son maillot domicile pour la saison 2025-2026, conçu « en hommage au territoire stéphanois ». Sur la tunique, une nouveauté saute aux yeux : les manches blanches, en référence aux « motifs architecturaux de la Platine, bâtiment emblématique de la Cité du design », d'après la communication officielle. Cinq lignes de pictogrammes ornent par ailleurs l'avant et l'arrière du nouveau maillot et retracent l'histoire de la ville, « de la rubanerie, savoir-faire emblématique de Saint-Étienne, à la mine, pilier de l'histoire collective, en passant par les bâtiments de la Cité du design, installée sur le site de l'ancienne manufacture d'armes, les transports et les cycles, en lien avec l'histoire industrielle, et, bien évidemment, le club étoilé ». Une publication partagée par AS Saint-Etienne (@asseofficiel)


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Peter Rufai, gardien emblématique du Nigeria, est mort
L'ancien gardien de but Peter Rufai, vainqueur de la CAN avec le Nigeria en 1994, est mort ce jeudi à 61 ans. Symbole des années 90, Peter Rufai est mort ce jeudi à l'âge de 61 ans. Le gardien emblématique du Nigeria, figure du poste, laisse derrière lui le souvenir d'une CAN 1994 remportée en Tunisie avec les Super Eagles génération Victor Ikpeba, Jay-Jay Okocha ou encore Stephen Keshi mais aussi des apparitions lors de deux Coupes du monde (1994 et 1998). « À jamais dans nos coeurs, Dodo Mayana (son surnom). Nous pleurons la disparition du légendaire gardien des Super Eagles, Peter Rufai, géant du football nigérian et champion de la CAN 1994. Ton héritage perdure entre les poteaux et bien au-delà. Repose en paix, Peter Rufai », est-il écrit ce jeudi soir sur X sur le compte des Super Eagles, à propos de l'ancien capitaine de la sélection. Celui qui a la particularité d'avoir inscrit un but lors de ses 65 capes a découvert l'Europe en 1987 à travers la Belgique avec un passage à Lokeren, suivi d'un autre à Beveren. Après une pige à Go Ahead Eagles (Eredivisie), Rufai a mis le cap vers Farense au Portugal où il sera resté trois saisons. Le Hercules Alicante, le Deportivo La Corogne et Gil Vicente auront été les trois derniers clubs de sa carrière.