
Privé d'entrée aux États-Unis, le n°3 mondial Hugo Calderano déclare forfait pour le Grand Smash de Las Vegas
Vainqueur de la Coupe du monde à Macao en avril et finaliste des Mondiaux à Doha en mai, Hugo Calderano (29 ans) faisait logiquement partie des favoris pour le Grand Smash de Las Vegas, l'un des tournois les plus importants de l'année dont les qualifications ont commencé ce jeudi aux États-Unis (trois jours avant le début des matches dans le tableau principal). Mais le Brésilien, numéro 3 mondial, a dû déclarer forfait pour des raisons administratives.
Exempt de visa en tant que citoyen portugais, il devait simplement déclarer son entrée aux États-Unis via le Système électronique d'autorisation de voyage (ESTA). Mais face au délai de confirmation plus long que d'habitude, Calderano a contacté le service de douanes et été informé qu'il n'était plus éligible en raison d'un voyage à Cuba en 2023... pour participer aux Championnats panaméricains et à l'épreuve de qualification pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, où il avait pris la quatrième place.
Il n'a pas pu obtenir un visa en urgence
La biathlète française Sophie Chauveau avait connu pareille mésaventure l'année dernière et s'était vu refuser l'entrée sur le sol américain à cause d'un voyage à Cuba deux ans plus tôt. Calderano, récent vainqueur du WTT Star Contender de Ljubljana, a bien tenté d'obtenir un visa en urgence sur son passeport brésilien, en vain. Aucun entretien consulaire n'a pu lui être accordé à temps pour disputer la compétition.
« J'ai suivi le même protocole que lors de mes précédents voyages aux États-Unis avec mon passeport portugais, regrette le Brésilien dans un message sur son site internet. Lorsque j'ai été informé de la situation, j'ai mobilisé toute mon équipe pour obtenir un visa d'urgence, mais malheureusement, le temps manquait. C'est frustrant d'être exclu de l'une des compétitions les plus importantes de la saison pour des raisons indépendantes de ma volonté, surtout après des résultats aussi positifs. »
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Et sur ce match, avec l'expérience de Paris, je n'ai cessé de me dire : « Non, je ne peux pas laisser cela se reproduire ». Quoi qu'il arrive sur le court, je dois juste être respectueuse, calme, continuer de tenter des choses et me battre. C'est tout. Je me suis juste rappelée que j'étais forte et que je pouvais supporter cette pression. » « Peut-être que plus tôt j'aurais perdu la tête, je serais devenue folle et j'aurais perdu le set 7-5 » Aryna Sabalenka Mais le tournant de ce sacré match, qui s'est déroulé dans une ambiance rendue électrique par le déploiement du toit sur le Centre Court, a sans aucun doute eu lieu dans cet interminable dixième jeu de la première manche. 13'10 d'une guerre des nerfs rapidement devenue irrespirable, où Sabalenka a vendangé sept balles de set sur le service de la Britannique. 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Mais ça me donne beaucoup d'énergie et me conforte dans l'idée que j'ai fait un grand match en étant sous pression, d'avoir livré une grande bataille et d'en être sortie avec la victoire. C'est pour ça que je fais ce sport, il n'y a pas meilleur sentiment que de gagner dans des moments comme celui-là. » À lire aussi Raducanu plus forte que la pression Billets rares, longue attente : l'ambiance unique de "The Queue" On a visité le camp de base des Bleus à deux pas des courts Rinderknech, les beaux jours sans fin