Dernières actualités avec #TikTok


La Presse
3 hours ago
- Science
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Repenser la consommation des produits de beauté sur TikTok
Le Projet Pan est un défi qui encourage les gens à utiliser leurs produits de beauté au complet avant d'en acheter de nouveaux. Sur TikTok, la tendance Project Pan rassemble plus de 67 000 vidéos, dans lesquelles des utilisateurs documentent ce défi beauté visant à modifier leur consommation de produits cosmétiques. Entre bilans mensuels, avis sur les produits de maquillage et réflexions sur la surconsommation, ce phénomène redéfinit autant les habitudes d'achat que les routines cosmétiques. Project Pan, qu'est-ce que c'est exactement ? Le Projet Pan est un défi qui encourage les gens à utiliser leurs produits de beauté au complet avant d'en acheter de nouveaux. Popularisé sur TikTok, il s'oppose aux tendances qui incitent à la surconsommation et permet à ses participants de réduire le gaspillage, d'adopter une consommation plus consciente et de faire des économies. Apparu au sein de la communauté beauté vers 2015 sur des forums comme Reddit ou sur YouTube, le Projet Pan tire son nom de l'expression anglaise « hitting the pan », qui désigne le moment où l'on aperçoit le fond métallique d'un contenant de produit de maquillage après une utilisation prolongée. Dix ans plus tard, le défi renaît sur TikTok, la plateforme phare des tendances actuelles. Écoutez une vidéo TikTok d'une influenceuse expliquant son Project Pan (en anglais) Sur ces vidéos TikTok, on voit les utilisateurs dévoiler l'ensemble des produits cosmétiques qu'ils possèdent, allant d'une dizaine à une centaine d'articles, et expliquer lesquels ils comptent utiliser jusqu'à leur épuisement complet. Dans d'autres vidéos, certains documentent les produits qu'ils ont déjà terminés depuis qu'ils ont rejoint le défi. Pourquoi ce défi refait-il surface ? Vitrines de la surconsommation, les réseaux sociaux constituent un terrain fertile pour la promotion d'un mode de vie fondé sur l'accumulation d'achats. Certains créateurs de contenu multiplient les démonstrations sous forme de hauls, des vidéos dans lesquelles une personne présente ses achats récents, généralement dans une catégorie spécifique, et alimentent ainsi une pression sociale qui pousse les utilisateurs vers des dépenses superflues. « On vit dans une société où il est valorisé de changer de voiture après quatre ans ou d'avoir beaucoup de vêtements […] On pense que c'est normal parce que tout le monde le fait », explique Roxane de la Sablonnière, professeure de psychologie sociale à l'Université de Montréal. Le monde de la beauté n'échappe pas à cette influence. « Ce qui est intéressant avec les produits de beauté et le maquillage, c'est que les gens en achètent en quantité astronomique. Parfois, les gens vont montrer des tiroirs entiers remplis, alors que ce sont des produits périssables », souligne Daphné B., chroniqueuse et autrice de l'essai Maquillée. Pour freiner leur surconsommation, de plus en plus d'internautes adoptent le Projet Pan. C'est le cas de Shaïna Pierre (@shaayzp), créatrice de contenu beauté, qui a commencé ce défi de manière rigoureuse en décembre dernier. Sur son compte TikTok, la jeune femme documente l'évolution de son utilisation de produits cosmétiques. À ce jour, Shaïna aurait terminé plus d'une centaine de produits. Entre les achats effectués pour ses vidéos TikTok et les produits cosmétiques qu'elle reçoit dans le cadre de collaborations avec des marques, la créatrice de contenu a pris conscience de la nécessité de mieux gérer sa consommation. « Je trouve que maintenant, 'less is more', alors qu'avant j'achetais tous les produits de soin de la peau qui étaient en tendance […] Maintenant, ma routine se résume à trois produits maximum », explique-t-elle. Bon pour le portefeuille… et le moral Pour mieux mesurer l'ampleur de sa progression dans le défi, Shaïna conserve les contenants vides de maquillage. C'est pour elle une façon de rester constante dans son défi, tout en se félicitant de ses efforts. « En ce moment, dans mon sous-sol, j'ai une grosse boîte remplie de produits vides, c'est vraiment satisfaisant ! », décrit-elle. Cette satisfaction que ressent Shaïna illustre parfaitement la dynamique de la psychologie positive, tel que l'explique Diana Cardenas, professeure adjointe au département de psychologie de l'Université de Montréal. Selon elle, la psychologie positive nous invite à diriger notre attention vers notre monde intérieur, à apprécier ce que nous possédons déjà, et à cultiver un état de pleine conscience, c'est-à-dire à être pleinement présent à l'instant. « L'idée, c'est de chercher nous-même la récompense à l'intérieur de nous au lieu d'aller la chercher avec la consommation. Donc un petit accomplissement comme suivre le Projet Pan jusqu'à la fin, ça peut nous mener vers cette idée de récompense », précise Diana Cardenas.


Le Parisien
a day ago
- Science
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« Sun tattoo » : le tatouage à la crème solaire, la tendance qui fait pâlir les dermatos
Vous avez sûrement déjà eu une marque de bronzage raté : un coup de soleil avec une marque de la main dans le dos, des traces rouges sur l'arrière du mollet ou le bord des chaussettes, car la crème solaire n'avait pas été appliquée partout. Seulement voilà, de ces ratés, une nouvelle tendance a émergé sur TikTok : le « sun tattoo ». Cette fois, plus question d'erreur, le geste est tout à fait intentionnel. Il s'agit d'esquisser une étoile, un cœur, un papillon, ou tout autre motif en crème solaire et d'attendre que le soleil fasse son effet. Une fois la peau bronzée, le dessin apparaîtra plus clair. Mais cela implique que vous n'ayez pas mis de crème solaire pour protéger le reste de votre peau .


Le Parisien
2 days ago
- Business
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Les « dupes » : des bons plans, certes, mais attention à votre santé
Cosmétiques, parfums, vêtements et même sucreries… La liste des produits concernés par cette mode du « dupe » est quasiment interminable. Popularisée par les réseaux sociaux, notamment TikTok et par les influenceurs, la pratique se démarque de la contrefaçon classique. Ici il s'agit de trouver des produits censés posséder les mêmes propriétés qu'un autre, souvent beaucoup plus chers, à moindre coût. Cumulées, les vidéos présentant les nouveaux « dupes » disponibles atteignent des centaines de millions de vues et ne concernent plus seulement le secteur du luxe. Tout y passe, des célèbres brumes à moins de 30 euros aux tablettes de chocolat à la pistache, chaque produit semble avoir son doppelgänger disponible dans le commerce. Certaines marques n'hésitent pas non plus à en faire leurs fonds de commerce, comme E.L.F beauty et sa campagne de 2024 #DupeThat . Qui, a l'aide de jolie mascotte licornes, encourage les autres entreprises à se joindre à leurs mouvements « pour démocratiser l'accès aux produits de beauté » se vantant « de la possibilité d'acheter cinq huiles à lèvres E.L.F. pour le prix d'un de ses concurrents de prestige ». La marque est connue pour produire — et cela souvent quelques mois seulement après leurs sorties — des cosmétiques très similaires aux marques les plus populaires ou « virales » du moment, qui seront vendus ensuite deux à trois fois moins chers. D'autres enseignes, tel que Normal, Action ou même Lidl sont fréquemment associées à la production de dupe . Que cela concerne la « skin care », des parfums ou des robots de cuisines, les consommateurs ne semble a priori pas par courir de risques en utilisant des produits de ces distributeurs. Au-delà de la composition de qualité discount, le vrai danger se trouve plutôt lorsque l'achat de dupe se fait sur des plates-formes en ligne comme Temu, AliExpress ou encore Shein, qui échappent aux contrôles des autorités. Les professionnels du secteur comme Xavier Guéant, directeur des affaires juridiques de la FEBEA (Fédération des entreprises de la beauté), mettent en garde contre des produits « fabriqués hors de tout cadre réglementaire d'hygiène ou de contrôle qualité ». D'après une étude publiée par le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC) en février dernier, plus de 80 % des produits testés achetés sur Temu ne respectaient pas la législation européenne . Lorsqu'il s'agit de cosmétiques, les plus importants manquements concernaient la liste des ingrédients qui contiendraient des manquements ou des erreurs dans les compositions. Impossible donc, de savoir ce que contiennent réellement ces produits. « Quand on pratique des prix comme ils le font, on ne peut pas raisonnablement faire les évaluations de sécurité », pointe-t-il auprès de l'AFP. Risque allergène, présence de « substances toxiques » et de produits interdits, pour le Dr Stéphane Pirnay, expert toxicologue et directeur de la société Expertox, ces produits « de qualité médiocre » représentent « de vrais risques sanitaires ». Il insiste également sur un risque chimique, car certains produits testés contiendraient régulièrement « des métaux lourds » ou « des phtalates », considérés comme des perturbateurs endocriniens. D'autres pathogènes, pose un risque infectieux, n'importe quelle substance pouvant être utilisée pour couper dans les coûts. « On est vraiment étonnés de voir tout ce que l'on peut trouver dans les contrefaçons de manière générale : terre, cailloux, excréments, plumes d'oiseau », énumère-t-il. Ces produits sont pourtant de plus en plus nombreux, notamment chez les jeunes, au portefeuille plus réduits et très frayant de produits tendances. Selon une étude de C-Ways , menée pour la Febea, en mars 2025, 31 % des Français avaient acheté un dupe lors des douze derniers mois. 96 % ignoreraient les risques encourus. L'arrivée de TikTok shop (permettant de faire des achats depuis l'application) en France, en mars dernier, a ravivé les inquiétudes. Les créateurs de contenus pouvant toucher des commissions en faisant des vidéos promotionnelles pour des produits de la plate-forme. La crainte ? Que les dupes et autres contrefaçons bénéficient d'une mise en avant supplémentaire. Avec la Febea, Xavier Guéant appelle à renforcer le cadre juridique pour « clarifier les zones grises » et à augmenter les moyens dédiés aux contrôles.


24 Heures
2 days ago
- 24 Heures
La Chine dément tout stockage illégal de données des Européens
La firme chinoise nie stocker des données d'utilisateurs européens sur des serveurs en Chine après l'ouverture d'investigations par Bruxelles. Publié aujourd'hui à 16h17 TikTok est depuis des années dans le viseur des gouvernements occidentaux, qui redoutent son lien avec Pékin. AFP/Kiran RIDLEY Le gouvernement chinois a démenti vendredi être impliqué dans un quelconque stockage illégal de données personnelles sur des serveurs sur son territoire, après l'ouverture par l'Union européenne d'une enquête sur TikTok . «Le gouvernement chinois attache une grande importance à la confidentialité et à la sécurité des données et les protège conformément à la loi», a déclaré la porte-parole du Ministère des affaires étrangères, Mao Ning. Selon elle, Pékin «n'a jamais exigé et n'exigera jamais des entreprises ou des particuliers qu'ils collectent ou stockent illégalement des données». «Un environnement commercial non discriminatoire» «Nous espérons que la partie européenne respectera l'économie de marché et la concurrence loyale, et qu'elle offrira un environnement commercial équitable, juste et non discriminatoire aux entreprises de tous les pays», a ajouté Mme Mao lors d'une conférence de presse régulière. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. L'autorité irlandaise de protection des données (DPC), qui agit au nom de l'Union européenne, a ouvert jeudi une enquête contre TikTok sur le stockage de données personnelles d'utilisateurs européens sur des serveurs chinois, qui pourrait être contraire à la législation. La puissante plate-forme de partage de vidéos, qui compte 1,5 milliard de membres, est la propriété du groupe chinois ByteDance. TikTok est depuis des années dans le viseur des gouvernements occidentaux , qui redoutent son lien avec Pékin et un possible usage des données de ses utilisateurs à des fins d'espionnage ou de propagande. La DPC a déjà sanctionné TikTok d'une amende de 530 millions début mai pour avoir échoué à garantir une protection suffisante des données personnelles des Européens, accessibles à distance depuis la Chine mais stockées en dehors. Garantir une protection suffisante des données Au cours de cette enquête, TikTok avait reconnu que certaines données européennes avaient été, non plus rendues accessibles, mais bien stockées en Chine (et supprimées depuis). L'entreprise avait évoqué un problème technique, et assuré n'avoir «jamais reçu de demande» des autorités chinoises et ne leur avoir «jamais fourni de données d'utilisateurs européens». Mais selon la DPC, elle n'avait pas été en mesure de proposer des garanties contre le possible accès des autorités chinoises à ces données via ses lois d'antiterrorisme et de contre-espionnage. L'objectif de la nouvelle investigation «est de déterminer si le réseau social a respecté ses obligations pertinentes en vertu du RGPD (règlement européen de protection des données), dans le contexte des transferts désormais en question», a expliqué jeudi la DPC. Cet organisme agit au nom de l'UE car le siège européen de TikTok, comme celui de la plupart des géants de la tech, se trouve en Irlande. TikTok–UE: méfiance persistante sur la protection des données Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le HuffPost France
2 days ago
- Science
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Les réseaux sociaux sont obsédés par les fibres et pour une fois, c'est une bonne chose
NUTRITION - Oubliez l' eau tiède citronnée le matin ou même les snacks au beurre de cacahuète. Sur les réseaux sociaux, une nouvelle obsession alimentaire s'installe : les fibres. Depuis quelques semaines, en effet, médecins, nutritionnistes ou influenceurs partagent notamment sur TikTok leurs conseils nutritionnels et recettes riches en fruits, légumes, céréales complètes et légumineuses pour optimiser leur apport en fibres. Le nom de cette tendance ? Le « Fibermaxxing », présenté à longueur de vidéos comme un moyen simple et délicieux d'améliorer sa santé intestinale, sa digestion et son sentiment de satiété. Parmi les adeptes de cette nouvelle tendance, l'influenceuse lifestyle américaine Pamela Corral, connue sur TikTok sous le pseudonyme @pamicakess. Dans une vidéo postée il y a trois jours et cumulant plus de 200 000 vues, elle présente son nouveau petit-déjeuner, composé d'un bol de pudding aux graines de chia agrémenté de fraises coupées et de baies de goji, le tout arrosé de miel. Selon elle, cette nouvelle routine « pleine de fibres » aurait fait disparaître tous ses ballonnements depuis qu'elle l'a adoptée. Dans une autre vidéo, elle assure que « les fibres, c'est super cool » et qu'elle pense que « plus de gens devraient en manger ». Des bienfaits avérés pour la santé Elle n'est pas la seule à vanter ces bienfaits. Sur les réseaux sociaux, d'autres vidéos affirment qu'un régime alimentaire concentré sur les apports en fibres améliore la santé intestinale, offre une « meilleure immunité », une « plus belle peau » ou une « glycémie équilibrée ». « Avant de consommer assez de fibres, je me sentais constamment ballonnée, je souffrais de constipation et je devais faire face à des poussées récurrentes du syndrome du côlon irritable », abonde de son côté Gigi, une TikTokeuse aux 6 000 abonnés en légende d'une vidéo où on la voit déguster une salade maison à base de carottes, pois mangetout et chou rouge. « Lorsque je me suis engagée à suivre et à atteindre régulièrement mes objectifs en matière de fibres, je me suis non seulement sentie mieux, mais j'ai aussi vu mes ballonnements disparaître », affirme-t-elle. Ces influenceuses exagèrent-elles les avantages de la consommation de fibres ? Interrogée par l'édition américaine du HuffPost, la diététicienne Avery Zenker assure que manger des fruits, des légumes et des légumineuses riches en fibres a de nombreux bienfaits. D'abord une meilleure digestion, mais aussi une glycémie et un taux de cholestérol mieux régulés. Par ailleurs, consommer régulièrement la quantité de fibres recommandée (25 à 30 g par jour) est associé à une diminution du risque de maladies cardiaques, de diabète de type 2 et de certains cancers, notamment colorectal et du côlon. Au contraire, « les régimes pauvres en fibres sont liés à des déséquilibres du microbiome et à une moindre diversité microbienne, deux facteurs associés à un risque accru de maladies inflammatoires », ajoute la nutritionniste. Un point de vue que partage Emily Haller. Interviewée par le New York Times, cette autre diététicienne considère que le « Fibermaxxing » est « une tendance intéressante à observer » dans la mesure où la plupart des gens ne consomment pas suffisamment de fibres au quotidien. « Souvent, nous voyons des gens se focaliser sur des choses qui n'ont vraiment aucun impact sur leur santé, alors que manger plus de végétaux et consommer davantage de fibres a des effets bénéfiques sur la santé. » Attention aux abus Mais si les fibres sont bonnes pour notre santé, il faut aussi prendre garde de ne pas en abuser. Ainsi, même s'il n'existe pas de recommandation maximale en termes d'apport en fibres, en consommer trop peut avoir l'effet inverse que celui escompté et provoquer des gaz, des ballonnements mais aussi, dans certains cas, des crampes abdominales, de la constipation ou de la diarrhée. « Les bactéries intestinales se déchaînent pour traiter l'afflux soudain de fibres, ce qui produit un excès de gaz, détaille au HuffPost US le Dr Michael Ednie. Dans de rares cas, une augmentation drastique de la consommation de fibres sans hydratation ni rythme alimentaire adéquat peut même entraîner des occlusions intestinales nécessitant une consultation médicale. » Attention aussi si vous souffrez du syndrome du côlon irritable ou d'une maladie inflammatoire chronique de l'intestin comme Crohn ou la colite ulcéreuse. Avant d'augmenter votre apport en fibres, mieux vaut en discuter avec votre médecin. « Et si vous souffrez de constipation, augmenter votre consommation de fibres d'un seul coup pourrait aggraver temporairement la situation », complète la diététicienne Jennifer House auprès du HuffPost US. Varier les fibres, et s'hydrater Aussi, pour éviter tout problème intestinal, voici quelques recommandations à suivre. D'abord, varier ses sources d'apport en fibres. Il existe deux types de fibres : les fibres solubles, qui se dissolvent dans l'eau, présentes dans des aliments comme l'avoine, les pommes et les haricots ; et les insolubles, issues des céréales complètes, des peaux de légumes et des noix. Selon le Dr Ednie, l'apport idéal consiste en deux tiers de fibres insolubles et un tiers de fibres solubles. Mieux vaut aussi pratiquer le « Fibermaxxing » par étapes pour laisser à son système digestif le temps de s'adapter et pour minimiser les risques d'inconforts gastriques. « Au lieu de passer de 10 grammes par jour à 30 grammes du jour au lendemain, ajoutez simplement 3 à 5 grammes de fibres par semaine », poursuit le médecin, qui recommande également de répartir sa consommation de fibres sur l'ensemble des repas. Enfin, il est primordial de boire suffisamment d'eau pour garantir l'efficacité des fibres et faciliter le transit intestinal. Pour rappel, il est recommandé de boire 1,5 à 2 litres d'eau par jour.