
L'ampleur de la polémique sur la piscine surprend le maire de Porrentruy
Publié aujourd'hui à 14h00
La décision du Conseil municipal et du Syndicat intercommunal du district de Porrentruy d'interdire l'accès à la piscine aux non résidents suisses crée le débat au delà des frontières suisses.
KEYSTONE/Peter Klaunzer
Le maire de Porrentruy Philippe Eggertswyler est sollicité de toutes parts après la décision de restreindre l'accès à la piscine aux Suisses. Il dit aussi avoir reçu beaucoup de soutien ces derniers jours
«Ce n'est jamais simple de prendre une telle décision, explique le maire, contacté par Keystone-ATS. Les gens se font une perception qui n'est peut-être pas tout-à-fait juste.»
En milieu de semaine dernière, le Conseil municipal bruntrutain et le Syndicat intercommunal du district de Porrentruy ont interdit l'accès à la piscine de plein air aux non résidents suisses. Effective jusqu'au 31 août, la mesure concerne principalement des Français, la frontière se situant à une dizaine de kilomètres du chef-lieu ajoulot. La France et l'Allemagne s'intéressent à la piscine de Porrentruy
La polémique, reprise par des médias comme Europe 1 , CNews ou TF1 , a pris une immense ampleur. Le maire a dû répondre à de très nombreuses sollicitations médiatiques, venues pour certaines d' Allemagne et d'Autriche. «Nous ne sommes pas des professionnels, nous faisons au mieux. Dans une législature, il y a toujours des périodes plus difficiles que d'autres.»
Des élus français ont également réagi, à l'image de Matthieu Bloch, député à l'Assemblée nationale qui sera reçu par Philippe Eggertswyler. Dans une intervention reprise notamment par «Blick», la RTS et «Le Temps» , la commission fédérale contre le racisme a indiqué que «cette interdiction générale visant les personnes étrangères est irritante, même si elle n'est pas punissable. Toutefois, elle va à l'encontre du principe constitutionnel de non-discrimination».
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ATS
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Leur mission est la même depuis cent quarante ans: porter le plus rapidement possible secours ou assistance aux navigateurs en difficulté et, dans la mesure de leurs moyens, ramener à bon port les embarcations endommagées ou qui ne peuvent plus naviguer de façon autonome. Morges, le 3 juin 2025. Reportage avec la Société de Sauvetage de Morges qui fêtera ses 140 ans en août. Yvain Genevay / Tamedia On pourrait penser que cet investissement de sauveteurs mobilisables 24 h/24 est financé par les autorités. Il n'en est pourtant rien. «On vit grâce aux cotisations de nos membres, aux dons, au soutien d'entités comme la Loterie Romande et aux revenus des manifestations», expose Lionel Rochat, actuel président du Sauvetage de Morges. Sa société peut par exemple compter sur les revenus du stand qu'elle tient au Paléo Festival. Mais maintenir son budget à l'équilibre est un travail de chaque instant. «C'est presque 90% du temps du président d'aller frapper aux portes pour dénicher des sponsors et du soutien.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Les finances, le nerf de la guerre du sauvetage Le sauvetage n'étant pas sous l'égide du Canton, ce dernier n'est pas tenu de le financer. «Il a fallu se battre et maintenant il nous donne 130'000 francs à se partager entre 20 sections vaudoises. Ça fait 6500 francs par année, ça couvre à peine nos frais d'essence», regrette Philippe Bonzon, membre du comité central de la SISL. Ces frais ont fait débat au niveau national il y a trois ans. 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Yvain Genevay / Tamedia Un flou juridique qui pourrait s'expliquer par la genèse des sociétés de sauvetage. «L'idée est née de marins, a été mise sur pied et fonctionne depuis cent quarante ans, donc ça arrange l'État de pouvoir se reposer sur nous, ajoute Olivier Durgniat, président de la SISL. S'il devait assurer et financer lui-même des postes de secours, ça coûterait des millions.» Morges, le 3 juin 2025. Reportage avec la Société de Sauvetage de Morges qui fêtera ses 140 ans en août. Yvain Genevay / Tamedia En attendant, les membres des sociétés lémaniques sont contraints d'alterner entre sauvetage d'urgence sur le lac et vente de saucisse dans les manifestations pour assurer la pérennité d'un rôle méconnu, mais capital, notamment avec l'apparition ces dernières années d'activités populaires comme le paddle, le foil ou le wakesurf. «Depuis le Covid, il y a de plus en plus de monde qui s'est rapproché du lac, confirme Olivier Durgniat. Avant ce n'étaient que des navigateurs qui connaissaient leur environnement, maintenant ce sont des gens qui ne maîtrisent pas forcément le lac et les mesures de sécurité. Ça nous mobilise davantage.» À l'image des sapeurs-pompiers volontaires, ce sont donc des superhéros sans cape, les sauveteurs, qui offrent de leur temps pour faire du Léman un endroit sécure. «On n'est même pas complètement bénévoles puisqu'on paie une cotisation», précise Philippe Bonzon. Des volontaires passionnés qui, après cent quarante ans d'existence, sont plus indispensables que jamais. Une formation structurée des bénévoles Ce n'est pas parce que les sauveteurs s'investissent gratuitement que la formation qui leur est donnée est prise à la légère, bien au contraire. Arrivé au comité central de la SISL en 2023, Philippe Bonzon a repris les rênes de la formation . «Beaucoup de travail se faisait déjà, mais c'était un peu chacun de son côté. J'ai essayé d'y apporter une structure. On organise désormais nos formations sur trois niveaux: en sections, à l'échelle régionale et de manière centralisée.» Un nouvel arrivant dans une section locale – un mousse – recevra une formation de base comprenant notamment l'apprentissage de l'utilisation de la radio, certains types de nœuds, le lancer de sac et cordages, le remorquage et les principes de sécurité lors de la navigation. Une fois son test réussi, il devient membre à part entière, mais poursuivra sa formation. «C'est là qu'on a décidé de se coordonner entre sections, poursuit Philippe Bonzon. Cela accroît la cohésion des différentes sociétés et facilite l'échange d'expériences et l'interopérabilité des intervenants.» Morges, le 16.06.2022. Philippe Bonzon, président du Sauvetage de Morges et des Vaudois. Pour la première fois de l'histoire, tous les sauvetages vaudois organisent une action de recrutement commune vendredi soir, à l'initiative de Morges et de Saint-Prex. VANESSA CARDOSO/ 24HEURES Les sauveteurs sont ainsi répartis en sept zones de formation. «On investit financièrement pour avoir des membres formateurs, qui, ensuite, peuvent repartager leurs connaissances gratuitement. C'est tout l'intérêt et cela nous permet de continuer. Sans ça, on n'aurait tout simplement pas les moyens de financer l'apprentissage de tout le monde. Pareil avec le matériel de formation très coûteux que l'on peut se partager.» Car la formation qualitative est une carte de visite essentielle en vue du recrutement, selon son responsable. «C'est de plus en plus difficile de trouver des gens pour intervenir de jour, car les employeurs ne sont pas toujours d'accord de les libérer.» Une difficulté que les sociétés tentent de contrer en cherchant à atteindre une grande variété de professions, y compris celles aux horaires plus flexibles. Les sociétés de sauvetage doivent trouver des financements pour payer, notamment, le matériel de formation. Journal de Morges Un drame a encouragé la création de la Société de sauvetage du Léman C'est à la fin du XIXe siècle que l'idée d'une société de sauvetage sur le Léman voit le jour. C'est un pilote et capitaine de bateaux à vapeur de Thonon, Joseph Mégemond, qui lance ce projet. «Il a constaté qu'il y avait passablement de naufrages et de personnes en difficulté sur le lac déjà à l'époque, raconte Olivier Durgniat, président de la SISL. Il a donc décidé de créer la société des sauveteurs du lac Léman, Rhône et Arve. Malheureusement, il était meilleur sauveteur que gestionnaire et sa société a très vite périclité.» Mais un drame va le remettre en selle et le conforter dans son idée. Le 23 novembre 1883, le Léman est le théâtre d'une catastrophe nautique. Par un jour de tempête, Le Rhône et Le Cygne , deux bateaux à vapeur, entrent en collision. L'accident fait onze morts et Le Rhône sombre. Il gît d'ailleurs encore au fond du lac, à 300 mètres de profondeur. «Mégemond s'approche alors du colonel Hubert-Saladin, à Genève, pour lui expliquer l'importance de créer une société de sauvetage tout autour du lac. La «Société de sauvetage du lac Léman» – qui deviendra par la suite la SISL actuelle – naît le 6 septembre 1885 à Thonon-les-Bains.» Les sections de Thonon, Genève, Versoix, Nyon, Ouchy et Morges sont les premières créées suite à cette assemblée, bientôt suivies par d'autres. En 1900, la SISL compte 20 sections. Sauvetage à la force du poignet À l'époque, les sauvetages se faisaient à la force du poignet. «Nos aïeux avaient du mérite d'intervenir à la rame, il fallait avoir envie, parce que les vagues étaient les mêmes qu'aujourd'hui», observe Philippe Bonzon, ancien président de la Société de Sauvetage de Morges entre 2017 et 2023. 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C'est un joli mélange social entre les forces vives et les plus âgés.» D'autres articles sur le Léman Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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Allemagne: Trois morts et plusieurs blessés dans le déraillement d'un train
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