
À 12 ans, Lucie, HPI, a passé plusieurs épreuves du bac en 2025 : voici ses résultats
Ce lundi 7 juillet, Lucie Le Balc'h, 12 ans, attendait avec impatience les résultats du baccalauréat. En stage de masterclasse de piano à Paris jusqu'au 12 juillet, elle venait de terminer un cours lorsqu'elle a découvert ses notes. "J'étais avec ma mère. Nous avons regardé les résultats en ligne. J'étais très contente, et ma mère aussi", raconte-t-elle au Figaro Étudiant.
En septembre 2024, Lucie a fait sa rentrée en classe de première au lycée privé Michelet à Nice, un établissement qui accueille des élèves à haut potentiel intellectuel. Pour y être admis, un test de QI est exigé. C'est ainsi qu'à dix ans, en voulant intégrer l'établissement, Lucie a été identifiée comme étant à haut potentiel, avec un QI de 149. Dans sa scolarité, elle a sauté quatre classes : le CP, le CE1, la 5e et la 4e. Dès son plus jeune âge, Lucie a eu un penchant pour les matières scientifiques, et a donc choisi comme spécialités au bac SVT, maths et physique-chimie. Par ailleurs, l'élève de première est polyglotte : elle parle couramment le français et l'anglais, apprend l'espagnol et maîtrise aussi le coréen et le russe.
Au lycée privé Michelet, les élèves ne sont pas évalués sur la base du contrôle continu pour le bac. Lucie a donc dû passer, en plus des épreuves anticipées classiques, une large série d'épreuves écrites : SVT, espagnol, anglais, EMC, enseignement scientifique, histoire-géographie et musique. En 2026, elle repassera ces matières à un niveau de terminale, à l'exception du français et de la SVT, auxquelles s'ajouteront ses deux autres spécialités.
Sa mère redoutait l'épreuve de français, car Lucie a sauté plusieurs années et a passé trois ans dans une école américaine. Mais la jeune fille était confiante. Pendant les épreuves, Lucie s'est d'ailleurs sentie "très à l'aise dans les langues", mais aussi en enseignement scientifique. Pour chaque sujet, elle prenait d'abord le temps de tout lire, puis choisissait de commencer par la partie qui l'inspirait le plus. "En SVT, par exemple, j'ai commencé par l'étude de documents, que j'ai adorée. La synthèse me semblait compliquée au départ mais, après relecture, elle ne m'a pas posé de difficultés", se souvient-elle. Seul bémol : l'oral de français. "Ce n'est pas tombé sur mon texte préféré", dit-elle. Mais Lucie avait étudié l'ensemble des textes du programme et s'était bien préparée.
Ses résultats parlent d'eux-mêmes : 19/20 en enseignement scientifique, espagnol et anglais, 18/20 en SVT et musique, 15/20 en EMC, 14/20 à l'écrit de français et 16/20 à l'oral. Sa plus grande fierté reste sa note en SVT : "C'est la meilleure que j'ai eue de toute l'année", confie-t-elle, rayonnante. Lucie aborde l'année de terminale avec sérénité. "Je vais profiter de mon été, qui s'annonce musical, et commencer les lectures obligatoires vers la fin des vacances", conclut-elle.
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Plus de cinquante ans après ses premières cascades, Jackie Chan revient donner la leçon dans « Karate Kid : Legends » actuellement en salles. Rencontre avec le monstre sacré du kung-fu qui a révolutionné le cinéma d'action, en y introduisant humour et rythme. Où il est aussi question de sa propre transmission. Une cascade au cinéma requiert force et précision. Pour Jackie Chan, cela tient de la déformation professionnelle, lui qui cherche à tout contrôler, des plateaux de cinéma aux salles d'interview. À 71 ans, celui que nous avons retrouvé à Londres, garde toujours l'obsession du détail. Parce qu'une chaise était mal placée près de nous, il est venu la repositionner dans le bon axe, entraînant la chute de notre carnet de notes. En se baissant tous les deux pour le ramasser, les crânes se sont percutés. Jackie était désolé, mais on pourra dire qu'on a survécu à un coup de tête du maître. La survie, il en est abondamment question quand on retrace son parcours. 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Sans téléphone portable, sans karaoké et surtout... sans argent. Il n'y avait que la salle pour s'occuper gratuitement et parler des manières différentes de donner un coup de poing. Toutes ces connaissances, je les ai utilisées dans mes films et c'est devenu le style Jackie Chan. Je remercie ces jours anciens car, quand je combats, il y a de l'hapkido, du judo, du kung-fu... C'est comme le chop suey (plat chinois composé de viandes et de légumes) : je mélange tout. « Pour mes premiers films, on m'a demandé de copier Bruce Lee. J'ai insisté auprès des réalisateurs pour montrer ma différence » Jackie Chan Il y a un ingrédient supplémentaire : l'humour, qu'on voit apparaître dès Snake in the Eagle's Shadow en 1978 (sorti en France sous le titre contestable Le Chinois se déchaîne). Qu'est-ce qui vous a décidé à ajouter cette dimension ?Pour mes premiers films, on m'a demandé de copier Bruce Lee. Je protestais car il était unique, mais il était tellement populaire que, lorsque qu'on faisait un film d'arts martiaux, on se devait de l'imiter. Après sa mort en 1973, il y a même eu des affiches où les producteurs avaient écrit "Bruce Lee", alors que c'était moi l'acteur (comme dans New Fist of Fury de Lo Wei). Sciemment, ils trompaient les spectateurs qui me voyaient et qui disaient : "Qui est ce type qui copie Bruce Lee ?" J'ai fini par insister auprès des réalisateurs pour qu'ils me laissent me diriger et montrer ma différence. Bruce Lee était un peu comme un super-héros très puissant. Alors que j'ai une personnalité différente, plus souriante. J'ai donc fait tout l'inverse. Par exemple, Lee aimait les high kicks, j'ai préféré les low kicks. Et puis, quand il frappait avec le poing, il n'avait pas d'émotion. Moi, je montrais que je me faisais mal. Ça a beaucoup fait rire le public et ça m'a encouragé car je voulais montrer que j'aime l'action, mais je déteste la violence. Comment vos films ont-ils marqué cette différence ?À l'époque, les films d'action étaient tournés vers la brutalité. Pour la réduire, je l'ai remplacée par l'humour et la comédie. Et pour les chorégraphies, j'ai pensé à ajouter de la danse. (Il commence à mimer chaque geste.) Dans les autres films, c'était "paf, paf, paf" les coups de poing, très monotones. J'ai commencé à écrire la musique des scènes : pam, le poing qui touche ; crac, la vitre qui se casse ; shh shh, les pieds qui glissent sur le sol ; pfff, le souffle en rythme. Des variations pour captiver le public. Avant qu'elle soit populaire, il a fallu imposer cette écriture. Quand je suis allé à Hollywood (au début des années 1980), je me souviens d'une des premières scènes où je devais me battre. J'ai donné trois coups de pied très rapides à mon ennemi qui ne bougeait pas. Le réalisateur m'a dit : "Non, il faut que tu donnes un seul coup et, pour montrer ta puissance, on va projeter ton adversaire en arrière." Mais, je n'étais pas d'accord car je voulais créer de l'amusement et eux voulaient faire comme si je tuais quelqu'un. Cette expérience ne me convenait pas et je suis reparti en Chine. Tahar Rahim, l'acteur qui suit les mêmes voies que les sportifs de haut niveau Vous avez pourtant fini par vous imposer à Hollywood dans les années 1990. Était-ce alors une sorte de revanche ?C'est avant tout l'aboutissement d'années à promouvoir les arts martiaux. Quand j'étais jeune cascadeur, on apprenait à lancer les coups de poing comme John Wayne. Des gestes lourds, puissants. Et maintenant, il me semble qu'on privilégie la vitesse et la souplesse que je voulais montrer. Cette influence se voit également sur d'autres séquences. Par exemple, la façon dont on dégaine un pistolet, ça vient de moi. Le charger en le frottant sur la cuisse, c'est aussi mon idée. Dans Rumble in the Bronx (1995), je désarme un type avec des mouvements rapides qui désossent l'arme et il se retrouve avec une balle. C'est une scène que j'ai créée et qui a été beaucoup copiée. Mon style s'est imposé à Hollywood. Même Sylvester Stallone m'avait dit qu'il regardait mes vidéos quand il n'avait plus d'idées. Et aujourd'hui, ce qui est amusant, c'est que beaucoup de coordinateurs de cascades à Hollywood sont d'anciens étudiants qui sont passés par mes camps d'entraînement à Pékin. L'entraînement de Jackie Chan, ça ressemble à quoi désormais ?Dès que je le peux, je pratique la boxe avec mon équipe à Pékin. Les arts martiaux, je les ai beaucoup étudiés dans ma vie, donc, maintenant, j'aime passer du temps simplement sur le sac de frappe. Même si je ne suis plus aussi rapide qu'avant. J'aime aussi le badminton. Enfin, j'ai dû arrêter il y a quelques semaines car je me suis blessé à l'épaule. J'aurais eu besoin d'une opération qui ne s'est pas faite. J'ai déjà trop de vis dans le corps. (Rires.) Vous avez pris beaucoup de risques pendant votre carrière - blessures au crâne, au dos, au cou... - à tel point qu'on vous a surnommé "l'homme aux mille fractures". Est-ce qu'une cascade passée vous donne encore des sueurs froides ?J'en ai tellement fait que j'ai oublié celle qui m'a fait le plus peur. Ce dont je me souviens, c'est que les plus grandes cascades étaient safe car j'étais totalement concentré. Je savais parfaitement ce que j'allais faire. Les blessures arrivaient sur les "petites" où j'étais moins attentif. Aujourd'hui, je ne peux plus. Mais, je crois que j'ai suffisamment donné. « Maintenant, je suis un acteur qui peut se battre et pas l'inverse » Justement, comment un acteur de films d'action compose avec les années qui passent ?J'ai forcément dû changer à l'écran. J'ai voulu que le public me considère comme un comédien et plus seulement comme une action star. Dans le Karaté Kid de 2010 (remake du film de 1984 qui a lancé la série), j'ai repris le rôle du vieux maître qui transmet ses techniques. Je voulais me challenger en m'orientant plus sur le jeu et moins sur les affrontements. Il y a eu plusieurs remarques du public "Jackie ne se bat pas, mais il joue bien. Donc, j'accepte." Maintenant, je suis un acteur qui peut se battre et pas l'inverse. Cependant, la frontière est actuellement brouillée car vous pouvez jouer de l'action sans être un vrai pratiquant d'arts martiaux. Le cinéma permet de pallier avec la technologie, les doublures, les cascadeurs... Par exemple, Liam Neeson n'est pas un acteur de film d'action. Mais dans Taken, on y croit car le réalisateur le dirige et adopte les bons angles de caméra. Maintenant, on peut faire croire que n'importe qui est un combattant. Dans Karaté Kid : Legends, les combats sont réalistes. Et le film tente, à sa manière, de résoudre la question de l'art martial le plus efficace entre karaté et kung-fu. Votre avis ?Pour moi, il n'y a pas de conflit : le karaté, originellement, vient de Chine. C'est simplement un autre kung-fu. Chojun Miyagi, l'un des créateurs du karaté à Okinawa, s'est d'ailleurs formé en Chine. Il a un peu raccourci les gestes, mais c'est la même base. Dans le film, je transmets la gestuelle du kung-fu et Ralph Maccio (Daniel, le novice du premier Karaté Kid) est le professeur de karaté. On mélange les deux pour former un apprenti très compétitif. Et vous, qui identifiez-vous comme vos successeurs ?Ce n'est pas quelque chose que j'ai cherché. Par exemple, pour ce film, j'ai pu travailler avec Ben Wang (acteur chinois âgé de 25 ans). Ben avait beaucoup regardé mon travail, mais je lui ai demandé de ne pas être un deuxième Jackie Chan et de développer sa voie car il est très doué et spectaculaire. Le seul vrai conseil que je lui ai donné : prendre conscience qu'un film de divertissement doit pouvoir être vu par tout le monde. La règle est simple : autoriserais-tu tes enfants à le regarder ? Même dans mes films d'action comme Police Story, je tire sur quelqu'un, mais quand la balle part, BOUM !, le plan est sur moi. Pas besoin de voir la tête du méchant exploser. On entend le son, tout le monde comprend. Aujourd'hui le monde est trop violent. Nous avons besoin de paix et d'amour. C'est ce que je veux transmettre. »


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