
Gaza : la France demande que la presse « accède » au territoire palestinien « pour montrer ce qu'il s'y passe »
« Nous avons l'espoir de pouvoir faire sortir quelques collaborateurs de journalistes dans les prochaines semaines », a-t-il indiqué sur France Inter, après avoir été interrogé sur le cas de plusieurs collaborateurs de l'AFP sur place qui se trouvent dans « une situation effroyable » selon la direction de l'agence. « Nous y consacrons beaucoup d'efforts et beaucoup d'énergie », a insisté Jean-Noël Barrot, qui s'exprimait depuis Kiev où il est en déplacement.
« Depuis des mois, nous assistons, impuissants, à la détérioration dramatique de leurs conditions de vie », affirmait un communiqué de l'AFP lundi, faisant état d'une « situation aujourd'hui intenable, malgré un courage, un engagement professionnel et une résilience exemplaires ». « Nous avons perdu des journalistes dans des conflits, nous avons eu des blessés et des prisonniers dans nos rangs, mais aucun de nous n'a le souvenir d'avoir vu un collaborateur mourir de faim », a commenté pour sa part la Société des journalistes (SDJ) de l'agence.
La France appelle à un « cessez-le-feu immédiat »
L'ONU et des ONG font régulièrement état d'un risque de famine dans le territoire palestinien assiégé par Israël après plus de 21 mois de conflit. La journée de lundi a été marquée par une extension de l' offensive terrestre israélienne au centre de la bande de Gaza à Deir al-Balah. La France la condamne « avec la plus grande fermeté », a déclaré Jean-Noël Barrot, affirmant que cette manœuvre « déplorable ».
« Il n'y a plus aucune justification aux opérations militaires de l'armée israélienne à Gaza, a poursuivi le ministre, c'est une offensive qui va aggraver une situation déjà catastrophique qui va provoquer de nouveaux déplacements forcés de populations que nous condamnons avec la plus grande fermeté ». La France appelle au « cessez-le-feu immédiat, à la libération de tous les otages du Hamas, qui doit être désormais désarmé, et à l'accès sans aucune entrave de l'aide humanitaire à Gaza », a ajouté Jean-Noël Barrot.

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
Un second incendie en cours dans l'Hérault, deux campings évacués
343 personnes ont été prises en charge dans la salle des fêtes de la commune de Montagnac où 5 hectares ont déjà brûlé. Les flammes continuent de se déchaîner dans le sud de la France. Alors que plus de 1200 pompiers luttent contre un violent incendie dans l'Aude, un second est également en cours sur la commune de Montagnac (Hérault) dans le parc départemental de Bessilles où 5 hectares ont déjà brûlé. «Huit groupes d'intervention feux de forêt sont engagés pour l'éteindre ainsi qu'un hélicoptère.», indiquait la préfecture de l'Hérault ce mardi soir sur X. Selon le communiqué de la préfecture, deux campings environnants ont dû être évacués. Leurs 343 résidents ont été pris en charge dans la salle des fêtes de Montagnac. Il est recommandé aux populations de respecter les consignes des forces de l'ordre ainsi que les déviations en place afin de faciliter l'intervention des pompiers.


Le Figaro
3 hours ago
- Le Figaro
Argentine: des os et du sang retrouvés au domicile d'un tueur en série présumé
Les enquêteurs ont retrouvé au domicile du tueur présumé «des os, du sang, des morceaux de peau, et même un nez». La justice argentine a inculpé un homme soupçonné d'avoir tué puis démembré à son domicile au moins cinq personnes, toutes un vendredi, a indiqué mardi à l'AFP le parquet de la province de Jujuy (nord-ouest). Un homme de 37 ans a été inculpé lundi pour «homicide aggravé par cruauté» et a été placé en détention provisoire. L'enquête s'est portée sur un tueur en série après avoir relevé des liens parmi cinq personnes disparues, analysé les caméras de surveillance et perquisitionné le domicile du tueur présumé où ont été retrouvés «des os, du sang, des morceaux de peau, et même un nez», a rapporté à l'AFP le procureur général de Jujuy, Sergio Lello Sánchez. Dans la maison perquisitionnée, un jeune homme de 16 ans, qui s'est présenté comme le neveu du propriétaire, a déclaré aux policiers : «Je veux parler, je veux raconter ce qui se passe», selon les déclarations du procureur en charge de l'affaire, Guillermo Beller, au média local A24. Il a ainsi affirmé que son oncle «sortait les vendredis après-midi et revenait le soir avec différentes personnes. Apparemment, il leur offrait du travail et les invitait à boire quelque chose chez lui». «Je partais parce que je savais que là-bas, il se passait de mauvaises choses. Il les frappait beaucoup, les tuait, coupait leurs parties, les brûlait et les mettait dans des sacs-poubelle», a raconté le jeune homme. Selon M. Lello Sanchez, les victimes «étaient des personnes en situation de marginalité qui erraient dans les rues», généralement âgées. Publicité L'enquête s'attache pour l'heure à «analyser ces restes supposés humains et obtenir des échantillons biologiques des parents des disparus pour effectuer un comparatif» d'ADN, a indiqué le procureur général.


Le Parisien
3 hours ago
- Le Parisien
Nord : un corps retrouvé dans la zone où un enfant d'une dizaine d'années a disparu en mer samedi
Un corps a été retrouvé mardi à Gravelines (Nord), près de l'endroit où un garçon d'une dizaine d'années a disparu en mer samedi, ont déclaré les pompiers à l'AFP. Ce corps, dont les pompiers ne pouvaient pas confirmer dans l'immédiat s'il s'agissait de celui d'un enfant, a été retrouvé dans le secteur de la jetée des Huttes, à proximité de la plage de Gravelines. Selon une source policière, c'est là qu'avait disparu le garçon samedi, alors qu'il jouait dans l'eau avec deux autres enfants. « Emportés par le courant » Les trois avaient été « emportés par le courant », selon la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord (Prémar). [2/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Ils accompagnaient deux adultes d'origine syrienne, installés en Belgique et venus à Gravelines pour pêcher. L'enfant disparu avait 13 ans, selon la source policière interrogée par l'AFP. Un premier enfant avait été pris en charge par le poste de secours de Gravelines dix minutes après l'alerte, a rapporté la Prémar. Un deuxième avait également pu sortir de l'eau « sain et sauf ». Ils sont des cousins de l'enfant disparu, selon la Prémar, âgés comme lui d'une petite dizaine d'années.