logo
La Confédération dépense 600 millions pour des chars à ciel ouvert

La Confédération dépense 600 millions pour des chars à ciel ouvert

24 Heures27-07-2025
Le mortier Cobra, nouvelle acquisition controversée de l'armée suisse, présente une faille majeure: sa trappe ouverte expose les soldats aux drones. Publié aujourd'hui à 13h40
Pour utiliser le nouveau mortier 16, les soldats doivent ouvrir le toit du véhicule, ce qui les expose aux attaques de drones.
VIDÉO DDPS
En bref:
L'arme porte le nom de Cobra . Elle est présentée comme un «système de mortier ultramoderne» et séduit par sa «puissance de feu maximale». C'est ce qu'indique sur internet le concepteur, l'entreprise d'armement Ruag qui appartient à la Confédération.
Berne a commandé au total 48 «mortiers 16», nom officiel du projet, pour 600 millions de francs. Les Cobras seront montés sur des chars de grenadiers à roues Piranha. Les premiers mortiers blindés sont arrivés il y a quelques semaines, avec sept ans de retard sur le calendrier initial.
En observant l'arme de plus près, on s'interroge sur sa performance. Pour faire feu, il faut ouvrir une lucarne. Canons, soldats et munitions ne sont pas seulement exposés au vent et aux intempéries. Ils deviennent aussi une cible facile pour les drones équipés d'explosifs. Les drones bon marché sont devenus un moyen de combat incontournable, notamment dans le conflit entre l'Ukraine et la Russie .
Les soldats qui manœuvrent le mortier blindé sont exposés aux attaques aériennes.
DDPS/PHILIPP SCHMIDLI «Très dangereux pour les soldats»
L'acquisition interroge. «Nous devons sérieusement reconsidérer l'introduction du mortier 16», déclare le conseiller aux États du Centre Peter Hegglin (ZG). La guerre en Ukraine et l'utilisation massive de drones ont révélé la vulnérabilité des pièces d'artillerie à ciel ouvert, qui représentent désormais un risque majeur. «J'ai de sérieuses réserves sur l'adaptation de ce système à l'ensemble des troupes et sur sa capacité à protéger suffisamment nos soldats.»
Le projet suscite des controverses non seulement dans le monde politique, mais aussi dans les milieux proches de l'armée. Rudolf P. Schaub, ancien lieutenant-colonel et avocat à la retraite, avait déjà dénoncé il y a plusieurs années les défauts du mortier antichar . Il qualifiait sa conception de mauvaise. «Ce qui se passe en Ukraine confirme mes doutes», avait-il confié. Le mortier 16 n'est pas approprié. En cas d'urgence, il ne resterait que des tas de ferraille après une attaque de drone. Le Contrôle fédéral des finances critique l'achat
Il y a une dizaine d'années, le système Nemo du groupe d'armement finlandais Patria figurait lui aussi dans la sélection, au même titre que le mortier antichar helvétique. Nemo a l'avantage d'avoir une tourelle de combat fermée. Selon le fabricant, le char peut changer de position en seulement dix secondes après avoir tiré. «Le conseiller fédéral Ueli Maurer (UDC/ZH) a stoppé l'acquisition de Nemo alors que les contrats étaient prêts à être signés», explique l'expert. «Ce fut une grave erreur.»
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.
Il y a cinq ans, le Contrôle fédéral des finances avait déjà formulé de sévères critiques. Selon le rapport, l'acquisition du mortier 16 était «difficile à comprendre» et la procédure comportait des lacunes. Il n'y a pas eu de véritable mise en concurrence et le choix des fournisseurs a été «influencé politiquement», selon plusieurs sources. En 2015, au moment de choisir le type de mortier, seul le système finlandais était prêt pour une production en série. Le mortier blindé suisse en était encore aux premiers stades de son développement.
Selon un rapport interne de l'armée de 2020, le mortier 16 n'a satisfait qu'à la moitié des critères lors d'un essai, les remplissant partiellement ou pas du tout. L'espace ouvert près du canon a posé divers problèmes, notamment la nuit et par mauvais temps. Un tir possible par tous les temps selon l'armée
L'Office fédéral de l'armement tente de se redorer le blason: «Contrairement à ce qui a été rapporté, le mortier 16 a toujours été en mesure d'effectuer son activité de tir par tous les temps, de jour comme de nuit.» Les défauts identifiés ont été corrigés pour la production en série. L'équipement reste adapté à l'usage militaire.
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.
L'armée reconnaît toutefois que le mortier 16 n'est pas équipé d'une défense antidrones intégrée. Lorsque la trappe du canon est ouverte, le mortier blindé devient plus vulnérable aux attaques. Mais cela ne vaut que pendant la phase de tir, qui est de courte durée. Lorsque la trappe est fermée, le système dispose d'une «protection balistique adéquate». Lors de l'acquisition, le choix d'un poste de tir ouvert s'est fait «en connaissance de cause, avec ses avantages et ses inconvénients».
La Confédération ne voit aucune raison d'interrompre la mise en circulation du nouveau matériel. Environ 460 millions de francs ont déjà été dépensés pour le mortier antichar.
L'armée reconnaît que le mortier 16 est «plus vulnérable aux attaques de drones» lorsque la trappe du canon est ouverte.
DDPS/PHILIPP SCHMIDLI
On essaie d'en rire dans l'armée. Si des drones bourdonnent aux alentours, les soldats peuvent rapidement évacuer le véhicule par la trappe et se mettre à l'abri.
Traduit de l'allemand par Emmanuelle Stevan
À propos de l'armée suisse Newsletter
«Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde.
Autres newsletters Adrian Schmid est journaliste au Palais fédéral. Auparavant, il travaillait au «Bund». Historien de formation, il travaille comme journaliste depuis la fin des années 1990. Plus d'infos @adschmid
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Justice: un motard critique le radar qui l'a flashé à Morges
Justice: un motard critique le radar qui l'a flashé à Morges

24 Heures

time3 days ago

  • 24 Heures

Justice: un motard critique le radar qui l'a flashé à Morges

Excès de vitesse – Un motard tente tout pour discréditer le radar qui l'a flashé à Morges L'homme, condamné à un an de retrait de permis pour 27 km/h de trop, remettait en question la fiabilité de la mesure. Recours rejeté. Laurent Antonoff Le pistolet laser utilisé, un cinémomètre TruCam II, fonctionne même à travers les vitres d'un véhicule de police banalisé, et par des températures allant de -20 à +60 degrés (image prétexte). KEYSTONE/Urs Flueele Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : Un motocycliste a été flashé à 77 km/h dans une zone limitée à 50 km/h à Morges. Les contestations sur l'emplacement du véhicule de contrôle ont été rejetées. La fiabilité technique du radar a été validée malgré les conditions météorologiques. Le retrait de permis d'un an est maintenu après plusieurs recours infructueux. Au lieu des 50 km/h autorisés sur la route de la Longeraie à Morges, un motard y a été contrôlé à 77 km/h, marge de sécurité déduite. Pour cette infraction grave à la loi sur la circulation routière, son permis de conduire lui a été retiré pour une durée de douze mois. Le motard a fait de multiples recours, remettant en question les conditions d'utilisation du radar ce jour-là. Il a été débouté. Au moment du contrôle, en novembre 2021, le rapport signale que le ciel était couvert, la chaussée était sèche et le trafic de faible densité. Il est également précisé que le contrôle de vitesse a été effectué au moyen d'un pistolet laser, soit un cinémomètre laser TruCam II. Le motard a remis en cause la légalité du contrôle, indiquant en substance que la voiture de l'opérateur était mal garée, en dehors de la route ou d'une place de parc, et devant un panneau de signalisation. Il n'a pas été entendu sur ce point. Radar résistant à l'eau et à la poussière Le motard a ensuite critiqué l'utilisation du pistolet laser par l'opérateur. Dans le détail, le contrôle a été effectué depuis l'intérieur d'un véhicule banalisé. Le motard a remis en cause la précision du relevé de l'appareil de mesure, en raison des conditions météorologiques du jour: humidité et vent. Il a reproché la qualité de la mesure effectuée depuis l'intérieur de la voiture, en raison des vitres ainsi que du champ magnétique des lignes de chemins de fer toutes proches. La fiche technique du radar a été produite. La portée optimale de l'appareil se situe entre 30 et 150 mètres, et l'opérateur disposait bien d'une attestation pour le manipuler, ce que le motard contestait aussi. La notice précise également qu'il peut être utilisé depuis l'intérieur d'un véhicule, qu'il est résistant à l'eau, à la poussière et qu'il supporte une température entre -20 et +60 °C. Des indications qui rendent non pertinentes les critiques du motard. Un recours mal fondé Le Tribunal de police de l'arrondissement de La Côte a reconnu le motard coupable de violation grave des règles de la circulation routière et l'a condamné à une peine pécuniaire de 20 jours-amende, avec sursis pendant deux ans, ainsi qu'à une amende de 400 francs. Il a fait appel de ce jugement devant la Cour pénale du Tribunal cantonal, qui l'a déclaré irrecevable pour cause de tardiveté. Son autre recours devant la Cour de droit pénal du Tribunal fédéral a lui aussi été déclaré irrecevable, faute de motivation suffisante. À son tour, la Cour de droit administratif et public du Tribunal cantonal vient de juger le recours du motard «mal fondé». Elle a confirmé le retrait de permis d'une durée d'une année. Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Se connecter Laurent Antonoff est journaliste à la rubrique Vaud depuis 1990. Après avoir couvert les régions du Nord vaudois et de la Riviera, il rejoint la rédaction lausannoise au tournant du millénaire. Romancier à ses heures, il est lauréat du Prix du journalisme local de la Berner Zeitung en 1998. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Les enfants de 0 à 5 ans devant les écrans en Suisse ? Oui, mais pas n'importe comment
Les enfants de 0 à 5 ans devant les écrans en Suisse ? Oui, mais pas n'importe comment

24 Heures

time3 days ago

  • 24 Heures

Les enfants de 0 à 5 ans devant les écrans en Suisse ? Oui, mais pas n'importe comment

Une étude inédite en Suisse s'est intéressée aux usages numériques des 0-5 ans. Notre pays figure parmi les bons élèves malgré quelques points problématiques. Publié aujourd'hui à 08h00 Parmi les questions centrales: le contenu est-il adapté à l'âge et est-il de bonne qualité éducative? Getty Images En bref: Combien de temps les enfants suisses passent-ils chaque jour devant un écran ? Qu'est-ce qu'ils regardent ou écoutent? À quel moment de la journée? Et pourquoi les parents mettent-ils un smartphone, une tablette ou un livre audio dans les mains de leurs petits? C'est pour répondre à ces questions qu'une équipe de chercheurs a mené une étude auprès de 4200 ménages ayant des enfants entre 0 et 5 ans, la première de cette importance pour un sujet ô combien débattu, mais encore peu documenté en Suisse. Nevena Dimitrova, investigatrice principale et professeure à la Haute École de travail social et de la santé Lausanne, commente les principales conclusions. Nevena Dimitrova est professeure à la Haute École de travail social et de la santé Lausanne. DR Les enfants suisses passent-ils trop de temps sur les écrans? Globalement, non. Pour les enfants de 3 à 5 ans, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) fixe la limite à une heure par jour. Nous avons constaté qu'elle est respectée pour trois quarts des enfants dans cette tranche d'âge puisque la moyenne est plutôt de trente à quarante-cinq minutes selon l'âge. Un point de vigilance concerne par contre les 0-2 ans, pour qui l'OMS recommande zéro minute . Environ 60% des enfants sont au-dessus et la moyenne est plutôt de vingt minutes quotidiennes. Pour autant, il ne faut pas considérer que c'est une surexposition. C'est à partir de quarante-cinq minutes, voire d'une heure que ça deviendrait alarmant. Nous notons aussi que le temps d'écran augmente avec l'âge (ndlr: trente-huit minutes en moyenne pour les 2-4 ans et quarante-cinq minutes en moyenne pour les 4-6 ans) , une tendance que l'on observe partout, y compris après 6 ans. La principale conclusion est donc que les enfants suisses en bas âge utilisent les écrans, mais qu'il ne faut pas s'affoler. Il y a beaucoup de représentations symboliques négatives liées à la surexposition, mais ici, la situation n'est globalement pas inquiétante. Comment se situe la Suisse par rapport aux autres pays? Les chiffres sont similaires à ceux de l'Allemagne. Par contre, ils sont très en deçà de ceux de la France, de la Grande-Bretagne et, surtout, des États-Unis. C'est positif. Il y a des cas de surutilisation parmi les 4200 ménages, mais ils sont vraiment marginaux. Maintenant, le risque, c'est de se dire que tout va bien en Suisse et de relâcher les efforts de prévention. C'est justement parce que beaucoup d'organisations et de professionnels œuvrent sur cette question que la population est bien informée et qu'il y a une grande disponibilité d'activités gratuites que les enfants vont moins se retrouver devant les écrans. Les usages numériques n'impliquent pas toujours un écran. Votre étude montre que la moitié du temps (55%) est consacrée à l'écoute. Oui, il peut s'agir de musique, d'histoires ou de contes et c'est un résultat important. On parle toujours d'outils numériques ou digitaux sans vraiment préciser de quoi il s'agit. Par exemple, une boîte à histoires est numérique, mais n'est pas dotée d'un écran. D'ailleurs, les recommandations de l'OMS concernent uniquement le temps d'écran, les activités d'écoute ne sont pas prises en compte. Il n'y a pas de notion de surexposition lorsqu'on parle uniquement d'audio? Pas vraiment. L'OMS part du principe que le temps d'écran est sédentaire, ce qui n'est pas souhaitable à la longue pour des enfants, alors que l'écoute peut se faire en bougeant. De plus, le visionnage d'un film ou d'un dessin animé laisse moins de place à la créativité et à l'imagination. L'activité d'écoute est donc jugée plus positivement en termes d'apprentissages. Audio ou vidéo, tout dépend du contenu. Que regardent en priorité les enfants suisses? Il faut effectivement se demander si le contenu est adapté à l'âge et de bonne qualité éducative. Nous avons constaté que les trois activités principales sont: regarder des clips musicaux, regarder des vidéos familiales et, surtout, regarder des dessins animés de courte durée. Certaines activités sont divertissantes, d'autres éducatives et elles peuvent même être les deux à la fois. Dans le cas des vidéos familiales, cela permet aussi de renforcer les liens avec des proches, c'est donc positif. Vous appelez tout de même à la méfiance sur le caractère éducatif de certaines applications. Si vous ouvrez Apple Store ou Google Play et que vous cherchez du contenu éducatif avec une tranche d'âge définie, vous allez tomber sur des millions d'applications. Il faut garder en tête qu'elles s'autoproclament éducatives et que ce sont les développeurs eux-mêmes qui choisissent de les placer dans cette catégorie. Aucun critère ne permet de certifier qu'elles le sont, la logique reste commerciale. Il faut donc être vigilants. Avant 6 ans, l'accès aux écrans passe forcément par les parents. Pour quelles raisons y ont-ils recours? Comme dans les autres pays, il y a deux grandes raisons. Premièrement, une volonté éducative afin que les enfants apprennent un nouveau concept, une nouvelle langue ou se préparent à leur futur numérique. Deuxièmement, la volonté de dégager du temps pour des tâches ménagères, du télétravail ou simplement pour se reposer un petit moment. Une autre raison, qui revient souvent, est de calmer l'enfant. Là, ça nous semble problématique, car la frustration fait partie de la vie et que l'enfant doit apprendre à réguler ses émotions. Est-ce que vous avez relevé d'autres usages problématiques? L'autre bémol, c'est que 22% des enfants utilisent un écran avant d'aller se coucher. Nous savons qu'un contenu stimulant va exciter l'enfant au lieu de favoriser son endormissement. Et il est avéré que la lumière bleue des écrans freine la production de mélatonine, l'hormone qui régule le cycle veille-sommeil. Sur 4200 ménages, il doit y avoir des pratiques très diverses. Dans vos conclusions, vous suggérez des disparités socio-économiques. Qu'en est-il? En Europe occidentale, les études montrent que l'usage des écrans est plus important dans les familles défavorisées. Nous n'avons pas fait de différenciation dans cette étude, mais c'est prévu dans un deuxième temps pour voir si c'est également le cas en Suisse. Notre hypothèse c'est que ce sera similaire. Nous verrons aussi s'il y a des différences entre les régions linguistiques et entre les filles et les garçons. Enfants et écrans Newsletter «Santé & Bien-être» Conseils, actualités et récits autour de la santé, de la nutrition, de la psychologie, de la forme et du bien-être. Autres newsletters Romaric Haddou est journaliste à la rubrique Vaud et régions depuis 2016. Il couvre en particulier le domaine de la santé. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Des arnaques aux panneaux solaires se multiplient, la police vaudoise met en garde
Des arnaques aux panneaux solaires se multiplient, la police vaudoise met en garde

24 Heures

time6 days ago

  • 24 Heures

Des arnaques aux panneaux solaires se multiplient, la police vaudoise met en garde

Des escrocs proposent l'installation de panneaux solaires à prix attractifs. Les acomptes reçus, ils s'évaporent ou réalisent des travaux sans êtres qualifiés. Publié aujourd'hui à 15h38 Les démarcheurs utilisent des techniques agressives pour obtenir des acomptes, puis disparaissent sans laisser de traces. Tamedia Une vague d'arnaques aux panneaux solaires frappe actuellement la région, met en garde la police cantonale vaudoise . Des entreprises peu scrupuleuses démarchent activement les particuliers en proposant l'installation de dispositifs à énergie renouvelable, encaissent des avances puis disparaissent sans laisser de traces. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Les autorités signalent que ces escrocs opèrent principalement par démarchage à domicile ou distribution de prospectus. Ils proposent des offres présentées comme particulièrement avantageuses pour l'installation de panneaux solaires, batteries pour installations solaires ou pompes à chaleur. Leur approche se caractérise par une insistance inhabituelle, pouvant aller jusqu'à l'agressivité pour convaincre leurs victimes. Le mode opératoire est bien rodé: après avoir créé ou racheté des sociétés, ces individus demandent le versement d'acomptes, prétextant devoir commander du matériel. Une fois l'argent encaissé, ils coupent tout contact avec leurs clients. Dans certains cas, les sociétés font délibérément faillite et redirigent les victimes vers de prétendus partenaires qui poursuivent l'arnaque selon le même schéma. Des personnes non qualifiées dans le canton de Vaud La police signale également que certaines de ces entreprises effectuent parfois les travaux, mais de manière non conforme aux normes de sécurité ou à des tarifs excessifs. Ces installations sont généralement réalisées par des personnes sans qualification adéquate dans le domaine des énergies renouvelables. Face à cette recrudescence d'arnaques, les autorités appellent à la plus grande vigilance. Elles recommandent notamment de ne jamais agir dans la précipitation, de comparer systématiquement plusieurs offres, de vérifier les certifications des entreprises auprès des associations professionnelles et de s'assurer de leur existence légale via le Registre du commerce. Surtout, elles déconseillent fermement le versement d'acomptes sans garanties solides. L'arnaque aux panneaux solaires Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store