
Rory McIlroy, après son premier tour au British Open en 70 (-1) : « Je savais à quoi m'attendre »
« Comment jugez-vous ce premier tour, que vous concluez en 70 (-1) ?C'était bien. J'étais -3 jusqu'au 10 et j'ai laissé filer quelques points vers le milieu de la journée. J'ai bien redressé la barre en jouant les quatre derniers trous en -1. C'était bien de terminer sous le par. J'ai eu l'impression qu'une fois sur le retour, le vent est revenu. Il s'est un peu levé et c'est devenu plus compliqué. C'était une journée assez difficile, surtout quand il s'agissait de sortir du rough ou des bunkers de fairway. C'est pourquoi c'est bien de scorer sous le par.
Le soutien du public a été total...Oui, absolument incroyable. Je sens le soutien de tout un pays, ce qui est merveilleux et qui me met dans une position très agréable. Mais en même temps, il ne faut pas les décevoir. Il y a donc une petite pression supplémentaire. J'ai eu l'impression de bien la gérer aujourd'hui (jeudi). Certainement mieux qu'il y a 6 ans (en 2019, il avait signé un premier tour en 79, +8). J'étais simplement heureux de prendre un bon départ et d'entrer dans le tournoi.
« Le fait d'avoir vécu cette expérience en 2019 a été définitivement utile. Je n'ai pas eu l'impression d'aller dans l'inconnu cette fois-ci. »
Je savais juste à quoi m'attendre, ce n'était pas nouveau pour moi. Le fait d'avoir vécu cette expérience en 2019 a été définitivement utile. Je n'ai pas eu l'impression d'aller dans l'inconnu cette fois-ci, alors que la dernière fois, je n'avais jamais joué un Open chez moi. Je ne savais pas comment j'allais me sentir. Je ne savais pas quelle réaction j'allais avoir, alors que cette fois-ci, j'avais une meilleure idée de ce qui allait m'arriver.
Que pensez-vous des scores de la journée ?J'ai été surpris. Il y a quelques gars en -4, mais je suis étonné que ces scores soient en tête. Je pensais que quelqu'un aurait joué en -6 ou -7. Je suis seulement à 3 coups des leaders avec 54 trous à jouer, je suis vraiment content de ma position. »

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
5 hours ago
- Le Parisien
Euro 2025 : Stéphanie Frappart désignée pour arbitrer la finale Angleterre
L'UEFA a annoncé ce jeudi que Stéphanie Frappart dirigera la finale de l'Euro féminin 2025 , prévue ce dimanche 27 juillet à 18h au St. Jakob-Park de Bâle, en Suisse. L'arbitre française, âgée de 41 ans et internationale depuis 2011, officiera lors du choc entre l'Angleterre et l'Espagne. Elle sera épaulée par Camille Soriano (France) et Francesca di Monte (Italie) à la touche. La fonction de quatrième arbitre reviendra à l'Italienne Maria Sole Ferrieri Caputi. Côté assistance vidéo, le dispositif VAR sera assuré par Willy Delajod (France), Christian Dingert (Allemagne) et Dennis Higler (Pays-Bas). Quatrième assistante de la finale de l'Euro 2022 remportée par l'Angleterre, Stéphanie Frappart avait déjà été au sifflet de deux matchs de poules lors de cette édition en Suisse, ainsi que du quart de finale Italie-Norvège (2-1). Elle compte « 111 rencontres UEFA » à son actif, et avait été la première femme à officier en Ligue 1 masculine (2019), en Supercoupe d'Europe (2019), en Ligue des champions (décembre 2020) et en phase finale de Coupe du monde masculine, fin 2022 au Qatar. Non retenue à l'été 2024 pour l'Euro masculin en Allemagne, elle a complété cet été une équipe arbitrale 100% féminine, avec onze autres Européennes et la Brésiliennne Edina Alves Batista, sélectionnée par la confédération sud-américaine dans le cadre d'un partenariat avec l'UEFA.


L'Équipe
6 hours ago
- L'Équipe
« C'était un enfer » : Jordan Jegat a joué son va-tout en échappée mais finit 20e de la 18e étape du Tour de France 2025
Le Français Jordan Jegat, 10e du classement général au matin de la 18e étape, figurait dans l'échappée en début d'étape mais a finalement cédé dans le col de la Loze, finissant à 11'20'' du vainqueur du jour et perdant une place au général. Jordan Jegat, 20e de la 18e étape du Tour de France remportée par Ben O'Connor, au micro d'Eurosport : « C'était un enfer. Je me suis peut-être surestimé en voulant prendre l'échappée dans le premier col. Après je l'ai payé, je m'en suis jamais remis. C'était à fond toute la journée, je finis complètement vidé, sans énergie donc ça va être compliqué. Là je suis gelé, faut redescendre 15 kilomètres (5, ndlr) donc ça va être encore dur rien que pour rentrer au bus. J'ai résisté toute la course. J'ai essayé de prendre l'échappée à contre-temps et après j'ai subi toute la journée, c'était un rythme effréné. J'arrive quand même avec le groupe Maillot Jaune au pied du col de la Loze donc c'est quand même pas mal. Mais après, c'était une longue montée. Au pied du col, j'étais déjà mort. Quand j'ai vu le panneau 25 kilomètres, je me suis dit que bon, ça allait être très très long. C'était une bataille contre moi-même toute la montée. Demain (vendredi), je vais rester dans les roues, je n'attaquerai pas, je suis traumatisé. »


L'Équipe
6 hours ago
- L'Équipe
Arthur Rinderknech et Arthur Cazaux s'affrontent en demies à Kitzbühel : leur choix payant de l'Europe et de la terre
Restés en Europe alors que la tournée américaine est déjà lancée, Arthur Rinderknech et Arthur Cazaux ont tous les deux fait un choix payant. Et ils se retrouvent vendredi en demi-finales à Kitzbühel. Pour l'un, ce sera sa première demi-finale depuis un an. Pour l'autre, ce sera la deuxième de sa carrière après celle disputée la semaine dernière à Gstaad. Quand certains joueurs se sont déjà envolés pour les États-Unis, quand d'autres ont pris le parti de s'arrêter pour bien préparer cette tournée américaine, Arthur Rinderknech et Arthur Cazaux ont tous les deux choisi de rester en Europe et de jouer sur terre battue dans la foulée de Wimbledon. Une option payante et dictée par des raisons similaires pour les deux joueurs, qui se retrouvent vendredi en demies à Kitzbühel. « Cette tournée en Europe à ce moment de l'année fait partie de mes tournées préférées, ça fait partie des tournois que j'aime le plus, expliquait Rinderknech après avoir battu Yannick Hanfmann ce jeudi. Mais il y a moins de sens à la jouer : elle faisait trois semaines, maintenant elle en fait deux. Après l'an dernier, j'étais parti sur dur tout l'été. La tournée américaine avait été bonne mais très longue. Après mon début de saison compliqué, j'ai perdu un peu du plaisir en étant loin de la maison donc je ne voulais pas refaire cette erreur et j'ai préféré refaire deux semaines en Europe pour partir plus tard et être pleine balle sur la tournée américaine. » Enchaînement express gazon-terre-dur Et tant pis si ce choix oblige les joueurs à un enchaînement express gazon-terre-dur. Rinderknech n'a d'ailleurs pas trouvé ses marques tout de suite après quelques jours offs dans la foulée d'une tournée sur herbe remarquée (quarts au Queen's et victoire contre Zverev à Wimbledon). À Gstaad la semaine passée, il a été sorti au premier tour, pas encore tout à fait prêt à évoluer sur la surface. Mais en Autriche, sans jouer son meilleur tennis selon lui, il a retrouvé une belle dynamique, portée par les quelques jours de physique qu'il a réussi à faire avant de lancer son été. « Les autres années, j'allais aux Etats-Unis juste après Wimbledon parce que je voulais jouer sur dur. Mais la tournée américaine est assez longue jusqu'à l'US Open » Arthur Cazaux Sur ce tournoi, il est accompagné par sa femme. Cazaux, lui, a la joie d'avoir ses parents en tribunes : « Je n'ai pas l'habitude. Depuis que je suis petit, ils viennent rarement me voir en match. Mais mon père est à la retraite depuis une semaine donc ils se font des kiffs, ils viennent me voir. Même s'ils n'y connaissent pas grand-chose au tennis, ils sont contents d'être à mes côtés et moi, ça me fait un soutien en plus. Le soutien familial, c'est quelque chose de différent. » L'avantage de joueur en Europe et d'être porté par un petit supplément d'âme. La famille sang pour sang tennis de Rinderknech Pour le protégé de Sam Sumyk (présent lui aussi à Kitzbühel) aussi, ce choix a été payant. La semaine dernière en Suisse, il vivait sa premier demie ATP. Vendredi face à son compatriote, il tentera une nouvelle fois de se qualifier pour sa première finale. Des résultats qui le confortent dans sa décision de rester sur le vieux continent. « Les autres années, j'allais aux États-Unis juste après Wimbledon parce que je voulais jouer sur dur. Mais la tournée est assez longue jusqu'à l'US Open (24 août - 7 septembre). Je me suis dit que comme j'avais été blessé (au coude droit), je n'allais pas faire une tournée de huit semaines. J'ai préféré rester en Europe et découvert ces deux tournois qui sont quand même incroyables. » Pour les deux, l'arrivée aux États-Unis et le passage sur dur seront peut-être plus compliqués à digérer mais, en attendant, ils ont engrangé ces derniers jours. Des victoires, de la confiance et des points ATP qui vont notamment permettre à Cazaux de gravir pas mal d'échelons dans le top 100. Même si vendredi, à l'issue de cette demie 100 % française, il n'en restera plus qu'un, les deux pourront traverser l'Atlantique avec ce capital gagné sur la terre européenne.