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Pas de vacances

Pas de vacances

Le Parisien3 days ago
Ce vendredi 4 juillet au soir, les écoles ferment. C'est le début de la grande coupure des congés d'été. Mais pas pour tout le monde. À commencer par le Premier ministre. Décrocher ? Très peu pour lui. Le 15 juillet, François Bayrou présentera « ses grandes orientations » budgétaires. « Vacances est un mot qu'il ne connaît pas », résume l'un de ses intimes.
François Bayrou
ira ensuite dans sa ferme familiale à une quinzaine de minutes de Pau (Hautes-Pyrénées), située derrière l'église d'un village. Comme tous les ans.
« Il ne coupe pas, ne bouge jamais, renchérit un autre fidèle. Il garde ses habitudes, en allant déjeuner tous les jours dans la brasserie du coin. Il vit pour l'activité politique et considère que celle-ci ne s'arrêtera qu'avec la mort. »
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Déficit budgétaire : pour le président du Medef, une année blanche serait «un pis-aller»
Déficit budgétaire : pour le président du Medef, une année blanche serait «un pis-aller»

Le Figaro

time2 hours ago

  • Le Figaro

Déficit budgétaire : pour le président du Medef, une année blanche serait «un pis-aller»

Patrick Martin a critiqué l'idée évoquée par le gouvernement d'une année blanche, qui ne «doit pas être un écran de fumée cachant une non-décision sur les dépenses». Même son de cloche du côté d'Éric Coquerel, François-Xavier Bellamy ou encore Sébastien Chenu. Le président du Medef Patrick Martin n'a pas mâché ses mots dans une interview diffusée samedi sur Boursorama. Il a estimé que «l'année blanche» pour les dépenses publiques à laquelle semble songer le gouvernement pour limiter le déficit serait «un pis-aller» dont il a relativisé la portée. Il a par ailleurs estimé que la croissance française était «à la ramasse». Une année blanche, c'est-à-dire le gel des dépenses publiques, ou d'une partie d'entre elles, à leur niveau de cette année, est «un pis-aller, parce qu'on ne pourra pas le reproduire éternellement» , a estimé Patrick Martin. Selon lui, «avec l'augmentation d'un certain nombre de dépenses comme les dépenses militaires, ça rapporterait de l'ordre de six milliards d'euros», alors que le gouvernement cherche 40 milliards d'euros d'économies en 2026. Et «ça ne doit pas être l'écran de fumée (cachant) une non-décision sur les dépenses structurelles de l'État, des collectivités locales et des régimes sociaux» a-t-il dit. Publicité Interrogé sur la hausse des droits de douane américains, il a considéré que «la partie» entre l'UE et les États-Unis, «n'est pas finie et ne se finira pas le 9 juillet», date-butoir des négociations annoncée par Donald Trump en avril. Il s'est dit «beaucoup plus inquiet des relations commerciales avec la Chine» dont les produits «se déversent sur l'Europe», notamment les produits chimiques et sidérurgiques. Patrick Martin a évalué à 0,4% ou 0,5% la croissance française cette année, alors que le gouvernement mise toujours sur 0,7%, estimant que le pays «décroche» par rapport à ses voisins. Le Medef fera la semaine prochaine des propositions de réduction des dépenses de santé et présentera un contre-budget à la rentrée, a-t-il annoncé. Il faut être «très affirmatif, très robuste dans ses prises de position», sinon «on se laissera mener à l'abattoir et ce n'est pas du tout mon projet», a-t-il assuré.,Il a souhaité enfin que les politiques se mettent d'accord sur au moins «une plateforme minimale» pour le budget, afin que les acteurs économiques se détendent et commencent à réinvestir. Même son de cloche du côté du président de la commission des Finances, Éric Coquerel (LFI), sur LCI ce dimanche. L'année blanche, consistant en un gel des dépenses publiques à leur niveau de cette année pour réduire le déficit budgétaire en 2026, serait une «très mauvaise solution», a-t-il affirmé. Citant une étude de l'Institut des politiques publiques, Eric Coquerel a souligné qu'une telle mesure rapporterait «un peu moins de six milliards», avec des «effets récessifs (...) surtout pour les plus défavorisés». «Pour la consommation, ça va être très mauvais (...) Je pense que c'est une très mauvaise solution», a dit le député de Seine-Saint-Denis, qui prône pour sa part un «gros nettoyage» dans les niches fiscales, et d'augmenter les impôts des plus riches et des grandes entreprises (taxe «Zucman» sur le patrimoine, «taxe Zucman» sur les multinationales, ISF climatique...). Le gouvernement veut faire un effort total de 40 milliards d'euros pour le budget 2026, réparti entre l'État, la Sécurité sociale et les collectivités locales, afin de respecter l'objectif de diminution du déficit public. Une «année blanche», qui consisterait à geler retraites, prestations sociales et barème de l'impôt sur le revenu, engendrerait un gain budgétaire de 5,7 milliards d'euros, a estimé fin juin l'Institut des politiques publiques (IPP) à propos de cette piste d'économies régulièrement évoquée. Invité d'Europe 1, le vice-président délégué de LR, François-Xavier Bellamy a lui aussi estimé dimanche que ce serait «l'inverse de la bonne stratégie», invitant à «s'attaquer de très près à la dépense sociale dans notre pays, qui est devenu (...) un problème majeur», citant le RSA et les allocations chômage. Publicité Dans la même veine, le vice-président du RN, Sébastien Chenu, qui a fustigé dans le JDD «une logique de coups de rabot, d'ajustements à la marge», quand il faudrait «changer de logique» et «ouvrir enfin les vrais dossiers: agences d'État, immigration, contribution à l'UE».

«Nous sommes dans une situation d'urgence absolue» : à Aix, le profond agacement des patrons envers les politiques
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Le Figaro

time3 hours ago

  • Le Figaro

«Nous sommes dans une situation d'urgence absolue» : à Aix, le profond agacement des patrons envers les politiques

Réservé aux abonnés Thomas GRILLERE / Thomas GRILLERE / Thomas GRILLERE / Thomas GRILLERE / Thomas GRILLERE / Thomas GRILLERE / Franck BESSIERE / Franck BESSIERE RÉCIT - Entre le contexte géopolitique inquiétant et la politique nationale absorbée par des débats budgétaires perpétuels, l'ambiance de ces rencontres économiques ne brillait pas par son optimisme. «Viva la liberta !» L'exclamation, pleine de défi, du Don Juan de Mozart, a résonné fort, vendredi soir dans le grand théâtre d'Aix-en-Provence. Et particulièrement pour les participants des rencontres économiques. Toute la journée, sur un ton certes plus posé que celui du troublant séducteur, patrons, banquiers et avocats n'avaient, chacun à sa manière, pas exprimé d'autre désir. Un vent de franche exaspération envers les politiques, accusés d'accroître les incertitudes, soufflait ainsi sur cette édition 2025 des rencontres d'Aix, qui se sont tenues de jeudi après-midi à samedi soir. L'année dernière, le forum s'était tenu entre les deux tours des législatives, à l'issue imprévisible. Les patrons français affichaient alors de vives inquiétudes quant à l'avenir de leur pays. L'angoisse a viré en une sourde colère

L'incendie dans l'Aude est «fixé» mais pas «maîtrisé» et a déjà parcouru près de 500 hectares
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L'incendie dans l'Aude est «fixé» mais pas «maîtrisé» et a déjà parcouru près de 500 hectares

Par Le Figaro avec AFP Par Le Figaro avec AFP L'incendie déclenché samedi par une voiture en flammes au bord de l'autoroute A61 dans l'Aude a cessé sa progression dimanche matin mais n'était pas encore maîtrisé, après avoir parcouru 488 hectares, a-t-on appris auprès de la préfecture. «À 8h, le feu est fixé mais non maîtrisé», souligne un communiqué de la préfecture, précisant que «près de 200 sapeurs pompiers sont actuellement mobilisés sur le terrain» avec «en appui, deux hélicoptères bombardiers d'eau». À lire aussi Le responsable présumé de l'incendie dans l'Aude placé en détention provisoire Publicité Au plus fort de l'incendie, plus de 500 pompiers ont été mobilisés, ainsi que deux avions Dash et quatre canadair, selon la même source, le feu ayant connu des réactivations dans la nuit. L'incendie s'est déclaré samedi vers 13h 30 à Douzens (Aude) après qu'une voiture a pris feu sur la bande d'arrêt d'urgence de l'A61 dans le sens Toulouse-Narbonne. Dimanche matin, les conditions météo restaient «défavorables, compte tenu des rafales de vents attendues à plus de 60km/h jusqu'à 12h», a souligné la préfecture.

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