
Qui est Lara Trump, la belle-fille de Donald Trump qui prépare une chanson improbable avec Gims ?
C'est la collaboration que personne n'avait vu venir. Gims, monument du rap francophone, et Lara Trump, belle-fille du président américain, préparent un morceau commun. Le producteur du chanteur français Liil Serge Mbeutcha vient de confirmer le projet avec l'éditorialiste pro MAGA («Make America Great Again») reconvertie en chanteuse de country. Un featuring pour le moins inattendu, prévu pour septembre, qui illustre parfaitement le parcours atypique de l'Américaine de 42 ans. Car Lara Trump ne fait jamais dans la demi-mesure.
Une rencontre new-yorkaise
Eric et Lara Trump lors d'un événement dans le bureau ovale de la Maison Blanche donné par le président Donald Trump en hommage aux forces de l'ordre décédés. (Washington, le 19 mai 2025.)
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Née le 12 octobre 1982 à Wrightsville Beach en Caroline du Nord, Lara Yunaska - de son nom de jeune fille - grandit dans «une famille américaine tout à fait normale». Diplômée en communication puis en pâtisserie à l'Institut français de cuisine de New York, elle devient coach sportive avant de croiser la route d'Eric Trump en 2008 lors d'une soirée entre amis. «Nous étions probablement les deux personnes les plus grandes de la pièce», plaisante-t-elle sur Fox News. Le couple attend trois mois avant son premier rendez-vous. À l'époque, elle est intimidée à l'idée de rencontrer Donald, Ivana et Ivanka Trump. Rencontre qui a dû se passer pour le mieux, puisque le mariage a lieu en 2014 à Mar-a-Lago.
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Donald Trump Jr. y officie comme témoin et Ivanka Trump comme demoiselle d'honneur. Jared Kushner, lui, préside la cérémonie. «Tu viens non seulement d'entrer dans la famille, mais aussi d'hériter de ses 6 millions d'abonnés», plaisante Donald Trump Jr. à l'issue de l'événement. Prophétique.
La politique, une affaire de famille
Mère de deux enfants (Eric «Luke» né en 2017 et Carolina Dorothy née en 2019), Lara Trump cultive d'année en année son image de wonder woman républicaine. Productrice pour le magazine télévisé «Inside Edition» de 2012 à 2016, elle plaque tout pour soutenir la première campagne présidentielle de son beau-père. Souvent aperçue aux côtés de Donald Trump durant ses meetings de campagne, elle devient alors l'un de ses jokers, notamment pour certains événements organisés en Caroline du Nord. Lara Trump ne s'en cache pas, elle croit dur comme fer à l'impact positif de la présidence Trump. «Je pense qu'au final, mon beau-père va changer les États-Unis pour le meilleur, rendre sa fierté à notre pays et devenir l'un des plus grands présidents de l'histoire», confie-t-elle au magazine Hello! dès mars 2017.
Donald Trump, sa belle-fille Lara Trump et sa petite-fille Carolina lors de la Convention nationale républicaine. (Milwaukee, le 18 juillet 2024.)
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Donald Trump est alors à peine installé à la Maison-Blanche. Mais déjà l'épouse d'Eric Trump se voit désigner conseillère principale du comité de réélection du président américain. Elle y officie comme consultante pour les questions «digitales», les «collectes de fonds» et la partie «commercialisation» de la campagne. Elle supervise également une tournée au nom de Donald Trump et Mike Pence, centrée sur l'empowerment des femmes.
180.000 dollars l'année
L'engagement de Lara Trump s'étend jusque sur les réseaux sociaux. En 2020, dans la dernière ligne droite de la présidentielle américaine, elle y retweete les posts de son époux sur la sénilité présumée de Joe Biden, encourage ses concitoyens à voter et défend le travail de Jared Kushner - l'époux d'Ivanka Trump - en faveur de la paix au Moyen-Orient. Elle officie également dans des vidéos Facebook et sur le podcast Real News Update, où elle vante en personne les mérites du son cher beau-père. «Je parie que vous n'avez pas entendu parler de tout ce qu'il a accompli cette semaine, à cause de toutes ces fake news», y déclare-t-elle sur un ton faussement enjoué. Atout non négligeable de l'ancien président, Lara Trump aurait empoché chaque année 180.000 dollars (environ 154.000 euros).
Après l'échec de Donald Trump à la présidentielle de 2020, Lara ne baisse pas les bras. Loin de là. En mars 2024, elle devient coprésidente du Comité national républicain (RNC), un poste qu'elle occupe jusqu'en décembre. En parallèle, elle devient éditorialiste pour Fox News.
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Du Sénat à Fox News
Fin 2024, plusieurs alliés de Trump - dont Elon Musk et sa mère Maye - font campagne pour qu'elle obtienne le siège de sénateur de Marco Rubio en Floride. «C'est quelque chose que j'envisage sérieusement», déclare-t-elle alors à l'Associated Press. Mais le 21 décembre, coup de théâtre : elle se retire de la course. «J'ai une grande annonce à faire en janvier», écrit-elle sur X.
Cette annonce ? Le lancement de son émission hebdomadaire sur Fox News : «My View with Lara Trump». Ses débuts ont lieu le samedi 22 février à 21 heures et il s'agit là d'une grande première pour un membre de la famille présidentielle en exercice d'animer sur une grande chaîne nationale.
Suzanne Scott, PDG de Fox News Media, défend ce choix dans un communiqué cité par le New York Magazine : «Communicatrice douée qui sait parler aux téléspectateurs, entrepreneuse à succès et mère qui travaille…La compréhension innée de Lara du public américain et du paysage politique actuel sera un ajout convaincant à notre programmation du week-end.» La chaîne conservatrice ne cache plus son parti pris pro-Trump. Et Lara Trump, avec son sourire Colgate et ses vidéos d'entraînement où elle soulève 70 kilos, incarne parfaitement cette Amérique MAGA.
Des polémiques et une collaboration avec Gims
Mais Lara Trump n'est pas exempte de polémiques. En 2017, elle propulse son frère au ministère de l'Énergie sans aucune compétence. En 2019, elle critique la politique migratoire d'Angela Merkel, qualifiant l'accueil des réfugiés de «l'une des pires choses arrivées à l'Allemagne». Un an plus tard, elle crée le scandale en s'affichant à Boca Raton, en Floride, aux côtés de Laura Loomer, une activiste d'extrême droite qui se décrit comme «islamophobe et fière de l'être». Une controverse de plus.
Pour autant, rien n'arrête la belle-sœur déterminée d'Ivanka Trump qui a lancé en novembre sa ligne de vêtements de sport, la «LT Brand». Au menu ? Des collections aux noms sans équivoque : «MAGA Red», «No days off» (comprenez, «sans jour de congé»), «America»...
Lara Trump dans une tenue de sa collection «MAGA RED».
Capture d'écran Instagram / @laratrumpcollection
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Sa dernière collaboration musicale avec Gims n'est finalement qu'une énième provocation. Ou peut-être une tentative de séduction de l'électorat afro-américain et des jeunes. Dans tous les cas, Lara Trump prouve qu'elle surfe sur toutes les vagues. Même les plus improbables.
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