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Dominique de Villepin, la vraie-fausse campagne d'un «Mélenchon des beaux quartiers»

Dominique de Villepin, la vraie-fausse campagne d'un «Mélenchon des beaux quartiers»

Le Figaro11 hours ago
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RÉCIT - À gauche comme à droite, on observe avec curiosité l'ancien premier ministre qui lance son mouvement, «La France Humaniste», et publie un livre, Le pouvoir de dire non.
Qui l'aurait cru ? En ce week-end de fin septembre, à la Fête de L'Humanité, Dominique de Villepin est accueilli en héros. Applaudi à tout rompre, l'ancien premier ministre de Jacques Chirac ne semble plus être «l'ennemi de classe» d'il y a une vingtaine d'années, lorsque son projet de «contrat première embauche» (CPE) mettait la jeunesse de gauche dans la rue. Il faut se pincer pour croire la scène, qui aurait presque de quoi faire rougir un communiste. «C'est la parole libre qui fait peur, et c'est ce que je viens chercher ici avec vous», lance le septuagénaire à l'estrade. Dominique de Villepin sait comment séduire le public. Il affirme qu'Emmanuel Macron aurait dû «donner sa chance» au Nouveau Front populaire, la coalition arrivée en tête du second tour aux dernières législatives. Une sortie opportune, alors que la «première-ministrable» du NFP, Lucie Castets, avait laissé entendre durant l'été qu'elle aurait pu l'appeler dans son gouvernement, si Emmanuel Macron l'avait nommée…
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« Turboteuf » contre l'A69 : des incidents après une journée dans le calme entre gendarmes et militants
« Turboteuf » contre l'A69 : des incidents après une journée dans le calme entre gendarmes et militants

Le HuffPost France

time29 minutes ago

  • Le HuffPost France

« Turboteuf » contre l'A69 : des incidents après une journée dans le calme entre gendarmes et militants

FRANCE - Jusqu'ici, la journée était plutôt calme. Des manifestants anti- A69, rassemblés dans le parc d'un château, ont commencé ce samedi 5 juillet dans l'après-midi à défiler vers le chantier de l'autoroute contestée, où ils ont lancé des pierres sur les forces de l'ordre, qui ont répondu par le tir de grenades lacrymogènes, ont constaté des journalistes de l'AFP. « Force doit rester à la loi », a écrit Emmanuel Macron sur compte X sur lequel il a apporté son « soutien à nos forces de l'ordre qui, mobilisées sur le chantier de l'A69 ce week-end, font face à des manifestants violents ». Lire aussi Avant l'examen du texte sur l'A69, un militant écologiste s'installe dans un platane face à l'Assemblée Plusieurs centaines de manifestants, parmi lesquels une cinquantaine de protestataires masqués et vêtus de noir, sont sortis du périmètre privé du château, bloquant une route nationale proche avec des troncs d'arbres et des branches, en scandant « no macadam ». Le préfet du Tarn publie des photos des saisies Interdite par la préfecture, la nouvelle mobilisation de collectifs écologistes contre l'autoroute A69 Toulouse-Castres s'est d'abord déroulée dans une ambiance bon enfant ce samedi devant un château à Maurens-Scopont (Tarn). « On va tout fêter ! », proclamait une banderole à l'entrée du château où un millier de participants se sont réunis pour dire « non à l'A69 et à son monde ». Cette mobilisation baptisée « Turboteuf » était annoncée comme « festive », mais la préfecture avait relevé la « présence importante » de personnes encagoulées ou masquées. Au pied du château délabré de Scopont où ils étaient accueillis, les organisateurs avaient annoncé à la tribune leur intention de défiler en « carnaval » à partir de 17h en dehors du parc privé sur le chantier de l'A69 où 1500 gendarmes ont été déployés en raison des risques de trouble à l'ordre public. De nombreux gendarmes, fourgons et véhicules blindés d'intervention étaient positionnés autour du château et sur une base d'engins de chantier à proximité, a constaté l'AFP. Le préfet du Tarn Laurent Buchaillat a annoncé, photos à l'appui, qu'ont été saisis 55 « dispositifs hostiles » pouvant « constituer des armes par destination ». « Nous ne laisserons rien passer, a martelé aussi sur X le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau. Quand, au nom de l'écologie, on mobilise des dizaines de militants d'ultra-gauche encagoulés et dangereux, dont une cinquantaine de fichés S, qui ne veulent que détruire ou casser du flic, alors c'est qu'on a basculé dans la sédition et l'ultra-violence ». « S'il faut cramer des machines… » Auparavant, les manifestants, masqués ou portant des chapeaux de paille, ont écouté de la musique et les prises de parole des organisateurs, assis dans l'herbe. « On a une justice qui devient hallucinante et qui dit qu'on peut reprendre le chantier d'une autoroute déclarée illégale par le tribunal », a notamment déclaré Jean Olivier, coprésident des Amis de la Terre Midi-Pyrénées. « S'il faut aller au-delà de la loi, on le fera, a déclaré Amalia, membre d'Extinction Rebellion Toulouse, aux nombreux médias présents. S'il faut cramer des machines, bloquer une route on le fera, parce qu'il est absolument nécessaire de s'opposer à ce projet inutile imposé et écocidaire. » Même si le chantier est considérablement avancé - arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours - les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et qui doit être achevée au second semestre 2026. Aline, du collectif la Voie est Libre, estime que « l'autoroute est plus faite au service des marchandises que des habitants, or nous, nous souhaitons un territoire exemplaire en matière environnemental ». Depuis le printemps 2023, la contestation a pris différentes formes : manifestations, grèves de la faim, occupations d'arbres au cœur de Zones à défendre (ZAD). Mais c'est sur le terrain juridique que les opposants ont réussi à stopper les pelles mécaniques, avec une interruption des travaux ordonnée par le tribunal administratif de Toulouse fin février. Mais avant l'examen du dossier au fond prévu à la fin de l'année, la cour administrative d'appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.

Dix ans des Jeunes avec Macron : le président offre une visite surprise à ses jeunes soutiens
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Le Figaro

time39 minutes ago

  • Le Figaro

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Réservé aux abonnés INFO LE FIGARO - Après avoir laissé planer le doute sur sa venue ce samedi, le chef de l'État a finalement passé une tête au Cirque d'Hiver où ses jeunes soutiens organisaient un grand raout d'anniversaire au cours duquel ils sont devenus «Les Jeunes en marche». Un anniversaire vaut bien une surprise. Jusqu'au dernier moment, le mystère demeurait sur la venue d'Emmanuel Macron au grand raout des Jeunes avec Macron (JAM). Le chef de l'État s'est finalement décidé à passer une tête en fin de journée au Cirque d'Hiver à Paris. Sans doute voulait-il veiller à ce que ses jeunes soutiens ne tombent pas trop vite dans les bras d'un autre. C'est d'ailleurs quelques instants seulement après l'intervention de Gabriel Attal que le président a décidé de fouler la piste. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro Politique avec Yves Thréard Il faut dire que les «JAM» ont mis les petits plats dans les grands pour leurs dix ans d'existence : un meeting où ils ambitionnent de rassembler pas moins de 1500 participants, avant de prolonger les festivités jusque tard dans la nuit. Toute la fine fleur de la macronie ainsi qu'une ribambelle de ministres s'y sont donné rendez-vous ce samedi. C'est pourtant sans Emmanuel Macron que tous devront avancer à l'avenir : leur champion ne pourra pas briguer un troisième mandat consécutif…

« Le corps d'une femme n'est pas à vendre » : en Espagne, le Parti socialiste interdit à ses membres le recours à la prostitution
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timean hour ago

  • Le Parisien

« Le corps d'une femme n'est pas à vendre » : en Espagne, le Parti socialiste interdit à ses membres le recours à la prostitution

Les socialistes espagnols expulseront de leur parti quiconque aura recours à la prostitution, a annoncé samedi le PSOE au pouvoir, affaibli par plusieurs scandales. En effet, la politique espagnole a connu un séisme avec le placement en détention provisoire le 30 juin de l'ex-numéro 3 du PSOE Santos Cerdán , à la suite d'une affaire de pots-de-vin en échange de travaux publics et de services de prostituées. « Solliciter, accepter ou obtenir un acte sexuel d'une personne en échange d'une rémunération » sera puni de « la sanction maximale, à savoir l'expulsion du parti », selon un communiqué du Parti socialiste espagnol (PSOE) diffusé à l'occasion de la réunion samedi à Madrid d'un comité fédéral du parti qui a aussi annoncé remanier sa direction. « Si nous considérons que le corps d'une femme n'est pas à vendre, il ne peut y avoir de place au sein de notre parti pour aucun comportement contraire », a expliqué le secrétaire général du parti et Premier ministre, Pedro Sánchez . La réunion du comité fédéral a commencé avec retard samedi en raison de la démission de Francisco Salazar, un proche collaborateur de Pedro Sánchez qui devait rejoindre la nouvelle direction du parti. Le site d'information en ligne a fait état de plaintes de femmes socialistes l'accusant de « comportements inappropriés » à caractère sexuel lorsqu'il était leur supérieur. Lors de la réunion, le parti a remanié son organe de direction. Santos Cerdán est remplacé au poste de numéro trois par Rebeca Torró, avocate de 44 ans qui a occupé diverses fonctions au sein du gouvernement régional de Valence et du gouvernement central. « Ce sont sans aucun doute des jours difficiles pour tout le monde », a admis le Premier ministre lors de son discours devant le comité fédéral, demandant une nouvelle fois « pardon » pour avoir fait confiance aux personnes soupçonnées de corruption. Pedro Sánchez a exclu toute démission : « Le capitaine ne recule pas face aux difficultés. Il reste pour affronter la tempête », a-t-il déclaré, avant de présenter « treize mesures supplémentaires visant à prévenir, combattre et sanctionner la corruption ». L'enquête qui a abouti à l'incarcération de Santos Cerdán implique également l'ancien ministre socialiste des Transports José Luis Ábalos. Les deux hommes ont été des figures clés dans l'ascension de Pedro Sánchez à la tête du PSOE, jusqu'à son arrivée au pouvoir en Espagne. Déjà empoisonné par des enquêtes judiciaires visant son épouse , son frère et le procureur général du pays, le Premier ministre traverse sa période la plus compliquée depuis son arrivée au pouvoir en 2018.

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