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Dominique de Villepin, la vraie-fausse campagne d'un «Mélenchon des beaux quartiers»
Dominique de Villepin, la vraie-fausse campagne d'un «Mélenchon des beaux quartiers»

Le Figaro

time8 hours ago

  • Politics
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Dominique de Villepin, la vraie-fausse campagne d'un «Mélenchon des beaux quartiers»

Réservé aux abonnés RÉCIT - À gauche comme à droite, on observe avec curiosité l'ancien premier ministre qui lance son mouvement, «La France Humaniste», et publie un livre, Le pouvoir de dire non. Qui l'aurait cru ? En ce week-end de fin septembre, à la Fête de L'Humanité, Dominique de Villepin est accueilli en héros. Applaudi à tout rompre, l'ancien premier ministre de Jacques Chirac ne semble plus être «l'ennemi de classe» d'il y a une vingtaine d'années, lorsque son projet de «contrat première embauche» (CPE) mettait la jeunesse de gauche dans la rue. Il faut se pincer pour croire la scène, qui aurait presque de quoi faire rougir un communiste. «C'est la parole libre qui fait peur, et c'est ce que je viens chercher ici avec vous», lance le septuagénaire à l'estrade. Dominique de Villepin sait comment séduire le public. Il affirme qu'Emmanuel Macron aurait dû «donner sa chance» au Nouveau Front populaire, la coalition arrivée en tête du second tour aux dernières législatives. Une sortie opportune, alors que la «première-ministrable» du NFP, Lucie Castets, avait laissé entendre durant l'été qu'elle aurait pu l'appeler dans son gouvernement, si Emmanuel Macron l'avait nommée…

«Le principe de responsabilité veut de ne pas changer de gouvernement tous les quinze jours», juge Dominique de Villepin
«Le principe de responsabilité veut de ne pas changer de gouvernement tous les quinze jours», juge Dominique de Villepin

Le Figaro

timea day ago

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«Le principe de responsabilité veut de ne pas changer de gouvernement tous les quinze jours», juge Dominique de Villepin

L'ancien premier ministre, potentiel candidat à l'élection présidentielle de 2027, s'est dit défavorable à une censure du gouvernement de François Bayrou. S'il avait été député, Dominique de Villepin n'aurait pas voté la motion de censure socialiste – qui s'est soldée par un nouvel échec. «Le principe de responsabilité veut de ne pas changer de gouvernement tous les quinze jours. La France souffre de cette instabilité politique», a estimé l'ancien premier ministre, invité sur France 2. «Elle souffre de ce manque de prévisibilité politique et c'est pour cela que le pays est à l'arrêt», a poursuivi le prétendant à l'élection présidentielle, qui vient de créer son parti politique, «La France humaniste», en vue de cette échéance. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro Politique avec Yves Thréard Regrettant «combien nous rognons notre identité française» et que «des principes aussi simples que la justice sociale passent à la trappe», l'ancien locataire de Matignon a enjoint de «mesurer la nécessité d'être fidèle à ce que nous sommes». «Il y a une sorte de sauve-qui-peut, de chacun pour soi très dommageable», s'est lamenté Dominique de Villepin, qui ambitionne de «redonner une perspective à la France, une fierté et surtout, une humanité», en écho au nom de sa nouvelle écurie. À lire aussi À deux ans de la présidentielle, Dominique de Villepin goûte à une popularité retrouvée et entretient le mystère Publicité Même s'il affirme ne pas avoir «d'ambition personnelle», l'ancien ministre des Affaires étrangères compte «participer» à l'élection présidentielle de 2027 et s'organise en conséquence, «dans une tradition française d'exigence, de défense des principes». Face aux interrogations sur son âge avancé – 71 ans –, Dominique de Villepin a mis en avant son «expérience» dans l'exercice du pouvoir, qu'il juge être une «nécessité absolue» : «On ne peut pas faire de la présidence de la République un stage accéléré de la formation au métier de président ! » Quand sortira-t-il du bois ? «Le moment viendra», a évacué l'ancien premier ministre, assurant qu'il précisera ses plans «dans la phase de l'élection présidentielle».

Dîner du Crif : de Villepin et Mélenchon critiqués pour leur soutien à Gaza
Dîner du Crif : de Villepin et Mélenchon critiqués pour leur soutien à Gaza

Le Parisien

timea day ago

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Dîner du Crif : de Villepin et Mélenchon critiqués pour leur soutien à Gaza

Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) organisait jeudi à Paris son 39e dîner annuel. « Cette année encore, pour les Français juifs, l'heure est à l'inquiétude », a affirmé Yonathan Arfi, le président du Crif, en déplorant un « déferlement d'antisémitisme depuis le 7-Octobre ». Parmi les invités se trouvaient plusieurs ministres et le président du Sénat Gérard Larcher. Dans un discours aux accents très politiques, Yonathan Arfi, le patron du Crif s'en est pris aux élus « qui choisissent d'attiser le feu » par des « outrances » et « raccourcis coupables ». Parmi eux, « il en est un au populisme mondain et à la faconde inimitable », a-t-il ajouté, assurant que « Dominique de Villepin est devenu un Mélenchon des beaux quartiers ». Yonathan Arfi, récemment réélu pour trois ans , a réitéré ses critiques envers le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon qui « réduit Gaza à un slogan électoral », et sa promesse de « rendre résiduelle l'influence politique de La France insoumise ». Revenant sur la guerre entre Israël et l'Iran, il a aussi déploré « les positions erratiques de certaines diplomaties européennes » dont « celle de notre pays ». Il a ainsi regretté que malgré « son soutien aux frappes contre la menace nucléaire iranienne », le gouvernement français ait fait condamner l'accès au stand israélien au salon aéronautique du Bourget en juin. François Bayrou avait alors déclaré que la situation à Gaza, « moralement inacceptable », imposait de marquer « réprobation » et « distance ». Invoquant une « intimité avec l'âme juive au sein de l'âme française », le Premier ministre a estimé que « cela n'empêche pas d'exprimer les inquiétudes, les soucis et les désaccords que nous avons avec le gouvernement israélien, comme à propos de la situation humanitaire à Gaza ». Sur la reconnaissance d'un État palestinien , évoquée par le président de la République Emmanuel Macron, Yonathan Arfi s'est interrogé : « Pourquoi (…) risquer d'offrir à une organisation terroriste l'opportunité de revendiquer une victoire symbolique ? ». François Bayrou a assuré qu'« il ne pourra pas y avoir au Proche Orient d'équilibre fondé sur le droit tant qu'Israël ne sera pas reconnu par ses voisins dans sa légitimité à vivre, et prémuni contre le feu nucléaire de ceux qui n'ont cessé de proclamer leur unique intention de le détruire ». Et « il ne pourra pas y avoir de paix durable au Proche Orient, qui passe pour la France par une solution à deux États, sans cessez-le-feu, condamnation absolue du 7-Octobre et libération de tous les otages », a-t-il ajouté. Le patron du Crif a aussi remercié les pouvoirs publics qui « veillent à mettre à jour notre arsenal législatif » face à l'antisémitisme et toutes les haines. Mercredi, le Parlement a adopté une proposition de loi visant à lutter contre l'antisémitisme dans l'enseignement supérieur, et des assises de lutte contre l'antisémitisme ont été lancées en 2024. Entre janvier et mai 2025, un total de 504 actes antisémites a été recensé (dont 323 atteintes aux personnes), selon le ministère de l'Intérieur. C'est une baisse de 24 % sur un an, mais un doublement (+ 134 %) par rapport à la même période de 2013. Face à ce phénomène, le Premier ministre François a assuré que « le garde des Sceaux transmettra prochainement à tous les parquets de France une circulaire, précisant les méthodes qui permettent de débusquer l'antisémitisme » en s'appuyant notamment « sur la définition donnée par l'Alliance internationale pour la mémoire de l'Holocauste ». Par ailleurs « les moyens du parquet national de lutte contre la haine en ligne vont être renforcés » et la plateforme de signalement Pharos « va être développée encore davantage », a-t-il promis sans plus de détails. Quant à l'école, le gouvernement souhaite « que soit intégrée au programme d'Histoire une étude approfondie des mouvements d'émancipation nationale au Moyen Orient », a ajouté François Bayrou.

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