« On ne gueule pas, on agit » : leur promoteur fait faillite, ces « papys bricoleurs » terminent leur résidence

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Le Figaro

6 minutes ago

• Le Figaro

Gérald Darmanin repousse sa visite à la prison de Nîmes après avoir appris l'existence d'une «table de massage» dans l'établissement

Le garde des Sceaux devait visiter la prison de Nîmes mercredi afin d'inaugurer l'extension de l'établissement pénitentiaire. C'était une visite très attendue. Alors que le ministre de la Justice devait se rendre mercredi à la maison d'arrêt de Nîmes afin d'inaugurer une extension de l'établissement, Gérald Darmanin a reporté sa venue, indique l'entourage du ministre au Figaro, confirmant les informations du Midi Libre . En cause : la découverte d'une table de massage. Initialement, le Garde des Sceaux devait se rendre ce mercredi d'abord au palais de justice de Nîmes, avant d'aller à la prison de la ville. L'objet de la visite était d'inaugurer une extension de la maison d'arrêt. Les travaux ont été lancés en 2021, afin de construire 130 places supplémentaires. Avec 497 détenus pour 192 places au mois de mars, la prison de Nîmes est l'une des plus surpeuplées de France. Publicité Mettre la table de massage à disposition des surveillants Mais le ministre a finalement choisi de reporter d'une semaine l'inauguration de cette extension après avoir appris «l'existence d'une table de massage dans une salle de l'établissement», nous précise-t-on. Gérald Darmanin demande à la direction de l'établissement que cette infrastructure «soit retirée de la zone de détention et mise à disposition des personnels pénitentiaires.» Dans le sillage d'une polémique autour de soins du visage prodigués à des détenus à la maison d'arrêt de Toulouse-Seysses, le Garde des Sceaux avait demandé en février l'arrêt de toutes les «activités ludiques» en prison qui ne concernent pas l'éducation, la langue française ou le sport. Saisi par des associations et des syndicats, le Conseil d'État a estimé en mai que les activités «provocantes» de nature à porter atteinte au respect dû aux victimes pouvaient être légalement interdites, mais pas les activités «ludiques». Cela serait alors contraire au Code pénitentiaire, selon la plus haute juridiction de l'ordre administratif.

Le Parisien

35 minutes ago

• Le Parisien

Moselle : un enfant de 3 ans meurt noyé dans une fosse à lisier

Un enfant de trois ans est mort noyé dans une fosse à lisier après avoir échappé à la surveillance de son père dans une ferme de Moselle, a-t-on appris mardi auprès du parquet. Le garçonnet est décédé dimanche en fin d'après-midi alors qu'il accompagnait son père sur son lieu de travail dans la localité de Fribourg, a déclaré le procureur de la République adjoint de Metz, Thomas Bernard, confirmant une information du quotidien régional Le Républicain lorrain. « Le genre d'accident qui peut arriver à tout le monde » Échappant à la surveillance de son père, l'enfant est tombé dans la fosse à lisier avant d'être récupéré, mais les secours appelés sur place n'ont pas pu le réanimer. « J'ai appris que le garçon accompagnait son père qui est salarié dans l'exploitation. C'est le genre d'accident qui peut arriver à tout le monde, un enfant qui échappe à la surveillance de son entourage, ça va vite. C'est un événement dramatique et triste », confie au quotidien régional le maire de la commune, Robert Rudeau. [3/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter

Le Figaro

35 minutes ago

• Le Figaro

Et si la solution pour rendre les plages plus propres était de... supprimer les poubelles ?

Chaque été, les plages françaises attirent des millions de visiteurs, et avec eux, des tonnes de déchets. Un fléau croissant qui pousse à repenser la gestion des déchets sur les côtes. Selon le Ministère de l'environnement, entre 5 et 13 millions de tonnes de déchets plastiques sont déversées chaque année dans les océans, dont plus de 80 % proviennent de sources terrestres, en particulier des zones côtières où se concentre l'activité touristique. À Antibes, près de 4,5 tonnes de déchets sont amassées chaque week-end sur les plages durant la haute saison, selon Khéra Badaoui, adjointe à l'entretien et à la valorisation des paysages urbains. «Sur une saison estivale, cela représente près de 270 tonnes de détritus collectés», souligne l'élue, évoquant un dispositif quotidien. Une centaine d'agents dédiés à la propreté assure le service, épaulée par une cinquantaine de saisonniers en période estivale : «les 250 corbeilles implantées sur les plages de la commune sont vidées trois fois par jour, à raison de 3 kg en moyenne à chaque passage». Consciente de cette problématique, la municipalité a amorcé une démarche progressive de réorganisation de la gestion des déchets. Plutôt que de supprimer totalement les poubelles sur ses plages, elle opte pour un retrait progressif des corbeilles placées sur le sable. Testé avec succès sur le sentier du littoral, ce dispositif pourrait être étendu à l'ensemble des plages d'Antibes dès la prochaine saison estivale. «Nous ne supprimons donc pas encore toutes les poubelles sur le sable, mais retirons progressivement celles situées le long du littoral pour les concentrer aux entrées de plage», explique l'élue au Figaro. Publicité Zéro poubelle, zéro déchet ? Si Antibes expérimente une approche graduelle, d'autres collectivités prennent des initiatives plus radicales. Au Porge, petite commune landaise, la suppression des corbeilles sur la plage du Gressier a permis une baisse spectaculaire du volume de déchets, passant de 27 tonnes en 2013 à moins de 5 dès 2016 et moins d'une en 2020. L'idée est simple : «plus on installe de poubelles, plus elles débordent», indique la ville. En les retirant, la municipalité encourage les baigneurs à remporter leurs déchets chez eux. En 2019, la commune a également retiré les poubelles du parking au profit d'un «drive poubelle» avec tri sélectif. Depuis, d'autres villes ont suivi. Plus récemment, la municipalité de Port-Louis, dans le Morbihan, s'est engagée dans cette démarche avec l'installation de points de collecte centralisés, équipés de dispositifs de tri sélectif. La mairie évoque déjà une baisse des coûts de collecte et une meilleure image de la station. Un écho du Mont-Saint-Michel : vers un «zéro déchet connecté» Avec plus de 2 millions de visiteurs par an, le Mont-Saint-Michel générait jusqu'en 2022 près d'une tonne de déchets par jour, soit environ 350 tonnes annuelles. Pour enrayer le débordement des corbeilles urbaines, les poubelles ont été progressivement remplacées par un îlot de tri connecté, installé près de l'entrée. Ce dispositif compacte les déchets et prévient automatiquement les services municipaux dès que sa capacité maximale est atteinte. D'un coût d'environ 10.000 €, il s'inscrit dans une ambition claire : atteindre le «zéro déchet».