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«Ce frère que je ne connaissais pas» : en Australie, la difficile quête d'identité des Aborigènes

«Ce frère que je ne connaissais pas» : en Australie, la difficile quête d'identité des Aborigènes

Le Figaro05-07-2025
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RÉCIT - Le gouvernement de Canberra a longtemps mené des politiques visant à détruire l'héritage et la culture aborigènes. Aujourd'hui, une fratrie marquée par des parcours de vie très différents se bat pour retrouver cette part de leur identité.
C'est l'histoire de retrouvailles qui n'auraient jamais dû avoir lieu. Il y a quelques mois, Terry, aujourd'hui âgé de 57 ans, est abordé par une femme dans la rue qui, avant de mieux l'observer, croit reconnaître son ami Phil... Et pour cause : Phil est en fait le frère aîné de Terry. Il fait certes une dizaine de centimètres de plus que lui, mais ils ont la même démarche et se ressemblent comme deux gouttes d'eau.
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Sauf que ce frère, Terry, ne l'a jamais connu. Sur son acte de naissance, il est même indiqué que Phil est décédé. Cette méprise aurait pu s'arrêter là mais, comme le raconte Terry, «c'était la deuxième fois qu'on me confondait dans la rue avec ce fameux Phil. Alors j'ai demandé à cette femme ses coordonnées. Nous nous sommes rencontrés et il est tout de suite apparu évident que ce frère soi-disant mort était bien vivant et en face de moi ».
Les deux frères, qui ne vivent qu'à une quinzaine de kilomètres l'un de l'autre, se voient depuis très régulièrement. Il y a deux…
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Nouvelle-Calédonie : les indépendantistes du FLNKS rejettent l'accord de Bougival
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Le Parisien

time4 hours ago

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Nouvelle-Calédonie : les indépendantistes du FLNKS rejettent l'accord de Bougival

Pour eux, c'est non. Les indépendantistes du Front de libération nationale kanak socialiste (FLNKS) ont rejeté, ce mercredi, l'accord sur la Nouvelle-Calédonie signé il y a moins d'un mois avec l'État et les non-indépendantistes. La décision a été prise samedi lors d'un congrès extraordinaire du mouvement et confirmée mercredi en conférence de presse à Nouméa. Le FLNKS « rejette formellement le projet d'accord de Bougival, en raison de son incompatibilité avec les fondements et acquis de notre lutte », a indiqué Dominique Fochi, secrétaire général de l'Union calédonienne et membre du bureau politique du FLNKS. Ce texte prévoit notamment la création d'un « Etat de Nouvelle-Calédonie » et d'une nationalité calédonienne, ainsi que la possibilité de transférer des compétences régaliennes (monnaie, justice, police). Mais il ne prévoit pas de nouveau référendum sur l'indépendance, suscitant une levée de boucliers chez les militants indépendantistes. « Rejet en bloc » « Bougival est derrière nous », a affirmé Marie-Pierre Goyetche (Parti travailliste), également membre du bureau politique, « c'est un rejet en bloc, nous ne participerons pas au comité de rédaction » proposé par le ministre des Outre-mer. « Nous lançons un appel pacifique à nos forces vives pour dire stop à l'État s'il entend passer en force », a-t-elle ajouté. En visioconférence depuis Mulhouse, le président du FLNKS, Christian Tein, a lui dénoncé « un accord à marche forcée proposé par Macron ». Manuel Valls attendu en Nouvelle-Calédonie Sans attendre l'officialisation de ce rejet, le ministre des Outre-mer Manuel Valls avait annoncé dimanche se rendre « la semaine du 18 août » en Nouvelle-Calédonie pour tenter de sauver l'accord, qu'il présente comme « un compromis historique, fruit de mois de travail (…) avec toutes les délégations, y compris celle du FLNKS ». Le FLNKS met également « en garde l'État contre toutes nouvelles tentatives de passage en force », une référence au projet de dégel du corps électoral porté par Gérald Darmanin, alors ministre de l'Intérieur, malgré l'opposition du FLNKS.

« Stupide » : Alicia, jeune touriste de 25 ans, reconnaît avoir percuté mortellement un homme en trottinette électrique en Australie
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timea day ago

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« Stupide » : Alicia, jeune touriste de 25 ans, reconnaît avoir percuté mortellement un homme en trottinette électrique en Australie

La collision a été mortelle. Alicia Kemp, 25 ans, une jeune backpackeuse d'origine britannique, a reconnu lundi devant le tribunal de Perth avoir percuté mortellement un père de famille d'une cinquantaine d'années le 31 mai dernier en Australie, rapporte la BBC. Elle a plaidé coupable de conduite dangereuse ayant entraîné la mort, un chef d'accusation passible de 20 ans de prison dans le pays. En possession d'un visa vacances travail, la touriste britannique restera en détention jusqu'à sa condamnation. Avant Noël, espère-t-elle. La passagère de 26 ans également blessée Cet après-midi de mai, la jeune femme commence à boire avec une amie dans un bar de la capitale australienne. Ivres, les deux jeunes femmes sont expulsées de l'établissement et louent une trottinette électrique pour se déplacer dans le centre-ville, raconte la BBC. Vers 20h40, Alicia Kemp circule à une allure de 20 à 25 km/h lorsqu'elle percute par derrière Thanh Phan, 51 ans, qui attendait pour traverser la route. En tombant, le père de deux enfants se cogne la tête sur le trottoir et décède d'une hémorragie cérébrale deux jours plus tard, à l'hôpital. [3/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Alicia Kemp, elle, n'a que des blessures mineures, rappelle The Guardian. Sa passagère de 26 ans, en revanche, a le crâne et le nez fracturés. Lundi, les procureurs ont abandonné le deuxième chef d'accusation, de conduite dangereuse responsable de lésions corporelles à son passager. Les images de vidéosurveillance prises avant l'accident montrent une conduite « dangereuse » de la conductrice, arguent les procureurs, qui pointent également son taux d'alcoolémie.

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time2 days ago

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L'Australie reconnaîtra l'État de Palestine en septembre à l'ONU

L'Australie reconnaîtra officiellement l'État de Palestine lors de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre, a annoncé lundi le Premier ministre Anthony Albanese. « Une solution à deux États est le meilleur espoir de l'humanité pour rompre le cycle de la violence au Moyen-Orient et aboutir à une fin au conflit et aux souffrances » à Gaza, a déclaré le chef travailliste à la presse à Canberra. Il emboîte ainsi le pas à d'autres pays tels que la France et le Canada. Un geste annoncé par le Premier ministre « L'Australie va reconnaître le droit du peuple palestinien à un État qui lui est propre », a poursuivi le chef du gouvernement australien, estimant que « la paix ne peut être que temporaire » tant qu'Israéliens et Palestiniens ne disposent pas de leurs propres États. Il affirme avoir reçu des garanties de l'Autorité palestinienne pour qu'« aucune place » ne soit accordée au Hamas dans un futur État. VidéoIsraël va ouvrir à Gaza des « couloirs protégés » et de nouveaux sites de distributions d'aide La guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, a ravivé les appels à reconnaître l'État palestinien. Selon les autorités israéliennes, l'attaque du 7-Octobre a fait 1 219 morts côté israélien, en majorité des civils. Les représailles israéliennes à Gaza ont, elles, causé la mort de 61 430 personnes, principalement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, des chiffres jugés fiables par l'ONU. Les violences se sont également intensifiées en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967. Un élan diplomatique international Fin juillet, Emmanuel Macron avait lui aussi annoncé que la France reconnaîtrait l'État de Palestine à l'occasion de la 80ᵉ Assemblée générale de l'ONU, un geste critiqué par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, qui y voit une « récompense de la terreur ». Les États-Unis, principal allié d'Israël, ont fermement rejeté cette initiative, qualifiée d'« imprudente ». Quelques jours plus tard, le Canada avait tout de même annoncé sa volonté de faire de même, tandis que le Royaume-Uni a lié sa reconnaissance à un engagement israélien en faveur d'un cessez-le-feu à Gaza. Aujourd'hui, les trois quarts des États membres de l'ONU reconnaissent la Palestine, proclamée par la direction palestinienne en exil à la fin des années 1980. Depuis le début de la guerre à Gaza, une dizaine de pays ont franchi le pas. La Nouvelle-Zélande pourrait suivre Lundi, la Nouvelle-Zélande a indiqué qu'elle prendrait une décision d'ici septembre. Évoquant « la catastrophe humanitaire » à Gaza, son ministre des Affaires étrangères, Winston Peters, a précisé vouloir agir « en vertu des principes, des valeurs et des intérêts nationaux » du pays. Le ministre a indiqué qu'une décision serait annoncée à l'ONU en septembre.

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