Comment la liste des 30 nommés pour le Ballon d'Or est-elle établie ?
Faites l'exercice, ce n'est pas si facile d'établir une liste de trente nommés au Ballon d'Or. Au-delà d'une vingtaine de noms évidents, il y en a toujours une quinzaine sur lesquels on s'interroge, on débat, on tranche, parfois difficilement. Et puis, en plus des performances individuelles et des accomplissements collectifs, il faut tenir compte aussi des postes, des clubs, des Championnats afin de représenter le football dans sa diversité. Vous vous demandez d'ailleurs peut-être comment cette liste est établie par France Football ?
On vous rassure, ce n'est pas en cinq minutes sur un coin de table entre deux initiés. Y participent la rédaction du magazine, des membres de la rédaction de L'Équipe, rubrique foot bien entendu, pas rugby ou natation. Même si on les adore, l'idée n'est pas de se retrouver avec Antoine Dupont ou Léon Marchand dans les trente nommés. À ce panel de connaisseurs, adeptes du binge-watching de matches (la base quand on a cette responsabilité), s'ajoutent au moins un juré international du BO et, cette année, Luis Figo, lauréat 2000, accompagné de Fabio Capello, l'entraîneur vainqueur de la C1 avec l'AC Milan en 1994.
Avoir un regard international est toujours une bonne chose pour sortir d'un éventuel prisme un peu trop franco-français. Ce sont donc quatorze personnes en tout qui ont participé aux listes de cette 69e édition. Concrètement, chacun a donné ses trente joueurs, ses dix jeunes (Kopa) et gardiens (Yachine), ses cinq entraîneurs (Cruyff) et clubs de la saison. Et ensuite, il a fallu compter, tout simplement, avant de se réunir pour trancher.
En sachant qu'aucune liste donnée par l'un ne ressemble généralement à celle de l'autre et que les débats deviennent de plus en plus animés quand un joueur approche dangereusement le seuil de la moitié des voix. Maintenant place aux votes, en attendant la cérémonie le 22 septembre prochain à Paris, qui sera marquée pour la première fois par l'égalité parfaite hommes-femmes dans tous les trophées.
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Jamais utilisé par les Merlus la saison passée en Ligue 2, le latéral gauche a résilié son contrat avec le club breton. Le Français de 31 ans a trouvé un point de chute à Zurich. Incapable de relancer sa carrière en Suisse, l'ex-Marseillais « n'a pas livré ce qu'on attendait d'un joueur de son statut », a commenté Ricardo Moniz, le coach du FC Zurich. Bilan : huit matches et une nouvelle résiliation. Ils tentent de se relancer Presnel Kimpembe a récemment quitté la case des « blessés de longue date ». Alors qu'il n'avait plus foulé les pelouses depuis février 2023 et une rupture du tendon d'Achille droit, le défenseur central les a retrouvées deux ans plus tard. Ses neuf minutes au Mans en huitièmes de finale de Coupe de France (2-0) ont représenté la première de ses cinq apparitions la saison dernière. Un retour plus que progressif ralenti par un oedème osseux au deuxième métatarse du pied droit, qui a stoppé sa saison dès mai. Thomas Lemar n'a disputé que 128 minutes la saison dernière avec l'Atlético de Madrid, après une saison précédente quasi-blanche à cause d'une blessure au tendon d'Achille. Plus dans les plans de Diego Simeone, Lemar a enfin trouvé une porte de sortie. Le milieu offensif vient d'être prêté un an au club de Gérone en Liga pour tenter de retrouver la compétition. La descente aux enfers d'un champion du monde : mais où est passé Thomas Lemar ? Djibril Sidibé avait, lui, signé son retour en Ligue 1 un an avant le trio Pogba-Giroud-Thauvin. Après un passage à l'AEK Athènes, le défenseur de 33 ans a rejoint Toulouse en 2024. S'il n'a jamais évolué au niveau qui était le sien à Monaco, l'ex-Lillois a suffisamment joué pour que l'option d'une année supplémentaire glissée dans son contrat soit levée. En dépit d'une blessure à un tendon d'Achille, il a participé à 28 rencontres, le plus souvent au poste d'axial droit de la défense à trois. 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