
Trois députés contraints de démissionner après avoir été déclarés inéligibles par le Conseil constitutionnel
Par ailleurs, des candidats qui n'avaient pas remporté le scrutin en juillet dernier ont aussi été déclarés inéligibles pour un an. Il s'agit de Nathalie Ballerand, candidate identitaire en Dordogne, d'Alexis Fernandez, qui avait tenté de se faire élire en Haute-Corse, et de Marie-Odile Duvillard, qui s'était présentée dans le Loiret. Ils ne pourront pas faire acte de candidature en cas de nouvelle élection anticipée ou aux élections municipales.
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Le Parisien
28 minutes ago
- Le Parisien
« On va tuer les petits de cinq ans » : immolation, fusillade… à Nîmes, nouvel épisode sanglant de la guerre entre narcotrafiquants
Alors que les enquêteurs s'activent depuis plusieurs jours pour identifier les auteurs de l'exécution de Yanis M., 19 ans , un Francilien retrouvé immolé près de Nîmes (Gard), une nouvelle fusillade a éclaté jeudi soir dans le quartier Pissevin, épicentre d'une guerre de narcotrafiquants qui fait rage depuis plusieurs années. Selon nos informations, un adolescent de 16 ans était visé par les tirs mais il n'a pas été blessé. Équipés d'armes longues, trois hommes en habits sombres ont ouvert le feu avant de prendre la fuite à bord d'une Clio conduite par un quatrième individu. Ni l'adolescent de 16 ans, connu de la justice, ni les membres du groupe avec qui il se trouvait n'ont été blessés. Sur place, la police ont découvert sept étuis de munition 7,62 mm, un calibre qui peut être utilisé pour les carabines ou les fusils d'assaut. Des impacts de balles sur le mur d'un immeuble et sur une porte d'ascenseur ont été relevés. Une enquête a été ouverte pour tentative de meurtre en bande organisée et association de malfaiteurs. Elle vient s'ajouter aux dizaines de dossiers ouverts pour mettre un terme à la guerre des gangs qui fait trembler Nîmes depuis plusieurs années et opère désormais aux yeux de tous. C'est ainsi que jeudi, des agents municipaux de la voirie venus vider les conteneurs à ordures ont été « accueillis » à l'entrée d'un quartier « par deux individus cagoulés et lourdement armés de Kalachnikovs. » Les guetteurs leur ont interdit l'accès au quartier, dénonce le syndicat de police Alliance 30 dans un communiqué ce vendredi. « Face à cette menace explicite, les services de la ville, de la métropole et les sapeurs-pompiers ont exercé leur droit de retrait » et « exigent désormais une escorte policière pour pouvoir exercer leurs missions les plus élémentaires ». Le syndicat, qui évoque « une crise d'une gravité sans précédent » et estime que « les narcotrafiquants imposent leurs lois », réclament « une réponse ferme, immédiate et massive de l'État ». La justice, de son côté , dit mobiliser tous ses moyens, direction de la criminalité organisée (ex-PJ) du Gard et de l'Hérault, renforts de Paris, antigang (BRI) mobilisé, office anti-cybercriminalité… Dans les laboratoires, les scellés judiciaires liés à ces dossiers passeront devant les autres, assure encore la procureure de la République Cécile Gensac, espérant que cette « priorisation » fasse « prospérer les investigations dans les meilleurs délais ». « Des gardes à vue sont en cours dans certaines affaires », ajoute la magistrate. Deux personnes ont en effet été placées en garde à vue jeudi. Selon nos informations, l'une d'entre elles est un narcotrafiquant dont la tête avait été mise à prix pour 150 000 euros sur Telegram, une messagerie cryptée prisée des dealers. Sur ces plates-formes de discussion, un auteur avait lancé une annonce pour « faire dormir » cet homme dont la localisation avait été divulguée. C'est sur ce même groupe de discussions que des images de l'exécution de Yanis M., 19 ans, petite main venue de région parisienne pour contribuer au trafic de drogue à Nîmes, ont atterri en début de semaine, alertant les enquêteurs. Le corps carbonisé du jeune homme avait été découvert mardi soir à Saint-Bénézet, un village rural situé à une poignée de kilomètres au nord de Nîmes. Son supplice a été filmé et diffusé par ses assassins. Derrière ce drame, se joue une guerre qui oppose le quartier Pissevin à d'autres cités de la préfecture du Gard : Valdegour, Némausus-Jonquilles et Mas de Mingue. Dans ce « contexte de rivalité ultra-violente entre groupes criminels locaux », selon les mots du parquet, le jeune Fayed, 10 ans, avait déjà perdu la vie en 2023 , succombant à une balle perdue dans le quartier Pissevin. Des coups de filets sur les points de deal sont régulièrement menés par les forces de l'ordre, mais la violence persiste et flambe comme ces dernières semaines. Formant des alliances qui évoluent et s'allouant même les services du clan marseillais de la DZ Mafia , les cerveaux des points de deal de ces « petits » quartiers veulent désormais étendre leur territoire et s'approprier celui de l'hégémonique Pissevin. En diffusant ces vidéos d'assassinats de sang-froid, comme leurs homologues marseillais , les adversaires tentent de s'intimider ou de se provoquer, selon une source sécuritaire : « Ça fait un moment qu'ils se filment pour terroriser le quartier adverse ». Les autorités n'hésitent désormais plus à parler de « narcoterrorisme ». Depuis jeudi, c'est un message ultra-menaçant qui circule sur les réseaux sociaux des narcotrafiquants et vise tout visiteur du quartier Pissevin. « Vous êtes tous prévenus, il n'y a plus d'innocents (…) Le premier qui traîne en Zup Sud sera tué comme les précédentes années. Faîtes attention à vous. On va tuer même les petits de cinq ans. Gardez vos gosses chez vous en sécurité. Chaque personne qui croise nos hommes en noir sera criblée de balles. Même le p'tit jeune qui va chercher du pain pour sa mère. Clients, guetteurs, vous allez y passer. Arrêtez de prendre votre consommation à Pissevin, vous risquerez de mourir ».


Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
Classement Sigem 2025: zéro admis pour l'une des écoles de commerce
Les écoles de commerce françaises font l'objet d'un classement chaque année. Pour autant, les étudiants des classes préparatoires peuvent avoir leur préférence pour telle ou telle école, indépendamment de son rang. Ce vendredi 18 juillet, le Sigem donne à voir ces préférences en publiant ses résultats 2025. En d'autres termes, les choix d'écoles effectués par les élèves des classes préparatoires économique voie générale (ECG), technologique (ECT) et littéraires (lettres ou B/L) à l'issue des concours des écoles de commerce. Le Sigem est la procédure par laquelle les candidats sont affectés dans les grandes écoles de management à l'issue des concours. Le classement éponyme s'appuie donc sur le nombre de «duels» remporté par chaque établissement. En clair, lorsqu'un candidat choisit une école plutôt qu'une autre, celle-ci descend dans le classement quand celle-là grimpe. Un palmarès qui ne saurait se substituer au classement annuel des écoles de commerce du Figaro, mais se révèle très instructif et s'illustre généralement par sa grande constance. Comment le classement SIGEM a-t-il évolué cette année ? Cette année encore, l'immuable podium est dominé par les trois Parisiennes (HEC, Essec et ESCP). Les élèves admis partout choisissent en priorité HEC, puis l'Essec et enfin l'ESCP. Dans le détail par exemple, sur 373 candidats reçus à HEC et à l'Essec, 372 ont choisi la première école de management française. Le top 5 reste lui aussi inchangé, avec l'Edhec qui continue de devancer l'EM Lyon : sur les 339 admis aux deux écoles, 90,9% ont choisi l'Edhec. Autrement dit, l'Edhec a encore la préférence des candidats, quand bien même l'école lyonnaise est passée devant son éternelle rivale lilloise dans notre dernier palmarès. Cette avance se renforce même : en 2023 et 2024, la part des admis communs qui optaient pour l'école lilloise était de 86% et 87%. Autre changement notable dans le top 10, Neoma prend la 7e place au détriment d'Audencia qui passe 8e. Neoma gagne l'emporte de peu, avec 51% de ses duels gagnés face à sa concurrente nantaise. Skema conserve sans mal sa 6e position. Le match, en revanche, est plus serré entre l'EM Grenoble (9e) et Kedge (10e) : la Grenobloise remporte 68,5% de ses duels contre la Bordello-Marseillaise. La suite du classement évolue elle aussi légèrement. L'EM Normandie disparaît en 2025 puisque l'école a quitté la BCE et ne recrute désormais plus via la voie post-prépa. En revanche, l'IMT BS (13e), seule école publique du tableau, qui s'était hissée au niveau de Rennes SB l'an dernier, retombe une place en dessous. ICN perd également une place. En revanche, l'EM Strasbourg et l'ISC enregistrent une belle progression : en gagnant chacune deux places, elles pointent respectivement au 18e et 20e rang. La réalité, de fait, est moins rose pour les écoles hors top 10. Cette année, 9 écoles du milieu et du bas du tableau n'ont pas réussi à recruter suffisamment d'étudiants. «Le paysage est un peu meilleur si on s'arrête seulement sur le nombre d'écoles», note positivement la présidente du Sigem Anne Rivière, qui précise que c'est quatre écoles de moins que l'an passé. Il n'en reste pas moins que ces écoles peinent à attirer des étudiants issus des classes préparatoires. Mieux informer les littéraires Clermont School of business, par exemple, ne remplit que 20% de ses places disponibles en 2025. Moins dramatiques, les chiffres d'autres écoles comme Excelia (38,9%) ou BSB (47,7%) restent inquiétants. Fait inédit de la mémoire des observateurs du Sigem, South Champagne BS n'a réussi à faire venir aucun étudiant en 2025 : zéro élèves intégrés ! «Rennes School remplit ses effectifs, IMT BS également», souligne cependant Anne Rivière, qui cite volontairement deux écoles aux prises avec des difficultés de recrutement les années précédentes. Mais ces écoles, précise-t-elle font aussi partie de celles qui ont réduit le nombre de places disponibles année après année pour parvenir, de nouveau, à faire le plein. Les effectifs prévisionnels de l'IMT BS par exemple, sont passés de 95 en 2023 à 60 en 2024 et 50 en 2025. De son côté, Rennes school of business ne proposait plus que 300 places en 2025, contre 335 en l'année précédente via ECRICOME. Elles ne sont pas les seules. BSB est passée de 250 en 2024 à 220 en 2025, ICN de 225 en 2024 à 175 en 2025 et l'Inseec de 110 en 2023 à 70 en 2024 et 60 en 2025. Pour autant, leurs taux de remplissage ne sont pas totalement rassurants. «Concernant le recrutement d'élèves issus de classes préparatoires littéraires, il y a un peu plus d'écoles, 10 au total, qui ne remplissent pas», signale par ailleurs Anne Rivière. À noter que certaines écoles réservent des places spécifiques à ces élèves. «Il y a encore un enjeu de communication pour informer ces élèves des possibilités de recrutement qui leur sont offertes», insiste Anne Rivière. Comment expliquer ces places non pourvues ? Principalement en raison du fait que beaucoup d'élèves préfèrent «khûber» - redoubler leur deuxième année dans le jargon prépa - que d'intégrer une école moins reconnue. Le nombre de ces élèves démissionnaires a en plus augmenté en 2025 : ils étaient 455 cette année (5% des inscrits), contre 384 l'année dernière (4,7% des inscrits). Bonne nouvelle cependant, le nombre d'élèves affectés dans les écoles de commerces post-prépa est en légère hausse (+ 0,8% : 7127 affectés, contre 7067 en 2024). En revanche, la part de boursiers, elle, a légèrement baissé : de 26% en 2024, elle est passée à 24,8% cette année. Méthodologie du classement Les écoles de commerce accessibles via le concours BCE ou Ecricome sont classées en fonction du nombre de duels (directs et indirects) gagnés. Le duel entre deux écoles A et B est « gagné directement » par A lorsque davantage de candidats admis simultanément aux deux écoles ont choisi A plutôt que B, avec toutefois un seuil minimal de 3 étudiants admis en commun. Si les écoles n'ont pas attiré au moins 3 admis communs ou s'il y a égalité entre les deux écoles, A peut encore gagner « indirectement » contre B. Le duel est « gagné indirectement » par A si elle bat directement au moins une école battant B, mais qu'il n'existe pas d'école gagnant directement contre A et perdant directement contre B.


Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
« Grosse vache ! » : une jeune mariée accusée d'avoir insulté le maire et sa secrétaire finit en garde à vue
Une fin de mariage mémorable, mais pas pour les bonnes raisons. Une jeune femme de 25 ans a terminé en garde à vue ce mardi 15 juillet à Bart (Doubs) après une plainte du maire et de sa secrétaire pour insultes, rapporte l' Est républicain . Selon le quotidien, la mariée avait rendez-vous à 11 heures ce mardi pour rendre les clés de la salle municipale qu'elle avait loué avec son époux. Mais la secrétaire de mairie n'a trouvé personne sur place et est repartie après 20 minutes d'attente selon ses déclarations. C'est après que les choses auraient dégénéré : la jeune mariée aurait débarqué à la mairie à 11h30, avec sa sœur, pour s'insurger de l'absence de la secrétaire sur les lieux. Le ton serait rapidement monté au point que la jeune femme aurait insulté son interlocutrice : « Ferme ta g*****, grosse vache ! » Alerté, le maire de la commune de 2000 habitants est intervenu, avant d'écoper d'un « bouffon » à son encontre. Le premier édile et l'employée de mairie ont déposé plainte, et la mariée, domiciliée dans le Territoire de Belfort, a été placée en garde à vue pendant 24 heures au sein de la gendarmerie de Bavans. Auprès de nos confrères , elle a cependant réagi et nie une partie des faits : « J'admets avoir été trop loin envers elle, mais je conteste avoir insulté le maire », a-t-elle précisé ce jeudi. Enceinte, elle affirme que sa grossesse à risque n'était pas compatible avec une garde à vue , ce que conteste l'examen médical effectué en marge de sa courte détention. Le procureur Paul-Édouard Lallois a balayé ces accusations et indique qu'elle a reçu à boire, à manger et a été accompagnée en extérieur pour fumer à plusieurs reprises. La jeune épouse et future maman a été renvoyée devant un délégué du procureur de la République de Montbéliard en septembre pour « outrage envers une personne dépositaire de l'autorité publique » et « outrage envers une personne chargée d'une mission de service public ». Elle encourt 300 euros d'amende et un stage de citoyenneté, sans compter d'éventuels dommages et intérêts envers les victimes.