
Le meneur américain Glynn Watson Jr de Gravelines à l'Asvel
Un nouveau meneur à l'Asvel. Le club villeurbanais a annoncé dimanche l'arrivée de Glynn Watson Jr pour une saison. Agé de 28 ans, le joueur d'1,83 m a été formé à l'université du Nebraska avant de faire carrière en Europe (Grèce, Lituanie, Islande, Pologne et Allemagne) et de jouer la saison dernière à Gravelines, où il a tourné à 16,3 points (46 % de réussite aux tirs dont 37 % à trois points), quatre rebonds, quatre passes décisives pour une moyenne de 31 minutes.
L'Asvel avait déjà recruté l'ailier fort Armel Traoré et le pivot Bodian Massa, deux Français qui évoluaient à Manresa (Espagne), l'ailier fort américain de Würzburg (Allemagne), Zac Seljaas, et le pivot Bastien Vautier (Cholet). Villeurbanne est en phase de reconstruction de son effectif après la perte de plusieurs joueurs dont Théo Maledon (Real Madrid), Neal Sako (Valence, Espagne), Paris Lee (Kazan, Russie), Ben Bentil (Mersin, Turquie), Charles Kahudi, Joffrey Lauvergne, Tarik Black (fin de contrat), André Roberson (Zenit Saint-Pétersbourg, Russie) et Paul Mbiya (Université de Kansas).
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L'Équipe
27 minutes ago
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Djibril Coulibaly, un « premier match d'adultes » à 16 ans et quelques promesses dans un milieu niçois décimé
L'entrejeu niçois était décimé et Franck Haise a donc lancé mardi à Lisbonne, au 3e tour préliminaire de la Ligue des champions contre Benfica (0-2), un gamin de 16 ans, Djibril Coulibaly. Ce fut plutôt positif pour ce milieu formé au club. Une feuille de match en forme de coup de massue. Meilleur joueur niçois lors du 3e tour préliminaire aller de Ligue des champions face à Benfica (0-2, le 6 août), Hicham Boudaoui a été victime d'une forte fièvre dans l'après-midi de mardi et il ne figurait même pas sur le banc de touche des Aiglons à l'Estadio da Luz pour le match retour (0-2). En son absence, tout l'entrejeu de l'OGCN était dépeuplé et ce n'était même pas une façon de parler : Morgan Sanson était tombé à l'aller (cuisse), Tanguy Ndombele (pubalgie) ne reviendra pas avant longtemps et Pablo Rosario n'avait pas voulu jouer dans l'attente de son transfert. Il ne restait que le couteau suisse Tom Louchet et un garçon de 16 ans dont on devrait bientôt reparler. Né en novembre 2008, Djibril Coulibaly a disputé son « premier match d'adultes », comme l'a décrit son entraîneur Franck Haise, lors d'un tour préliminaire de Ligue des champions et dans une atmosphère brûlante. Il y aura donc de quoi avoir quelques beaux souvenirs, au-delà d'une élimination qui ne faisait guère de doute. « On a pu voir quand même certaines choses positives, même si ç'a été par moments un peu difficile pour lui. Mais, à 16 ans, c'est normal » Franck Haise, entraîneur de Nice « Je n'avais pas vraiment le choix donc il fallait le lancer, surtout que Djibril a fait vraiment de bonnes choses pendant la préparation, déroulait le technicien à propos de ce milieu box to box originaire de la région parisienne et arrivé sur la Côte en 2023. Alors bien sûr, la marche est haute. Mais on a pu voir quand même certaines choses positives, même si ç'a été par moments un peu difficile pour lui. Mais à 16 ans, c'est normal. » Les notes de Benfica-Nice : Bouanani-Jansson, une attaque atone Il y a eu notamment ces quelques projections balle au pied et un joli tacle (35e). Dans le détail, comment Haise l'a-t-il trouvé ? « Il a plutôt bien commencé, comme l'équipe d'ailleurs, répondait-il. Et puis après, je pense que physiquement, dans la concentration, dans la lecture des situations, ça va tellement vite, il y a tellement de justesse en face qu'il ne faut pas se tromper. Et puis, on a vu aussi que sur l'enchaînement des courses... Il n'est pas encore rempli. Il a encore besoin de se développer sur plein de niveaux et aussi sur le niveau athlétique. Je trouve qu'il est plutôt bien reparti en seconde mi-temps. Mais aujourd'hui, soixante minutes pour une première en Ligue des champions contre Benfica, c'était déjà très bien. » D'autant qu'il y a encore deux mois, il disputait l'Euro U17. Un autre monde. Coulibaly, qui s'était entraîné avec les pros en septembre et octobre l'année dernière, pourrait avoir encore des occasions de se montrer à court terme, alors que l'arrivée potentielle de Mahdi Camara est loin d'être bouclée et que Boudaoui n'est pas sûr d'être remis samedi pour le match contre Toulouse. Pour celui qui est considéré comme un très gros potentiel de sa catégorie d'âge, l'histoire pourrait s'accélérer.


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PSG-Tottenham : physiquement, une mission impossible pour les Parisiens ?
Si les Spurs ne peuvent, en termes de CV, de standing et d'aura, penser rivaliser avec le PSG de Luis Enrique, ce mercredi sur la pelouse du Bluenergy Stadium d'Udine, il est un domaine dans lequel le vainqueur de l'Europa League devrait très nettement dominer le grand gagnant de la Ligue des champions : la condition physique.

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La Bretagne s'affirme, la Nouvelle-Aquitaine en berne... quelles sont les régions les plus représentées dans l'histoire de la Ligue 1 ?
13 des 18 clubs qui participeront, à partir de vendredi, à la saison 2025-2026 de Ligue 1 figurent dans la moitié nord de la France. Cela n'a pas toujours été la réalité géographique de notre Championnat. Plongée dans l'histoire de la D1 et des régions françaises. L'idée nous est venue en regardant une cartographie des clubs prenant part cette saison à la Ligue 1, car la rupture est nette. Si la partie nord de la France est massivement représentée, celle du sud ne compte que cinq équipes sur dix-huit (voir par ailleurs). « Une morne plaine, même si la donne pourra toujours un peu évoluer l'année prochaine », affirme Loïc Ravenel, docteur en géographie et chercheur au Centre international d'études du sport. Mais forcément, ce contraste intrigue. Et il nous a poussés à tenter de comprendre l'histoire du Championnat de France de D1. Pour y parvenir, nous avons pris en compte les régions actuelles. Si ce choix peut prêter à débat, il a permis de répondre à plusieurs interrogations. Quelles régions comptent le plus de présences dans l'élite ? Pourquoi certaines souffrent-elles d'un manque d'exposition ? Et comment expliquer le phénomène observé cette saison, alors que lors de la première édition du Championnat de France professionnel, en 1932-1933, le sud-est occupait une place prépondérante avec dix clubs sur vingt ? « Le foot, c'est d'abord un sport des ports, des cités industrielles » Paul Dietschy, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Franche-Comté Si le nord et le sud sont opposés cette saison, la Division 1 apparaît quasiment coupée en deux jusqu'au milieu des années 50, entre l'est et l'ouest. « On voit clairement une sorte de ligne entre Le Havre et Marseille, c'est le signe d'une démarcation entre une France urbanisée et une France plus rurale », explique Paul Dietschy, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Franche-Comté et auteur de plusieurs ouvrages sur le football. « Le foot, à l'époque, c'est d'abord un sport des ports, des cités industrielles, développe le directeur de la revue Football(s). Dans les années 30, Strasbourg est ainsi proche de certains industriels comme Émile Mathis, important constructeur automobile. Idem pour Sochaux avec Peugeot. » Avec ses ports, « la façade méditerranéenne était ouverte au commerce et a connu une implantation du football précoce, enchaîne Ravenel. Quand on passe au professionnalisme, ces clubs-là sont en force car ils ont une génération d'avance. » Durant plus de vingt ans, le Grand Est, les Hauts-de-France et le Sud-Est, avec la PACA et l'Occitanie, constituent une grande partie du Championnat de France. « Mais il faut séparer l'Occitanie de l'Ouest et de l'Est, précise Ravenel. Dans l'ancien Midi-Pyrénées, il n'y a que Toulouse. Du côté du Languedoc-Roussillon, on a un chapelet de villes de foot avec Nîmes, Alès, Montpellier, Sète. » Surnommée La Mecque du football au début du XXe siècle, Sète est d'ailleurs championne en 1934 et 1939. Emergence de l'Ouest, apparition de la Corse Le milieu des années 50 amorce une transformation, avec l'émergence de l'Ouest et de la Nouvelle-Aquitaine. « Ces territoires se développent, indique Dietschy. Dans les années 50, par exemple, un plan Bretagne est instauré, c'est le début de la révolution agricole. » Pour les Pays de la Loire, Angers découvre la D1 en 1956-1957, Nantes en 1963-1964, la région Auvergne-Rhône-Alpes prend de la grandeur avec Saint-Étienne et Lyon. Alors que les patronats, les investisseurs locaux, les municipalités ou les collectivités contribuent aux développements de certains clubs, la Corse, elle, découvre la D1 en 1967-1968. Et cette apparition découle d'une professionnalisation par défaut. « En 1959, une refonte du Championnat de France Amateurs (CFA) a lieu afin d'intégrer les clubs d'Algérie, explique Didier Rey, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Corse. Mais une discrimination ne concerne que la Corse : tant qu'un club de l'Île est en CFA, aucun autre ne peut y accéder. Le choix du professionnalisme intervient à ce moment-là. Aidés par des subventions, l'AC Ajaccio et le Sporting Club de Bastia ont de l'argent et ils sont intégrés quasi immédiatement en Division 2. » Avant donc de basculer en D1 en 1967-1968 pour l'AC Ajaccio, rejoint dès la saison suivante par Bastia. Si ces deux clubs corses ont intégré aussi vite la D2, c'est également parce que le foot français traverse une période de crise dans les années 60. « Pas mal de clubs des zones classiques sont au bord de la faillite, la D2 peine parfois à trouver des prétendants, expose Ravenel. En 1970, une D2 "open "s'ouvre alors aux amateurs. Ça permet à des équipes d'accéder à ce niveau et de pouvoir prétendre rejoindre l'élite. » Le rééquilibrage est progressif. Seule région jusqu'alors manquante, le Centre-Val de Loire découvre la D1 en 1980 avec Tours. « Les deux dernières décennies sont celles des métropoles » Loïc Ravenel, docteur en géographie et chercheur au Centre international d'études du sport À la fin des années 80 et au début des années 90, la région PACA règne pour la seule fois en maître sur la carte de la D1, la Bourgogne-Franche-Comté (19 présences dans l'élite) et la Normandie (14) connaissent leur meilleure période, alors que les Hauts-de-France (19) sont en chute. La Corse aussi. Après la faillite de l'ACA en 1974, Bastia la frôle en 1988. « La catastrophe de Furiani est liée à ça, analyse Rey. Vous avez repris un club à la dérive, vous essayez de le redresser en investissant mais vous n'avez pas les moyens. Pour cette demi-finale (de la Coupe de France face à Marseille, en 1992), vous construisez à la va-vite une tribune pour renflouer les caisses et éponger le déficit. Ce drame découle de la faiblesse structurelle économique de la Corse. » Comment s'abonner à Ligue 1 + et à quel prix ? Depuis toujours, la pratique du foot au plus haut niveau dépend d'un contexte économique favorable et d'un bassin de population important. Des particularités existent, parfois aidées par une personnalité clé comme Noël Le Graët à Guingamp ou Guy Roux à Auxerre. Mais ces cas sont rares et expliquent la faiblesse historique de certaines régions, comme le Centre-Val de Loire. « Les deux dernières décennies sont celles des métropoles », expose Ravenel. Au XXIe siècle, sept des dix villes les plus peuplées de France ont ainsi été sacrées (Nantes, Lyon, Bordeaux, Marseille, Lille, Montpellier et Paris), seul le titre de 2017 leur échappant au profit de Monaco. « L'anomalie » parisienne Si le PSG a remporté 11 des 13 derniers Championnats, le faible poids de l'Île-de-France, hormis dans les années 30, marque nos interlocuteurs. « C'est une anomalie dans l'histoire du foot français vu sa puissance économique, réagit Dietschy. C'est lié à la place secondaire du foot pendant très longtemps dans les divertissements à Paris. D'autres sports passionnaient également, comme la boxe. Il y avait peut-être aussi un manque d'identité. Le PSG est d'ailleurs créé pour occuper le nouveau Parc des Princes. » Pour la première fois depuis 35 ans, la capitale bénéficiera de deux clubs dans l'élite cette saison, avec le PSG et le Paris FC. Le Grand Est, lui, ne connaît pas ce problème : il arrive en tête dans 6 des 9 périodes proposées, grâce à son lien historique avec le Championnat de France, la présence de grandes villes comme Strasbourg, Metz, Nancy ou Reims. À sa superficie aussi, même si cela ne suffit pas. Désormais plus grande région de France, avec 84 036 km2, la Nouvelle-Aquitaine est à la traîne (voir infographie). La région a pourtant produit de grands joueurs, comme Didier Deschamps, Bixente Lizarazu ou Aymeric Laporte. La Bretagne, désormais deuxième place forte de l'élite « Mais seule Bordeaux est une très grande ville dans la région, constate Ravenel. Et la pratique d'autres sports, notamment le rugby, a un fort impact. Il faut des sponsors locaux et ils ne sont pas indéfinis. » Mais une autre région, loin d'être la plus grande par la taille, a pris de l'ampleur. En progression constante depuis le milieu des années 80, la Bretagne est devenue, lors de la dernière décennie, la deuxième place forte de l'élite du foot français. « On y a toujours beaucoup joué au football, et ce phénomène renvoie à son développement, son urbanisation, et aussi au tissu de PME qui sont souvent derrière les clubs, détaille Dietschy. Et un autre facteur me semble important : le sentiment régional. En juin 1978, des autonomistes bretons avaient par exemple fait sauter une bombe au château de Versailles. Aujourd'hui, on voit beaucoup de drapeaux bretons. Et ce sentiment contribue à un marketing local important. » Si Rennes avait pris part aux tout premiers Championnats, il avait fallu attendre Brest, en 1979-1980, pour voir un deuxième club breton dans l'élite. Cette époque semble bien révolue. Cette saison, la Bretagne est d'ailleurs la région la plus représentée au plus haut niveau, avec trois clubs. Le début d'une nouvelle ère ?