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Agressions, menaces de mort… Quand piscines et parcs aquatiques sont contraints de fermer à cause des incivilités

Agressions, menaces de mort… Quand piscines et parcs aquatiques sont contraints de fermer à cause des incivilités

Le Figaro03-07-2025
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RÉCIT - Des violences d'une ampleur inédite prennent les municipalités de court, alors que les fortes chaleurs entraînent une surfréquentation de ces sites de loisirs.
C'était censé devenir l'attraction de l'été dans l'agglomération du Mans : le premier parc aquatique de la région ! Las, quelques heures seulement après l'ouverture tant attendue, ce mardi, toboggans, pistes de glisse et jeux flottants ont dû être démontés. Face à « une invasion de jeunes des cités », qui s'en sont pris violemment à un agent de sécurité, jusqu'à créer « une émeute de 200 à 300 personnes, munies de barres de fer et de pierres », le gérant de la structure n'a « pas eu d'autre choix » que de « fermer, définitivement ». Agressions, bagarres, refus de respecter le règlement, menaces de mort… Alors que la France traverse un épisode de canicule historique, les esprits s'échauffent jusque dans les piscines, parcs aquatiques et autres plans d'eau. Une vague d'incivilités d'une ampleur inédite, qui a entraîné la fermeture de plusieurs établissements.
« Je ne peux pas assurer la sécurité de mes salariés ; mardi c'était Bagdad ! », s'effare Anthony…
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« Cet appartement me dégoûte » : face aux cafards, la colère de Séverine contre son bailleur à Corbeil-Essonnes

« J'ai du mal à me voir continuer à vivre ici, cet appartement me dégoûte ». Infesté de nuisibles et sujet à des problèmes d'électricité, le logement de Séverine Verbeke semble bien vétuste. Cette locataire est en conflit avec son bailleur depuis des mois. Voilà 29 ans qu'elle vit dans son appartement Allée de l'Essonne, à Corbeil-Essonnes, mais depuis décembre dernier son quotidien s'est transformé. « J'ai fait ma première déclaration de nuisibles le 3 décembre, explique-t-elle, mais pendant deux mois mon bailleur, Essonne Habitat, n'a pas répondu. » Dans son appartement, les cafards prolifèrent, troublant la vie familiale. Autre problème, l'électricité semble ne pas toujours fonctionner correctement. Averti, le bailleur a mandaté des entreprises en février dernier. Le disjoncteur est, entre autres, bel et bien défectueux et la présence des cafards est confirmée. Séverine nous assure pourtant que 6 mois après, rien n'a changé. Elle n'en décolère pas, se dit « stressée », « n'arrive plus à dormir » à cause de l'état de son logement. « Ils laissent traîner », s'insurge la locataire. Si Essonne Habitat a bien fait réaliser une fumigation dans l'appartement, elle n'a pas suffi à éradiquer les nuisibles. Selon elle, des trous au niveau de la tuyauterie permettraient aux cafards de passer. Deux bombes d'insecticides par semaine Après de nombreuses relances, Séverine a dégainé récemment sa dernière carte : une menace de poursuite judiciaire. Contacté, Essonne Habitat assure avoir « un protocole » que n'aurait pas respecté la locataire pour justifier la présence des nuisibles. Côté électrique le bailleur assure aussi avoir « mis en sécurité l'installation ». « Nous avons un diagnostic qu'elle conteste, explique le service juridique d'Essonne Habitat, et elle ne veut pas nous laisser entrer, l'accès à son domicile nous est refusé. Nous essayons de nous adapter à ce refus. » Malgré plusieurs fumigations, les cafards prolifèrent toujours dans l'appartement de Sévérine Verbeke. DR Séverine de son côté exige des travaux avant de recevoir son bailleur chez elle : « Je veux qu'ils traitent les causes structurelles, les causes d'humidité, les parties communes, ou être relogée et indemnisée pour trouble de jouissance. » En attendant, elle dépense une petite fortune en bombes insecticides, pas moins de deux par semaine, malgré leur toxicité. « Cela devient infernal je n'ai jamais vécu comme ça, on vit dans des conditions déplorables. J'ai même recommencé à fumer, se lamente-t-elle. Ma fille a du mal à dormir, le mal est fait c'est un enfer. » Elle envisage désormais de monter une association de locataires. Des interventions sont prévues prochainement assure Essonne Habitat.

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