
En Colombie, le candidat présidentiel blessé lors d'un attentat est décédé
Publié aujourd'hui à 21h41
Miguel Uribe a été blessé par balles en juin à Bogota. Il est décédé deux mois plus tard.
AFP
Le candidat à la présidence de la Colombie et sénateur Miguel Uribe, blessé par balles lors d'une réunion publique en juin à Bogota, est décédé après avoir passé deux mois en soins intensifs, a annoncé lundi son épouse.
«Tu seras toujours l'amour de ma vie. Merci pour une vie pleine d'amour», a écrit Claudia Tarazona sur son compte Instagram, ajoutant: «repose en paix (…), je veillerai sur nos enfants».
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Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, s'est rapidement dit «profondément attristé» par la mort du candidat à la présidentielle colombienne de 39 ans.
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« Les États-Unis sont solidaires de sa famille, du peuple colombien, à la fois dans le deuil et pour demander que justice soit rendue pour les responsables» de sa mort, a écrit M. Rubio sur le réseau social X. Un état «redevenu critique»
Miguel Uribe Turbay, candidat favori de la droite en Colombie, avait été touché de deux balles à la tête et une balle dans la jambe par un tueur à gages présumé, âgé de 15 ans, alors qu'il prononçait un discours dans la capitale, le 7 juin. les autorités avaient montré du doigt une branche dissidente de la guérilla des Farc.
Le candidat conservateur avait ensuite subi plusieurs interventions chirurgicales. La clinique où il avait été hospitalisé avait annoncé samedi que son état était «redevenu critique» à la suite d'une nouvelle hémorragie cérébrale.
Le jeune sénateur, avocat de formation, laisse derrière lui un jeune fils ainsi que trois adolescentes, filles de son épouse lors d'une précédente union, qu'il avait adoptées.
«Aujourd'hui est un jour triste pour le pays», a déclaré lundi la vice-présidente colombienne, Francia Márquez, dans un message sur le réseau social X. «La violence ne peut continuer à marquer notre destin. La démocratie ne se construit pas avec des balles ni avec du sang, elle se construit avec respect, avec dialogue», a-t-elle ajouté.
Membre du parti Centre démocratique de l'ancien président de droite Alvaro Uribe -- avec lequel il n'a pas de lien de parenté -- Miguel Uribe avait annoncé en octobre 2024 son souhait de se présenter à l'élection présidentielle de mai 2026, pour succéder au président de gauche Gustavo Petro, dont il était un critique virulent. Retour des violences politiques
L'attaque contre lui a ravivé les craintes d'un retour à la violence des années 1980 et 1990, lorsque meurtres politiques et attentats secouaient la Colombie.
La vie de Miguel Uribe, qui voulait oeuvrer pour la réconciliation en Colombie, a été marquée par la violence du conflit armé dans son pays.
Sa mère Diana Turbay a perdu la vie alors qu'il n'avait que quatre ans, séquestrée sur ordre du narcotrafiquant Pablo Escobar, en 1991. Célèbre journaliste, Diana Turbay est morte lors d'une opération menée par des hommes en uniforme qui tentaient de la libérer.
«Le mal détruit tout, ils ont tué l'espoir. Que le combat de Miguel soit une lumière qui éclaire le bon chemin pour la Colombie», a écrit sur X l'ancien président colombien et chef de file de la droite Álvaro Uribe, qui depuis début août est en résidence surveillée après avoir été condamné dans une affaire de subornation de témoins. L'assaillant arrêté
Parmi les personnes arrêtées pour la mort de Miguel Uribe figurent l'assaillant, un mineur de 15 ans, et Elder José Arteaga Hernández, surnommé «El Costeño», présumé cerveau logistique de l'attaque, pour lequel les autorités avaient lancé une chasse nationale dans les semaines qui ont suivi.
La semaine dernière, le directeur de la police colombienne, Carlos Fernando Triana, a déclaré que «très probablement la Segunda Marquetalia», une dissidence de la guérilla fondée par le leader historique des FARC Iván Márquez, était à l'origine de la planification de l'attentat contre Miguel Uribe.
Les autorités soupçonnent que Ivan Márquez et son bras droit, alias Zarco Aldinever, sont morts, bien que ces informations ne soient pas confirmées.
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Au Canada, d'inquiétants feux de forêts se rapprochent de trois villes
Le feu a ravagé 1500 hectares en 36 heures. Les conditions météorologiques défavorables inquiètent alors que le pays connaît sa deuxième pire saison des incendies. Publié aujourd'hui à 15h09 Incendie de forêt sur le mont Underwood près de Port Alberni, Île de Vancouver, avec de la fumée épaisse et des flammes visibles parmi les arbres. Colby Rex O'Neill/AFP Un incendie fait rage mercredi sur une île de la côte pacifique du Canada, dans l'ouest du pays, inquiétant les 20'000 habitants d'une petite ville, tandis qu'un autre s'approche d'une plus grande ville à l'autre bout du pays. Plusieurs secteurs de Port Alberni, sur l'île de Vancouver (ouest), sont visés par des alertes des autorités demandant aux habitants de se préparer à évacuer, face à un immense feu à 12 kilomètres de là. Il a brûlé plus de 1500 hectares en environ 36 heures. «Je vis à Port Alberni depuis 1956 et c'est un des plus gros feux que j'aie jamais vu», a raconté à l'AFP un habitant de 69 ans, Russ Wetas, sous un épais nuage de fumée. Du «jamais vu» sur l'île de Vancouver Le temps chaud et sec prévu mercredi et jeudi n'incite pas à l'optimisme sur place, où les résidents sont en état d'alerte. C'est «dingue à quel point il est énorme», a commenté pour sa part Ted Hagard, un ouvrier qui avait suivi la progression du feu sur les réseaux sociaux mais qui est allé sur place le constater par lui-même. Un chef autochtone de la région, John Jack, a lui affirmé sur la chaîne de télévision CBC que l'incendie Mount Underwood est «un feu comme il n'en a jamais vraiment été vu sur l'île de Vancouver». À l'autre bout du pays, sur la façade atlantique, certains secteurs de Saint-Jean, ville de 224'000 habitants, sont eux concernés par des ordres d'évacuation alors qu'un feu se fait de plus en plus menaçant. Et un autre brasier faisait rage aussi mercredi près de Halifax, ville de près d'un demi-million d'habitants, dans la province de la Nouvelle-Écosse, dans l'est du pays. Réchauffement climatique rapide Le Canada subit cette année la deuxième pire saison des feux de forêt de son histoire avec 7,5 millions d'hectares de forêt brûlée, soit une superficie plus grande que celle de l'Irlande. L'année de tous les records demeure 2023, quand 17,3 millions d'hectares de forêt ont disparu, un bilan historique qui avait attiré l'attention du monde entier et mis en lumière la menace grandissante que posent les feux de forêt. Mercredi, plus de 700 feux de forêt étaient en cours d'un bout à l'autre du Canada, dont 161 étaient «non maîtrisés», selon les autorités. La fumée qu'ils génèrent a affecté la qualité de l'air de dizaines de millions de personnes partout en Amérique du Nord, et même jusqu'en Europe. Avec le réchauffement climatique, le Canada est de plus en plus souvent touché par des événements météorologiques extrêmes. Sa géographie nordique, avec ses terres arctiques, fait de lui un pays qui se réchauffe plus vite que le reste de la planète. Incendies au Canada Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
9 hours ago
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À une semaine du délai, le stress test commence pour la présidence du PLR
Personne ne s'est encore déclaré officiellement pour succéder à Thierry Burkart. Gênant, d'autant que le favori, Andri Silberschmidt, vient de décliner. Publié aujourd'hui à 11h01 Les candidats intéressés à succéder à Thierry Burkart ont jusqu'au 20 août pour s'annoncer. L'élection aura lieu en octobre. Nicole Philipp En bref: Il est des déclarations qui vieillissent mal en politique. Et certains poids lourds du PLR pourraient s'en souvenir. Le parti doit trouver un nouveau président pour succéder à Thierry Burkart . L'élection aura lieu en octobre, mais la commission de sélection a fixé au 20 août le délai de candidature. Or, à une semaine de l'échéance, aucune personnalité n'est sortie du bois. Plus embêtant, plusieurs favoris ont décliné. Le dernier, c'était Andri Silberschmidt (ZH), mardi. Un coup dur, car beaucoup misaient sur le trentenaire pour rajeunir l'image du parti, qui enchaîne les échecs électoraux. Cette érosion est peut-être ce qui retient les candidats, car le nouveau président pourrait être celui qui devra assumer la perte d'un siège au Conseil fédéral, si le PLR se fait doubler par Le Centre. Les moqueries du PLR sur Le Centre La situation n'est pas encore gravissime, mais là où elle est piquante, c'est qu'on peut y voir des ressemblances avec Le Centre, qui, en janvier, peinait à trouver des candidats pour succéder à Viola Amherd au Conseil fédéral. Ce qui avait suscité les moqueries d'élus PLR, qui n'avaient pas hésité à les exprimer publiquement. Certes, la fonction de président n'est pas la même que celle de conseiller fédéral, mais il s'agit à chaque fois de trouver des personnalités prêtes à tout lâcher pour endosser une lourde tâche. Et en relisant les déclarations de l'époque, on se dit que certains ont dégainé un peu vite. Souvenez-vous. «Comment Le Centre veut-il nous déposséder d'un siège alors qu'il ne peut même pas offrir un choix de parlementaires fédéraux pour son siège au Conseil fédéral?», taclait, par exemple, l'influent conseiller national Marcel Dobler (SG) dans «Blick». L'idée d'une coprésidence évoquée Côté romand, c'est Damien Cottier (NE), le chef de groupe, qui s'était fendu d'un tweet cinglant après que deux des favoris, Martin Candinas (GR) et Philipp Matthias Bregy (VS) avaient décliné. «Quand tu revendiques deux sièges au Conseil fédéral, mais que tu ne trouves personne pour occuper le premier», écrivait-il sur X avec le hashtag #boncourage . À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Au final, Le Centre a pu présenter un ticket et fêté l'élection du Zougois Martin Pfister. Philipp Matthias Bregy est ensuite devenu président du parti. Pour ne pas être ridicule, le PLR n'a donc plus qu'une semaine pour dégoter une perle rare. Le cas n'est pas encore désespéré, car il reste encore des papables qui «réfléchissent». Quatre noms sont cités pour une présidence ou – pourquoi pas, une coprésidence, puisque l'idée est avancée. On fait le point. L'autre favori lucernois Damian Müller (LU). Services du Parlement Outre Andri Silberschmidt, il est un nom qui a été régulièrement cité comme papable idéal: Damian Müller. À 40 ans, le sénateur lucernois est un personnage qui compte à Berne. Sur les questions migratoires, il a une position très à droite, mais sur les questions environnementales ou les relations Suisse-UE, il est beaucoup plus ouvert qu'un Thierry Burkart. La Saint-Galloise qui monte Susanne Vincenz-Stauffacher (SG). Services du Parlement Présidente des femmes PLR, Susanne Vincenz-Stauffacher s'est fait un nom en incarnant l'initiative pour l'imposition individuelle . La Saint-Galloise de 58 ans est appréciée dans le parti. C'est sans surprise que son nom circule. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois: la conseillère nationale était déjà présentée comme concurrente potentielle à Burkart il y a quatre ans. L'alternative neuchâteloise Damien Cottier (NE) Services du Parlement Comme chef du groupe parlementaire PLR, Damien Cottier est de facto le numéro 2 du parti. Voudra-t-il en devenir le numéro 1? «C'est une réflexion en cours», nous confiait le Neuchâtelois de 50 ans le 3 août dans une interview . Reste que son élection compromettrait ses chances d'entrer un jour au Conseil fédéral. Or, tout le monde à Berne dit qu'il en rêve. L'outsider glaronnais Benjamin Mühlemann (GL) Services du Parlement C'est un peu l'invité surprise. Benjamin Mühlemann ne siège au Conseil des États que depuis un an et demi, mais à 46 ans, il n'exclut pas de diriger le parti. Preuve que ce n'est pas du pipeau, c'est sur les ondes de la radio nationale SRF, qu'il a fait part de son intérêt. Son défi à lui sera surtout de se faire un nom. Actuellement, il ne fait pas franchement partie des pointures du parti. Plus sur le PLR, l'élection du président et Thierry Burkart Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Florent Quiquerez est journaliste à la rubrique Suisse depuis 2015. Spécialisé en politique, il couvre avant tout l'actualité fédérale. Auparavant, il a travaillé comme correspondant parlementaire pour les Radios Régionales Romandes. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
21 hours ago
- 24 Heures
Climat: Une partie de l'Europe toujours en proie aux incendies
Les pays du sud de l'Europe luttent contre des feux favorisés par la chaleur et la sécheresse. Quatre personnes ont déjà perdu la vie. Publié aujourd'hui à 23h39 Mis à jour il y a 6 minutes Un hélicoptère lâche de l'eau sur un feu de forêt près de Larouco en Galice, dans le nord-ouest de l'Espagne. AFP La Grèce, le Portugal et l'Espagne luttaient toujours contre de violents incendies mercredi, tandis que la situation s'améliorait en France et en Italie, après que des dizaines de milliers d'hectares ont été ravagés ces derniers jours en Europe méridionale. Ces incendies, qui ont fait quatre morts -- deux en Espagne, un au Monténégro, un en Albanie -- sont favorisés par une vague de chaleur intense et prolongée, associée à une grave sécheresse. Si les pompiers en Grèce s'attendaient mercredi à «une journée très difficile», c'était surtout en raison de violentes rafales de vents, alors qu'ils luttent contre 23 incendies. «C'est certainement les 24 heures les plus difficiles de la période de lutte contre les feux», a déclaré le président de l'Union des Officiers des Pompiers, Kostas Tsigas. «Rien qu'hier, 82 incendies ont éclaté, un nombre très important qui, combiné aux vents violents, à la sécheresse et aux températures élevées, a créé d'énormes difficultés», a-t-il poursuivi. Mécanisme européen Mercredi dès l'aube 33 avions et 4850 pompiers étaient mobilisés sur tous les fronts en Grèce. Athènes a fait appel mardi au mécanisme européen pour obtenir quatre bombardiers d'eau supplémentaires, alors que plus de 20'000 hectares ont été détruits par les flammes depuis juin dans le pays. Les incendies les plus inquiétants se situent sur l'île de Zante, en mer Ionienne (ouest), sur l'île de Chios (dans le nord-est de la mer Égée), à Preveza (ouest), ainsi que dans le département d'Achaïa (dans le nord-ouest du Péloponnèse). Un nouvel incendie s'est déclaré près du site archéologique de Vouteni, proche de la ville de Patras, et menace des zones de forêts et des habitations. Mercredi, cinq grands incendies sévissaient dans le nord et le centre du Portugal, combattus par plus de 1800 pompiers appuyés par une vingtaine de moyens aériens. Le brasier qui mobilisait le plus de moyens est celui de Trancoso (centre) actif depuis samedi, où des rafales de vent ont provoqué de nouvelles reprises de feu. Près d'Aldeia Nova, sous un épais nuage de fumée recouvrant les rues du petit village de maisons en pierre, les habitants ont prêté main-forte aux pompiers. «Ça fait peur (…) mais on est toujours prêts à s'entraider», a témoigné à la télévision Sic Noticias, un agriculteur. Depuis le début de l'année, les feux de forêt ont consumé plus de 63'000 hectares, selon des données de l'Institut national de gestion des forêts (ICNF). L'Espagne appelle l'UE à la rescousse En Espagne, si les pompiers luttaient toujours mercredi contre 14 incendies majeurs, surtout dans le Nord, la situation semblait en revanche pouvoir s'améliorer grâce à une hausse de l'humidité, un peu de pluie et une baisse des températures. Jusqu'ici cette année, le pays a déploré 199 incendies ayant détruit 99'000 hectares, deux fois plus que l'an dernier, mais trois fois moins toutefois qu'en 2022, l'année la pire. Dans la province de Castille-et-León, sept personnes ont été hospitalisées après avoir été blessées, dont quatre sont dans un état critique, ont indiqué les autorités. Mercredi soir le ministre de l'Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a indiqué avoir fait appel au mécanisme d'aide au sein de l'UE et demandé à ce que soient envoyés dans son pays deux avions Canadair. Plusieurs pays des Balkans luttaient toujours mercredi contre des dizaines d'incendies. En Albanie, des incendies hors de contrôle sévissaient dans le centre et le sud du pays. Au Monténégro, un soldat qui participait à la lutte anti-incendie est mort et un autre a été blessé dans l'accident de leur camion-citerne. Vigilance maximale en France Dans le sud de la France, la vigilance restait maximale pour éviter toute réactivation de l'incendie gigantesque qui a parcouru 16'000 hectares avant d'être maîtrisé dimanche dans le département de l'Aude. Mais des alertes rouge canicule ont été déclenchées dans le centre-est du pays assommé par une intense vague de chaleur. La situation s'est améliorée sur le front des incendies, le feu sur les flancs du volcan, le Vésuve, qui avait projeté des nuages de fumée au-dessus de Naples (sud) ayant été maîtrisé au bout de cinq jours. Plusieurs foyers attisés par le vent ont été signalés mercredi en Turquie. 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