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Tennis : Swiatek prend la porte à Montréal, Osaka de retour en quarts

Tennis : Swiatek prend la porte à Montréal, Osaka de retour en quarts

Le Figaro04-08-2025
Grande favorite du tournoi, Iga Swiatek a été surprise par la Danoise Clara Tauson.
La Japonaise Naomi Osaka, ex-N.1 mondiale aujourd'hui 49e, a déroulé face à la Lettonne Anastasija Sevastova 6-1, 6-0, se qualifiant ainsi pour les quarts de finale du tournoi WTA 1000 de Montréal, dimanche, tandis que la Danoise Clara Tauson a créé la surprise en éliminant la N.3 mondiale Iga Swiatek, 7-6 (7-1), 6-3.
Après l'Américaine Coco Gauff (tête de série N.1), sa compatriote Jessica Pegula (N.3) et la Russe Mirra Andreeva (N.4), c'est au tour d'une autre favorite, la Polonaise Iga Swiatek (N.2), d'être éliminée de l'Open du Canada.
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Tauson, 22 ans, en profite pour atteindre le deuxième quart de finale en WTA 1000 de sa carrière, après Dubaï cette saison, où elle avait atteint la finale.
La 19e mondiale affrontera l'Américaine Madison Keys (30 ans, 8e), finaliste du tournoi canadien en 2016, qui a dû batailler plus tôt dans la journée pour battre Karolina Muchova (14e) 4-6, 6-3, 7-5 en 2h20 min.
Osaka, 27 ans, disputera elle son deuxième quart de finale d'un tournoi d'envergure -- WTA 1000 ou Grand Chelem -- depuis son retour de maternité en janvier 2024, après Doha en février 2024.
«Je pense que ce qui fonctionne bien pour moi (cette semaine), c'est que j'ai vraiment confiance en ma condition physique. Je me sens très à l'aise pour renvoyer les balles maintenant», a commenté Osaka, double gagnante de l'US Open (2018, 2020) et de l'Open d'Australie (2019, 2021), mais dont les performances manquent de régularité depuis son retour, comme en témoignent ses éliminations au premier tour de Roland-Garros et au troisième tour de Wimbledon cette année.
«Direct et droit au but»
Une semaine après avoir mis fin à sa collaboration avec le Français Patrick Mouratoglou, longtemps entraîneur de Serena Williams, la joueuse a ajouté qu'elle «appréci(ait) vraiment» son nouveau coach, Tomasz Wiktorowski.
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«J'aime bien son style d'entraînement. Il est très direct et va droit au but. Pour quelqu'un comme moi, qui a souvent l'esprit distrait, c'est très utile», a-t-elle expliqué en conférence de presse.
Osaka retrouvera en quart l'Ukrainienne Elena Svitolina (30 ans, 13e), qui avait remporté le tournoi canadien en 2017 et a battu 6-4, 6-1 l'Américaine Amanda Anisimova (23 ans, 7e), finaliste l'an dernier.
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Demi-finaliste pour la première fois de sa carrière sur un Masters 1000 à Cincinnati, Terence Atmane va grimper d'au moins 67 places au classement ATP de lundi pour intégrer le top 100 (69e). Il sera le 13e Français parmi les 100 meilleurs mondiaux, un chiffre plus vu depuis novembre 2024. Tombeur de Taylor Fritz puis Holger Rune pour faire une entrée fracassante dans le dernier carré du Masters 1000 de Cincinnati, Terence Atmane se réveillera lundi matin dans le top 100 du classement ATP pour la première fois de sa carrière. Avec a minima 873 points, soit 413 de plus qu'au précédent pointage. Le Nordiste de 23 ans pointe provisoirement au 69e rang ATP, juste derrière Hubert Hurkacz, demi-finaliste de Wimbledon en 2021. Valentin Royer, sorti des qualifications et éliminé au deuxième tour par Karen Khachanov, fera aussi son apparition dans le top 100, provisoirement à la 98e place. Avec ces deux nouvelles têtes, les Bleus seront 13 dans le top 100 lundi, le meilleur total de la saison pour le contingent français. Il faut remonter à novembre 2024 pour trouver une telle affluence tricolore. Benjamin Bonzi venait de remporter l'Open de Moselle pour faire son retour dans le top 100, le 11 novembre, et les Bleus y étaient restés à 13 pendant trois semaines. Mais à l'époque, seuls trois joueurs - Ugo Humbert, Arthur Fils et Giovanni Mpetshi Perricard - étaient parmi les 50 meilleurs mondiaux. Ils pourraient être deux fois plus lundi avec, en plus du trio cité, Alexandre Muller, Corentin Moutet et Gaël Monfils. Seuls les États-Unis font mieux avec sept représentants dans le top 50 et provisoirement 14 membres du top 100. L'Italie (9 dans le top 100) et le duo Espagne-Argentine (7) suivent.

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Depuis dix jours, Terence Atmane affole la planète tennis dans l'Ohio. Le Français disputera samedi sa première demi-finale en Masters 1000 face au n°1 mondial, Jannik Sinner, en ayant déjà fait tomber deux top 10 et tant d'autres barrières sur son passage. C'est une aventure sublime, un doux vertige qui porte Terence Atmane depuis dix jours à Cincinnati. Arrivé 136e mondial et dans ses petits souliers au premier jour des qualifications, le Français est en train de tout dégommer sur son passage dans l'Ohio. Après Taylor Fritz et Holger Rune, ventilés aux tours précédents, le Français se dresse maintenant devant le plus grand, le n°1 mondial, Jannik Sinner, pour un défi suprême en demi-finales, après avoir déjà fait tomber tant de barrières. Voici quelques chiffres ébouriffants. Le parcours fou de Terence Atmane

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Avant d'atteindre les demi-finales du Masters 1000 de Cincinnati, où il défiera samedi le numéro 1 mondial Jannik Sinner, le Français de 23 ans Terence Atmane a vécu de nombreuses secousses au cours d'un parcours atypique. Ceux qui le connaissent savaient que Terence Atmane avait trop de qualités, en tête desquelles cette fabuleuse gifle de coup droit, pour ne pas frapper un jour à la porte du grand monde. C'était une question de quand, simplement n'imaginaient-ils pas qu'il la défoncerait dans un tel fracas. Moins d'un mois après avoir perdu en deux petits sets face au 537e mondial Pablo Llamas Ruiz (6-3, 6-3) à Umag, le Français de 23 ans s'apprête à disputer les demi-finales du Masters 1000 de Cincinnati face au numéro 1 mondial Jannik Sinner. Et parce qu'il ne fait pas grand-chose comme les autres depuis qu'il a attrapé son premier grip, quand sa mère Séverine en a eu assez de le voir jouer à la console, lové dans le canapé familial, le Boulonnais vient de châtaigner en vingt-quatre heures deux tops 10, Taylor Fritz (3-6, 7-5, 6-3) et Holger Rune (6-2, 6-3), alors qu'il traînait une patte violette il y a encore quelques jours. Victime d'une lésion musculaire de grade 2 et d'une entorse du gros orteil du pied gauche fin juillet à Toronto, le 136e mondial, qui sera a minima top 75 la semaine prochaine, a déjà gagné sept matches dans l'Ohio. Et il ne s'interdit pas d'en remporter un huitième samedi face au patron du circuit, « une personne avec deux bras et deux jambes, comme moi ». Terence Atmane : « Je vais voir ce qu'est le très, très haut niveau » 158 de quotient intellectuel Ambitieux, Atmane l'a toujours été. « Avec ce que j'ai dans la raquette, je pense qu'il n'y a pas de limite », nous confiait-il l'an passé, chez lui à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Ce jour-là, au printemps 2024, il nous avait fièrement montré son impressionnante collection de cartes Pokémon, « l'une des plus grandes en France », avant de nous mettre sans peine en échec et mat avec son cavalier blanc, puis il avait conclu le déjeuner par un tour de magie bien ficelé. Fan de jeux vidéo et de metalcore, musique chevelue qui tranche avec sa bouille glabre, le Nordiste est un touche-à-tout qui apprend vite. Parfois trop vite. « À l'école, je n'avais besoin de lire quelque chose qu'une seule fois pour le retenir dix ans donc je m'ennuyais beaucoup, ça me semblait trop simple », raconte-t-il. L'explication, il la découvrira à 15 ans, à la suite d'un quiproquo entre sa mère et une psychologue. « Je reçois une lettre de la Fédé avec les tests médicaux à faire, rembobine Séverine Atmane. Il fallait prendre rendez-vous avec une psy pour savoir si l'enfant n'était pas en surmenage. J'en ai trouvé une à Lille. Elle m'a dit :''On va faire le test WISC.'' Je lui ai fait confiance, je n'y connaissais pas grand-chose. » L'ado passe alors le célèbre test de QI développé par David Wechsler, « huit à dix heures d'exercices », se souvient-il. « À la sixième heure, reprend sa mère, la psy a dit : ''Terence, tu as 130 de QI et tu as encore les maths à faire. Vous comprenez ce que ça veut dire ? - Non - 130, c'est déjà haut potentiel.'' À la fin, il avait 158. On est reparti avec ce nombre. » « Le fait de rater tel coup droit à tel instant, ça me rend dingue. Au fond de moi, ça me brûle » Terence Atmane Si l'expression haut potentiel intellectuel (HPI) est dévoyée par certains parents pour justifier que leur marmot dessine sur les murs et fasse du trampoline sur le canapé des amis, l'annonce de ce diagnostic a aidé Atmane à mieux comprendre ce qui se tramait dans sa boîte crânienne. « Mon cerveau fonctionne différemment, pose-t-il. Des situations qui sont incompréhensibles pour la plupart des personnes seront pour moi totalement banales et très claires. J'avais des réactions qui me semblaient normales mais qui, pour les autres, sont complètement disproportionnées. » Atmane, le mental retrouvé Nerveux et excessif sur le court depuis l'enfance, le fiévreux gaucher abattait régulièrement sa colère sur sa raquette ou l'arbitre. « Tout petit, il a eu cette image : ''Cool, on va jouer Terence Atmane, on va lui faire péter un câble, on est tranquille'' », dévoile sa mère. Chez les juniors, il a multiplié les dérapages. En 2019, il a écopé de 34 avertissements et a été suspendu de compétitions pendant plusieurs mois par la Fédération internationale. Il a même été privé de Roland-Garros juniors par la FFT. « C'étaient des pétages de plombs, rembobine celui qui rechute parfois, comme à Roland-Garros l'an passé, lorsqu'il avait frappé une balle en tribunes et touché une spectatrice, frôlant la disqualification. Le fait de rater tel coup droit à tel instant, ça me rend dingue. Au fond de moi, ça me brûle. Avant, je voulais tout le temps bien jouer, c'est là où ça pouvait décapsuler là-haut. Je pétais des câbles tous les trois points ! Je m'en prenais beaucoup aux arbitres en juniors et j'étais vachement négatif envers moi-même. Je n'étais plus lucide et je pouvais perdre deux, trois jeux de suite sans réaction. » Parti seul dans le Var à 13 ans Avec le recul, il sait que son attitude l'a longtemps tenu à l'écart des plans fédéraux. « Ça m'a porté un peu préjudice, admet-il. Plus jeune, je n'étais pas aidé par la Fédération et les pôles. Je me suis toujours débrouillé seul. » C'était aussi un choix familial, notamment celui du papa, Stéphane, qui n'imaginait pas son fils capable de s'épanouir dans un groupe ni d'accepter une discipline trop stricte. « Terence n'était pas dans les dix meilleurs Français jusqu'à 12-13 ans, recontextualise sa mère. Comme il n'était pas dans les meilleurs de la Ligue des Flandres, on n'avait pas de place dans les TMC (Tournois Multichances). On prenait la liste des tournois en France, on appelait les directeurs et on leur demandait s'ils avaient des places. Quand certaines ligues n'envoyaient qu'un joueur au lieu de deux, on se déplaçait. Partout en France. » Et très vite à l'étranger, où le Boulonnais craignait moins le regard des autres. « Comme il est hypersensible, c'était mieux pour lui de jouer devant des personnes qu'il ne connaissait pas. En France, il a toujours un peu cette peur du jugement », explique Séverine Atmane qui l'emmenait régulièrement en Angleterre. « Là-bas, mieux on est classé, plus on joue à l'intérieur. Donc quand il était petit, même quand il neigeait, il jouait dehors. Nous avec les couvertures dans la voiture, lui sur le terrain, avec des grandes chaussettes de foot et le bonnet. » Atmane : « Etre HPI m'aide à créer des effets de surprise sur le court » Lancé à l'initiative de son père sur le circuit Tennis Europe à 12 ans, Atmane a traversé le continent. « Ils allaient en Tchécoslovaquie en voiture, souffle la maman. Des globe-trotteurs ! » Alors quand il a été question de l'envoyer seul dans le sud à 13 ans, le gamin de Boulogne-sur-Mer n'a pas hésité. « À 13 ans, il dormait avec la lumière allumée, alors seul dans un appart si jeune, loin de tout, c'est chaud ! Mais il a tout de suite dit oui, assure sa mère. De toute façon, c'était ça ou rien. Il n'y avait pas d'autre choix. Il aimait le tennis, pourquoi arrêter ? » « Je dormais très mal, je faisais des cauchemars toutes les nuits et des paralysies du sommeil. Pendant six mois, ça a été extrêmement sombre dans ma tête et dans mes pensées » À Carqueiranne, dans le Var, Atmane, qui s'entraînait dans une petite structure avec un coach employé par la mairie, a vécu seul plusieurs années. Puis l'épidémie de Covid-19 a frappé et le joueur au chômage technique s'est enfoncé dans une lente dépression. « Pour un jeune qui a l'habitude de voyager trente-cinq semaines dans l'année, être enfermé dans 12m2, c'est compliqué, glisse sa mère. Les jeux vidéo l'ont un peu plombé, il ne faisait plus rien d'autre. » « Me lever sans motivation m'a fait sombrer très rapidement, soupire-t-il. Je dormais très mal, je faisais des cauchemars toutes les nuits et des paralysies du sommeil. Mon coeur battait au-delà de 200 pulses par minute en pleine nuit. C'était beaucoup d'anxiété et de mal-être. Pendant six mois, ça a été extrêmement sombre dans ma tête et dans mes pensées. » Prié par ses parents de rentrer au bercail pendant la deuxième vague du Covid-19, Atmane a pris soin de sa santé mentale en même temps qu'il se remettait d'une rupture de deux ligaments de sa cheville gauche. « Cette blessure a déclenché ma progression, pense-t-il plusieurs années plus tard. Je me suis vraiment repris en main, j'ai arrêté de me morfondre et de me chercher des excuses. » Cette période noire, il y repense souvent. « Je me suis tellement accroché, j'ai tellement cru en moi-même, que quand je suis dans le dur, en match ou à l'entraînement, je me dis que ce n'est pas grave, qu'il y a pire. Aujourd'hui, je m'en sers comme d'une force. » Celle qui l'habite lui a permis de résister aux secousses d'un premier trimestre 2025 raté et des critiques qui ont jailli après sa défaite sans combattre et une poignée de main très fraîche avec Richard Gasquet à Roland-Garros. L'an passé, à propos de son jeu instinctif et imprévisible, Atmane se disait « préparé mentalement à des grosses défaites ». « Mais, ajoutait-il sourire en coin, il y a aura aussi des très grosses victoires. » Nous y voilà.

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