logo
Peyraud-Magnin entrée dans l'histoire des Bleues contre l'Allemagne mais pas décisive lors de la séance de tirs au but

Peyraud-Magnin entrée dans l'histoire des Bleues contre l'Allemagne mais pas décisive lors de la séance de tirs au but

L'Équipe19-07-2025
Autrice d'un arrêt sur le penalty de Sjoeke Nüsken durant le temps réglementaire, la gardienne de l'équipe de France n'a rien pu faire durant la séance des tirs au but où elle n'a stoppé aucune tentative.
Il y a deux ans, lors de la Coupe du monde en Australie, Hervé Renard avait prévu un plan en cas de séance de tirs au but : remplacer Pauline Peyraud-Magnin dans le but par Solène Durand, la troisième gardienne. Le plan de l'ancien sélectionneur des Bleues avait presque fonctionné puisque Durand avait repoussé deux tentatives adverses en quarts de finale face aux Australiennes, qui s'étaient finalement qualifiées (0-0, 5-6 aux t.a.b.).
Samedi soir, la gardienne de la Juventus a prouvé qu'elle pouvait, elle aussi, briller sur penalty. Alors que Selma Bacha venait de faucher Jule Brand dans la surface française (68e), l'arbitre n'a pas hésité à désigner le point de penalty, où Grace Geyoro avait posé le ballon pour tromper Ann-Katrin Berger, la gardienne allemande, en première période (14e). Sjoeke Nüsken, buteuse en première période, s'est avancée pour tirer, a choisi le côté gauche de Peyraud-Magnin qui a donc détourné la tentative de l'Allemande, avant qu'Elisa De Almeida ne dégage le ballon. Folle de joie, Bacha a sauté sur sa gardienne, lui faisant même un peu mal sur le coup.
Son premier penalty arrêté avec les Bleues
Pour sa 69e sélection, Peyraud-Magnin a réalisé une première puisqu'elle n'avait jamais arrêté un penalty sous le maillot de l'équipe de France. Elle est même la première gardienne tricolore à y parvenir depuis Sarah Bouhaddi, en mars 2017 contre l'Allemagne (0-0) lors de la She Believes Cup, un tournoi amical (selon le média spécialisé Footoféminin). « Lors de matches très serrés cette saison, j'ai réussi à sortir l'arrêt qu'il fallait et être décisive à des moments clés », confiait-elle récemment à l'AFP en évoquant sa progression, notamment sur l'aspect mental.
Avant son arrêt, « PPM » avait plutôt passé une soirée tranquille, même si elle avait cédé sur la tête de Nüsken sur corner sans vraiment pouvoir intervenir. Elle a ensuite plutôt bien géré les quelques ballons en profondeur de l'Allemagne. En début de semaine, la gardienne avait connu une petite alerte et avait dû soigner une béquille reçue lors de la victoire des Bleues face aux Pays-Bas (5-2, dimanche dernier). Sa participation au quart de finale n'avait pas été remise en cause et elle s'est tranquillement préparée pour cette rencontre décisive, elle qui n'avait pas joué le quart de l'an dernier face au Brésil (0-1) aux Jeux Olympiques en raison d'une blessure à un oeil.
Cette fois-ci, elle était bien présente et a pris ses responsabilités. Malgré le kop français dans le dos qui l'acclamait, la gardienne française a été prise à contre-pied par Janina Minge, la première tireuse allemande, puis a été de nouveau battue par Linda Dallmann qui a tiré en force, avant d'être de nouveau prise à contre-pied par Rebecca Knaak. La tentative de Sara Däbritz a trouvé la transversale, redonnant espoir à tout le clan français. Berger, la gardienne allemande, Klara Bühl puis Nüsken ont marqué à leur tour, sans que « PPM » ne puisse se montrer décisive dans cette séance qui s'est terminée par la tentative manquée d'Alice Sombath.
À lire aussi
Peyraud-Magnin : « Pardon, c'est moi qui joue contre le Brésil ? »
Comment les Bleues se sont donné des ailes
Pourquoi Aubameyang a choisi de revenir
Le débrief de Houara-d'Hommeaux
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

McIntosh remporte un deuxième titre aux Mondiaux de Singapour et peut toujours rejoindre Phelps
McIntosh remporte un deuxième titre aux Mondiaux de Singapour et peut toujours rejoindre Phelps

L'Équipe

time8 minutes ago

  • L'Équipe

McIntosh remporte un deuxième titre aux Mondiaux de Singapour et peut toujours rejoindre Phelps

À 18 ans, Summer McIntosh a décroché un deuxième titre, ce lundi aux Mondiaux de Singapour, après avoir surclassé le 200 4 nages (2'06''69). L'Américaine Alex Walsh et la Canadienne Mary-Sophie Harvey complètent le podium. Pas le temps de traîner pour Summer McIntosh. En à peine 24 heures, la Canadienne de 18 ans a décroché un deuxième titre aux Mondiaux de Singapour, sur le 200 m 4 nages ce lundi. Une étape supplémentaire de franchie dans sa quête de quintuplé - l'exploit jamais réédité de Michael Phelps. Comme lors de son premier sacre sur le 400 m nage libre, la nageuse n'a pas amélioré son propre record du monde, qu'elle s'était adjugée en juin à l'occasion des sélections canadiennes. La triple championne olympique à Paris l'été dernier (200 m papillon, 200 m 4 nages et 400 m 4 nages), qui s'entraîne en France depuis le début de l'année, a devancé l'Américaine Alex Walsh (2'08''58) et la Canadienne Harvey (2'09''15). Le phénomène Yu Zidi, 12 ans, a terminé à la quatrième place, à six centièmes du podium (2'09''21). Plus d'informations à suivre...

Mondiaux de natation : «Je me suis dit que je faisais 2»… Maxime Grousset incrédule après son titre de champion du monde
Mondiaux de natation : «Je me suis dit que je faisais 2»… Maxime Grousset incrédule après son titre de champion du monde

Le Figaro

time8 minutes ago

  • Le Figaro

Mondiaux de natation : «Je me suis dit que je faisais 2»… Maxime Grousset incrédule après son titre de champion du monde

Pour trois petits centièmes, le Français a décroché le titre mondial sur 50m papillon ce lundi. Une performance qu'il a pris le temps d'analyser, tout en se confiant sur sa manière de rebondir après des Jeux de Paris ratés il y a un an. Maxime, que vous inspire ce titre de champion du monde du 50m papillon ? Maxime Grousset : Cela fait vraiment plaisir. 2024 restera comme une année compliquée, même si j'ai réussi quelques bons chronos. Mais un titre de champion du monde, cela me rassure sur le fait que je ne fais pas tout ce travail pour rien. Et franchement, pour l'instant, je ne sais pas encore comment j'ai fait pour encore gagner deux dixièmes (par rapport à son record de France en demi-finales de 22''61). Il y avait beaucoup de tension, mais en même temps, je me suis senti vraiment serein sur cette finale. Comment avez-vous vécu la fin de la course ? Franchement, c'était très chaud. J'ai vraiment lancé mes bras, je savais que je ne pouvais pas rajouter un dernier coup de bras, même si j'ai hésité à un moment. Heureusement que je ne l'ai pas fait, comme ça, je suis resté sur ma vitesse. J'étais un peu loin du mur quand même, mais voilà, c'est fait. Je n'étais vraiment pas sûr de moi quand j'ai touché le mur. Je me suis dit que je faisais deux, honnêtement. Et là, je vois le 1 sur le plot, c'était la délivrance. Publicité Que ressentez-vous à ce moment-là ? De la joie, de l'excitation. C'est une explosion de sentiments. Je monte sur la ligne et je savoure ce moment, parce que ça n'arrive pas souvent. Je l'ai fait une fois, je le fais une deuxième fois. Je savoure chaque instant. La joie est la même qu'en 2023, et en même temps différente, mais je ne sais pas expliquer pourquoi ni comment. Que signifie ce titre à vos yeux, dans une course qui sera olympique en 2028 à Los Angeles ? Ça signifie beaucoup de choses. Ça veut dire que, déjà, je suis en forme pour la semaine de compétition. Maintenant, il faut bien récupérer, bien sûr. Je pense que j'en suis capable. Mais ça signifie aussi que je suis, pour l'instant, le meilleur sur 50m papillon, une distance devenue olympique. C'est une chance de médaille en plus pour moi. C'est intéressant. Ça donne de l'appétit. À lire aussi Natation : Miss Nouvelle-Calédonie, kiné, pêche… 5 choses à savoir sur Maxime Grousset, champion du monde du 50m papillon Et pour l'équipe de France sur ces Mondiaux à Singapour ? Peut-être que c'est un peu le début comme Léon Marchand quand il gagne le 400 4 nages aux Jeux de Paris. Cela ouvre le compteur des médailles, cela impulse quelque chose et je suis heureux que pour une fois, ce soit moi, ça fait plaisir. Les Jeux, ça a été marquant. En fait, j'ai fait une introspection après ces Jeux Olympiques, on ne va pas se mentir. Et derrière, j'ai su mettre en place des choses, des clés psychologiques et physiques, plein de choses, un nouveau physio… Maxime Grousset Comment avez-vous fait pour rebondir après votre échec à Paris justement ? Les Jeux, ça a été marquant. En fait, j'ai fait une introspection après ces Jeux Olympiques, on ne va pas se mentir. Et derrière, j'ai su mettre en place des choses, des clés psychologiques et physiques, plein de choses, un nouveau physio… Je développe une équipe qui gravite autour de moi et pour mon projet. J'ai su rebondir par diverses choses. Au départ, vous étiez plutôt crawleur et là, cela vous fait deux titres en papillon. Êtes-vous surpris ? Non. En vrai, j'avais arrêté un peu le papillon, mais j'ai toujours été bon dans cette nage. Et puis au tout début, j'étais brasseur, ça se rapproche un petit peu. Je ne suis pas complètement étonné, mais ce n'était pas ce que j'imaginais quand je me suis mis à faire du crawl et à faire que du crawl. Mais des fois, il faut savoir ouvrir son esprit.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store