logo
Turquie : ouverture du procès après l'incendie meurtrier d'un hôtel en janvier

Turquie : ouverture du procès après l'incendie meurtrier d'un hôtel en janvier

Le Figaro07-07-2025
Le procès de 32 suspects dans l'incendie de l'hôtel de luxe Grand Kartal, situé dans la station de Kartalkayaqui et qui a fait 78 morts dont 36 enfants, le 21 janvier dernier, s'est ouvert lundi à Bolu (nord), rapportent les médias.
L'enquête menée après l'incident a fait apparaître de très nombreuses négligences. Selon l'acte d'accusation, treize des accusés - dont le propriétaire, la direction et les membres du conseil d'administration de l'hôtel, ainsi que l'adjoint au maire et deux responsables des pompiers - risquent jusqu'à 1998 ans de prison chacun, pour 78 chefs d'accusation dont «homicide avec intention possible» de tuer.
À lire aussi Les images dramatiques de l'incendie d'un hôtel en Turquie qui a fait au moins 76 morts
Publicité
Un manque de négligence dénoncé par les familles des victimes
Avant le début de l'audience, les proches des victimes ont lu devant les caméras une déclaration poignante, rappelant les innombrables manquements à la sécurité et tentatives de dissimulation des preuves. «Pendant l'incendie, les propriétaires, les gérants et les employés de l'hôtel Grand Kartal n'ont pas alerté les clients, ni activé le système d'alarme. Ils se sont précipités pour sauver leurs voitures alors que nos proches suffoquaient dans les fumées», accusent-ils.
«Nous avons eu connaissance du rapport d'inspection établi un mois seulement avant l'incendie, qui démontrait clairement l'absence de mesures de protection anti-incendie. Les propriétaires de l'hôtel l'ont toutefois ignoré estimant que ces mesures seraient trop coûteuses», dénoncent-ils. «Nous savons que les autorités ont fermé les yeux sur ces négligences» poursuivent-ils, «que des preuves ont été occultées et que les enregistrements des caméras ont été supprimés».
Après le sinistre, le ministère du Tourisme et la municipalité de Bolu s'étaient renvoyés les responsabilités. Compte tenu du nombre de mis en cause et des 210 parties civiles, la Haute cour pénale de Bolu siège pour la circonstance dans la salle de sport du lycée local où sept cents personnes ont pris place. Le procès est prévu pour durer deux semaines.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Paris : un immeuble en construction ravagé par les flammes dans le XIIe arrondissement
Paris : un immeuble en construction ravagé par les flammes dans le XIIe arrondissement

Le Parisien

time7 hours ago

  • Le Parisien

Paris : un immeuble en construction ravagé par les flammes dans le XIIe arrondissement

Le panache de fumée est visible à des kilomètres à la ronde. Ce mardi, en fin d'après-midi, un violent incendie s'est déclaré dans le XIIe arrondissement de Paris, rue du Charolais. Selon nos informations, c'est l'Immeuble Messager, un projet immobilier urbain porté par Espaces Ferroviaires, maître d'ouvrage aménageur et promoteur immobilier du Groupe SNCF, actuellement en construction qui est touché. Le magasin Leroy-Merlin situé à proximité immédiate du sinistre a été évacué. « On évacue les alentours pour sécuriser le secteur, souligne-t-on à la mairie du XIIe. Il n'y a aucune victime à déplorer car l'immeuble est vide. » La municipalité précise que les pompiers sont sur place et « tentent de maîtriser les flammes » et invite les habitants à éviter le secteur. À 19 heures, ce mardi soir, le feu n'est pas encore maîtrisé. Un risque d'explosion serait toujours possible en raison de la présence sur place de bouteilles de gaz. Selon notre journaliste sur place, l'odeur de brûlé se ressent jusqu'à la sortie du métro le plus proche. Plus d'informations à venir sur le site du Parisien

Protection sociale, enseignement, charge de la dette... Comment sont réparties les dépenses publiques en France ?
Protection sociale, enseignement, charge de la dette... Comment sont réparties les dépenses publiques en France ?

Le Figaro

time13 hours ago

  • Le Figaro

Protection sociale, enseignement, charge de la dette... Comment sont réparties les dépenses publiques en France ?

Alors que le Premier ministre doit annoncer ses mesures permettant de réaliser 40 milliards d'euros d'économies, voici quelques graphiques pour comprendre comment sont réparties les principales dépenses de l'État. «L'excès de dépenses publiques ne fait pas le bonheur», campait François Bayrou lors d'une conférence de presse en avril 2025, alors que la France est «le pays du monde qui dépense le plus d'argent public». Afin de freiner cette tendance, il doit présenter cet après-midi à 16 heures ses premières mesures destinées à économiser 40 milliards d'euros. Les dépenses publiques sont réparties selon trois catégories: les dépenses de l'État, de sécurité sociale et des administrations publiques locales. Elles se répartissent ainsi: Le poids des dépenses publiques plus élevé en France (57,1%) que dans la moyenne européenne (49,2%) En France, en 2024, les dépenses publiques représentent 57,1% du PIB (1 670 milliards d'euros) tandis qu'en Union européenne elles s'élèvent à 49,2% du PIB. La France se situe au deuxième rang des pays de l'Union européenne en termes de dépenses publiques, juste derrière la Finlande (57,6% du PIB), et devant la Belgique (54,5 points). Et la note est de plus en plus salée, puisque en 2023, ces dépenses s'élevaient à 1 607 milliards d'euros (soit 56,9 points de PIB). Publicité En France, la part allouée à la protection sociale (retraites, santé, famille, minima sociaux…) pèse très lourd : elle représente 32,3% du PIB, un pourcentage bien au-dessus de la moyenne de l'UE (26,5%). Si cette part peut sembler élevée, Fipeco rappelle que dans presque tous les pays de l'Union européenne, elle est supérieure à 50% du total des dépenses publiques (56,5% en France). Dans le détail, comment sont réparties ces dépenses de protection sociale en France? Les pensions de retraite constituent, de loin, le premier poste de dépenses dans la protection sociale. Viennent ensuite les dépenses liées à la santé à la maternité, puis la famille. Les retraites représentent aussi le premier poste de dépenses dans la protection sociale chez tous nos voisins européens. Les prestations sociales représentent un quart du total des dépenses publiques Une autre façon de représenter les dépenses publiques est de les ventiler par nature, et non plus par fonction. La part allouée aux prestations sociales ressort immédiatement. La protection sociale pèse pour un quart des dépenses publiques. Et cette part a substantiellement augmenté au cours des années: «Sur les 11,0 points de hausse des dépenses publiques en pourcentage du PIB entre 1975 et 2024, les prestations sociales en expliquent 8,4. Elles sont en effet passées de 17,2 % du PIB en 1975 à 25,6 % en 2024» note François Ecalle, ancien conseiller maître à la Cour des comptes et créateur du site Fipeco. Si l'on compare avec les autres pays de l'UE, « les prestations sociales, la masse salariale, les investissements et les subventions sont nettement plus élevés en France », constate Fipeco. En revanche, les achats de biens et de services sont plus faibles que dans la moyenne de l'UE. Les charges d'intérêts (2,1%) y sont voisines de la moyenne européenne (1,9%) mais plus élevées qu'en Allemagne (1,1%).

Pyrénées-Atlantiques : une femme retrouvée morte chez elle, son conjoint placé en garde à vue
Pyrénées-Atlantiques : une femme retrouvée morte chez elle, son conjoint placé en garde à vue

Le Figaro

time15 hours ago

  • Le Figaro

Pyrénées-Atlantiques : une femme retrouvée morte chez elle, son conjoint placé en garde à vue

Le suspect de 39 ans avait écopé en mars 2023 de six mois de prison avec sursis probatoire renforcé pendant deux ans pour violences conjugales envers la victime. Un homme vivant à Orthez, dans les Pyrénées-Atlantiques, a été placé en garde à vue ce lundi, soupçonné de meurtre par conjoint, sur sa compagne de 37 ans, a-t-on appris du parquet de Pau, qui confirme une information de la presse régionale. Peu après 1 heure du matin, lundi, le mis en cause a appelé les secours, leur indiquant que sa compagne ne respirait plus, alors qu'elle se trouvait chez lui. L'homme de 39 ans, entendu comme témoin, «va admettre au fil des investigations avoir mis une gifle à la victime mais il conteste le fait que son geste soit responsable des causes de la mort. Il met en avant le fait que cette dernière a pris des médicaments dans la soirée», a expliqué le procureur de la République de Pau, Rodolphe Jarry. Publicité Le suspect déjà condamné pour violences conjugales Une autopsie et des analyses complémentaires en toxicologie étaient prévues pour déterminer les causes exactes de la mort. D'après les premières constatations, «la victime présentait des petites lésions mais qui ne paraissent pas compatibles avec des coups violents» qu'aurait pu lui porter une tierce personne, selon le magistrat. Le mis en cause, défavorablement connu par la justice avec neuf condamnations à son casier pour des affaires de stupéfiants et des violences aggravées, avait écopé en mars 2023 de six mois de prison avec sursis probatoire renforcé pendant deux ans pour violences conjugales envers la victime.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store