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Que mangent les coureurs pour le dîner ? On vous emmène dans la cuisine de Decathlon
Que mangent les coureurs pour le dîner ? On vous emmène dans la cuisine de Decathlon

L'Équipe

time5 hours ago

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Que mangent les coureurs pour le dîner ? On vous emmène dans la cuisine de Decathlon

Chaque soir, Thierry Moyne, le chef cuisinier, prépare le dîner pour les coureurs de l'équipe Décathlon - AG2R La Mondiale, avec l'enjeu de leur faire plaisir tout en limitant les matières grasses. Nous l'avons suivi l'espace d'une soirée dans sa cuisine mobile. Une camionnette garée sur le parking de l'hôtel. C'est là que chaque soir, Thierry Moyne, le chef, prépare le dîner de l'équipe Decathlon - AG2R La Mondiale. Les coureurs ont déjà avalé un peu plus tôt, après l'étape, une collation dans leur bus après plus de 4h45 de course, qu'il avait préparé la veille. Pendant qu'ils rentrent vers leur hôtel, puis qu'ils passent par la case massage, Thierry leur concocte une entrée, un plat et un dessert avec un enjeu : faire plaisir aux coureurs après une longue journée d'efforts tout en limitant les matières grasses. Il faut aussi varier les menus sur les 3 semaines de courses, même si les pâtes restent forcément très présentes. Nous l'avons suivi en cuisine.

Escapade en Corse : hôtel Mylos, le dernier secret de Cargèse
Escapade en Corse : hôtel Mylos, le dernier secret de Cargèse

Le Figaro

time6 hours ago

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Escapade en Corse : hôtel Mylos, le dernier secret de Cargèse

ON A POUSSÉ LES PORTES - Lignes pures, matières brutes, Mylos décoré par Dorothée Meilichzon surplombe le plus grec des villages corses. Visite guidée de cette nouvelle adresse, pépite du golfe de Sagone. L'architecture minérale aimante le regard. Comment ne pas songer à un sanctuaire devant ces volumes très dessinés, en béton ocre, accrochés à flanc de colline ? Ce béton précieux, que l'on a vite envie d'effleurer de la main, est issu de la terre excavée du site et de tuiles concassées, identiques à celles des toits de Cargèse. L'hôtel Mylos vient d'ouvrir sur les hauteurs du village corso-grec de la côte occidentale de l'île, perché au-dessus de la mer entre Ajaccio et Piana. Son nom, Mylos (moulin, en grec), est un clin d'œil aux vestiges d'un vieux moulin, à deux pas de l'hôtel. Un bâtiment principal, lové autour d'un patio arboré d'un majestueux belombra, abrite 25 chambres avec vue mer ou village, tandis que deux constructions en restanque et aux toits végétalisés jouent une autre partition pour 10 chambres. Celles-ci, avec des murs en béton pisé et d'élégants placards en bois australien plissé et vernissé, se distinguent par une décoration plus éloquente. Leurs petites terrasses ouvrent toutes sur l'horizon maritime et le temps de la contemplation. Le cabinet Orma Architettura a dessiné Mylos, l'architecte d'intérieur Dorothée Meilichzon l'a habillé. Publicité La Méditerranée et la Grèce antique lui ont inspiré des alcôves, des frises creusées dans l'enduit, des marbres veinés de vert. Une palette colorielle aussi, chaleureuse et solaire, qui combine terre de Sienne, écru ou vert amande. L'appétence pour les matériaux et leur pouvoir d'expression infuse également dans le mobilier des espaces communs : les assises semblent avoir été façonnées dans la terre cuite et des cloisons en béton cellulaire adoptent des formes organiques et oniriques. Les petites terrasses des chambres ouvrent toutes sur l'horizon maritime et le temps de la contemplation. JULIE ANSIAU Parmi les oliviers et les massifs d'immortelles au parfum d'épices, une volée d'escaliers mène aux deux pépites de l'hôtel : la piscine, en béton, en lévitation dans le paysage et le restaurant, Teos, haut perché en lisière du maquis. Deux lieux avec une vue à couper le souffle sur la Méditerranée. Pierre Geronimi, maître glacier renommé de Sagone signe ici une cuisine bistronomique de terroir, mâtinée d'influences grecques. Un littoral féerique Plutôt rare sur l'île (en dehors des villes), l'adresse est ouverte toute l'année. JULIE ANSIAU Plutôt rare sur l'île (en dehors des villes), l'adresse est ouverte toute l'année, avec un atout de taille en hiver : un spa, comme taillé dans la roche, avec une divine piscine intérieure. Car Mylos se révèle être une escale idéale en toute saison pour les amoureux des paysages maritimes. Vingt kilomètres au nord, s'ouvre le golfe de Porto et son décor merveilleux. Crêtes vertigineuses du Capo Rosso, chaos dantesques des roches ocre des calanques de Piana, escarpements de granite rose entaillés de grottes et de criques près de Porto… Aux heures fraîches, on peut baguenauder sur un sentier parmi les sculptures de pierre de Piana. Pour allier découverte et baignade, on embarquera sur un canoë depuis Porto pour caboter le long de ce littoral féerique et s'immiscer dans les anfractuosités de la roche. Enfin, au nord du golfe, la réserve naturelle de Scandola impose son époustouflant décor aux origines volcaniques : promontoires déchiquetés, pinacles acérés et falaises rouges fendant la mer. Un sanctuaire terrestre et marin. Mylos (04.65.65.20.13 ; ), à partir de 160 € la chambre double. Petit déjeuner, 18 €. À lire aussi Corse discrète : les plus beaux hôtels entre nouveautés et secrets bien gardés

Visite privée des Bassans, cet hôtel mythique fixé entre ciel et mer sur la côte de Granit rose
Visite privée des Bassans, cet hôtel mythique fixé entre ciel et mer sur la côte de Granit rose

Le Figaro

time13 hours ago

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Visite privée des Bassans, cet hôtel mythique fixé entre ciel et mer sur la côte de Granit rose

À Perros-Guirec, en Bretagne, l'hôtel Les Bassans ouvre de nouveaux horizons avec son décor Belle Époque revisité et son panorama à couper le souffle. Visite exclusive. C'est l'histoire d'un Sphinx qui s'est vu pousser des ailes. Le célèbre hôtel de Perros-Guirec, portant le nom de cette créature légendaire, repris par Fontenille Collection, vient, en effet, de rouvrir, après plus d'un an et demi de démarches administratives et de travaux, rebaptisé Les Bassans. Un nom hommage à la colonie de 26.000 fous de Bassan, oiseaux qui vivent sur l'île Rouzic toute proche. Le lieu a retrouvé son esprit de villa de bord de mer. «Il ne s'agissait surtout pas de faire table rase du passé, mais de préserver l'âme de cette maison construite au début du XXe siècle dans ce site exceptionnel, insiste Guillaume Foucher, cofondateur avec Frédéric Biousse de ce groupe qui compte désormais douze hôtels dans toute la France, en Toscane et à Minorque. Comme pour nos autres adresses, nous avons choisi de travailler avec un architecte qui connaissait bien l'endroit. Boris Le Noane avait collaboré avec les anciens propriétaires et maîtrisait parfaitement le dossier.» Nulle révolution, donc, entre ces murs immortalisés en couverture de l'album Martine en Bretagne, mais des modifications destinées à renouer avec l'histoire de la villa, à l'intégrer au mieux dans ce cadre hors du commun. Recréer une forme d'idéal «L'extérieur, comme l'intérieur, portait des empreintes de choix faits dans les années 1980-1990. Nous avons proposé des évolutions pour revenir à une forme d'harmonie. Les Bâtiments de France nous ont immédiatement soutenus», poursuit Guillaume Foucher. Toitures pointues en ardoise, colombages, éléments décoratifs sur les façades comme des corbeaux, des jambages, bow-windows typiques des années 1900, tapis en mosaïque représentant deux fous de Bassan dans l'entrée signée Lauriane Maussion, fondatrice de LM Atelier Mosaïque… apportent désormais un indéniable charme Belle Époque. «Nous avons eu une approche à la Viollet-le-Duc. Pas question de copier le passé, mais bien de s'insérer dans un environnement, un style. Nous avons cherché à recréer quelque chose de juste, une forme d'idéal. Et nous nous sommes également laissé porter par la vue, complète Guillaume Foucher, qui a orchestré tout le chantier. Désormais, on a l'impression d'être projeté dans la mer. Depuis les vingt-cinq chambres, on a même la sensation d'être sur un bateau qui avance sur l'eau.» Publicité Ancrage local La décoration intérieure joue un grand rôle dans cette incroyable impression de flotter sur la Manche. La palette de couleurs, par exemple, faite de teintes sable, chaudes et éteintes, sublime le bleu extérieur ainsi que les têtes de lit en panneautage de bois et papier japonais, ou encore les accessoires en laiton comme les magnifiques longues-vues permettant d'admirer le va- et-vient des marées. Quelques clins d'œil à l'univers marin et à une Bretagne d'un autre temps – baromètres accrochés aux murs, patères en forme de poulpe ou photos anciennes de bigoudènes… – ponctuent chambres et couloirs, apportant une petite note d'humour. Elle ne doit cependant pas faire oublier que le chantier a été une affaire très sérieuse. Depuis toujours soucieux de son impact environnemental, le groupe Fontenille Collection, a, pour ce projet, été encore plus loin dans son engagement. «Les Bassans sont certifiés Clef Verte et BREEAM Very Good. Cela a impliqué l'utilisation de matériaux écolabellisés, une gestion optimisée des ressources, une isolation performante…, insiste Guillaume Foucher. Cette démarche très volontaire va de pair avec un ancrage local. Comme toujours, nous avons fait appel à des marques et des artisans locaux pour meubler, décorer, créer la vaisselle…» Chambre avec vue En images Voir les 15 photos Voir les 15 photos Casting breton Dans les salles de bains, on remarque ainsi les mosaïques de Gwilen. «C'est une entreprise bretonne qui récupère les sédiments marins qui encombrent les bassins portuaires pour les transformer en matériaux bas carbone destinés à l'architecture. Cela nous a semblé évident de les associer à notre projet.» La céramiste Valentine Benoist, installée dans le Trégor, a, elle, conçu toute la collection d'art de la table en grès brut. La Faïencerie de Pornic, les meubles Ker… font aussi partie de ce casting breton. Et si l'on prend plaisir à paresser dans sa chambre, se régaler au restaurant, s'offrir un soin au spa, admirer chaque détail de ce décor soigné, on n'oublie pas d'aller se faire caresser par l'air du grand large, installé sur la pelouse, entre les généreux hortensias, face à l'archipel des Sept-Îles, dans l'ombre des parasols Courant Sauvage avec leur toile à rayures bleues un brin rétro. «J'ai planté dans ce jardin escarpé 4 000 pieds de bruyère, précise Guillaume Foucher. Je pense qu'à l'automne nous aurons un magnifique tapis de fleurs en parfait accord avec cette côte de Granit rose et son incroyable profondeur de paysage.» En toute saison, Les Bassans sont ainsi la promesse d'un voyage entre terre, ciel et mer. Les Bassans, 67, chemin de la Messe, 22700 Perros-Guirec. Chambres doubles à partir de 140 €.

Turquie : ouverture du procès après l'incendie meurtrier d'un hôtel en janvier
Turquie : ouverture du procès après l'incendie meurtrier d'un hôtel en janvier

Le Figaro

time5 days ago

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Turquie : ouverture du procès après l'incendie meurtrier d'un hôtel en janvier

Le procès de 32 suspects dans l'incendie de l'hôtel de luxe Grand Kartal, situé dans la station de Kartalkayaqui et qui a fait 78 morts dont 36 enfants, le 21 janvier dernier, s'est ouvert lundi à Bolu (nord), rapportent les médias. L'enquête menée après l'incident a fait apparaître de très nombreuses négligences. Selon l'acte d'accusation, treize des accusés - dont le propriétaire, la direction et les membres du conseil d'administration de l'hôtel, ainsi que l'adjoint au maire et deux responsables des pompiers - risquent jusqu'à 1998 ans de prison chacun, pour 78 chefs d'accusation dont «homicide avec intention possible» de tuer. À lire aussi Les images dramatiques de l'incendie d'un hôtel en Turquie qui a fait au moins 76 morts Publicité Un manque de négligence dénoncé par les familles des victimes Avant le début de l'audience, les proches des victimes ont lu devant les caméras une déclaration poignante, rappelant les innombrables manquements à la sécurité et tentatives de dissimulation des preuves. «Pendant l'incendie, les propriétaires, les gérants et les employés de l'hôtel Grand Kartal n'ont pas alerté les clients, ni activé le système d'alarme. Ils se sont précipités pour sauver leurs voitures alors que nos proches suffoquaient dans les fumées», accusent-ils. «Nous avons eu connaissance du rapport d'inspection établi un mois seulement avant l'incendie, qui démontrait clairement l'absence de mesures de protection anti-incendie. Les propriétaires de l'hôtel l'ont toutefois ignoré estimant que ces mesures seraient trop coûteuses», dénoncent-ils. «Nous savons que les autorités ont fermé les yeux sur ces négligences» poursuivent-ils, «que des preuves ont été occultées et que les enregistrements des caméras ont été supprimés». Après le sinistre, le ministère du Tourisme et la municipalité de Bolu s'étaient renvoyés les responsabilités. Compte tenu du nombre de mis en cause et des 210 parties civiles, la Haute cour pénale de Bolu siège pour la circonstance dans la salle de sport du lycée local où sept cents personnes ont pris place. Le procès est prévu pour durer deux semaines.

Ce gratte-ciel de 63 étages aidera-t-il la crise du logement ?
Ce gratte-ciel de 63 étages aidera-t-il la crise du logement ?

La Presse

time6 days ago

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Ce gratte-ciel de 63 étages aidera-t-il la crise du logement ?

Un nouveau gratte-ciel de 63 étages qui abrite plus de 600 logements et un hôtel est en construction au centre-ville. Ce gratte-ciel de 63 étages aidera-t-il la crise du logement ? C'est un immeuble que j'ai regardé pousser avec curiosité ces dernières années. Une structure filiforme, haute de 200 mètres, à cheval entre le quartier des affaires de Montréal et Griffintown. Sa couleur très pâle, son revêtement texturé et ses 63 étages lui permettent de sortir du lot, dans le paysage de plus en plus dense du centre-ville. Mais ce gratte-ciel se démarque aussi pour une autre raison : sa fonction. Il ne contient aucun condo : la demande est au point mort, ou presque. On n'y trouve pas de bureaux non plus : le taux d'inoccupation frôle toujours les 19 % dans le cœur de Montréal. Cette nouvelle tour est plutôt dans l'air du temps. C'est-à-dire : locative. Elle proposera 662 appartements, une quantité gigantesque pour un seul et même immeuble. PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE La tour ne contient aucun condo ni bureau, seulement des appartements et un hôtel. Avec une telle concentration, on peut presque parler d'une ville verticale. Les centaines d'unités sont offertes depuis peu en location, alors qu'une crise sans précédent fait rage dans la métropole. Cette manne contribuera-t-elle, au moins un peu, à résorber la pénurie ? Épineuse question, que j'ai abordée avec le promoteur Marc Varadi, de RIMAP Construction, pendant une visite de son plus récent projet. Notre rencontre a commencé sur une note vertigineuse : une montée de plusieurs minutes dans un ascenseur de chantier, boulonné à la paroi du gratte-ciel. L'engin nous a menés en vrombissant jusqu'au toit, d'une altitude équivalant à 66 étages. C'était la première fois que Marc Varadi montait aussi haut dans son propre immeuble, achevé aux trois quarts. Il a été soufflé, tout comme moi, par la vue. Nez à nez avec le 1000 De La Gauchetière, et presque à égalité avec le sommet du mont Royal, qu'aucun gratte-ciel ne peut dépasser en vertu de la réglementation municipale. PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE Le nouvel édifice surplombe à peu près tous les autres immeubles du centre-ville. Si époustouflant soit le panorama, je voulais surtout l'entendre parler de son modèle d'affaires. Pour essayer de comprendre quel rôle son mégaprojet jouera – ou pas – dans la situation actuelle du logement à Montréal. Premier constat : ses unités sont loin d'être abordables. Le complexe locatif, appelé Skyla, se targue d'être « haut de gamme », avec piscines, gym, sauna, portier, station de lavage de chien, salle de « podcasts », etc. Ses futurs résidants auront accès aux luxueuses installations de l'hôtel Moxy, qui occupe les étages inférieurs. PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE Une des piscines auxquelles auront accès les locataires Les appartements d'une chambre se louent à partir de 1810 $ par mois, ceux de deux chambres, à 3470 $, et ceux de trois chambres, à 3900 $. Des prix corsés, même pour le centre-ville. En quoi de tels loyers contribueront-ils à apaiser la crise, donc ? Deux écoles de pensée s'opposent. Celle qui dit qu'on doit construire le plus possible, dans toutes les gammes de prix, peu importe le type d'habitation, pour doper l'offre. Et celle qui dit qu'on devrait d'abord et avant tout miser sur le logement social et abordable. Vous vous en douterez : Marc Varadi se trouve dans le premier camp. Son entreprise compte déjà plusieurs projets semblables au Skyla à son actif à Montréal, qui ont bien fonctionné. Tout le monde a une théorie, mais ça revient toujours à la même chose : l'offre et la demande. Pas besoin d'un professeur d'université pour écrire une thèse là-dessus, c'est très simple. Le promoteur Marc Varadi Plusieurs économistes, dont ceux de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), pensent de même. Ils misent sur le phénomène du « filtrage », généré par la construction massive de logements en tous genres. Une stratégie à long terme, et non instantanée. « Le filtrage a lieu lorsque des logements deviennent progressivement accessibles aux ménages à faible revenu, à mesure que des logements neufs sont construits et que des ménages à revenu élevé y emménagent », explique la SCHL dans un rapport de 20241. Cette théorie est contestée par bien du monde, dont l'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques (IRIS), qui penche à gauche. Elle est aussi difficile à avaler pour les locataires montréalais, qui ont vu les loyers moyens exploser de 71 % depuis cinq ans. PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE Quelque 40 000 logements locatifs ont été construits depuis trois ans dans le Grand Montréal. Ils sont occupés à 95 %, selon la SCHL. Un professeur de l'Université de Montréal, qui a soupesé les arguments des deux camps, conclut toutefois que le phénomène du « filtrage » (ou « ruissellement ») produirait à terme des effets bien réels2. Faudra le voir pour le croire… Environ 40 000 logements locatifs ont été construits depuis trois ans dans le Grand Montréal, selon la SCHL. Ils sont occupés à 95 %, ce qui démontre la robustesse de la demande, croit-elle3. Mais comme dans tout marché en croissance, l'offre pourrait devenir excédentaire. Des dizaines de projets locatifs sont en chantier, sur le point d'aboutir, ou nouvellement offerts en location dans la métropole. Les prix se ressemblent – plus de 2000 $ par mois pour un quatre et demie –, et la concurrence devient de plus en plus rude. Je suis inondé de publicités de ces projets neufs sur les réseaux sociaux, depuis quelque temps. La promotion classique : « deux mois de loyer gratuits ». Ça rappelle une autre époque… Une époque où l'offre de logements dépassait la demande à Montréal. Dans l'immédiat, l'effet de « filtrage » n'a pas encore percolé jusqu'aux locataires les plus démunis. Loin de là, même. Aux dernières nouvelles, ils étaient à peu près 2000 à se chercher un nouvel appartement au lendemain du 1er juillet, à l'échelle du Québec. 1. Consultez le rapport de la SCHL 2. Lisez « On a posé la question pour vous : construit-on des logements inutiles contre la crise ? » 3. Lisez « Marché locatif : l'offre en hausse… les prix aussi »

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