«Ce n'est pas le genre à avoir peur» : à Paris, les ambitions de Barnier et Dati se percutent en vue de la législative partielle
À quelques mois des municipales de mars 2026, où la ministre de la Culture entend briguer l'Hôtel de ville, la candidature de l'ex-premier ministre dans la 2e circonscription de la capitale a réveillé les ambitions de la maire du 7e arrondissement.
«Que le spectacle commence !», lance, ironique, un élu parisien. «Pop corn», pianote un conseiller LR de l'ombre. C'est peu dire que la révélation, mardi par Le Figaro, des ambitions législatives de Michel Barnier à Paris - où il a officialisé sa candidature depuis -, a provoqué un tremblement de terre politique dans la capitale. Au sein du bloc central, qui pensait ce bastion acquis, mais aussi à droite, où Rachida Dati aurait, en apprenant la nouvelle, décidé de jeter elle aussi son dévolu sur ce territoire qui recouvre une partie de son fief du 7e arrondissement.
Selon plusieurs interlocuteurs qui l'ont croisée mardi, Rachida Dati se serait montrée très allante pour se présenter dans la 2e circonscription, où un scrutin se dessine à l'automne après l'invalidation de l'élection du macroniste sortant. La ministre de la Culture y voit un moyen d'asseoir sa légitimé en terre parisienne, à quelques mois des élections municipales de mars 2026, où elle entend briguer l'Hôtel de ville. Au
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