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La confiance des entreprises en baisse face aux droits de douane

La confiance des entreprises en baisse face aux droits de douane

La Presse7 days ago
Ces rapports précèdent la prochaine décision de la Banque du Canada sur les taux d'intérêt et la publication de son rapport sur la politique monétaire, prévues le 30 juillet.
La confiance des entreprises en baisse face aux droits de douane
Deux rapports de la Banque du Canada indiquent lundi que l'incertitude liée aux droits de douane a continué de peser sur la confiance des entreprises et des consommateurs au deuxième trimestre, mais que les pires scénarios commerciaux anticipés semblent moins probables.
Sammy Hudes
La Presse Canadienne
L'enquête de la banque centrale sur les perspectives des entreprises souligne que 28 % des entreprises se préparent désormais à une récession au Canada, contre 32 % au trimestre précédent, mais toujours en hausse par rapport aux 15 % des deux trimestres antérieurs.
Les perspectives de ventes restent globalement pessimistes en raison des inquiétudes généralisées concernant les effets du ralentissement économique, mais le rapport précise que les récentes enquêtes mensuelles suggèrent une certaine amélioration des perspectives des entreprises, en particulier chez les exportateurs, car peu d'entre eux ont été directement touchés par les droits de douane actuels.
Par ailleurs, l'enquête sur les attentes des consommateurs indique que les intentions de dépenses ont encore diminué en raison des menaces persistantes de droits de douane.
Les consommateurs continuent également de percevoir le marché du travail comme atone, dans un contexte de craintes accrues de pertes d'emplois.
Ces rapports précèdent la prochaine décision de la Banque du Canada sur les taux d'intérêt et la publication de son rapport sur la politique monétaire, prévues le 30 juillet.
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Craintes face aux droits de douane rétroactifs des États-Unis sur le bois canadien
Craintes face aux droits de douane rétroactifs des États-Unis sur le bois canadien

La Presse

timea day ago

  • La Presse

Craintes face aux droits de douane rétroactifs des États-Unis sur le bois canadien

En Colombie-Britannique, les fabricants indépendants de produits du bois affirment que des centaines de petites et moyennes entreprises pourraient être contraintes de fermer leurs portes à la suite de la récente décision des États-Unis d'augmenter les droits antidumping sur le bois d'œuvre canadien. (Vancouver) En Colombie-Britannique, les fabricants indépendants de produits du bois affirment que des centaines de petites et moyennes entreprises pourraient être contraintes de fermer leurs portes à la suite de la récente décision des États-Unis d'augmenter les droits antidumping sur le bois d'œuvre canadien. Chuck Chiang La Presse Canadienne L'Association des transformateurs de bois indépendants de la province souligne dans un communiqué que la décision du département du Commerce des États-Unis d'augmenter les droits de douane comprend également l'obligation pour les entreprises canadiennes de verser rétroactivement les droits sur les produits expédiés aux États-Unis depuis le 1er janvier 2023. Le président de l'association, Andy Rielly, a affirmé dans un communiqué que l'obligation de payer les droits de douane sur les produits expédiés au cours des 31 derniers mois pourrait non seulement forcer les petits producteurs britanno-colombiens à fermer leurs portes, mais aussi menacer leurs biens personnels, car ils pourraient être contraints d'utiliser leur maison comme garantie pour obtenir des cautions de paiement. M. Rielly exhorte le gouvernement canadien à créer des programmes de soutien pour garantir que les transformateurs de bois indépendants de la Colombie-Britannique puissent conserver leurs employés et maintenir leurs entreprises en activité. Le département du Commerce des États-Unis a annoncé plus tôt cette semaine qu'il augmenterait les droits antidumping sur le bois d'œuvre canadien à 20,56 %, suscitant la colère de plusieurs groupes industriels de la Colombie-Britannique, comme le Conseil des industries forestières de la Colombie-Britannique et le Conseil du commerce du bois d'œuvre de la Colombie-Britannique. L'Association des transformateurs de bois indépendants indique que le taux applicable à tous ses membres passera de 14,4 % à 27,3 %, avec la possibilité d'une nouvelle augmentation dans les semaines à venir, ce qui pourrait porter les droits de douane sur leurs produits à 35 %. « En attendant que le gouvernement canadien parvienne à un règlement négocié de ce conflit qui dure depuis longtemps, nous avons besoin d'un programme de soutien gouvernemental pour maintenir nos travailleurs en emploi », affirme M. Rielly, ajoutant qu'un droit total de 35 % obligerait ses membres à payer des droits rétroactifs de 27 % sur les produits déjà expédiés. Brian Menzies, directeur général de l'Association, décrit les producteurs indépendants de produits du bois comme des victimes collatérales de la guerre commerciale et affirme que leur seul espoir d'éviter le choc réside soit dans un appel favorable de l'Accord Canada-États-Unis-Mexique, soit dans la recherche d'une entente bilatérale. « Nous ne devrions pas être confrontés à des taxes ou des quotas à l'exportation, affirme M. Menzies. Nos matières premières ne sont pas subventionnées et nous sommes trop petits pour vendre nos produits à bas prix sur le marché américain. » « Nous achetons des rondins et du bois d'œuvre de manière indépendante auprès de divers fournisseurs sur le libre marché, comme l'affirment les membres de la U. S. Lumber Coalition, et pourtant, nos entreprises canadiennes, tout comme les consommateurs américains, doivent payer ces droits injustes et coûteux. » Au Québec, la décision américaine a fait sourciller bien des gens. La ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina, a déclaré samedi sur X que cette décision américaine d'imposer à nouveau des droits injustifiés sur le bois d'œuvre était inacceptable pour le Québec. Elle a ajouté que la nouvelle tarification du Bureau de la mise en marché des bois et le projet de loi 97 étaient « des outils concrets pour protéger notre modèle forestier, soutenir nos travailleurs et assurer une mise en marché plus équitable de notre ressource ». Le premier ministre Mark Carney avait précédemment déclaré qu'un futur accord commercial entre les États-Unis et le Canada pourrait inclure des quotas de bois d'œuvre résineux.

Au tour de l'argent de briller
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La Presse

time2 days ago

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Au tour de l'argent de briller

Après des années à faire damner les détenteurs de pièces et de lingots en argent, le prix du métal précieux a finalement repris de la vigueur récemment. « L'or du pauvre », comme on surnomme l'argent dans le monde des métaux précieux, est finalement sorti de sa torpeur. L'once troy a franchi la barre des 39 $ US (53 $ CAN) comme prix au comptant le 21 juillet dernier. Après des années à faire damner les détenteurs de pièces et de lingots en argent, le prix du métal précieux a finalement repris de la vigueur récemment. Il est en hausse de 35 % depuis le 1er janvier, mieux que l'or, dont la valeur a crû de 30 % au cours de la même période. L'appréciation du prix du premier est particulièrement notable depuis avril. Contrairement à l'or, l'argent est toutefois loin d'avoir battu son sommet historique vieux de 45 ans à près de 50 $ US l'once le 18 janvier 1980. Le premier ministre du Canada s'appelait alors Joe Clark et Jacqueline Gareau allait remporter le marathon de Boston en avril. Ratio or-argent À la différence du métal jaune, l'argent a une utilité industrielle importante. Environ 60 % de la demande mondiale est alimentée par l'industrie, pour les panneaux solaires par exemple, et la photographie. Historiquement, l'argent est considéré comme une monnaie, tout comme l'or. La popularité de ce dernier repose beaucoup sur les achats de lingots par les banques centrales comme monnaie de réserve en lieu et place des obligations américaines. Or, les banques centrales n'achètent pas d'argent, sauf peut-être la Russie. Conséquence : l'argent accuse un retard dans l'appréciation de sa valeur par rapport à l'or. Une façon de l'illustrer est de suivre le ratio or-argent, lequel mesure la quantité d'onces d'argent que l'on peut acheter avec une once d'or. De 1972, année de l'abandon de la convertibilité du dollar américain en or, à 2020, la moyenne historique du ratio or-argent s'est élevée à 65, a calculé le Groupe CPM, une référence dans l'industrie des métaux précieux. Avec l'or au-dessus des 3200 $ US, le ratio s'est élevé au-dessus de 100 il y a quelques semaines, ce qui est considéré comme un puissant signal d'achat, soutient l'investisseur E. B. Tucker dans son livre Why Gold ? Why Now ?. Avec la remontée de l'argent des dernières semaines, le ratio or-argent redescend rapidement. Il s'établissait à 87 le 21 juillet, ce qui reste au-dessus de sa moyenne historique. Si le ratio revient à sa moyenne de 65 et que l'or reste à son prix actuel, l'argent a de bonnes chances de dépasser le cap des 50 $ US l'once. Quand on regarde le rapport entre la disponibilité des deux métaux, le ratio historique a varié entre 12 et 15. Aujourd'hui il est plutôt de 7, ce qui veut dire qu'il s'extrait des mines 7 fois plus d'argent que d'or chaque année, environ 819,7 millions d'onces d'argent en 2024 comparativement à 117,7 millions d'onces d'or. « De façon générale, quand l'or connaît une hausse de prix durable, l'argent suit, mais avec un décalage dans le temps », explique François Riverin, journaliste retraité et coauteur du livre Investir dans l'or. Sur une lancée Outre l'effet de rattrapage, comment expliquer ce regain de popularité de l'argent ? On en revient au déséquilibre entre l'offre et la demande d'argent, indique Hugo Bonenfant, gestionnaire de portefeuille à Valeurs mobilières Desjardins, Équipe Bonenfant Bougie. Il est l'un des rares gestionnaires à conseiller à ses clients d'investir une partie de leurs avoirs dans les métaux précieux. Ça fait cinq ans qu'on a un déficit d'offre sur l'argent, c'est vraiment ça, le problème. Hugo Bonenfant, gestionnaire de portefeuille à Valeurs mobilières Desjardins, Équipe Bonenfant Bougie « Les données sont rares, mais depuis que la Russie a révélé un plan à la fin de l'année dernière pour ajouter de l'argent pour la première fois à son fonds des réserves d'État, la hausse du prix de l'argent a surpassé celle du prix de l'or », a avancé le journaliste australien Tim Treadgold sur le site de Forbes le 15 juillet dernier. PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE Benoit La Salle, PDG de la minière Aya or et argent Selon Benoit La Salle, PDG de la minière Aya or et argent, ce sont les investisseurs de détail de l'Inde et de l'Asie qui ont contribué à la récente embellie. « Ils achètent des pièces, des lingots, des bijoux en argent, plus abordables que l'or », souligne-t-il dans un entretien téléphonique. L'entreprise québécoise exploite une mine argentifère au Maroc. L'Inde, de fait, a acheté des niveaux record d'argent physique et de FNB d'argent au cours du premier semestre 2025, rapporte la firme d'investissement Sprott dans son rapport de mi-année consacré à l'argent. Au cours de la même période, les FNB d'argent physique ont enregistré des entrées nettes totalisant 95 millions d'onces, portant les avoirs mondiaux totaux à 1,13 milliard d'onces – seulement 7 % en dessous du niveau record de 1,21 milliard d'onces atteint en février 2021, selon les données compilées par The Silver Institute. M. La Salle s'attend à ce que le prix de l'argent poursuive sa lancée pour atteindre une fourchette entre 60 et 80 $ US d'ici deux ans.

Les Québécois à la dernière minute
Les Québécois à la dernière minute

La Presse

time2 days ago

  • La Presse

Les Québécois à la dernière minute

Tente de prêt-à-camper au parc national des Îles-de-Boucherville. Les réservations se font de plus en plus à la dernière minute, explique la SEPAQ. Les vacances de la construction sont un rendez-vous fixé des mois à l'avance, au Québec. Pourtant, cette année, cela n'a pas empêché les Québécois de réserver leur hébergement… à la toute dernière minute. Hôtels, campings, chalets : la tendance est marquée, et elle cause dans certains cas bien des maux de tête. Près des deux tiers des hôteliers rapportent un retard dans les réservations cet été, comparativement à 40 % l'an dernier, selon un sondage réalisé par l'Association Hôtellerie Québec (AHQ), quelques jours avant le début des semaines de la construction. « Présentement [le 22 juillet], le taux de réservation est à 60 %. Si on regarde deux ou trois ans en arrière, non seulement pour les vacances de la construction c'était plein, mais ce l'était à l'avance », a expliqué Céline Denry, directrice générale de l'hôtel Estrimont, en entrevue avec La Presse. Ce retard est-il le signe d'une baisse d'achalandage dans la majorité des hôtels du Québec ? L'AHQ estime qu'il faudra attendre le bilan de fin de saison pour en avoir le cœur net. Chose certaine, une tendance claire émerge : les réservations de dernière minute augmentent considérablement, surtout dans les 72 heures précédant le séjour. Et le phénomène, qui s'accentue depuis l'année dernière, pose des défis pour la gestion des ressources et du personnel. Des aspects tels que la gestion de la main-d'œuvre, les fluctuations des tarifs des chambres, la planification des repas et la préparation des chambres génèrent un stress non négligeable, selon la gestionnaire de l'Estrimont. Les raisons exactes de ce phénomène restent incertaines. Les hypothèses de l'AHQ ? Les changements d'habitudes post-pandémie et la facilité des réservations en ligne. Certains établissements soulignent aussi la météo et les relations canado-américaines, qui n'ont pas été de tout repos dans les derniers mois. L'hôtel Estérel Resort, dans les Laurentides, émet l'hypothèse que les Québécois font peut-être plus attention à leur portefeuille, depuis le début de la guerre commerciale avec les États-Unis. Cela pourrait amener la clientèle à préférer une escapade de quelques jours, décidée sur un coup de tête, plutôt qu'un grand voyage planifié. En mai dernier, un sondage mené par Évènements Attractions Québec a indiqué qu'il y aurait beaucoup de visiteurs au Québec, cet été, mais que les vacanciers risquaient d'être un peu plus économes. Le sondage a évalué que le budget consacré par les Québécois aux sorties estivales était de 479 $, soit une réduction de 13 % par rapport à l'année dernière. Véronyque Tremblay, présidente-directrice générale de l'AHQ, note toutefois un déplacement des périodes de pointe au fil des ans. « Le mois le plus réservé maintenant pour les voyages d'agrément, ce n'est plus la fin juillet, c'est le mois d'août », précise-t-elle. Mais le taux de réservation n'affecte pour l'instant pas le taux réel d'occupation, selon la PDG. Malgré les réservations tardives, les complexes d'hébergement continuent de se remplir. Partout pareil Le même phénomène est constaté pour les réservations de terrains de camping et de chalets, ont confirmé la SEPAQ, l'Association des terrains de camping du Québec et la plateforme Monsieur Chalets. Ça ne crée pas de problème en soi, mais ça crée des craintes pour les propriétaires de chalet. Quand ton taux de réservation est à 90 % à la mi-juin, tu es rassuré, mais quand tu es à 60 % à la mi-juillet, ça ajoute du stress. Ça va se louer, mais les habitudes de consommation ne sont plus les mêmes. Philippe Hamel, président-directeur général de Monsieur Chalets En parallèle : les organisations ont toutes souligné qu'entre janvier et mars, au fur et à mesure des annonces tarifaires américaines, les réservations ont explosé, ce qui a eu pour effet d'atténuer l'effet de retard remarqué plus tard dans l'année. Des régions épargnées De leur côté, les hôtels de la Gaspésie et de la Côte-Nord présentent des taux de réservations plutôt élevés pour les mois de juillet et août, allant de 80 % à 90 %. « Cette performance peut être en partie attribuée à une planification plus précoce de la part des vacanciers dans ces secteurs, puisqu'il y a moins de choix d'hébergement », explique Véronyque Tremblay. L'Estrie observe pour sa part un retour de la clientèle américaine, souligne-t-elle, puisque la région a potentiellement bénéficié de la campagne promotionnelle de Tourisme Cantons-de-l'Est – Come Hug It out – lancée à la fin mai dans le nord-est des États-Unis.

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