logo
Svetlana, la passagère clandestine d'un vol New York-Paris, condamnée

Svetlana, la passagère clandestine d'un vol New York-Paris, condamnée

Le Parisien11-07-2025
Svetlana Dali, la femme qui a
clandestinement embarqué sur un vol New York - Paris
l'année dernière, a été condamnée jeudi à une peine de prison, qu'elle a déjà purgée, ainsi qu'un an de liberté surveillée.
Reconnue
coupable au mois de mai
par un jury, la citoyenne russe de 58 ans ayant le statut de résidente permanente aux États-Unis devait être fixée jeudi sur sa sanction. L'audience de prononcé de la peine a suscité de nouvelles déclarations labyrinthiques de sa part. « Mes actions n'avaient qu'un seul but : sauver ma vie », a-t-elle dit par l'intermédiaire d'un interprète russe avant que la sentence ne soit prononcée. « J'ai été contrainte de fuir les États-Unis parce que j'ai été empoisonnée » (…) par des « produits chimiques militaires aux États-Unis. »
Lors de son arrestation en France, Dali avait accusé les services secrets russes de l'avoir empoisonnée au polonium avec l'aide des services secrets américain. Des examens médicaux pratiqués en France n'avaient rien révélé à ce sujet.
La juge Ann Donnelly a reconnu que Dali avait eu
une « vie difficile »
mais, soulignant la nécessité de
dissuader d'autres personnes de faire comme elle
, elle a imposé une peine correspondant au temps de prison déjà purgé, ce qui devrait permettre à Svetlana Dali de sortir rapidement, une fois réglée une autre affaire.
Malgré les objections de la défense, la juge a ajouté une année de liberté surveillée, mesure destinée, a-t-elle bien insisté, à soigner ses troubles psychologiques. « J'espère que vous travaillerez avec toutes les personnes qui essaient de vous aider », a déclaré Ann Donnelly.
Dali
s'est faufilée à bord du vol
Delta Airlines 264 de nuit reliant l'aéroport international John F. Kennedy de New York à l'aéroport Paris-Charles de Gaulle en France le 26 novembre 2024, sans avoir de billet et a délibérément contourné plusieurs points de contrôle d'embarquement et d'identification. Une fois à bord, elle s'est cachée avec ses bagages dans les toilettes, pendant plusieurs heures. Lorsqu'une hôtesse de l'air l'a remarquée, Dali a simulé des vomissements pour excuser son long séjour aux toilettes.
Après
deux refus musclés de quitter la France
, la passagère clandestine a été ramenée aux États-Unis par avion le 4 décembre 2024. Libérée de détention quelques jours plus tard, elle aurait coupé son bracelet électronique et se serait rendue à Buffalo, où elle aurait tenté sans succès de traverser le pont Peace le 16 décembre pour se rendre au Canada. Elle est en détention depuis.
Quelques jours avant de parvenir à embarquer, le 26 novembre, l'enquête a démontré que Svetlana Dali s'était infiltrée dans la zone sécurisée de l'aéroport international Bradley, dans le Connecticut. En février 2024, elle avait été retrouvée dans les toilettes d'une zone sécurisée de l'aéroport international de Miami, en Floride. Elle prétendait être arrivée sur un vol Air France et attendre son mari, mais la police des frontières n'a trouvé aucune trace d'elle sur aucun vol Air France ce jour-là.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Dunkerque : une cinquantaine de migrants embarque sur un bateau vers l'Angleterre sous les yeux des vacanciers
Dunkerque : une cinquantaine de migrants embarque sur un bateau vers l'Angleterre sous les yeux des vacanciers

Le Figaro

time21 minutes ago

  • Le Figaro

Dunkerque : une cinquantaine de migrants embarque sur un bateau vers l'Angleterre sous les yeux des vacanciers

Une vidéo publiée par Le Parisien montre quelques dizaines de migrants embarquer sur un pneumatique bondé pour tenter de rallier l'Angleterre. À son bord, des enfants, et très peu de gilets de sauvetage. Un canot pneumatique noir bondé, dont les boudins peinent à sortir de l'eau. Juchés sur les fragiles flotteurs, une cinquantaine de migrants, serrés les uns contre les autres, qui s'agrippent aux poignées à mesure que le bateau s'éloigne. Voilà la scène à laquelle ont assisté les vacanciers sur la plage de Malo-les-Bains à Dunkerque, ce dimanche 27 juillet, filmée par Le Parisien. «Je n'ai jamais vu un truc pareil», s'est alertée auprès du quotidien une habitante de cette ville du Nord, qui a noté à bord de l'embarcation des enfants dont deux bébés, et surtout l'insuffisance du nombre de gilets de sauvetage. Quelques minutes après le départ du semi-rigide, qui tanguait fortement au rythme des vagues, sept personnes étaient déjà tombées à l'eau, a encore indiqué la Dunkerquoise. «Il nous arrive de ramasser [des vêtements de migrants] en ce moment avec les nombreux départs. (...) C'est une situation catastrophique», a également affirmé un saisonnier travaillant sur la plage de Dunkerque qui souhaitait rester anonyme. Publicité Des migrants refusent d'être débarqués «Lors de certaines opérations de sauvetage, il arrive qu'une partie des migrants refuse d'être secourue par les moyens français», a précisé la préfecture du Nord auprès de Or, le droit de la mer interdit bien aux forces de l'ordre terrestres d'intervenir dans l'eau pour stopper les traversées, au risque de faire chavirer le bateau. La préfecture indiquait qu'une opération de sauvetage avait été menée le 29 juillet au large de Gravelines pour venir en aide à des migrants qui avaient pris la mer. Au total, 45 personnes ont été secourues. Mais d'autres, refusant d'être assistés, ont poursuivi leur route vers les côtes britanniques. «Dans cette configuration, compte tenu des risques encourus par les migrants en cas d'actions contraignantes pour les obliger à embarquer sur les moyens de sauvetage de l'État (chute à la mer, choc thermique, traumatismes divers), le choix est fait de les laisser poursuivre leur route.» En revanche, les migrants en danger de se noyer doivent être secourus, impose le droit international. La Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer, adoptée en 1974, ainsi que la Convention des Nations unies sur le droit de la mer imposent que tout navire ayant connaissance d'une situation de détresse doive s'arrêter s'il est à proximité ou bien se dérouter s'il est au plus proche de la mer, dans la mesure où le bateau et l'équipage ne sont pas mis en danger à leur tour. En revanche, les personnes sauvées doivent ensuite être débarquées dans «un lieu sûr», et non pas obligatoirement dans «le port le plus proche», précise l'Organisation maritime internationale (OMI). Depuis le début de l'année, un peu plus de 16.000 migrants ont atteint les côtes britanniques depuis les plages du nord de la France, selon les chiffres du Home office. C'est 42 % de plus qu'à la même période l'année dernière.

Le tireur de New York souffrait d'une maladie cérébrale, «pire scénario de famine» à Gaza, 17 morts après le bombardement d'une prison en Ukraine... Les 3 infos à retenir à la mi-journée
Le tireur de New York souffrait d'une maladie cérébrale, «pire scénario de famine» à Gaza, 17 morts après le bombardement d'une prison en Ukraine... Les 3 infos à retenir à la mi-journée

Le Figaro

time21 minutes ago

  • Le Figaro

Le tireur de New York souffrait d'une maladie cérébrale, «pire scénario de famine» à Gaza, 17 morts après le bombardement d'une prison en Ukraine... Les 3 infos à retenir à la mi-journée

LE POINT DE MIDI - Retrouvez l'essentiel de l'actualité parue ce mardi 29 juillet au matin sur notre site. Le corps de Shane Devon Tamura, le principal suspect de la fusillade ayant fait quatre morts lundi 28 juillet dans la soirée en plein cœur de Manhattan, a été retrouvé avec une lettre de suicide sur lui. Cet homme de 27 ans, ancien joueur de football américain, affirmait dans cette lettre souffrir d'une encéphalopathie traumatique chronique (ETC). Une maladie cérébrale liée à un traumatisme crânien fréquente pour ces sportifs. Un homme a tué quatre personnes à New York, avant de suicider Bing Guan / REUTERS Gaza : le «pire scénario de famine est en cours», selon un rapport soutenu par l'ONU Des Palestiniens attendent de recevoir de la nourriture d'une cuisine caritative, au milieu d'une crise de la faim, à Gaza, le 28 juillet 2025. Khamis Al-Rifi / REUTERS Après l'échec des négociations entre Israël et le Hamas, l'ONU et ses agences s'inquiètent de la famine à Gaza. L'IPC (Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire) a publié un rapport alertant sur «le pire scénario de famine» en cours dans la bande de Gaza, en raison de l'intensification des combats, des déplacements massifs de populations et des restrictions à l'aide humanitaire. La crise humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par près de 22 mois de guerre «a atteint un tournant alarmant et mortel», souligne ce rapport, fruit du travail d'organisations non-gouvernementales, institutions régionales et agences de l'ONU spécialisées. Les largages aériens de vivres récemment autorisés par Israël «ne seront pas suffisants pour inverser la catastrophe humanitaire», avertit le document Ukraine : au moins 17 morts après le bombardement d'une prison par les Russes Une vue de la colonie pénitentiaire touchée par une frappe aérienne russe, en Ukraine, le 29 juillet 2025 STATE PENITENTIARY SERVICE OF UK / REUTERS Publicité Une frappe russe sur une colonie pénitentiaire ukrainienne a tué au moins 17 personnes dans la région de Zaporijjia, dans le sud du pays, dans la nuit de lundi à mardi, selon Kiev. «Il s'agissait d'une frappe délibérée, intentionnelle, et non accidentelle», a dit le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux, estimant que «les Russes ne pouvaient ignorer qu'ils visaient des civils dans cet établissement». Un peu plus tôt, les autorités locales annonçaient la mort d'au moins 20 personnes et une quarantaine d'autres blessées dans des frappes russes sur les régions de Zaporijjia et Dnipropetrovsk, en Ukraine, dans la nuit de lundi à mardi. Le chiffre du jour : 15 En hectares, la surface qui a brûlé dans la nuit de lundi à mardi à Maussane-les-Alpilles, dans les Bouches-du-Rhône. Lundi après-midi, un violent incendie avait déjà mobilisé les pompiers au nord de Marseille. NOTRE ARTICLE Notre enquête du jour : « Ça fait 6 ans que ça dure ! » Les compteurs individuels d'eau et de chauffage sont un gage d'équité et de responsabilisation. Mais leur installation souvent compliquée et les prix à la location jugés trop élevés rebutent nombre de copropriétaires. NOTRE ARTICLE La photo à retenir Le vieux conflit frontalier entre la Thaïlande et Cambodge a de nouveau dégénéré en affrontements. Ici à droite, cet abbé ainsi qu'une bonne partie de la population ont fui et se réfugient là où ils peuvent. Sakchai Lalit/AP/SIPA La vidéo du jour

Juan-les-Pins : une jeune femme grièvement brûlée en boîte de nuit à cause de shooters enflammés
Juan-les-Pins : une jeune femme grièvement brûlée en boîte de nuit à cause de shooters enflammés

Le Figaro

time21 minutes ago

  • Le Figaro

Juan-les-Pins : une jeune femme grièvement brûlée en boîte de nuit à cause de shooters enflammés

La victime, âgée de 22 ans, a été transportée en urgence au service des grands brûlés à l'hôpital de la Timone, à Marseille. Elle a été plongée dans un coma artificiel le temps que son état se stabilise. La soirée festive a tourné au drame. Dans la nuit de samedi à dimanche, vers 2h30 du matin, une jeune femme de 22 ans a été grièvement brûlée dans la boîte de nuit You Club, à Juan-les-Pins (Alpes-Maritimes), alors qu'un barman faisait flamber des shooters, ces verres d'alcool servis enflammés. Dans des circonstances encore indéterminées, les flammes se sont propagées sur la victime. Brûlée au deuxième et au troisième degré, cette dernière a été touchée sur 20% du corps. Prise rapidement en charge par les secours dépêchés sur place, elle a été transférée au centre des grands brûlés de l'hôpital de la Timone, à Marseille. Elle a par ailleurs été plongée dans un coma artificiel afin que son état se stabilise. Une enquête judiciaire pour «blessures involontaires avec ITT supérieure à trois mois» a été ouverte, sous la direction du parquet de Grasse. Des vidéos de la soirée et les témoignages des personnes présentes permettront peut-être d'éclaircir les circonstances de ce drame. Publicité Une pratique désormais abandonnée Selon Ici Azur (ex-France Bleu), le personnel aurait d'abord essayé de maîtriser la situation, sans couper la musique ni faire évacuer les lieux. «La moitié de la boîte est sortie, tout le monde était sous le choc», témoigne un client auprès de la radio locale. L'un des cogérants du You Club, Sébastien Taupin, se dit quant à lui «navré» pour la victime. «Si la famille veut nous contacter, je suis prêt à répondre et à aider», confie-t-il encore à la radio. Il assure que la pratique des shots enflammés, «courante depuis plus de vingt ans», est désormais abandonnée dans ses établissements, y compris dans son autre club niçois. Dans un communiqué publié lundi soir sur ses réseaux sociaux, le You Club a présenté ses «excuses les plus sincères» à la victime et à ses proches. Une «enquête interne» est en cours, et des «procédures de sécurité» doivent être revues. La préfecture des Alpes-Maritimes a confirmé de son côté qu'une décision de fermeture administrative serait prise «sur la base des éléments transmis». Ce drame n'est pas sans rappeler celui survenu en novembre dernier à Cannes, où cinq clients avaient été brûlés dans un restaurant du centre-ville après l'embrasement d'une lampe au bioéthanol. L'établissement avait alors écopé d'une fermeture administrative de six mois.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store