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Emmanuel Macron reconnaît officiellement que la France a mené une «guerre» au Cameroun pendant la décolonisation

Emmanuel Macron reconnaît officiellement que la France a mené une «guerre» au Cameroun pendant la décolonisation

Le Figaro2 days ago
Dans un courrier au président camerounais, Emmanuel Macron endosse ainsi les conclusions d'un rapport d'historiens faisant «clairement ressortir (...) que les autorités coloniales et l'armée française ont exercé des violences répressives de nature multiple» avant et après l'indépendance de 1960.
Le président français Emmanuel Macron a officiellement reconnu que la France avait mené «une guerre» au Cameroun contre des mouvements insurrectionnels avant et après l'indépendance de 1960, marquée par des «violences répressives», dans un courrier à son homologue camerounais Paul Biya rendu public ce mardi.
Le président endosse ainsi les conclusions d'un rapport d'historiens qui lui avait été remis en janvier et qui a «clairement fait ressortir qu'une guerre avait eu lieu au Cameroun, au cours de laquelle les autorités coloniales et l'armée française ont exercé des violences répressives de nature multiple», ajoutant que «la guerre s'est poursuivie au-delà de 1960 avec l'appui de la France aux actions menées par les autorités camerounaises indépendantes».
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Emmanuel Macron tente un ultime coup de pression avant la fin du sommet sur le plastique
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Emmanuel Macron tente un ultime coup de pression avant la fin du sommet sur le plastique

POLITIQUE - « Qu'attendons-nous pour agir ? » À quelques heures de la fin du sommet pour limiter la pollution plastique ce vendredi 14 août, le président de la République a tenté un petit coup de pression, mécontent de la tournure des discussions. La veille, un document de synthèse présenté a été jugé totalement insuffisant et rejeté par les pays qui, comme la France, défendent un texte contraignant et ambitieux. « Le traité mondial contre la pollution plastique est notre opportunité de faire bouger les choses. Mais le manque d'ambition dans le texte présenté (mercredi) aux Nations unies est inacceptable. J'appelle tous les États présents à Genève à adopter un texte à la hauteur de l'urgence environnementale et sanitaire », exhorte le président français. Emmanuel Macron a pris soin de rappeler les chiffres effarants de la pollution plastique pour appuyer son propos : 430 millions de tonnes par an, 15 tonnes rejetées chaque minute dans l'océan. « Chaque jour, notre santé est un peu plus menacée. Qu'attendons-nous pour agir ? », interroge le chef de l'État. Ce sommet qui s'est ouvert le 5 août à Genève devait pallier l'échec retentissant du sommet de Busan en Corée du Sud fin 2024. Mais les chances de trouver un accord, après trois ans de négociations, semblent très minces, étant donné les profondes divisions qui demeurent entre deux camps. D'un côté, un groupe de pays majoritaire qualifié d' « ambitieux », dont l'Union européenne, le Canada, l'Australie, beaucoup de pays d'Amérique latine, d'Afrique et d'îles, désireux de nettoyer la planète du plastique qui commence à la gangréner et affecte la santé humaine. De l'autre, un groupe de pays essentiellement pétroliers, mené par l'Arabie saoudite et les États du Golfe, qui refusent toute contrainte sur la production de plastique et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux. Le choix entre « le mauvais » et le « très mauvais » « Un certain nombre de pays essaient de nous faire croire que c'est en agissant sur la collecte, le tri et le recyclage que nous allons mettre un terme à la pollution plastique. Ceci est un mensonge », avait taclé la veille face aux caméras la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher. La France et ses alliés réclament un traité pour encadrer la production de plastique, une ligne rouge pour les pays producteurs de pétrole et le point bloquant des négociations depuis trois ans. Jeudi matin, des réunions régionales ont eu lieu, ainsi que des réunions des groupes coalisés, avant une nouvelle séance plénière réunissant tous les délégués prévue en milieu d'après midi. Pour Aleksandar Rankovic du groupe de réflexion The Common Initiative, le texte présenté mercredi a supprimé tous les points favorables aux ambitieux et a ôté de ce fait aux pays leur pouvoir de négociation. « Il reste deux scénarios : il y a le mauvais et le très mauvais, et beaucoup de choses pas très belles entre les deux » a-t-il dit à l'AFP. « Le mauvais scenario, c'est si les pays adoptent un mauvais traité, un texte comme celui qui a été présenté mercredi », dénué de toute ambition. « Le très mauvais scénario, c'est s'ils ne sont d'accord sur rien, et s'ils prévoient de se réunir de nouveau pour trouver encore une nouvelle synthèse, ou si le texte reste à l'abandon pendant longtemps et soit pratiquement abandonné ». Pour le WWF, les pays ambitieux « ont désormais reconnu qu'il n'y avait aucun texte possible qui soit acceptable par tous les membres de l'ONU ». L'ONG encourage désormais les ministres à avancer « leur propre texte » et à le faire adopter par vote. « Il n'y a aucun autre moyen d'obtenir un traité qui ait du sens » a estimé Zaynab Sadan, la cheffe de la délégation plastique de WWF. La fin des pourparlers est prévue jeudi à minuit et pourrait déborder dans la nuit si les diplomates étaient en mesure de présenter encore un nouveau texte remanié d'ici là.

Plus de 1 300 kg de cocaïne saisis dans le sud-ouest de la France
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Plus de 1 300 kg de cocaïne saisis dans le sud-ouest de la France

C'est une saisie d'une ampleur rare sur le territoire français. Selon des sources concordantes, plus de 1 300 kg de cocaïne ont été saisis par les gendarmes de la section de recherches de Bordeaux (Gironde) dans la nuit de lundi à mardi dans le sud-ouest de la France. La drogue, d'une valeur marchande estimée à plus de 100 millions d'euros à la revente, était cachée dans un camion en provenance d'Espagne.

1,3 tonne de cocaïne saisie dans un camion près de Bordeaux, pour une valeur estimée entre 30 et 40 millions d'euros
1,3 tonne de cocaïne saisie dans un camion près de Bordeaux, pour une valeur estimée entre 30 et 40 millions d'euros

Le Figaro

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1,3 tonne de cocaïne saisie dans un camion près de Bordeaux, pour une valeur estimée entre 30 et 40 millions d'euros

Dimanche dernier, les enquêteurs de la section de recherches de Bordeaux ont intercepté 1,345 tonne de cocaïne dissimulée dans le chargement d'un poids lourd. Le 10 août dernier, un poids lourd venant d'Espagne a été intercepté sur l'A63, à hauteur de Cestas (Gironde), près de Bordeaux. À l'intérieur, les enquêteurs ont découvert une cargaison exceptionnelle : 1,345 tonne de cocaïne, répartie dans une dizaine de sacs dissimulés dans des caisses en bois. L'affaire commence début juillet. La Section de recherches de Bordeaux reçoit une information confidentielle : un poids lourd serait utilisé pour acheminer de la drogue entre l'Espagne et la France. Le parquet de Bordeaux ouvre aussitôt une enquête préliminaire. Les investigations permettent rapidement de repérer deux trajets suspects du camion visé, reliant l'Espagne au nord de l'Europe, confirmant ainsi la fiabilité du renseignement de départ. Publicité La valeur marchande de la drogue est estimée entre 30 et 40 millions d'euros pour une revente en semi-gros, a indiqué la colonelle Christelle Tarrolle, chef de l'Unité nationale d'investigation (UNI) de la gendarmerie. Le chauffeur en détention provisoire Le chauffeur du camion est un espagnol de 36 ans, inconnu des services français. Il a été mis en examen pour importation, détention, transport et cession de stupéfiants en bande organisée, ainsi que pour participation à une association de malfaiteurs. Le parquet a requis son placement en détention provisoire. Il encourt 10 ans d'emprisonnement. Selon le parquet de Bordeaux, l'enquête se poursuit pour identifier les complices de ce trafic. Cette saisie, l'une des plus importantes réalisées en Gironde, illustre «le développement préoccupant d'une voie d'importation de cocaïne en Europe depuis le sud de l'Espagne et du Portugal», selon le procureur Renaud Gaudeul.

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