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Partira, partira pas ?

Partira, partira pas ?

La Presse4 days ago
Max Verstappen quittera-t-il Red Bull ? Se joindra-t-il à Mercedes ? Si c'était le cas, serait-ce une bonne décision, tant pour le pilote que pour les Flèches d'argent ? Et qui remplacerait-il ? Tant de questions, bien peu de réponses. Parlons-en donc, de ce feuilleton qui occupe actuellement tout l'espace médiatique consacré à la Formule 1.
Il n'est pas rare que les rumeurs aillent bon train dans le monde de la F1. Cette fois-ci, toutefois, il ne s'agit plus de rumeurs. Le chef d'équipe de Mercedes, Toto Wolff, a confirmé que des « conversations » avaient lieu avec le clan Verstappen.
Intrigué ? Nous le sommes tous.
Chez Red Bull, où il évolue depuis 2016, Verstappen est le roi. Il est devenu clair, à voir se succéder les seconds pilotes au fil des années, que la voiture est bâtie pour son style de pilotage.
Cette année, l'écurie britannique est en quelque sorte sauvée par le brio du Néerlandais. Pour une première fois en quelques années, la monoplace bleue n'est pas la plus performante de la grille. Malgré cela, Verstappen réussit à obtenir des positions de tête, des podiums, et même des victoires (deux). Pendant ce temps, son coéquipier, Yuki Tsunoda, croupit dans les bas-fonds.
On sait qu'il existe des clauses de performance dans les ententes de F1. Sky Sports a récemment rapporté que Verstappen disposerait d'une clause voulant qu'il puisse quitter Red Bull avant la fin de son entente dans le cas où il n'est pas dans le top 4 du championnat après le Grand Prix de Hongrie, qui aura lieu au début du mois d'août. Il est troisième actuellement, 18 points devant George Russell et 46 points devant Charles Leclerc. Il serait donc étonnant de le voir hors du top 4 en août…
Les contrats de F1 sont confidentiels. Verstappen lui-même, qui n'a aucune difficulté à demeurer de glace qu'importe les questions qui lui sont posées, n'a donné aucune information quant aux discussions avec les Flèches d'argent et refuse de parler de son avenir au-delà de 2025.
Lors du Grand Prix de Silverstone, quelques jours avant d'être congédié, le chef d'équipe de Red Bull Christian Horner avait répété que « Max a un contrat jusqu'en 2028 » et qu'« il a clairement fait savoir qu'il aimerait terminer sa carrière dans une voiture Red Bull », selon des propos rapportés par l'Agence France-Presse.
PHOTO ANDREW BOYERS, ARCHIVES REUTERS
L'ex-chef d'équipe de l'écurie Red Bull Christian Horner
Parlant de Horner, son congédiement coïncide étrangement avec tout ce feuilleton entourant Verstappen. On se souviendra des vives critiques du père de ce dernier à l'endroit de Horner l'an dernier. Qui plus est, Verstappen est un compétiteur-né qui ne pense qu'à la performance. Le renvoi de Horner, qui pourrait s'avérer bénéfique ou catastrophique chez Red Bull, peut-il peser dans la balance de son avenir ?
D'un autre côté, Verstappen, comme tout le monde, ignore ce qu'il pourra accomplir derrière le volant d'une Mercedes. Après tant d'années à conduire une voiture moulée à son image, perdra-t-il ses repères chez les Flèches d'argent ?
Tant de questions, disions-nous.
Et Russell ?
Tant qu'à y être, ajoutons-en une : pourquoi Mercedes courtise-t-elle Max Verstappen ? Ou plutôt : qui souhaite-t-elle remplacer ?
À supposer que Verstappen ne prendrait pas la place de la jeune pépite Kimi Antonelli, c'est George Russell, dont le contrat se termine à la fin de 2025, qui devrait partir. Russell a d'ailleurs confirmé, il y a quelques semaines, que son entente n'avait pas encore été renouvelée en raison des discussions de l'équipe avec le champion en titre.
Le 3 juillet dernier, lors de la journée médiatique du Grand Prix de Silverstone, Russell a toutefois indiqué que les chances qu'il quitte Mercedes après 2025 étaient « exceptionnellement faibles », selon un article d'Associated Press.
PHOTO DARKO BANDIC, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS
Le pilote de l'écurie Mercedes George Russell
Que vous l'aimiez ou pas, Russell n'a pas grand-chose à se reprocher. Il est quatrième au championnat, derrière les deux McLaren et à 18 points de Verstappen. Cette saison seulement, il est monté sur le podium cinq fois. Saison après saison, le Britannique présente une belle constance. Dans deux des trois dernières campagnes, celles où Lewis Hamilton ne se battait plus pour le championnat, il a fini devant celui-ci au classement.
Peut-il devenir champion du monde éventuellement ? Nous oserions dire que oui avec une voiture plus performante – ce qui pourrait survenir en 2026, avec la nouvelle réglementation.
Russell a été très clair sur son désir de rester avec les Flèches d'argent, mais s'est montré publiquement compréhensif au sujet de l'intérêt de l'équipe envers Verstappen.
Il a néanmoins affirmé qu'il n'avait « pas d'inquiétude », disant croire qu'il « ne s'en va nulle part ». « Et peu importe qui sera mon coéquipier, ça ne m'inquiète pas non plus », a-t-il ajouté, toujours selon Associated Press.
Cette déclaration est intrigante parce qu'elle évoque la possibilité que Verstappen remplace plutôt Antonelli. Une telle chose serait étonnante, d'abord au vu des performances d'Antonelli à seulement 18 ans, puis parce que de voir Verstappen et Russell devenir coéquipiers semble improbable.
Un duo formé de Verstappen et Antonelli, respectivement le meilleur pilote de la grille et la recrue au potentiel de future vedette, serait sans doute payant à long terme. Un duo formé de Verstappen et Russell, deux vétérans qui n'ont plus rien à prouver, le serait probablement à court terme.
On pourrait déblatérer longtemps sur le sujet. Vivement les prochaines semaines.
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Une « miette » s'impose sur le Ventoux
Une « miette » s'impose sur le Ventoux

La Presse

time17 hours ago

  • La Presse

Une « miette » s'impose sur le Ventoux

Le maillot jaune Tadej Pogacar ne laisse que des miettes à ses adversaires sur le Tour de France. Mardi, à la 16e étape, c'en était toute une : le mont Ventoux, l'un des cols les plus mythiques du cyclisme. Et c'est un coureur surnommé la « miette » par les médias italiens, Valentin Paret-Peintre, qui a planté son drapeau tout en haut. La « miette » (briciola en italien) parce que le Français de Soudal Quick-Step, vainqueur d'étape sur le Giro de 2024, en a les airs : 1 m 80 pour 51 kg « Valentin fait 50 kg, mais il a la grinta d'un loup de 100 kg », précisait le patron de son équipe, Jorgen Foré, sur les ondes de RMC Sports, après la victoire de Paret-Peintre. Ben Healy, ex-porteur du maillot jaune, était le mieux placé pour jauger cette grinta. Après avoir lancé le sprint à 250 mètres, l'Irlandais d'EF-EasyPost s'est fait remonter dans la dernière rampe sèche menant au sommet du mont Chauve. La France était en liesse ; elle n'avait plus goûté les joies d'un succès sur son Tour depuis 22 étapes, soit la quatrième plus longue depuis les débuts de la Grande Boucle. Il reste maintenant à trouver un successeur à Bernard Hinault, dernier Français vainqueur du général il y a 40 ans, mais c'est une autre histoire. « Franchement, c'est fou, je ne le réalise vraiment pas », a commenté Paret-Peintre, dont le frère ainé Aurélien (Ag2r) a pu célébrer sa victoire en traversant le fil, au micro d'Eurosport. Gagner sur le Tour de France, c'est incroyable, mais gagner au mont Ventoux, c'est encore plus fou. Valentin Paret-Peintre Euphorique, sous le choc, Paret-Peintre, 24 ans, est tombé dans les bras de son coéquipier Ilan Van Wilder, revenu in extremis dans les derniers hectomètres pour donner un ultime relais au trio de tête complété par le Colombien Santiago Buitrago, sermonné par Healy un peu plus tôt pour son absence de collaboration. Cette réussite sur une étape de prestige est un baume pour Soudal Quick-Step, secoué par l'abandon à samedi de son meneur, le double champion olympique Remco Evenepoel, alors troisième au général. « On a gagné au Ventoux, allez-vous faire foutre ! » a déclaré un Van Wilder émotif, à l'intention des médias belges, qui n'ont pas été tendres pour le « Wolfpack ». Vingegaard à l'offensive PHOTO LOIC VENANCE, AGENCE FRANCE-PRESSE Jonas Vingegaard L'effort et le sacrifice de Van Wilde ont non seulement permis à Paret-Peintre de bien lancer son sprint, ils ont aussi tenu à distance Pogacar et Jonas Vingegaard, qui se rapprochaient dangereusement après s'être colletaillés dans les derniers kilomètres. Le Slovène, cinquième à l'arrivée, n'a pas fléchi d'un iota sur les trois attaques du Danois, lui reprenant même deux secondes de plus sur la ligne. En dépit de ses 4 minutes de retard au général, Vingegaard a montré qu'il ne se coucherait pas d'ici à dimanche prochain à Paris, comme il l'avait annoncé pendant la journée de repos lundi, Birkenstock et chaussettes aux pieds. Ses Visma-Lease a Bike se sont encore une fois avérés les plus offensifs, Wout Van Aert sonnant la charge au pied du Ventoux (15,7 km à 8,8 %). Tiesj Benoot et Victor Campenaerts, qui s'étaient glissés dans l'échappée, ont ensuite prêté main-forte à leur meneur, tombé au sol à l'arrivée après être entré en collision avec un photographe. « Jonas a vraiment essayé et aujourd'hui, ils ont vraiment bien travaillé en équipe », a commenté Pogacar, qui avait houspillé la formation néerlandaise dans les derniers jours, mettant en cause leur stratégie « bizarre ». « Ils ont super bien géré l'ascension. Heureusement, je n'avais pas les mêmes jambes qu'en 2021 [Vingegaard l'avait décramponné près du sommet, NDLR]. Je suis content de la journée, c'était une bonne performance de ma part. » PHOTO ANNE-CHRISTINE POUJOULAT, AGENCE FRANCE-PRESSE Tadej Pogacar Étiez-vous à la limite ? « À certains moments, j'ai souffert, a reconnu le champion mondial après un instant de réflexion. Mais ce n'était qu'une montée aujourd'hui, plus à moins à fond du bas à la ligne d'arrivée. Ce sera de plus en plus fatigant pour le corps dans les prochains jours. » Woods « explose » Pogacar était moins heureux de la multiplication des contre-attaques après un arrêt pour une pause-pipi. Le rouleur allemand Nils Politt l'a fait savoir à tout le monde en tête de peloton. Qu'importe, après deux heures à 50 km/h, personne n'avait envie de se soumettre à la loi de UAE Team Emirates-XRG. « Le cyclisme a beaucoup changé », a soulignér à La Presse le Canadien Michael Woods (Israel-Premier Tech), l'un de ceux qui se sont finalement glissés dans un groupe de 29 poursuivants. « Il y a des équipes qui saisissent chaque opportunité d'attaquer. À la vitesse que ça va maintenant, ces occasions sont rares. Même si ce n'était pas très honnête, je comprends pourquoi ils l'ont fait. » PHOTO FOURNIE Michael Woods dans la roue de son coéquipier Krists Neilands au début de l'ascension du mont Ventoux. Aidé de son coéquipier letton Krists Neilands, qui roulait pour revenir sur les premiers fuyards, Woods est arrivé au pied du Ventoux bien placé. Le vainqueur d'étape au Puy-de-Dôme, en 2023, a été le premier à réagir au démarrage initial de Paret-Peintre, à 14 km du but, entraînant Healy dans son sillage. Le cycliste d'Ottawa est disparu de l'écran deux kilomètres plus loin. « J'étais au bon endroit, mais je n'étais pas capable de suivre, a admis le vice-doyen du Tour à 38 ans. Malheureusement, je n'avais pas les jambes aujourd'hui. C'était très dur de les suivre et j'ai complètement explosé. C'est triste parce que c'est une montée si iconique ; c'était un peu un rêve de l'emporter là. Sachant que c'est probablement mon dernier Tour, je suis déçu. » Woods espère refaire ses forces mercredi vers Valence, où les sprinteurs ne voudront pas rater ce qui pourrait être la dernière arrivée massive, pour réattaquer dans les Alpes, jeudi et vendredi. « Il y a au moins une ou deux étapes où l'échappée peut gagner, a-t-il évalué. Le but est de rentrer dans l'échappée et de tenter ma chance. » Avec maintenant deux des trois maillots à sa portée sur les épaules (le jaune et les pois de la montagne), Pogacar n'a probablement plus beaucoup de miettes à disperser, lui qui s'approche peu à peu de la tunique verte des points (240 contre 251 pour Jonathan Milan), qui est normalement l'apanage des sprinteurs. Ce n'est pas pour rien qu'il se fait appeler l'ogre slovène. Classement de la 16e étape Valentin Paret-Peintre (FRA/SOQ) les 171,5 km en 4 h 03 : 19. (moyenne : 42,3 km/h) Ben Healy (IRL/EFE) à 0. Santiago Buitrago (COL/TBV) 4. Ilan Van Wilder (BEL/SOQ) 14. Tadej Pogacar (SLO/UAD) 43. Jonas Vingegaard (DAN/TVL) 45. Enric Mas (ESP/MOV) 53. Julian Alaphilippe (FRA/TUD) 1 : 17. Primož Roglic (SLO/RBH) 1 : 51. Florian Lipowitz (ALL/RBH) 1 : 53. 36. Michael Woods (CAN/IPT) 7 : 30. 155. Guillaume Boivin (CAN/IPT) 28 : 12.

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