
George Campbell quitte le CF Montréal
(Montréal) Le défenseur du CF Montréal George Campbell poursuivra sa carrière avec le West Bromwich Albion F.C., en deuxième division anglaise.
La Presse Canadienne
Le CF Montréal a annoncé vendredi le transfert de l'Américain de 24 ans. Il avait été acquis de l'Atlanta United, le 13 décembre 2022.
Le montant du transfert n'a pas été dévoilé.
« Nous tenons à remercier George pour les services qu'il a rendus au club au fil des ans, a déclaré le directeur principal, recrutement et méthodologie sportive du CF Montréal, Luca Saputo. Depuis qu'il s'est joint au CF Montréal en 2022, George a énormément progressé et a été un élément important de notre ligne défensive. Son professionnalisme lui permettra de franchir la prochaine étape de sa carrière en Angleterre et nous lui souhaitons la meilleure des chances. »
Campbell a joué 70 matchs avec le CF Montréal, dont 61 au sein de la formation partante. Il a marqué un but et a ajouté cinq passes décisives.
En six saisons dans la Major League Soccer (MLS), Campbell a disputé 106 matchs, obtenant 83 départs. Il est un produit de l'académie de l'Atlanta United.
Sur la scène internationale, Campbell a été sélectionné pour la première fois au sein de l'équipe nationale senior des États-Unis le 18 janvier dernier à l'occasion d'une victoire 3-1 contre le Venezuela.
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41 minutes ago
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Coco Gauff sera la favorite à Montréal
(Toronto) En l'absence de la no 1 mondiale Aryna Sabalenka, l'Américaine Coco Gauff sera la favorite de l'Omnium Banque Nationale de Montréal, a annoncé Tennis Canada mardi. La Presse Canadienne Gauff, qui a gagné les derniers Internationaux de France et qui pointe au deuxième rang mondial, sera la favorite de l'OBN pour une deuxième édition consécutive. L'Américaine, qui a participé quatre fois au tournoi canadien, a atteint les quarts de finale à trois reprises et est en quête de son premier titre. La Polonaise Iga Swiatek, détentrice de six titres du Grand Chelem en carrière, sera la deuxième tête de série et convoite toujours son premier trophée au Canada. L'Américaine Jessica Pegula, double championne en titre du tournoi canadien, tentera pour sa part de devenir la première joueuse depuis Monica Seles en 1997 à soulever trois trophées de suite à l'OBN. Elle sera la troisième tête de série. Quant à la Russe Mirra Andreeva, elle sera la quatrième tête de série. Sabalenka a récemment déclaré forfait en vue du tournoi, citant la fatigue. Les têtes de série ont été établies selon les classements officiels de la WTA et de l'ATP du lundi 21 juillet, et les 32 meilleurs joueurs et joueuses de chaque tableau bénéficieront d'une exemption au premier tour. Il n'y a aucune Canadienne dans le top -32. À Toronto, l'Allemand Alexander Zverev, troisième joueur mondial, sera le favori du tournoi. En 2017, l'Allemand avait eu raison de Roger Federer pour s'emparer du trophée de l'OBN, son deuxième de la série Masters 1000. L'Américain Taylor Fritz, l'Italien Lorenzo Musetti et l'Américain Ben Shelton complètent le quatuor de tête du volet masculin de l'OBN, dans l'ordre. De plus, pour la première fois de l'histoire du tournoi, trois Canadiens seront parmi le top 32 : il s'agit des Québécois Félix Auger-Aliassime (24e) et Gabriel Diallo (32e), de même que de l'Ontarien Denis Shapovalov (25e). Le no 1 mondial, Jannik Sinner, ainsi que l'Espagnol Carlos Alcaraz (no 2), le Britannique Jack Draper (no 5) et le détenteur de 24 titres du Grand Chelem en carrière, le Serbe Novak Djokovic (no 6), se sont tous retirés du tournoi. Ils ont cité des blessures ou la nécessité d'obtenir du temps pour récupérer après Wimbledon, un tournoi du Grand Chelem qui s'est conclu le 13 juillet avec Sinner qui est venu à bout d'Alcaraz en finale.


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an hour ago
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Les vidéos de consentement montrent une méconnaissance du droit, selon des expertes
Carter Hart est le seul des cinq joueurs accusés à avoir témoigné pour sa défense. Alors que cinq anciens joueurs de hockey d'Équipe Canada junior attendent le verdict de leur procès, des expertes juridiques affirment que les vidéos présentées au tribunal, où l'on voit la plaignante dire qu'elle était d'accord avec ce qui s'était passé, mettent en évidence une méconnaissance plus large du droit canadien relatif au consentement et aux agressions sexuelles. Rianna Lim La Presse Canadienne Deux vidéos filmées avec un téléphone portable, dans lesquelles la femme affirme être « d'accord avec cela » et que « tout était consensuel », ont été présentées comme preuve lors du procès de Michael McLeod, Carter Hart, Alex Formenton, Dillon Dube et Callan Foote. Les cinq hommes ont plaidé non coupables d'agression sexuelle après une rencontre dans une chambre d'hôtel de London, en Ontario, au petit matin le 19 juin 2018. McLeod a également plaidé non coupable à une accusation supplémentaire de complicité d'agression sexuelle. La juge Maria Carroccia, de la Cour supérieure de l'Ontario, devrait rendre sa décision jeudi dans cette affaire où le consentement est devenu un enjeu central. Les procureurs ont soutenu que la plaignante n'avait pas consenti volontairement aux actes sexuels qui ont eu lieu, et que les joueurs n'avaient pas pris de mesures raisonnables pour confirmer son consentement. La Couronne a rejeté les vidéos de la femme prises ce soir-là, les qualifiant de « vérifications de façade », arguant qu'elle estimait n'avoir eu d'autre choix que de se soumettre lorsqu'un groupe d'hommes qu'elle ne connaissait pas a commencé à lui demander de faire des choses dans la chambre d'hôtel. Les avocats de la défense, quant à eux, ont contesté à plusieurs reprises la crédibilité et la fiabilité de la plaignante en tant que témoin, arguant qu'elle avait participé activement à l'activité sexuelle et qu'elle avait inventé les allégations parce qu'elle ne voulait pas assumer la responsabilité de ses choix ce soir-là. Pas une preuve, possiblement du ouï-dire Les déclarations vidéo, comme les courts extraits présentés lors de ce procès, ne constituent pas nécessairement une preuve de consentement, a expliqué Daphne Gilbert, professeure de droit à l'Université d'Ottawa. « D'un point de vue juridique, elles ont très peu de pertinence, car le consentement doit être continu et contemporain de l'activité sexuelle et vous devez consentir à chaque chose qui vous arrive », a précisé Mme Gilbert, qui effectue des recherches sur la violence et les abus sexuels dans le sport canadien. Le consentement préalable n'existe pas. Il n'existe pas non plus de consentement a posteriori. Donc, ce n'est pas parce qu'on dit : "Oui, tout était consensuel" que cela le devient. Daphne Gilbert, professeure de droit à l'Université d'Ottawa Lisa Dufraimont, professeure de droit à l'Université York, a déclaré que ces vidéos pourraient également être considérées comme du ouï-dire, car elles ne contiennent pas de déclarations faites sous serment au tribunal. « Si la plaignante a témoigné à la barre lors du procès et a déclaré avoir consenti à ce moment-là, cela constituerait une preuve de son consentement à ce moment-là », a affirmé Mme Dufraimont, dont les recherches portent sur les questions de preuve dans les affaires d'agression sexuelle. Elle a toutefois ajouté que les vidéos pourraient être utilisées pour d'autres arguments juridiques, notamment ceux qui pourraient s'appuyer sur une description du comportement du défendeur ou de la plaignante à ce moment-là. « Il est possible que, si la vidéo est prise peu de temps avant l'agression sexuelle alléguée, elle révèle des éléments sur le niveau d'intoxication ou l'état émotionnel de la personne, qui pourraient ou non correspondre à ce qu'elle a déclaré plus tard sur son état émotionnel à ce moment-là », a dit Mme Dufraimont. McLeod était « un peu inquiet » Lors du procès, la Couronne a soutenu que les vidéos présentées au tribunal ne prouvaient pas que la plaignante avait volontairement consenti à ce qui s'était passé. « L'enregistrement de cette vidéo ne constitue pas un consentement à quoi que ce soit. Tout était déjà arrivé », a affirmé la procureure Meaghan Cunningham à propos de la vidéo, dans laquelle la femme dit que « tout était consensuel », ajoutant que le consentement doit être communiqué pour chaque acte spécifique au moment où il a lieu. Un seul des accusés, Hart, a témoigné pour sa propre défense, et le tribunal a entendu ou visionné les entrevues que trois des autres – McLeod, Formenton et Dube – ont accordées à la police en 2018. Les personnes accusées de crimes ne sont pas tenues de témoigner, et la défense n'est pas tenue de présenter des preuves, car il appartient à la Couronne de prouver la culpabilité hors de tout doute raisonnable. Lors de son entrevue avec la police en 2018, McLeod a confié à un enquêteur avoir enregistré l'une des vidéos parce qu'il était « juste un peu inquiet qu'une telle chose puisse se produire ». À la barre, Hart a témoigné que les vidéos de consentement ne sont pas inhabituelles pour les athlètes professionnels. La professeure Gilbert estime que le Canada en général a encore du travail à faire pour sensibiliser les jeunes au consentement, en particulier dans le sport. Elle participe aux efforts visant à enseigner le consentement aux jeunes dans le cadre de programmes scolaires, mais dit que le hockey professionnel, en particulier, accuse du retard dans l'adoption de politiques pour aborder la question. Le consentement doit être « enthousiaste, affirmatif, continu et cohérent » – « oui veut dire oui », a indiqué Mme Gilbert. « Je pense que les gens ne comprennent pas que c'est précisément ce qu'exige la loi. Si vous le savez, si vous considérez cela comme la façon dont nous devrions aborder la question du consentement, alors je pense qu'il est plus facile de comprendre pourquoi ces vidéos n'ont pas beaucoup de sens. »


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2 hours ago
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BPM Sports sur le point d'être vendu à Arsenal
Arsenal Média est en voie d'acheter le réseau BPM Sports. L'entreprise, déjà propriétaire de plusieurs stations en région, poursuit ainsi sa croissance. Mais les défis qui l'attendent avec BPM sont nombreux. La seule radio consacrée aux sports dans le marché francophone se trouve dans une situation financière fragile. Selon nos informations, plusieurs collaborateurs de BPM Sports ont été payés avec d'importants retards au cours de la dernière année. Deux animateurs vedettes, Tony Marinaro et Martin Lemay, ne seront par ailleurs pas de retour à l'automne. Sur les réseaux sociaux, Martin Lemay a confirmé la semaine dernière que « les nouveaux acheteurs ont pris la décision à un mois de la nouvelle saison » de ne pas renouveler son contrat. Celui qui animait l'émission du retour a vivement critiqué la direction actuelle, lui reprochant notamment « des embauches douteuses » et « une gestion questionnable ». L'animateur dit avoir accepté d'animer des émissions et de livrer des chroniques « gratuitement » pour « aider la station ». BPM Sports est actuellement détenu par RNC Média, qui est aussi propriétaire entre autres de la station CHOI Radio X, à Québec. L'entreprise n'a pas répondu à nos questions lundi. Un acteur de plus en plus important Dans le milieu de la radio, on savait depuis plusieurs mois que RNC Média souhaitait se départir de BPM Sports, qui compte trois antennes : à Montréal, à Gatineau et dans la région de Québec. Plusieurs acheteurs potentiels auraient manifesté leur intérêt. L'entrepreneur bien connu Olivier Primeau faisait partie du lot. Le fondateur du Beachclub avait ensuite renoncé à faire une offre d'achat parce que le prix demandé était trop élevé à ses yeux. Maxime Truman, qui exploite le site sportif Dans les coulisses, et Serge Fortin, ancien patron de TVA Nouvelles et de TVA Sports, se seraient eux aussi montrés intéressés. Ces deux partenaires d'affaires n'ont pas non plus déposé d'offre d'achat. La Presse a pu confirmer qu'Arsenal Média était maintenant seul sur les rangs pour acquérir BPM Sports. Une entente serait sur le point d'être conclue. Celle-ci devra par contre être approuvée par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC). La décision pourrait n'être rendue que dans plusieurs mois. En avril dernier, le CRTC a autorisé l'acquisition par Arsenal de sept stations régionales qui appartenaient jusque-là à Bell Média. Cette transaction a porté à 25 le nombre de radios détenues par Arsenal. Toutes sont situées dans des régions éloignées, où il y a peu ou pas de compétition. En mettant la main sur BPM Sports, l'entreprise s'implanterait pour la première fois dans de gros marchés, ce qui confirmerait son statut d'acteur d'importance au sein de l'industrie de la radio au Québec. Sylvain Chamberland, président-directeur général d'Arsenal Média, n'était pas disponible pour répondre à nos questions lundi. Défi de taille Alors que l'achat de BPM Sports par Arsenal apparaissait déjà comme imminent le mois dernier, le directeur général du réseau, Alexandre Panneton, a quitté son poste pour se joindre à la haute direction du CF Montréal. Dans la dernière année sous sa gouverne, BPM Sports a intensifié son virage numérique. Les studios sont maintenant équipés de caméras et la programmation est retransmise en direct sur YouTube. Profitant également de la bonne saison du Canadien, BPM a vu ses cotes d'écoute presque doubler en un an dans le Grand Montréal, selon les dernières données de la firme Numeris. Reste qu'avec 1,9 % des parts de marché, BPM Sports demeure marginal dans le paysage radiophonique de la métropole. Des raisons techniques empêchent son rayonnement à grande échelle. L'antenne montréalaise de BPM Sports est en effet très faible. La fréquence du 91,9 FM, sur laquelle la station diffuse, peine à être captée en banlieue.