
Mondiaux de natation : une médaille d'argent comme une «cerise sur le gâteau» pour le relais français
Yohann Ndoye-Brouard (premier relayeur en 100m dos en 52''26) : «C'est très cool ! On a réussi à monter sur la plus haute marche possible pour nous sur ce relais. On signe un nouveau record de France, ce qui confirme que nous sommes en progression constante collectivement. Et je pense que cela va encore monter en puissance d'ici les Jeux de Los Angeles dans trois ans. Maintenant, c'est vrai que j'avais même annoncé que l'on allait battre le record du monde, mais cela devra attendre encore un peu (rires).»
Maxime Grousset (troisième relayeur en 100m papillon en 49''27) : «C'est la meilleure façon de conclure cette compétition. Ce n'était pas évident de viser l'or car les Russes ont nagé très vite, ce qui était redouté. D'ailleurs, la course s'est passée comme prévu pour nous. Mon but était de donner le relais à Yann en première place, et à lui après de résister. Il a fait un boulot magnifique, comme toute l'équipe. Avant la finale, nous avons regardé celle de Léon (Marchand) et nous l'avons vu gagner, tout en essayant de ne pas nous éparpiller. On s'est juste dit que c'était top, qu'il était en forme (rires). C'est la cerise sur le gâteau pour moi après mes deux titres et le bronze hier du relais mixte. Maintenant, je veux profiter de toutes ces émotions avant de partir en vacances. Elles seront bien meilleures que celles d'il y a un an (sourire). Et je retiendrais de ces Mondiaux que je suis un papillonneur, mais que je n'ai pas envie d'abandonner le crawl car j'aime ça.»
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Yann Le Goff (dernier relayeur en 100m crawl en 47''99) : «C'est la soirée parfaite, et la compétition parfaite pour moi. C'est complètement fou. D'ailleurs, je ne sais pas combien de fois je viens d'utiliser ce mot-là depuis 30 minutes. J'ai pris énormément de plaisir sur cette finale. Il y avait beaucoup d'enjeux, et je l'ai bien senti. Mais j'ai quand même réussi à nager assez bien, et comme les autres avaient abattu un excellent boulot avant, on est sur le podium. La dernière longueur a été horrible, elle était super dure. L'avantage que j'avais, c'est que je respirais de l'autre côté, donc je ne voyais pas les autres revenir. J'ai essayé de rester concentré sur moi et je suis très heureux d'avoir pu conserver cette deuxième place. Là, j'ai l'impression de ne pas être trop à ma place parmi ces trois grands champions, mais ce n'est que du bonheur.»
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