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Au cœur de l'Hérault, ce « jardin remarquable » abrite un véritable paradis exotique !

Au cœur de l'Hérault, ce « jardin remarquable » abrite un véritable paradis exotique !

Le Parisien4 days ago
À Roquebrun, dans l'Hérault, un jardin remarquable met en valeur toute la richesse de la flore méditerranéenne. Les visiteurs y parcourent un sentier botanique qui traverse la garrigue locale, une collection de mimosas, un verger méditerranéen, mais aussi des zones dédiées aux succulentes, cactées, agrumes et même
plantes exotiques et tropicales.
Plus de 4 000 plantes, réparties sur environ 4 hectares, y représentent près de 350 espèces.
Créé en 1986 par l'association CADE,
le jardin méditerranéen
a obtenu le label « Jardin remarquable » en 2020. Il est aménagé sur des terrasses exposées plein sud, adossées à des orgues dolomitiques qui stockent la chaleur le jour et la diffusent la nuit. Ce microclimat chaud, sec et peu arrosé offre des conditions idéales pour le développement
de plantes méditerranéennes et exotiques.
Le jardin remplit également une mission de conservatoire botanique, avec la préservation de variétés fruitières locales menacées, grâce à des techniques de culture spécifiques.
Parmi les espèces emblématiques, on peut observer les asphodèles (Asphodelus), typiques des sols calcaires du bassin méditerranéen, ou encore les aphyllanthes de Montpellier (Aphyllanthes monspeliensis), qui tapissent la garrigue de leurs fleurs bleu vif au printemps. Le directeur du jardin, Christophe Pialot, met aussi en lumière les clématites sauvages, abondantes en floraison.
On peut également y croiser des rosiers, adaptés au climat local, ainsi qu'une récente collection de cierges, ces cactus élancés. Plus insolite, les « mains de Bouddha » émergent de la roche avec leurs fruits aux formes étonnantes, évoquant les doigts du maître spirituel.
Au fil de ses voyages, le directeur a enrichi les collections par des échanges de graines, ramenant par exemple du sud de l'Espagne plusieurs palmiers de la reine, capables d'atteindre 20 mètres en quarante ans. Le jardin abrite aussi
de nombreuses variétés d'agaves,
d'aloès, ainsi qu'une belle collection d'oliviers, dont la salonenque, la picholine, la verdale et la tanche.
Le lieu est aussi un espace de contemplation : il intègre des bancs, des bassins et des grottes habitées par des chauves-souris, et offre une vue imprenable sur le village de Roquebrun - surnommé le « Petit Nice de l'Hérault » - et sur la vallée de l'Orb.
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Extinction de la tour Eiffel pour les victimes de Gaza : à Paris, l'exécutif reste sourd au vœu de ses alliés
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Le Parisien

time19 minutes ago

  • Le Parisien

Extinction de la tour Eiffel pour les victimes de Gaza : à Paris, l'exécutif reste sourd au vœu de ses alliés

Après s'être illuminée aux couleurs de l'Ukraine, la tour Eiffel s'est éteinte le 21 avril dernier pour la mort du Pape François. Tout comme cela avait déjà été le cas en octobre 2023 pour honorer la mémoire des 1 206 personnes assassinées par les terroristes du Hamas en Israël. Selon le vœu porté par le groupe écologiste au Conseil de Paris le 3 juillet dernier, la « Dame de fer » devait aussi s'éteindre en hommage aux victimes civiles palestiniennes mais aussi israéliennes. Un vœu non contraignant, présenté pour la septième fois, finalement adopté malgré l'hostilité de l'exécutif. Pourtant, depuis c'est silence radio de la part de la majorité socialiste. Au grand dam des élus écologistes et communistes qui, dans un communiqué commun, publié ce mercredi, demandent « solennellement que la Ville de Paris procède à l'extinction de la tour Eiffel ». Les conseillers de Paris demandent aussi que la municipalité « inscrive la citoyenneté d'honneur aux civils gazaouis à l'ordre du jour de son prochain conseil de toute urgence ». « Paris, ville monde, ne peut pas rester sourde quand des milliers de civils sont broyés sous les bombes, quand le droit international est foulé aux pieds, quand notre humanité meurt sur la bande de Gaza, dénonce ainsi Fatoumata Koné, présidente du groupe les Écologistes au Conseil de Paris. Refuser d'honorer ce vote, c'est fermer les yeux sur le génocide en cour. » « La situation à Gaza aujourd'hui est telle que rien ne justifie que le vœu ne soit pas appliqué. Sur le plan politique, qu'est ce qui peut justifier que la ville de Paris n'éteigne pas la tour Eiffel quand elle le fait si souvent en hommage à d'autres, s'interroge Ian Brossat, candidat communiste aux municipales de 2026 et ex-adjoint d'Anne Hidalgo. On ne va pas attendre qu'il n'y ait plus un seul Gazaoui en vie pour éteindre la tour Eiffel ! », Contactée ce mercredi, la mairie de Paris n'était pas en mesure à ce stade de nous répondre sur le sujet. Plus d'une centaine d'organisations humanitaires, dont Médecins sans frontières, plusieurs branches de Médecins du monde et Caritas, Amnesty International, ou encore Oxfam international, ont averti ce mercredi qu'une « famine de masse » se propage dans cette enclave dévastée par la guerre . Depuis des mois, la France « réclame un cessez-le-feu » et dénonce une situation humanitaire « inacceptable » à Gaza. Ce mardi 22 juillet, la partition que rejoue inlassablement le Quai d'Orsay a quelque peu changé. Pour la première fois, la France demande que « la presse libre et indépendante puisse accéder à Gaza pour montrer » ce qu'il se passe dans le territoire en danger de famine après 21 mois de guerre, a déclaré mardi matin sur France Inter le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.

Mort d'un bébé de quatre mois en Moselle : les parents mis en examen et écroués
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Le Figaro

time19 minutes ago

  • Le Figaro

Mort d'un bébé de quatre mois en Moselle : les parents mis en examen et écroués

Les parents du bébé décédé lundi en Moselle suite à «l'intervention d'un tiers» ont été mis en examen, notamment pour «meurtre sur mineur», et placés en détention provisoire. Les parents, âgés tous deux d'une vingtaine d'années, d'un nourrisson de quatre mois décédé lundi 21 juillet, ont été mis en examen et placés en détention provisoire, a appris l'AFP ce jeudi 24 juillet auprès du parquet de Metz. Le père, né en 2000 et la mère, née en 1996, ont été mis en examen pour «violences volontaires ayant entraîné une infirmité sur mineur de (moins de) 15 ans par ascendant», «meurtre sur mineur de (moins de) 15 ans» et «soustraction aux obligations légales de parent». Ils ont été écroués. Publicité L'autopsie réalisée «confirme que son décès est dû à l'intervention d'un tiers» Le bébé est décédé lundi au CHRU de Nancy où il avait été héliporté dans un état critique depuis l'hôpital de Sarrebourg (Moselle), commune de résidence des parents. Il présentait un hématome à une tempe, selon une source policière. L'autopsie réalisée «confirme que son décès est dû à l'intervention d'un tiers», a indiqué mercredi soir la vice-procureure de Metz Elise Bozzolo. Le couple faisait déjà l'objet d'une enquête pour «violences volontaires ayant entraîné une infirmité sur mineur de (moins de) 15 ans par ascendant». Le bébé avait en effet déjà été hospitalisé en avril pour une fracture, alors qu'il n'avait qu'une dizaine de jours. Il avait été placé judiciairement entre le 7 avril et le 11 juillet. Les parents avaient alors plaidé la thèse d'un accident domestique. Le tribunal pour enfants avait ordonné la restitution du bébé à la mère, il y a quelques jours. Le couple n'a pas d'autre enfant.

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