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L'avenir de la loi Duplomb suspendu au verdict du Conseil constitutionnel

L'avenir de la loi Duplomb suspendu au verdict du Conseil constitutionnel

Le Figaro3 days ago
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Alors que plus de deux millions de personnes ont signé cet été une pétition contre cette loi agricole controversée, les Sages doivent déterminer ce jeudi si elle est conforme, ou non, à la Constitution.
Comme une heure de vérité. Le Conseil constitutionnel doit trancher ce jeudi si la fameuse loi dite Duplomb se révèle bien conforme, ou non, à la Constitution, et peut donc être promulguée dans la foulée par Emmanuel Macron. Les Sages de la rue de Montpensier savent leur décision très attendue compte tenu du succès de la pétition d'initiative citoyenne contre ce texte agricole. Avec plus de deux millions de signatures au mois de juillet, un record a été battu, même si le rythme a nettement ralenti depuis début août. Mis en cause notamment : la réintroduction sous conditions d'un pesticide, l'acétamipride, interdit en France depuis 2018. À l'époque, le produit avait été jugé nocif pour l'environnement et particulièrement pour les abeilles.
À lire aussi Comment les réseaux sociaux ont permis l'émergence de la pétition contre la loi Duplomb
La contestation a depuis été largement relayée dans toutes les sphères de la gauche - politiques, associatives, syndicales - et nombreux affirment avoir de bonnes raisons d'espérer une censure du Conseil constitutionnel. Il faut dire que cette décision…
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La Loire à Vélo : deux décennies sur la plus belle piste de France

Le Figaro

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La Loire à Vélo : deux décennies sur la plus belle piste de France

LES MARQUES DE NOS VACANCES (3/5) - Cette année, La Loire à Vélo, itinéraire cyclable emblématique de 900 kilomètres, célèbre ses 20 ans. Devenu le symbole du cyclotourisme en France, il s'apprécie pour sa nature et son patrimoine. Retour sur son histoire. Avancer au rythme des roues, suivre le fil de l'eau et, au détour d'une boucle, l'apercevoir enfin : le château de Chambord. C'est l'un des monuments qu'on aperçoit en empruntant les bords de la Loire. Classé au patrimoine mondial de l'Unesco, le plus long fleuve de France se découvre depuis 20 ans à bicyclette. Avec plus de 900 kilomètres d'itinéraire balisé reliant le Cher à la Loire-Atlantique, le parcours de la Loire à Vélo traverse six départements et longe de nombreux sites historiques. L'axe représente la partie française de l'EuroVelo 6, l'une des principales véloroutes européennes, reliant la France à la Roumanie en suivant les fleuves d'Europe. La première véloroute française, découpée en 8 tronçons et 41 étapes, attire deux millions de cyclistes chaque année, presque deux fois plus qu'en 2015. Mais comment ce projet est-il devenu un tel succès ? Publicité «Au début, beaucoup étaient sceptiques» Bien que les premiers tronçons n'ouvrent qu'en 2005, l'idée d'un itinéraire cyclable structurant le long de la Loire prend forme dès le début des années 1990. C'est Régis Réguigne, alors conseiller régional du Centre-Val de Loire, qui en est à l'origine. Sa proposition suscite d'abord peu d'enthousiasme. «Beaucoup étaient sceptiques, personne ne prenait vraiment ce projet au sérieux car les élus pensaient que les touristes ne voyageaient qu'en voiture», raconte François Bonneau, président de la région Centre-Val de Loire, où s'étendent les deux tiers de la véloroute. L'argument décisif est finalement, et contre toute attente, venu d'Autriche. «Le Danube avait été pris comme exemple concluant de ce type d'infrastructure, car il était déjà équipé d'un itinéraire cyclable qui attirait de nombreux visiteurs», poursuit François Bonneau. Victoire ! Fin 1995, une étude exploratoire La Loire à Vélo est menée, engageant les régions Centre et Pays de la Loire comme copilotes de cette nouvelle route. Les premières bases et étapes de l'itinéraire sont posées. Les touristes peuvent découvrir les alentours du château de Chambord en vélo. David Darrault Le parcours devient officiellement une marque en 1998. Techniciens, élus locaux et professionnels du tourisme coordonnent ensemble les travaux, encouragés par le classement de la Loire à l'Unesco. Valoriser ses abords devient alors une priorité. «L'idée était de révéler l'essence même de la Loire : ses paysages, sa nature et son patrimoine», résume le président de la région. En 2001, un premier tronçon voit le jour à Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire), avant que le reste du parcours ne soit complété en 2012. Non sans quelques défis. «Il a fallu mettre en place des services adaptés aux cyclistes : réparation, location ou hébergement, mais aussi créer des boucles locales pour permettre aux visiteurs de s'orienter et de découvrir les environs», détaille François Bonneau. En quittant les rives du fleuve, les cyclistes peuvent s'aventurer vers des petits villages, édifices religieux ou domaines viticoles. L'expansion du succès D'abord fréquentée par des passionnés de cyclotourisme, la véloroute a peu à peu séduit un public plus large. Tous les départements n'ont pas rejoint le projet immédiatement, certains manquant de moyens. «Cinq ans après l'ouverture, on a ressenti un premier réel engouement, avec des centaines de milliers de cyclistes sur nos pistes», note François Bonneau. Comment l'expliquer ? Le «jardin de la France» possède plusieurs atouts. «Le terrain se prête parfaitement au vélo, il n'y a pas de pente et le rythme de la bicyclette est idéal pour redécouvrir ce territoire, loin de la frénésie du quotidien», souligne-t-il. D'autant plus que la majeure partie des voies sont interdites aux voitures. Publicité Le développement de l'écotourisme, en plein essor, a aussi favorisé cette montée en puissance. François Bonneau se rappelle notamment d'un moment marquant : «En 2015, j'ai rencontré des touristes américains sur l'itinéraire. C'est ce jour-là que j'ai compris que notre projet avait franchi les frontières». Mais l'année décisive reste 2019. À l'occasion des 500 ans de la mort de Léonard de Vinci, de nombreuses festivités ont eu lieu autour du Clos Lucé et dans la région. Résultat : cette année-là, le réseau enregistre une hausse de fréquentation de 30%, qui n'a pas baissé depuis. Une référence du cyclotourisme Les rives de la commune de Bréhémont. David Darrault Aujourd'hui, la Loire à Vélo s'impose comme l'un des parcours cyclables le plus populaires de France, et d'Europe. «Ce succès ne bénéficie pas seulement à l'itinéraire, mais à l'ensemble du territoire. Les châteaux, par exemple, proposent davantage d'expositions et de concerts grâce à l'afflux de visiteurs à vélo», observe François Bonneau. Avant d'ajouter : «Il faut continuer à améliorer les services, en matière d'hébergement, de location ou encore de signalétique GPS». Pour l'avenir, les deux régions souhaitent proposer une expérience plus personnalisée en orientant les cyclistes vers des boucles thématiques (gastronomie, vin, histoire). Également au programme, l'installation de bornes électriques dans le réseau regroupant plus de 5000 établissements labellisés Accueil Vélo. «Aujourd'hui, plus de 20 % des usagers roulent à assistance électrique. Il faut s'adapter à cette évolution», affirme François Bonneau. L'enjeu est double : maintenir l'attractivité de l'itinéraire, mais aussi continuer à inspirer d'autres territoires. D'autres voies, comme Cyclo Bohème qui sillonne le département de l'Indre, ont vu le jour, inspirées par le modèle de la première véloroute du pays. L'avenir de la Loire à Vélo s'annonce tout tracé. À écouter - Vélo : tout savoir pour réussir son premier voyage à deux-roues.

«Chaque image peut être détournée par des pédocriminels» : la ministre du Numérique alerte les parents qui publient des photos de leurs enfants
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«Chaque image peut être détournée par des pédocriminels» : la ministre du Numérique alerte les parents qui publient des photos de leurs enfants

Dans La Tribune dimanche, Clara Chappaz cosigne un appel invitant les parents à bien réfléchir avant de poster sur les réseaux sociaux des photos de vacances de leurs enfants : «En aura-t-il honte dans dix ans ? Est-ce que je le protège en l'exposant ?» «Une image sur deux utilisée sur les sites pédocriminels vient des photos d'enfants que nous publions nous-mêmes sur les réseaux sociaux», alerte la ministre déléguée chargée de l'IA et du numérique, Clara Chappaz, dans une tribune publiée par La Tribune dimanche. Dans ce texte qu'elle cosigne avec la directrice de l'Observatoire de lutte contre les violences numériques Véronique Béchu, et l'ancienne cheffe de l'Office mineurs Gabrielle Hazan, la ministre invite les parents à se méfier du «sharenting», mot formé par la contraction de «sharing» et «parenting» pour désigner le fait de partager des moments familiaux avec ses enfants sur les réseaux sociaux. «Ces échanges sont devenus si banals, dans le prolongement du partage de nos propres vies, que nous avons cessé de les interroger» constatent les auteurs du texte, «mais ces publications peuvent ouvrir la porte à une exploitation dont on ignore souvent l'ampleur». En effet, ajoutent-elles, «les réseaux de communication pédocriminels mondialisés sont nourris par notre insouciance numérique», surtout «à l'ère de l'IA générative», et «ce que vous postez aujourd'hui peut ressurgir demain dans un contexte déroutant, douloureux, voire dangereux». Publicité Respect de leur vie privée Et de suggérer quelques questions que les parents doivent se poser avant de publier une photo de leurs enfants sur les réseaux sociaux : «En a-t-il envie ? En a-t-il besoin ? En aura-t-il honte dans dix ans ? Est-ce que je le protège en l'exposant ? Comment cette photo peut être réutilisée ?» Les enfants, rappelle cette tribune, ont aussi le droit au respect de leur vie privée, d'autant que ces images resteront en ligne indéfiniment. Les trois auteurs citent une étude selon laquelle «à 13 ans, un enfant compte en moyenne 1300 publications à son sujet, la plupart mises en ligne par ses parents». Les parents ont aussi la responsabilité d'éduquer les enfants au numérique en transmettant les bons réflexes, surtout dans un contexte où des enfants de plus en plus jeunes sont présents eux-mêmes sur les réseaux sociaux. «Nous avons une responsabilité collective et éducative : leur apprendre ce que sont le consentement et le droit à l'image, et les protéger d'un accès trop précoce aux réseaux sociaux, dont ce phénomène est l'un des maux» estiment les auteurs. À lire aussi Comment les réseaux sociaux formatent nos enfants Celles-ci n'invitent pas les parents à ne plus prendre de photos de famille ni même à ne plus les partager avec leurs proches, mais à «réapprendre à le faire autrement», faisant valoir qu'une «photo envoyée par message privé n'a pas le même impact qu'une mise en ligne publique» et qu'une «image floutée, cadrée à distance protège davantage qu'un portrait».

Le Havre : un homme meurt après avoir été poignardé lors d'une altercation, un suspect interpellé
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Le Parisien

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  • Le Parisien

Le Havre : un homme meurt après avoir été poignardé lors d'une altercation, un suspect interpellé

Un homme d'une cinquantaine d'années est mort après avoir été poignardé au Havre, après une altercation survenue dans la nuit de jeudi à vendredi, a indiqué le parquet du Havre (Seine-Maritime). Les faits se sont produits vers trois heures du matin. La victime a été retrouvée dans la rue, « très sérieusement blessée », avant d'être prise en charge par les équipes médicales, d'après la procureure de la République, Soizic Guillaume. Elle se trouvait alors dans un état d'urgence absolue. Son décès est survenu vendredi en début d'après-midi. Un suspect placé en garde à vue Un jeune homme a été interpellé, peu après l'altercation. « Il était porteur d'un couteau ensanglanté et présentait lui-même de nombreuses traces de sang sur les mains et les vêtements », explique le parquet dans un communiqué. Le suspect a été placé en garde à vue. Les images de vidéosurveillance et les auditions de témoins ont permis d'établir qu'une altercation avait eu lieu avant le drame. « La victime est tombée au sol » et a reçu « de multiples coups de couteau alors qu'elle se trouvait déjà au sol », a précisé le ministère public. L'homme interpellé, sous l'influence de l'alcool et de stupéfiants lors des faits, a indiqué n'avoir aucun souvenir de la soirée. Il n'a pu donner aucune explication sur le déroulement des faits. Une information judiciaire ouverte Le suspect « a bénéficié d'un examen psychiatrique qui n'a pas mis en lumière de trouble ayant altéré ou aboli son discernement ou le contrôle de ses actes », a précisé le parquet. Une information judiciaire a été ouverte pour meurtre par personne en état d'ivresse ou sous l'emprise de stupéfiants. Le parquet a requis son placement en détention provisoire. Le suspect encourt la perpétuité.

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