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Incendies en Grèce et en Turquie : des feux « titanesques » font plusieurs morts et des milliers d'évacués

Incendies en Grèce et en Turquie : des feux « titanesques » font plusieurs morts et des milliers d'évacués

Le Parisien28-07-2025
Température record, canicule et sécheresse importante, vent tourbillonnant. Un cocktail explosif qui explique les incendies qui ravagent le nord est du pourtour méditerranéen. Depuis une semaine, les autorités turques et
grecques
sont sur de multiples fronts pour contrer des
feux titanesques
et meurtriers.
En Grèce,
les pompiers
, assistés par des avions et des d'hélicoptères et parfois soutenus par des bénévoles, luttent contre cinq foyers majeurs situés dans la région du Péloponnèse, sur les îles d'Eubée, de Cythère et de Crète ainsi qu'à l'ouest de la capitale athénienne.
Pour le seul foyer du Péloponnèse, 350 pompiers, 75 véhicules, 15 bombardiers d'eau et 15 hélicoptères sont sur place. En plus de cette « bataille titanesque » menée sur ces cinq fronts, selon les mots du Premier ministre Kyriakos Mitsotakis, les forces de secours doivent composer avec le déclenchement de
nouveaux feux de forêts
au quotidien.
55 nouveaux départs se sont déclarés en seulement 24 heures selon les pompiers, même si seulement cinq restent actifs. Pour faire face à ces nombreux foyers, la Grèce a demandé l'assistance de
l'Union Européenne
, réclamant six avions de lutte contre les incendies par l'intermédiaire du programme européen de partage de ressources (RescEU).
En parallèle, pour préserver les vies humaines, de nombreux habitants ont reçu l'ordre d'évacuer, notamment dans les villages de Drosopigi et de Kryoneri, à 30 km
d'Athènes
, où de nombreuses maisons sont ravagées par les flammes. Des consignes qui ont pour le moment permis d'éviter des victimes humaines. Cinq pompiers sont toutefois hospitalisés selon les autorités.
Pour le moment, le bilan reste limité à la perte de milliers d'hectares de forêt, des têtes de bétail, des ruches, des vignes et des habitations dans certains foyers. Et à des dommages sur le réseau électrique sur l'île d'Eubée.
Le risque d'incendie devrait rester très élevé ce lundi dans six régions du pays, a alerté la protection civile, malgré une baisse relative des températures de 6 °C dès ce lundi, passant à environ 39 °C localement.
Chez
le voisin turc
, les incendies sont eux aussi particulièrement virulents avec quatre foyers toujours actifs, notamment un à la périphérie de la quatrième ville du pays, Bursa.
« 2 300 pompiers et secouristes combattent les flammes », a déclaré Ibrahim Yumakli, le ministre turc de l'Agriculture et des Forêts. Plus de 850 véhicules, six avions et quatre hélicoptères sont également déployés dans la zone pour lutter contre cet incendie particulièrement meurtrier.
Quatre personnes dont un pompier ont péri, a annoncé le gouvernorat de Bursa. Pour éviter de nouvelles victimes civiles, « 3 515 citoyens ont été évacués et conduits en lieu sûr », a souligné Ibrahim Yumakli.
Deux autres incendies font rage dans le reste de la
Turquie
. L'un d'entre eux, à 150 km à l'est de Bursa dans la forêt d'Eskisehir, a provoqué la mort de 10 ouvriers forestiers et secouristes.
Le dernier feu dans la province rurale et boisée de Karabük dans le nord résiste aux efforts des pompiers depuis cinq jours. Les autorités ont dû y évacuer plus de 1 800 habitants et 19 villages.
Les efforts des pompiers ont pourtant permis maîtriser ce lundi « cinq foyers » supplémentaires « dans quatre provinces » selon Ibrahim Yumakli. Mais le travail des pompiers est rendu difficile par la force du vent qui attise les flammes » précise-t-il.
Au total, plus de 3 000 feux de forêt se sont déclarés depuis le 26 juin selon
le président turc Recep Tayyip Erdogan
. « Brûler une forêt est comme tirer avec une arme sur notre patrie », a décrété en amont le ministre de l'Agriculture et des Forêts, promettant que les hectares de forêts brûlés seraient replantés au plus tôt.
Les incendies qui se multiplient ces derniers jours sont associés à divers phénomènes scientifiques liés au réchauffement de la planète.
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Droits de douane : «des milliards de dollars affluent aux États-Unis», se félicite Donald Trump
Droits de douane : «des milliards de dollars affluent aux États-Unis», se félicite Donald Trump

Le Figaro

time3 hours ago

  • Le Figaro

Droits de douane : «des milliards de dollars affluent aux États-Unis», se félicite Donald Trump

La plupart des surtaxes imposées par le président américain à ses partenaires commerciaux sont entrées en vigueur ce jeudi matin. Certains pays paient le prix fort. «Il est minuit!!! Des milliards de dollars de droits de douane affluent maintenant vers les États-Unis d'Amérique !» Le président américain Donald Trump s'est félicité ce jeudi 7 août sur son réseau Truth Social de l'entrée en vigueur des nouveaux droits de douane avec des dizaines de pays, esquissant le nouvel ordre commercial mondial imposé à ses partenaires. Ces différentes surtaxes, entrées en vigueur à 6h01 heure de Paris, une semaine après la signature du décret par le président américain, viennent remplacer, pour les économies concernées, celle de 10% appliquée depuis avril sur quasiment tous les produits entrant aux États-Unis. Il s'agit, selon Donald Trump, de rééquilibrer les échanges entre les États-Unis et ses partenaires, qui «profitent» d'après lui de la première puissance économique. «Des milliards de dollars, provenant en grande partie de pays qui ont profité des États-Unis en se frottant les mains, vont commencer à affluer aux États-Unis», avait déjà claironné le dirigeant quelques minutes avant l'échéance. Publicité Des surtaxes de 15% à 41% Ces surtaxes se situent dans une large fourchette, comprise entre 15% et 41%. L'Union européenne (UE), le Japon ou la Corée du Sud, qui comptent parmi les principaux partenaires commerciaux des États-Unis, sont désormais concernés par un taux d'au moins 15%. Avant l'entrée en vigueur de ces nouvelles taxes, le taux effectif moyen appliqué aux produits entrant dans le pays était de 18,4%, le plus élevé depuis 1933, selon le centre de recherche Budget Lab de l'Université Yale. Cette hausse supplémentaire devrait porter ce taux à près de 20%, selon les analystes de Pantheon Macroeconomics. Cela en ferait le plus élevé depuis le début des années 1930, selon le Budget Lab. Et de nouvelles annonces devraient suivre, puisque le locataire de la Maison Blanche souhaite également taxer les produits pharmaceutiques et les semi-conducteurs importés. Ces derniers, ainsi que les puces, devraient se voir appliquer une taxe de 100%, a-t-il précisé mercredi, sans plus de détails. Très peu d'accords Certains pays, à l'image de la Suisse, ont tenté jusqu'au dernier moment de faire évoluer le taux qui leur a été affecté, la Confédération envoyant à Washington sa présidente, Karin Keller-Sutter, et son ministre de l'Économie, Guy Parmelin. Pour l'heure, alors que le gouvernement américain assurait que «des dizaines d'accords» seraient signés ces derniers mois, tout juste sept se sont matérialisés, notamment ceux avec l'Union européenne, le Japon ou le Royaume-Uni. Il s'agit le plus souvent seulement de préaccords, devant être formalisés, accompagnés de promesses d'investissements massifs aux États-Unis de la part des pays ou blocs concernés. Rare exception, le Mexique a échappé aux nouvelles hausses. Le président Trump a prolongé de 90 jours les conditions douanières dont il bénéficie actuellement, à savoir 25% sur les produits entrant aux États-Unis en dehors de l'accord de libre-échange nord-américain. En revanche, l'heure n'est pas à la détente avec le Canada, qui a vu le 1er août augmenter la surtaxe appliquée sur ses produits, à 35%. Le Premier ministre canadien, Mark Carney, a cependant relativisé l'impact de cette surtaxe, estimant que plus de 85% des exportations canadiennes vers son voisin n'étaient pas concernées. Publicité L'Inde et le Brésil paient le prix fort L'administration Trump se montre particulièrement ferme avec certains pays. Donald Trump a ainsi signé la semaine dernière un décret imposant 50% de surtaxe douanière au Brésil, entré en vigueur mercredi. Là encore, les nombreuses exceptions font que moins de 35% des produits sont concernés, selon Brasilia. Cette surtaxe fait office pour Donald Trump de représailles contre les poursuites visant l'ex-président Jair Bolsonaro, son allié d'extrême droite, accusé d'avoir tenté un coup d'État après sa défaite à l'élection de 2022. L'Inde doit composer avec des droits de douane de 25%, qui passeront dans trois semaines à 50% sur un certain nombre de produits, Donald Trump reprochant à New Delhi le manque d'ouverture de son économie et ses achats de pétrole russe sous sanction. Les pays concernés commencent néanmoins à s'adapter : le Brésil, qui a déposé plainte devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC), veut aider ses entreprises à diversifier leurs débouchés. De leur côté, le Canada et le Mexique veulent étendre leur coopération économique afin d'être moins dépendants des États-Unis, a souligné mercredi la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum. Le président Trump a vanté les mérites des accords déjà conclus, qui gonflent les recettes publiques d'une économie largement endettée. L'impact des droits de douane continue cependant d'inquiéter les économistes, qui les voient peser aux États-Unis sur l'inflation, en hausse en juin à 2,6%, avec le risque de voir la croissance ralentir, les analystes s'attendant à ce qu'elle ne dépasse pas 1% en rythme annualisé sur le second semestre.

Droits de douane : pourquoi vous n'avez pas fini d'en entendre parler, même après cette étape du 7 août
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Droits de douane : pourquoi vous n'avez pas fini d'en entendre parler, même après cette étape du 7 août

INTERNATIONAL - L'interminable feuilleton des droits de douane mis en scène par Donald Trump depuis plusieurs mois va connaître une évolution majeure ce jeudi 7 août. Sans pour autant s'arrêter puisqu'une autre échéance est déjà programmée dans trois mois, et tout cela sans compter sur les sautes d'humeur du président américain et de potentielles nouvelles annonces inattendues. Si le Brésil a ouvert le bal dès mercredi, désormais visé par une surtaxe de 50 % sur ses produits importés aux États-Unis, un train de nouvelles surtaxes imposées par Washington entre en vigueur ce jeudi sur les produits de la plupart de ses partenaires commerciaux. Tous les pays du monde étaient déjà visés par une surtaxe plancher de 10 % depuis avril, qui s'additionne avec les droits de douane qui existaient au préalable. Mais pour une grande partie d'entre eux, dont les poids lourds du commerce mondial, la surtaxe sera relevée. Le minimum a été fixé à 15 %, pour le Japon, la Corée du Sud ou encore l'Union européenne, dont certains secteurs sont exemptés conformément à un accord avec Washington. Des pays qui n'étaient pas visés par une surtaxe punitive entrent par ailleurs dans la liste, à l'instar de la Turquie (désormais 15 %). Pression sur l'Inde Le Canada est lui visé par un décret à part, qui fait passer les droits de douane sur ses produits importés aux États-Unis de 25 % à 35 %. Cette hausse concerne uniquement les produits ne transitant pas dans le cadre de l'accord de libre-échange nord-américain (ACEUM). De son côté, l'Inde est l'un des grands perdants de l'histoire, puisque Donald Trump a accentué la pression sur le pays asiatique en signant mercredi un décret ajoutant 25 % de droits de douane supplémentaires. Cette nouvelle surtaxe vient donc se greffer à celle de 25 % qui doit entrer en vigueur ce jeudi et ne sera effective que dans 21 jours. Elle ne s'appliquera pas sur un certain nombre de produits, ce qui vient toutefois en réduire sensiblement la portée. Mais comme tout semble mouvant et réajustable en permanence avec l'administration Trump, la situation pourrait encore évoluer au gré de négociations, quand bien même ces nouveaux droits de douane sont « quasiment définitifs », selon le représentant américain au Commerce. Ces « accords » laissent en effet ouvertes des questions cruciales : des exemptions sont-elles possibles ? Qu'en sera-t-il de secteurs comme l'automobile, la pharmacie, les semi-conducteurs ? Quel sera le sort réservé à la Chine ? Tous les pays vont-ils accepter sans sourciller leur sort ? La Suisse, par exemple, a été particulièrement sonnée par les annonces de la Maison Blanche qui a relevé les droits de douane applicables aux produits helvétiques à 39 %, contre 31 % initialement prévus début avril. En urgence, la présidente du pays Karin Keller-Sutter a été reçue mercredi, à huis clos, par le secrétaire d'État américain Marco Rubio, dans l'espoir de pouvoir négocier un deal plus attrayant. Un sursis pour le Mexique La situation du Mexique est particulière aussi, puisque sa présidente Claudia Sheinbaum a obtenu un sursis de 90 jours sur une surtaxe à 30 %, maintenant pour le moment à 25 % les droits de douane sur les produits entrant aux États-Unis en dehors de l'accord de libre-échange nord-américain. D'ici là, de nouvelles négociations pourraient avoir lieu entre les deux pays. Enfin pour l'Union européenne, Bruxelles avait annoncé mardi suspendre ses représailles aux droits de douane de Donald Trump, en raison de l'accord commercial noué avec les États-Unis. Au cours des derniers mois, la Commission avait préparé une liste de produits américains qui seraient taxés si les États-Unis et l'UE ne parvenaient pas à un accord. Cette liste comprenait 93 milliards d'euros de marchandises : soja, avions, voitures, etc. Mais signe que tout n'est pas figé pour autant, Bruxelles n'a toutefois pas exclu de réactiver ces mesures de riposte si jamais le bras de fer commercial avec l'administration Trump venait à connaître de nouveaux rebondissements. « Nous remettons (ces mesures) au congélateur mais nous pouvons toujours les ressortir », a ainsi expliqué cette semaine un responsable européen sous couvert d'anonymat. Si l'équilibre commercial du monde entre donc dans une nouvelle phase ce jeudi, beaucoup de paramètres et enjeux montrent que les cartes peuvent être rebattues à tout moment. Et c'est bien Donald Trump qui continue d'en dicter le tempo, lui qui aime particulièrement mettre en avant ses talents de négociateur. La Maison Blanche ne s'y est pas trompée en publiant ce week-end sur ses réseaux sociaux une photo du président, de dos, en train de passer un appel, avec cette légende : .

Bison futé : beaucoup de trafic sur les routes ce week-end, vigilance rouge samedi
Bison futé : beaucoup de trafic sur les routes ce week-end, vigilance rouge samedi

Le Parisien

time5 hours ago

  • Le Parisien

Bison futé : beaucoup de trafic sur les routes ce week-end, vigilance rouge samedi

En ce second week-end du mois d'août, période de départ en vacances, Bison futé prévoit un trafic dense sur les routes, notamment ce samedi, placé en vigilance rouge. Les zones qui risquent d'être le plus fréquentées seront l'Île-de-France, et les régions côtières, sud-est comme sud-ouest. Vendredi, les quarts nord-ouest et sud-est particulièrement touchés Vendredi 8, la vigilance orange est de mise dans le quart nord-ouest de l'Hexagone, dans le sens des départs, notamment l'A1, l'A11 et la RN165. Certains axes seront aussi fortement empruntés en direction de l'Espagne (A10), de la Méditerranée (A6 et A7) et du Massif central (A71). En Île-de-France, les débits attendus aux différentes barrières de péage seront importants. Les premiers ralentissements sur les autoroutes de transit Nord-Sud pourraient apparaître en milieu de matinée, principalement sur les autoroutes A10 et A6 et sur les axes qui y convergent, notamment l'A86 et l'A6b. À lire aussi Sécurité routière : attention à l'apéro des vacances Le quart sud-est devrait lui aussi être en vigilance orange dans le sens des retours. Les principales difficultés auront lieu sur les axes au départ de la Méditerranée vers l'Île-de-France (A7, A8 et A9). L'accès au tunnel du Mont-Blanc (RN205) sera également très fortement emprunté depuis l'Italie vers la France. À voir aussi Un samedi rouge annoncé dans une bonne partie du pays Le samedi 9 sera a priori la journée la plus embouteillée puisque Bison futé prévoit une circulation difficile, voire très difficile dans l'ensemble du pays. Le trafic sera difficile vers le Nord-Est du pays (A31) et très difficile vers le Grand-Ouest (A13, A11 et RN165). Des difficultés sont aussi prévues sur les axes menant à l'Espagne (A10 et A63), vers la Méditerranée (A7, A9 et A61) et vers le Massif central (A20, A71 et A75). L'accès au tunnel du Mont-Blanc (RN205) sera également très difficile depuis la France vers l'Italie. En Île-de-France, la circulation sera encore dense sur les autoroutes de transit Nord-Sud. Les premiers ralentissements pourraient apparaître aux premières heures de la matinée sur les autoroutes A86 et A6b qui convergent vers les autoroutes A10 et A6. Les premières difficultés débuteront en tout début de matinée. Rapidement, le trafic sur ces axes s'intensifiera nettement et rendra plus difficile la circulation, les difficultés atteignant leur maximum en fin de matinée. Dès lors, elles diminueront progressivement et en milieu d'après-midi, on pourra considérer les difficultés de circulation liées aux départs terminées. Dans le sens des retours, le trafic sera très dense sur les axes rejoignant l'Île-de-France depuis l'Espagne via Bordeaux (A10) et sur ceux traversant le Massif central (A20, A71 et A75). Les autres difficultés se rencontreront depuis la Méditerranée vers Lyon (A7), ainsi qu'au départ de la Normandie, de la Bretagne et des Pays de la Loire vers l'Île-de-France (A11, RN165 et RN12). L'accès au tunnel du Mont-Blanc (RN205) sera également très fortement emprunté depuis l'Italie vers la France. En Île-de-France, quelques retours (essentiellement sur l'autoroute A10) seront enregistrés entre le milieu de l'après-midi et le début de soirée. Des difficultés de circulation importantes pourraient y être enregistrées pendant cette période. Un dimanche plus calme, mais une vigilance orange toujours de mise

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