
Rennes réduit la taille des piscines pour économiser de l'eau
Terminé les grands bassins. La métropole de Rennes décide d'encadrer la construction de piscines individuelles en limitant leur volume à 25 mètres cubes maximum, soit 3 mètres x 6 mètres environ (pour une profondeur moyenne de 1,4 mètre). Et elle rend également obligatoire l'installation d'un système de couverture, pour éviter l'évaporation de l'eau et limiter les remplissages répétés des bassins.
Le Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi), qui fixe les règles d'utilisation des sols pour tout projet d'aménagement ou de construction dans la métropole, est modifié pour la deuxième fois depuis son adoption en 2019 et prévoit que « la ressource en eau peut être économisée en encadrant plus fortement la construction des piscines individuelles ».
Pas d'interdiction des piscines
Même s'il ne s'agit pas d'une interdiction pure et simple de construire des piscines, cette réforme limite fortement leur taille. « Certaines communes avaient tenté d'interdire totalement les piscines. Ce n'était pas notre intention et de toute façon, ce n'est pas légal. Notre volonté, c'est de limiter leur volume, dans l'intérêt collectif », explique Laurence Besserve, la vice-présidente de Rennes métropole déléguée à l'urbanisme, à 20 Minutes . La mesure dissuadera-t-elle les propriétaires de faire construire une piscine, si celle-ci est plus petite ?
Un maire a déjà interdit toute nouvelle demande de construction de piscines du 9 mars au 30 avril 2023, à Elne, près de Perpignan (66), afin d'anticiper toute pénurie d'eau induite par la sécheresse. Pour le maire communiste, Nicolas Garcia, les chantiers de forage présentent un « risque de contamination des nappes » et les piscines, un « épuisement très rapide des nappes quaternaires ».
Quelles économies d'eau réelles cette mesure permettrait-elle de dégager ? Contacté, le service presse de la métropole de Rennes n'a pour le moment pas donné suite à notre demande. La récupération des eaux pluviales sur les toitures devient obligatoire. Elle sera réutilisée pour l'arrosage des espaces extérieurs ou pour les sanitaires. Rennes revoit massivement ses dispositions concernant l'urbanisme. Un espace extérieur privatif est obligatoire dans chaque futur logement (balcon, terrasse ou loggia de 4 m²) depuis fin 2022.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
44 minutes ago
- Le Figaro
«Nous sommes dans une situation d'urgence absolue» : à Aix, le profond agacement des patrons envers les politiques
Réservé aux abonnés Thomas GRILLERE / Thomas GRILLERE / Thomas GRILLERE / Thomas GRILLERE / Thomas GRILLERE / Thomas GRILLERE / Franck BESSIERE / Franck BESSIERE RÉCIT - Entre le contexte géopolitique inquiétant et la politique nationale absorbée par des débats budgétaires perpétuels, l'ambiance de ces rencontres économiques ne brillait pas par son optimisme. «Viva la liberta !» L'exclamation, pleine de défi, du Don Juan de Mozart, a résonné fort, vendredi soir dans le grand théâtre d'Aix-en-Provence. Et particulièrement pour les participants des rencontres économiques. Toute la journée, sur un ton certes plus posé que celui du troublant séducteur, patrons, banquiers et avocats n'avaient, chacun à sa manière, pas exprimé d'autre désir. Un vent de franche exaspération envers les politiques, accusés d'accroître les incertitudes, soufflait ainsi sur cette édition 2025 des rencontres d'Aix, qui se sont tenues de jeudi après-midi à samedi soir. L'année dernière, le forum s'était tenu entre les deux tours des législatives, à l'issue imprévisible. Les patrons français affichaient alors de vives inquiétudes quant à l'avenir de leur pays. L'angoisse a viré en une sourde colère


Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
L'incendie dans l'Aude est «fixé» mais pas «maîtrisé» et a déjà parcouru près de 500 hectares
Par Le Figaro avec AFP Par Le Figaro avec AFP L'incendie déclenché samedi par une voiture en flammes au bord de l'autoroute A61 dans l'Aude a cessé sa progression dimanche matin mais n'était pas encore maîtrisé, après avoir parcouru 488 hectares, a-t-on appris auprès de la préfecture. «À 8h, le feu est fixé mais non maîtrisé», souligne un communiqué de la préfecture, précisant que «près de 200 sapeurs pompiers sont actuellement mobilisés sur le terrain» avec «en appui, deux hélicoptères bombardiers d'eau». À lire aussi Le responsable présumé de l'incendie dans l'Aude placé en détention provisoire Publicité Au plus fort de l'incendie, plus de 500 pompiers ont été mobilisés, ainsi que deux avions Dash et quatre canadair, selon la même source, le feu ayant connu des réactivations dans la nuit. L'incendie s'est déclaré samedi vers 13h 30 à Douzens (Aude) après qu'une voiture a pris feu sur la bande d'arrêt d'urgence de l'A61 dans le sens Toulouse-Narbonne. Dimanche matin, les conditions météo restaient «défavorables, compte tenu des rafales de vents attendues à plus de 60km/h jusqu'à 12h», a souligné la préfecture.


Le Parisien
2 hours ago
- Le Parisien
Un joyau Art nouveau ressuscité : à Paris, l'hôtel Mezzara se transforme en musée Guimard
L'hôtel Mezzara a enfin trouvé un locataire. On vous le racontait déjà il y a quatre ans : l'hôtel particulier Mezzara, situé 60, rue Jean-de-la-Fontaine, dans le XVIe arrondissement, cherchait un repreneur. En 2015, le propriétaire, qui n'est autre que l'État et ce depuis 1956, l'avait mis en vente pour 7 millions d'euros, avant de se raviser. Depuis 2021, trois appels d'offres se sont succédé. Fin juin, après dix ans d'incertitude, l'avenir de cette grande maison de ville a été scellé pour cinquante ans, la durée du bail emphytéotique mis en place. Moins haut que les immeubles qui l'entourent, en retrait de la chaussée, un crépi un peu austère… Malgré les apparences, il convient de ne pas s'en tenir au premier coup d'œil : l'hôtel Mezzara est un emblème de l'Art nouveau parisien. Derrière les plans du bâtiment se cache la tête de file du mouvement en France : l'architecte Hector Guimard. Vous le connaissez sûrement : c'est lui qui a conçu les célèbres bouches du métro parisien.