
«Bling-bling» contre «bobos» : Deauville et Trouville, les sœurs ennemies de la Côte fleurie
Entre les deux sœurs de la Côte fleurie, la frontière est visible dans le paysage comme dans l'urbanisme : grandes artères, hippodrome, haras, belles enseignes, hôtels 4 et 5 étoiles, golfs, cafés chics et hautes façades face à la mer à Deauville. Ruelles pavées, maisons de peintres, d'acteurs et d'écrivains, artisans, commerçants gouailleurs, restaurants canailles, poissonniers, marins pêcheurs et chalutiers à Trouville… Le contraste se voit dans les rues, et il suffit de déambuler quelques instants pour se rendre compte que l'on ne s'habille pas de la même manière pour flâner place Morny ou boire un verre à l'hôtel Normandy, que pour aller déjeuner rue des Bains ou dîner au Turbulent, le nouveau restaurant trouvillais à la mode. Sans surprise, on ne croise pas non plus tout à fait les mêmes vacanciers sur les planches de Deauville que sur celles de Trouville. Entre le monde du cheval, du polo, de la belle plaisance et du golf et celui des marins pêcheurs, des bains de mer en famille…
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« Un sentiment d'impunité » : la préfète du Rhône dénonce la difficulté à expulser les délinquants algériens en situation irrégulière
Fabienne Buccio observe une « très forte hausse » des vols avec violence dans le Rhône. Dans un entretien sur la sécurité accordé ce mercredi au Progrès , la préfète du département assure que ses services arrêtent « beaucoup de personnes », dont « 60 % sont étrangères ». « Et dans ces 60 %, on a au moins voire plus de la moitié qui sont des Algériens », souligne-t-elle remarquer. « S'ils sont condamnés en justice et vont en prison, c'est une chose. Quand je peux les placer en CRA (centre de rétention administrative), à la sortie de prison, je les place, pour éviter de les remettre directement à la rue. Les juges, de plus en plus, les y maintiennent 90 jours », soit le maximum, explique-t-elle encore. Cependant, selon Fabienne Buccio, « on a actuellement un sentiment d'impunité qui se développe chez des Algériens en situation irrégulière, qui nous pose problème. On n'arrive pas à les expulser ». Relancée sur cette question, Fabienne Buccio déclare que « depuis un an, on n'a aucun laissez-passer pour l'Algérie de la part du consul général de Lyon ». Même quand les ressortissants algériens « ont des passeports, et qu'on envoie une escorte », les autorités algériennes les « refusent » à leur arrivée sur le territoire algérien, poursuit-elle. Les relations entre Alger et Paris traversent depuis l'été dernier une profonde crise , avec des expulsions de diplomates de part et d'autre et l'arrestation mi-novembre de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal , condamné à cinq ans de prison en Algérie pour « atteinte à l'unité nationale ». La condamnation et l'incarcération du journaliste français Christophe Gleizes , fin juin, n'a pas amélioré la situation.


Le Parisien
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Statut de la Corse : l'ombre d'un bras de fer Retailleau-Macron
La promesse d'une nouvelle passe d'armes. C'est ce qu'a semblé dessiner à mots feutrés Bruno Retailleau , ce mercredi 30 juillet en Conseil des ministres, où était présenté le projet de loi de révision constitutionnelle sur la Corse , visant à doter l'île d'un « statut d'autonomie au sein de la République », fruit d'années de travail et de négociation. Le point d'achoppement : Emmanuel Macron et le gouvernement ont fait le choix de transmettre au Parlement leur copie sans tenir compte de l'avis du Conseil d'État, qui préconisait d'enlever la notion de « communauté » corse et de refuser un pouvoir législatif autonome à son assemblée.


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« Nous ne laisserons pas cette décision être appliquée » : une pétition contre la destruction de contraceptifs par l'administration Trump lancée
Un « gâchis économique et humain ». Des associations féministes et des syndicats ont lancé ce mercredi 30 juillet une pétition contre la destruction décidée par l'administration américaine de contraceptifs féminins et pour exhorter la France , où l'opération pourrait avoir lieu, à s'y opposer. Cette décision « s'en prend directement aux droits des femmes de choisir leur maternité », les « renvoie à des grossesses non désirées, à des avortements non sécurisés et leurs cortèges de complications », écrit le collectif « Avortement en Europe - les femmes décident » à l'origine de cette pétition signée quelques heures après son lancement sur la plate-forme Change par plus d'un millier de personnes. « Nous ne laisserons pas cette décision inique et sexiste être appliquée, gâchis aussi bien économique qu'humain », prévient le collectif qui regroupe notamment le Planning familial, la Fédération syndicale unitaire (FSU), Osez le féminisme ou encore la Ligue des droits de l'Homme. « Nous exigeons que les organisations humanitaires prêtes à redistribuer ces contraceptifs (…) puissent en disposer », dit-il. Le département d'État américain a confirmé mi-juillet qu'une « décision préliminaire » avait « été prise de détruire certains produits contraceptifs abortifs issus de contrats de l'USAID », l'agence américaine pour le développement international, passés sous la présidence de Joe Biden. Selon The Guardian, qui a révélé l'information, la décision de l'administration Trump, qui mène une politique anti-avortement, concerne des produits contraceptifs d'une valeur de 9,7 millions de dollars (8,3 millions d'euros) qui étaient destinés aux femmes vivant notamment en Afrique subsaharienne. Ces contraceptifs sont stockés dans un entrepôt à Geel, en Belgique, et doivent être incinérés « fin juillet » en France, selon deux sources citées par le quotidien britannique. La Belgique a indiqué en début de semaine avoir engagé « des démarches diplomatiques » auprès de l'ambassade des États-Unis à Bruxelles et être en train d'« explorer toutes les pistes possibles pour éviter la destruction de ces produits, y compris des solutions de relocalisation temporaire ». Mais la France « entretient actuellement l'opacité sur sa position, nulle déclaration officielle n'est faite », déplorent les signataires de la pétition, qui estiment que la France, devenue en mars 2024 le premier pays à inscrire explicitement l'avortement dans sa Constitution, « ne peut déroger à un engagement de diplomatie féministe alors qu'elle prétend servir de modèle à l'international ». Sollicité par l'AFP, l'Élysée n'a pas souhaité faire de commentaire. « Joker, je n'ai pas la réponse à votre question », a de son côté répondu mercredi la porte-parole du gouvernement français Sophie Primas lors du compte rendu du Conseil des ministres. Une source diplomatique a indiqué de son côté que la France « prenait note » des annonces américaines et qu'elle « soutenait fermement la volonté des autorités belges de trouver une solution ».