
Tous les Romands en vacances scolaires en même temps pour Pâques 2026
Des vacances de Pâques communes sont bénéfiques pour les stations, si elles ont lieu suffisamment tôt.
CHANTAL DERVEY
En bref:
Lors des prochaines vacances de Pâques, les bouchons risquent d'être démultipliés. Pour la première fois, tous les cantons romands vont avoir congé en même temps. Les élèves francophones seront en vacances du 3 au 17 avril. Un hasard qui n'en est pas vraiment un, puisque cela fait plusieurs années que les cantons cherchent à harmoniser leurs dates de congé. Bien qu'aucune convention officielle ne soit actée, il s'agit d'un premier pas en ce sens.
Comment le milieu du tourisme réagit-il à ce changement de calendrier? L'année passée, plusieurs responsables avaient appelé les cantons à se coordonner, pour que tous les vacanciers ne se retrouvent pas sur les pistes en même temps. Un hôtelier avait notamment proposé de définir trois secteurs en Suisse romande: Genève, Vaud et les cantons catholiques, qui fêtent le carnaval. Chacun aurait ses vacances à une période différente. «Une bonne opportunité»
Mais c'est bien l'inverse qui se produira dès l'année prochaine. Avec à la clé, des bouchons sur les routes et les télésièges? Pas forcément.
Selon Roger Brunner, porte-parole de Valais Promotion, on ne s'attend pas à de grandes difficultés en Valais. «Normalement, nous préférons que les vacances soient échelonnées afin que les visiteurs se répartissent mieux, précise-t-il. À Pâques, toutefois, ce n'est pas un enjeu: il y a moins de personnes qui viennent skier qu'en haute saison, à Noël, Nouvel-An ou pendant les vacances de février. Les stations gèrent bien cette période. À titre de comparaison, environ 80% du chiffre d'affaires hivernal des stations est réalisé durant ces deux périodes phares.»
Pour les stations de ski valaisannes, il est par contre avantageux que Pâques tombe tôt. «L'année prochaine, les vacances de Pâques commenceront le 3 avril. C'est bien, car pas mal de stations sont encore ouvertes. Le problème, c'est si les congés débutent plus tard, alors que la neige commence à fondre. Là, il peut y avoir un manque à gagner.»
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Autres newsletters Emilien Ghidoni est journaliste à la Tribune de Genève depuis août 2022. Il couvre en particulier les questions de mobilité et la commune de Vernier. Il est titulaire d'un Master en journalisme à l'Académie du journalisme et des médias à l'Université de Neuchâtel et d'un Bachelor en relations internationales. Il a suivi une formation complémentaire sur les mouvements politiques radicaux. Plus d'infos @emilien_ghidoni
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