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« Ce sont des attitudes détestables » : Voeckler critique Nils Politt, coéquipier de Pogacar, qui fait la police dans le peloton

« Ce sont des attitudes détestables » : Voeckler critique Nils Politt, coéquipier de Pogacar, qui fait la police dans le peloton

L'Équipe10 hours ago
Alors que plusieurs coureurs tentaient de sortir de peloton ce mardi, à l 'occasion de la 16e étape du Tour de France entre Montpellier et le Mont Ventoux, l'Allemand Nils Politt (UAE Team Emirates) s'en est pris à plusieurs d'entre eux pour tenter de leur barrer la route.
Si les suiveurs pouvaient rêver d'une échappée à suspense sur la 16e étape ce mardi jusqu'au Mont Ventoux, Nils Politt, bien décidé à paralyser la course, s'y est farouchement opposé. À 109 kilomètres de l'arrivée, tandis que l'on tentait encore, pour les plus courageux, de s'extirper du peloton, le géant allemand s'est porté au premier rang du peloton pour mettre au pas Einer Rubio qui venait d'essayer de sortir.
Pas de quoi brider les velléités d'offensives, qui sont reparties de plus belle. Avec Nils Politt en chasse patate. « Il n'y a pas de pire attitude, a déploré Thomas Voeckler sur le direct de France tv. C'est souvent les équipiers, et non pas le leader, qui se pointent et disent : "Eh, petit ! Tu n'as pas compris que ce sont les grands qui jouent aujourd'hui !" J'ai horreur des coureurs, sous prétexte qu'ils sont plus forts ou dans des grosses formations, qui veulent faire leur loi. Ce sont des attitudes détestables. » Pour l'instant, un gros groupe d'une petite quarantaine de coureurs ouvre la route, deux minutes devant le peloton.
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La formation de Tadej Pogacar, très présente au début de la journée mardi pour aller gagner l'étape, a finalement levé le pied pour préserver ses troupes en vue des étapes alpestres. Le nom de son patron, Matar Suhail al-Yabhouni al-Dhaheri, s'est affiché sur son téléphone, à peine dix minutes après l'arrivée au Ventoux mais si Mauro Gianetti, manager d'UAE Emirates-XRG, a décroché rapidement, c'était moins pour refaire l'étape que pour recevoir les félicitations du dirigeant après la troisième place de Tadej Pogacar. Pourtant, il y aurait eu à redire sur la tactique de l'équipe émirienne qui a roulé en début de journée sur, au hasard, un Visma-Lease a bike (Wout Van Aert) puis sur tout ce qui sortait avec Nils Politt, l'aboyeur en chef, avant de voir une échappée se dessiner, de travailler derrière pour finalement la laisser prendre le large, avec jusqu'à sept minutes d'avance. À quoi a joué l'équipe du Maillot Jaune ? Sûrement que le glouton slovène voulait s'imposer au Ventoux mais face à la tournure des événements, le staff a changé son fusil d'épaule et préservé des forces qui commencent à tirer la langue, à l'image de Tim Wellens, de Pavel Sivakov et de Jhonatan Narvaez, qui ont tous sauté très rapidement dans le Ventoux. Le Français, dans l'échappée, confirme à demi-mot qu'ils voulaient « contrôler l'échappée au tout début. Mais les Jayco ont relancé la course, cela a roulé à bloc et cela a cassé. Avec Marc (Soler), on s'est retrouvés devant. L'équipe a alors fait le tempo derrière. » Adam Yates a assuré de son côté que « tout était sous contrôle » mais « Pogi » s'est retrouvé assez rapidement isolé dans l'ascension face aux attaques de Vingegaard. « Tadej a quatre minutes d'avance, ce n'était pas à nous d'attaquer » Mauro Gianetti, manager des UAE Le scénario n'a pas inquiété Gianetti, qui a assuré que sa formation « ne voulait pas l'étape à tout prix. Si Vingegaard avait roulé assez fort (et repris Valentin Paret-Peintre et Ben Healy), oui. Mais Tadej a quatre minutes d'avance, ce n'était pas à nous d'attaquer. » « On avait deux options au départ, analyse Sivakov, en difficulté et probablement encore impacté par ses soucis de santé (un gros rhume en début de semaine dernière). Si la course devenait folle, on n'allait pas tuer l'équipe juste pour jouer l'étape. S'il y avait une échappée de trois-quatre coureurs, on contrôlait et on jouait la gagne. Au final, c'était un peu fou et on a pris la bonne décision car il reste deux très grosses journées de montagne. »

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Valentin Paret-Peintre, l'un des coureurs les plus minces du peloton (1,78 m ; 50 kg), est un hargneux, dur au mal, qui s'est construit dans une famille où le vélo occupe une place essentielle. Il suffit de plisser un peu les yeux pour apercevoir au loin, tout là-bas là-bas, la rue des Amoureux. Le héros du Ventoux s'appelle Valentin car il aurait dû naître le 14 février et que ses parents habitaient dans cette rue au nom prédestiné. « Mais il est né avec un mois d'avance, ce qui explique peut-être un peu son gabarit. C'était un tout petit bout de chou et il l'est resté », raconte Olivier Paret-Peintre, son père, président du VCA depuis 2020 après avoir été une petite main indispensable du club les vingt années précédentes. Depuis le Ventoux, la vue se dégage donc sur le numéro 16, son deuxième étage et ce balcon beige vieillissant. Quelques mètres plus loin, s'avancent le numéro 14 et ses six marches qui mènent en contrebas au local du Vélo Club d'Annemasse. Deux endroits qui ont façonné la vie de Valentin Paret-Peintre. Le Haut-Savoyard (24 ans) a grandi dans une famille où le vélo était un prolongement des jambes. « C'était le dernier, il a un grand frère (Aurélien, 29 ans), une grande soeur (Maéva, 26 ans), et il fallait se faire sa place, c'est comme ça qu'il a forgé son caractère. Maéva se faisait respecter par son grand frère Aurélien car elle était très forte physiquement sur le vélo, Valentin s'est démarqué en étant le gentil, le joyeux, quelqu'un qui aimait faire le clown. Mais qui avait son tempérament quand il le fallait. » « C'est quelqu'un qui sait ce qu'il veut, qui ne lâche rien, il sait de quoi il est capable. Il a toujours été comme ça » Maéva Paret-Peintre, sa soeur « L'influence de mon père, mon frère et ma soeur est pour beaucoup dans le fait que je fasse aussi du vélo, confiait Valentin il y a deux ans. Faire du vélo, en famille ou tout seul, c'était se balader dans la vallée Verte, se perdre dans les montagnes, c'était le bonheur. Quand on monte un col, le temps passe plus vite à admirer le paysage, on regarde moins le compteur, on se perd dans nos pensées... » Les siennes ont dû être bousculées par mille choses, mardi, de Bédouin jusqu'au sommet du Ventoux. « C'est quelqu'un qui sait ce qu'il veut, qui ne lâche rien, il sait de quoi il est capable. Il a toujours été comme ça. Il sait toujours se relever », constate sa soeur, qui était allée voir ses deux frères sur les pentes du Mont-Dore dans le Puy-de-Dôme. Valentin, comme Aurélien, qui avait les larmes aux yeux en rejoignant le car de Decathlon-AG2R La Mondiale, et comme Maéva, est un dur au mal. Tombé lors de Tirreno-Adriatico en mars, il s'était fracturé le coccyx mais avait seulement mis pied à terre à la fin du mois au Tour de Catalogne. Il avait enchaîné quatre semaines sans faire de vélo, à se morfondre. Dans un car qui faisait la route entre la Côte de Domancy et Sallanches, mi-avril, lors de la journée de présentation des Championnats du monde organisés en Haute-Savoie en 2027, « VPP » glissait, le regard un peu dans le vide : « Quatre semaines sans faire de vélo, c'est long. J'ai l'impression d'être inutile, d'attendre. Voir tout le monde sur un vélo dans Domancy et moi à côté, ça me fout le cafard. J'ai besoin de beaucoup courir pour bien marcher. » Il était encore dans la déception de manquer le Giro, son objectif de la saison. « Je l'avais accompagné passer sa radio. Quand on est ressortis, c'était un sacré coup de massue. Un mois, c'était long, il a fallu le raisonner, le canaliser un peu. Il a fait beaucoup de marche et finalement il est arrivé à prendre son mal en patience. Valentin, c'est un hargneux », certifie Céline, sa maman. Un caractère déjà marqué à 5 ans, quand il s'était pris un poteau plein fer sur une voie verte en Maurienne et qu'il avait rejoint son père à la voiture sur le vélo, le visage en sang, parce qu'il voulait finir la balade. Pareil à 7 ans, lorsqu'il était tombé sur l'une de ses premières courses et qu'il avait quand même voulu finir le parcours, « alors qu'il était le plus petit, le plus jeune, avec déjà des jambes comme des allumettes », selon son père. « Il a quand même un avantage, il peut manger ce qu'il veut, il fera toujours 50 kg » Bastien Tronchon (Decathlon-AG2R), qui a été son colocataire en Savoie Sa blessure cet hiver a bouleversé les plans et il a finalement fait le Dauphiné et le Tour de France au côté de Remco Evenepoel. Le Belge et le Français s'entendent bien, et Evenepoel avait même demandé cet hiver à ses dirigeants pourquoi le nouveau venu ne faisait pas le Tour alors qu'il avait été recruté dans ce sens. « J'ai entendu beaucoup de personnes en début de saison me dire qu'il était trop léger, que ce n'était pas un bon recrutement, que ceci, que cela, mais c'est un talent exceptionnel. Il pèse 50 kg mais il a la grinta d'une personne de 100 kg. C'est vraiment un loup géant », sourit Jürgen Foré, patron de l'équipe Soudal-Quick Step, à l'origine de la venue du Haut-Savoyard issu de la filière AG2R. 50 kg qui ont dompté le Ventoux et qui sont aussi un fil conducteur de sa carrière. Comment Paret-Peintre a signé son chef d'oeuvre « C'est un mec "light", pour lui le plus dur c'est le plat, se marre Bastien Tronchon (Decathlon AG2R La Mondiale), qui a été son colocataire en Savoie et habite toujours à trois kilomètres de chez lui à La Motte-Servolex. C'est un super mec, il ne pète pas plus haut que son cul. Il adore être sur un vélo. Et il a quand même un avantage, il peut manger ce qu'il veut, il fera toujours 50 kg. Il a des qualités en montagne innées. » Le poids n'est pas une obsession chez lui, et c'est même tout l'inverse. « J'ai de la chance car je ne grossis pas. Pendant ma coupure après la Vuelta jusqu'à la reprise de l'entraînement en novembre, j'ai mal mangé et j'ai bu de l'alcool mais je n'ai pris qu'un seul kilo, en sachant que j'allais fondre après quinze heures de vélo, racontait-il dans un remarquable entretien au Dauphiné Libéré fin décembre. Je le dois à ma génétique. J'ai toujours été maigre. J'ai essayé de prendre du poids mais ça n'a pas marché. Mon corps ne veut pas. C'est une chance car le poids reste, pour certains coureurs, une grosse charge mentale. Pendant un stage, certains me disent qu'ils doivent perdre du poids pendant que je vais mettre du Nutella sur ma tartine au petit déjeuner. Ils se disent : "Mais qu'est-ce qu'il fait lui ?" Mon défi, à chaque repas, est donc de me forcer à manger au-delà de ma faim. » Mardi, l'appétit de celui qui admirait Richard Virenque, désormais avant-dernier Français vainqueur au Ventoux sur le Tour de France en 2002, était immense.

« Marseille m'a fait grandir en tant que joueur et en tant qu'homme » : le message d'adieu de Valentin Rongier à l'OM et ses supporters
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Après six saisons passées à l'Olympique de Marseille, Valentin Rongier vient de s'engager pour trois saisons avec le Stade Rennais. Le milieu de terrain aux 196 matches avec l'OM a adressé un message d'adieu au club et aux supporters. Six saisons à l'OM ce n'est pas rien. Dans un club incandescent et instable ces dernières années, Valentin Rongier a fait figure d'exception sur la Canebière. Après six saisons mouvementées, le milieu de terrain de 30 ans s'est engagé avec le Stade Rennais ce lundi et a paraphé un contrat de trois ans. Ce mardi, il a adressé un message d'adieu à « ce club si spécial » et ses supporters sur son compte Instagram. « Vous m'avez chaleureusement accueilli en 2019, et votre passion inégalable pour ce club m'a porté pendant toutes ces années, a-t-il écrit. Avoir eu la chance de représenter ce club, c'est un honneur que je n'oublierai jamais. Marseille m'a fait grandir en tant que joueur mais aussi en tant qu'homme, puisque mon fils est né ici. » Avec 196 matches sous les couleurs olympiennes, Rongier aura traversé plusieurs ères entre celles d'André Villas-Boas, d'Igor Tudor, de Jorge Sampaoli ou encore de Gennaro Gattuso. « Marseille ne me quittera jamais » Le numéro 28 marseillais a remercié toutes les personnes qui oeuvrent au quotidien au club, ainsi qu'aux dirigeants, aux staffs, et à tous les coéquipiers qu'il a côtoyé à la Commanderie. « Je n'ai jamais triché à chaque fois que j'ai eu la chance de porter fièrement ce maillot, et je garde en moi un nombre incalculable de souvenirs, de moments de joie, de batailles, avec le Vel et ses chants qui résonnent dans la tête de tous. » Avant de devoir gagner le coeur des supporters rennais, il a remercié ceux qu'il a fait vibrer depuis six années. « Merci à vous chers supporters, merci de faire de l'OM un club si spécial, merci pour votre passion, votre chaleur, votre amour, votre énergie, votre exigence qui nous pousse tous les jours à nous surpasser. Je quitte Marseille mais Marseille ne me quittera jamais. » Une publication partagée par Valentin Rongier (@valrongier28) « Coucou les Rennais » : quand Valentin Rongier alimentait la rivalité entre Rennes et Nantes

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