
Mondiaux de natation : Maxime Grousset passe à côté de la médaille sur 100 mètres, Popovici titré
Déjà titré en finale du 50m papillon des Championnats du monde de Singapour lundi, Maxime Grousset était loin d'être rassasié. Dans l'épreuve reine du 100m, le Calédonien avait rendez-vous avec les poids lourds David Popovici et Jack Alexy.
Incapable d'améliorer son temps des demi-finales (47"39), Grousset a terminé 7e, bien loin du Roumain, titré pour la 5e fois en grand bassin. Léon Marchand a lui remporté la finale du 200 mètres 4 nages.
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18 hours ago
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Il a parcouru 5 000 km à vélo en 10 jours : le Français Victor Bosoni, 23 ans, devient le plus jeune vainqueur de la Transcontinental Race
Victor Bosoni a accompli son rêve en venant à bout, ce jeudi, des 5 000 km de la Transcontinental Race, la compétition la plus prestigieuse de l'ultra-cyclisme en Europe. À seulement 23 ans, il devient le plus jeune vainqueur de cette course, après un parcours semé d'embûches. Le couac du passeport est loin derrière lui. Un an en arrière, l'oubli de sa pièce d'identité avait coûté à Victor Bosoni un aller-retour fatal par l'Allemagne, un apprentissage à la dure de l'intransigeance de la Transcontinental Race et ce concept « d'autonomie » qui régit la course reine de l'ultra-cyclisme. Ce jeudi, après une préparation minutieuse, grâce à cette « vie de moine » qu'il décrivait dans L'Équipe au mois de mai, le Français de 23 ans est devenu le plus jeune vainqueur de l'épreuve qui traverse le continent européen, de Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne à Constanta en Roumanie, avec des points de passage obligatoires comme le Tourmalet dans les Pyrénées et une traversée de la mer Adriatique en ferry. Le Dijonnais a accompli cette incroyable odyssée en 10 jours, 16 heures et 38 minutes. « Je ne m'en rends pas encore compte... Cette course, c'est presque le Graal pour moi, s'est ému Bosoni au téléphone, après une courte sieste à l'arrivée, ce jeudi. C'est la confirmation qu'il faut toujours y croire, se faire confiance. Rien n'est jamais perdu ! » Une nuit dans le couloir d'un hôtel Car ce genre d'aventure comparable aux toutes premières éditions de la Grande Boucle au début du siècle dernier n'est pas sans embûche. Parti d'Espagne avec un rhume, Bosoni a vu sa santé se détériorer les premiers jours, perdant sa voix et peinant même à respirer. Heureusement, cela s'est un peu amélioré en Italie, où il y eut aussi cette nuit insolite avant le jour fatidique pour prendre le ferry. « Si on le ratait, il fallait attendre 23 h pour prendre le prochain, relate le Français. Quand je faisais mes calculs, j'étais en retard pour l'avoir, alors quitte à le rater, j'ai décidé d'anticiper, de me trouver un endroit où dormir pour être frais après la traversée. » Une publication partagée par Cycles Meral - Artisans de cycles Tours 37 (@cyclesmeral) Ne trouvant pas d'hôtel disponible à 4 heures du matin, l'aventurier se résolut à s'installer dans le couloir d'un établissement où il réussit à se faufiler. « Moi qui ai du mal à rouler la nuit, je me suis levé avec la lumière du jour et de super jambes. » Une sieste d'une petite heure qui lui permit miraculeusement de refaire son retard sur les 400 km qui lui restaient à parcourir jusqu'au port pour être le seul, avec Martin Moritz, à prendre cette première embarcation. Un pas crucial vers la victoire. Il dort plus que ses concurrents Avec des plages de repos confortables - « je dormais environ 5 heures par nuit alors que la plupart ne font que 3 heures ou enchaînent les nuits blanches » - mais une moyenne de déplacement particulièrement élevée (26,7 km/h), Bosoni est le meilleur ambassadeur d'un changement de paradigme dans la discipline, où l'on prend conscience que « le manque de sommeil est hyper néfaste », souligne-t-il. Une fois en Albanie, le Français prit rapidement une avance confortable sur son poursuivant allemand, qui s'était épuisé pour arriver à l'heure au bateau. « J'ai été plutôt en gestion à partir des Balkans », raconte Bosoni, mais un dernier incident faillit lui coûter la victoire : l'organisation l'a contraint, mercredi, à un détour d'environ 7 heures (l'équivalent de son avance) pour traverser le Danube à cause d'un pont dangereux. Encore en forme, il parvint à maintenir un bon écart pour arriver avant son dauphin attendu dans la soirée de jeudi à Constanta. « Maintenant je dois aller m'acheter des habits parce que je suis venu au plus léger », s'amuse Bosoni, qui compte encore rester dix jours en Roumanie pour accueillir tous les finishers, un geste qui lui « tient à coeur ». Un triomphe après un hiver à l'usine La performance de Bosoni (qui plus est sur un vélo en acier plutôt qu'en carbone pour favoriser le confort à la légèreté) est aussi et surtout un pari gagnant : l'ancien pensionnaire du CC Étupes, qui a dû renoncer à une carrière chez les Élites à cause d'un taux de testostérone trop bas, travaillait tout cet hiver et encore ces derniers mois en tant qu'intérimaire à l'usine, de 35 heures à 39 heures par semaine. « Pour avoir un peu de revenus et soulager mon père », explique-t-il. Un dur labeur dont il a dû se débarrasser un mois avant la course car cela l'empêchait de se préparer de façon optimale pour l'ultra cyclisme, dont il espère désormais pouvoir vivre, en tant que nouveau prince de la discipline.


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Le sprinteur français de l'équipe Soudal Quick-Step, Paul Magnier (21 ans), a abordé dans le podcast Échappés de L'Équipe ses différents objectifs, à court et long terme. Plus encore que les classiques ou les Monuments, ce sont les Championnats du monde qui le font rêver. Dans l'épisode 18 du podcast Échappés de L'Équipe, Paul Magnier (Soudal Quick-Step) s'est confié sur ses objectifs de carrière, avant la fin d'une saison 2025 déjà marquée par quatre victoires et une première participation à un Grand Tour, le Giro. « Un Paris-Roubaix, je dirais que c'est le plus taillé pour moi, peut-être un Milan-San Remo aussi », confie le sprinteur-puncheur de 21 ans. Mais « à long terme », la course qui le fait rêver, « c'est le championnat du monde », explique-t-il : « C'est surtout le maillot qui me fait rêver. J'espère pouvoir un jour porter ce maillot et avoir les liserés jusqu'à la fin de ma carrière. » Paul Magnier : « J'aimerais avoir un profil à la Van der Poel » Le profil de l'édition 2025 à Kigali, au Rwanda, sera certainement trop corsé pour lui. Cette année, son calendrier l'a donc mené au Tour de Pologne, qu'il dispute actuellement (2e de la première étape), avant le Tour d'Allemagne et son plus grand objectif de cette fin de saison, la Bretagne Classic à Plouay, dont il avait pris la 2e place en 2024 derrière Marc Hirschi. « L'année dernière, c'est vrai que la deuxième place c'est le premier perdant, tranche-t-il. J'espère que cette année je pourrai prendre ma revanche avec un meilleur résultat, et le meilleur résultat ce sera la victoire. »


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