
Stéphane Breton prendra le relais de Guillaume Lambert
Du coup, la pièce ne tourne pas si mal que ça… Dès vendredi, Stéphane Breton prendra le relais de Guillaume Lambert, dans la production québécoise du spectacle britannique, à La Maison des arts Desjardins de Drummondville.
Rappelons que le comédien de Like-moi s'est blessé aux deux pieds en tombant de scène, au début de la représentation, vendredi soir. Il doit passer des examens médicaux cette semaine, mais semble avoir évité le pire. « J'ai fait une chute de plusieurs pieds due à une erreur technique avec la structure du décor », a écrit Lambert samedi, sur son compte Instagram.
Un faux plancher n'a pas été installé, pendant le remontage du décor en après-midi, et le comédien n'a rien vu. « Malgré toute la vigilance de l'équipe, un imprévu s'est glissé dans le scénario pourtant bien orchestré de cette comédie », a indiqué Monarque Productions, par voie de communiqué. « Nous tirons de cet évènement toutes les leçons nécessaires pour renforcer encore davantage la sécurité et la vigilance de l'équipe technique et des comédiens en coulisses. »
« C'est un accident de travail. L'important, c'est la santé de Guillaume [Lambert]. Le rôle lui appartient. Dès qu'il sera rétabli, il pourra réintégrer la production », explique le metteur en scène André Robitaille. Il s'estime heureux d'avoir sous la main un acteur vif et brillant, comme Stéphane Breton, pour apprendre le rôle en quelques jours… Et dans ces conditions.
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE
Le metteur en scène André Robitaille dans les décors de La pièce qui tourne mal.
Chose rare, la troupe a eu le luxe de répéter dans le décor durant six semaines. Des techniciens de la production britannique sont aussi venus assister André Robitaille, pour la mise en place de ce spectacle exigeant.
Ça roule à un rythme effréné, parfois plus proche d'un match de hockey que d'une pièce de théâtre traditionnelle, illustre le metteur en scène. Même avec toute la préparation du monde, les arts vivants réservent parfois des surprises.
André Robitaille
PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE
Le comédien et animateur Guillaume Lambert en 2024.
Les représentations du week-end dernier et celles du 17 juillet ont été reportées. Le spectacle reprendra l'affiche le 18 juillet, jusqu'au 10 août. L'équipe du théâtre de Drummondville contactera directement les détenteurs de billets concernés. Après Drummondville, le spectacle ira en tournée au Québec en 2026 et s'arrêtera au TNM.
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24 minutes ago
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Beck et l'Orchestre Métropolitain
Après avoir mené son spectacle symphonique au majestueux Hollywood Bowl ainsi qu'au mythique Carnegie Hall de New York, Beck poursuit son épopée orchestrale cet été. La salle Wilfrid-Pelletier de Montréal a ainsi été le théâtre mercredi soir de l'impeccable rencontre entre la musique du chanteur californien et l'Orchestre Métropolitain (OM) mené par Edwin Outwater. Le spectacle a débuté plus tard que prévu. L'enthousiasme du public ne semblait toutefois pas s'être tari pendant l'attente. Et sa patience lui a valu une expérience exceptionnelle. Beck a lancé en 2024 cette série de concerts où il présente ses chansons en s'accompagnant d'orchestres symphoniques locaux. Au tour de Montréal et de l'Orchestre Métropolitain. Si les billets se vendaient à plus de 200 $ où que l'on veuille s'asseoir dans la salle Wilfrid-Pelletier, tous les sièges semblaient avoir trouvé preneur, comme quoi Beck peut encore et toujours rallier les foules. Après une trentaine d'années de musique, 14 albums et une constante tendance à l'expérimentation. La rencontre entre la pop et l'orchestral a la cote ces dernières années. Mais toutes les tentatives ne sont pas fructueuses, certaines déçoivent, d'autres surprennent. Dans le cas de Beck, nous nous présentions à cette soirée pleine d'espoir et avons quitté la grande salle de la Place des Arts totalement enchantée. D'abord, le chef d'orchestre Edwin Outwater a rejoint la dizaine de musiciens sur scène : l'Orchestre Métropolitain et les musiciens qui accompagnent Beck d'habitude. Il y a eu l'introduction de l'album Morning Phase, l'instrumentale Cycle, parfaite façon d'amorcer ce spectacle. Et puis, on a entendu le son d'une guitare acoustique. Beck a fait son entrée en scène, en grattant les accords de The Golden Age, tirée de Sea Change, l'un de ses albums phares. Cette introduction a eu tôt fait de nous convaincre que de très belles choses nous attendaient durant ce spectacle. Les arrangements sur ses mélodies ont été réalisés avec doigté, si bien qu'on ne perd pas les airs que l'on connaît et apprécie. L'approche symphonique prouve en même temps sa raison d'être chaque fois. « Ça faisait longtemps qu'on n'était pas venus à Montréal, vous m'aviez manqué », a dit Beck après s'être momentanément débarrassé de sa guitare. « Et j'ai amené quelques amis avec moi cette fois ! » Menue figure devant l'immense orchestre, vêtu de son habituel costume, l'artiste a progressé vers Everybody's Got to Learn Sometime, qu'il a composée pour le film Eternal Sunshine of the Spotless Mind, nous a-t-il rappelé. Les cordes de l'orchestre et la guitare électrique se sont mariées comme si leur union sur cette chanson était destinée. La voix de Beck, qui n'a jamais montré de faille, s'est élevée, résonnant de façon majestueuse entre les murs de la grande salle à l'acoustique idéale. S'il ne manque pas de matériel dans lequel puiser, Beck est surtout allé chercher ses succès des albums Mutations (1998), Sea Change (2002) et Morning Phase (2014) pour concevoir ce spectacle orchestral. On a ainsi pu entendre Lonesome Tears ensuite, que Beck a présentée en rappelant que l'album Sea Change, dont elle est issue, a été enregistré avec un orchestre. Une bonne raison de ramener plusieurs de ses titres dans ce contexte qu'il a qualifié de « rare ». Un peu plus tard, Wave, Tropicalia et Blue Moon ont suivi, l'une après l'autre. « Ce spectacle nous permet de jouer des chansons qu'on fait plus rarement », a indiqué Beck un peu plus tard. La finale enlevante de Lonesome Tears a mené à la première de nombreuses ovations. L'humour de Beck S'il nous a un peu fait languir en début de soirée, l'artiste de 55 ans n'a pas été avare de son temps. Le spectacle a été long et garni. En plus d'être superbement habile au micro, faisant aller sa voix dans un enlacement parfait avec les instruments qui l'accompagnent, Beck est aussi divertissant lorsqu'il ne chante pas. Il a par exemple dédié la pièce Tropicalia à « la vague de chaleur montréalaise ». « Je n'avais jamais vécu de canicule ici avant et… holy shit ! » PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE Beck sur la scène de la salle Wilfrid-Pelletier, mercredi soir C'est à ce moment que l'on a pu constater que même lorsqu'ils se font plus dansants, les morceaux de Beck s'unissent sans mal aux cordes et aux cuivres de l'orchestre, qui les élèvent et les métamorphosent joliment. On n'a pas remplacé les guitares électriques par les violons pour ce spectacle (comme c'est parfois le cas dans des concerts pop-orchestraux), on a plutôt fait s'unir la partie orchestrale et l'instrumentation originale. Une décision ingénieuse. Lost Cause, qui a suivi, a ainsi été légèrement dépouillée, ralentie, mais elle a conservé sa saveur originale. On y a toutefois ajouté la saveur grandiose de l'orchestre et on a fait superbement s'accorder les goûts. De nouveau départi de sa guitare acoustique, arborant des lunettes fumées pour mieux danser, Beck a enchaîné avec The New Pollution. Une chanson de la deuxième moitié des années 1990 qui résonne comme un air des années 1970. Une chanson sur laquelle il s'est allègrement dandiné et qui lui a valu une autre ovation nourrie. Parce qu'il s'est récemment rappelé qu'il avait composé la bande sonore du film Scott Pilgrim vs. the World, il a décidé d'ajouter la pièce Ramona à son spectacle. « On ne l'a pratiquée qu'une fois, je risque de tout foirer. » Nous pouvons vous assurer qu'il n'a rien foiré, l'orchestre non plus. C'était magnifique. Après We Love Again, dédiée à Françoise Hardy, qu'il adorait et dont la musique a inspiré la chanson, Beck a repris Montague Terrace (in Blue), une pièce de l'auteur-compositeur-interprète Scott Walker. Il l'a présentée en s'excusant que peu d'entre nous la connaissent et en promettant que « le refrain est vraiment bon ! » S'en est suivi l'un des meilleurs moments vocaux et instrumentaux du spectacle. Comme quoi il suffisait de lui faire confiance. « Nous avons joué avec plusieurs orchestres, le vôtre est vraiment très bon », a tenu à mentionner Beck en fin de soirée, en se tournant, reconnaissant, vers les musiciens de l'Orchestre Métropolitain. Belle finale Waking Light a mené à une énième ovation, qui s'est transformée en hurlements de joie quand les premiers accords de Where It's At ont retenti. Sous les applaudissements du public qui ne s'est plus rassis ensuite, l'orchestre a quitté la scène et il n'est resté que Beck. Il s'est amusé un instant avec les instruments abandonnés sur scène. Il a improvisé un solo d'harmonica. Il a chanté une version a capella de One Foot in the Grave en faisant participer le public. C'était chaotique et hilarant et franchement plaisant. Ses musiciens Jason Falkner, Roger Manning et Joey Waronker l'ont rejoint pour quelques dernières chansons. Le moment de danser, sans retenue, était venu. Devils Haircut a précédé Mixed Bizness. Loser a été gardée pour la fin, bien sûr. La chanson parue est 1993 est son premier succès et peut-être son plus notable à ce jour (elle figure d'ailleurs dans le récent classement des meilleures chansons de tous les temps du magazine Billboard), bien que son répertoire soit plus étoffé que bien d'autres dont la carrière a débuté en même temps. Nous ne saurons malheureusement jamais comment elle sonne avec un orchestre, mais la version originale en quatuor a offert une superbe conclusion au spectacle. Un spectacle qui nous a montré tout ce que la musique peut nous faire vivre quand elle est entre les mains d'artistes aussi talentueux que Beck et ses nombreux acolytes de la soirée.


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11 hours ago
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Le nouveau Knives Out sera projeté en première mondiale à Toronto
Le dernier film à énigmes de Rian Johnson figure parmi les premières mondiales qui illumineront le 50e Festival international du film de Toronto (TIFF) en septembre. Alex Nino Gheciu La Presse Canadienne Wake Up Dead Man : A Knives Out Mystery, écrit et réalisé par Johnson, voit Daniel Craig reprendre son rôle du détective excentrique Benoit Blanc, aux côtés d'une distribution comprenant Josh O'Connor, Josh Brolin et Mila Kunis. Le troisième chapitre de la série Knives Out sera diffusé par Netflix en décembre. Le nouveau thriller psychologique du cinéaste torontois Clement Virgo (réalisateur de l'acclamé Brothers) aura lui aussi sa première mondiale à Toronto. Cette coproduction canado-belge s'inspire du livre Steal Away Home, paru en 2017, qui raconte la véritable histoire de Cecelia Reynolds, une esclave de 15 ans qui a fui au Canada. Steal Away met en vedette Angourie Rice et Mallori Johnson dans les rôles de deux adolescentes dont le lien intense brise les illusions de leur monde protégé. PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE Le réalisateur Clement Virgo Parmi les autres présentations spéciales annoncées mercredi par le TIFF, citons la comédie dramatique sur la Première Guerre mondiale The Choral de Nicholas Hytner et le film biographique sur Franz Kafka Franz d'Agnieszka Holland. Également lancé à Toronto, Rental Family, de la scénariste et réalisatrice japonaise Mitsuyo Miyazaki (aussi connue sous le nom de Hikari), met en vedette Brendan Fraser dans le rôle d'un acteur en difficulté à Tokyo qui commence à travailler pour une société qui le loue pour des rôles de doublure dans la vie de ses clients. Le drame de survie The Lost Bus de Paul Greengrass, inspiré de faits réels, met en vedette Matthew McConaughey dans le rôle d'un chauffeur qui doit mener un autobus rempli d'enfants à bon port à travers l'incendie de Camp Fire de 2018, devenu l'incendie le plus meurtrier de l'histoire de la Californie. La comédie dramatique Roofman de Derek Cianfrance, avec Channing Tatum, raconte l'histoire vraie du fugitif Jeffrey Manchester, un ancien Ranger de l'armée américaine qui a braqué des restaurants McDonald's en perçant des trous dans leurs toits et a échappé à la police pendant six mois en vivant dans un magasin Toys « R » Us. Homebound de Neeraj Ghaywan, quant à lui, suit deux amis d'enfance dans un village du nord de l'Inde dont l'objectif de rejoindre les forces policières est compromis par une désillusion croissante qui met leur lien à rude épreuve. Le Festival de Toronto se déroulera du 4 au 14 septembre et s'ouvrira avec John Candy : I Like Me, un documentaire sur le regretté humoriste canadien.


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