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À Genève, les négociations s'enlisent autour du pétrole

À Genève, les négociations s'enlisent autour du pétrole

24 Heures2 days ago
Alors que les pays pétroliers s'opposent à toute contrainte sur la production de plastique vierge, les ONG dénoncent une «prise d'otage» par les lobbies.
Publié aujourd'hui à 14h24
«La pollution plastique pose des risques significatifs et croissants» pour la santé humaine, a déclaré jeudi le patron de l'OMS Adhanom Ghebreyesus.
KEYSTONE
À Genève , les négociations en vue d'établir le premier traité international contre la pollution plastique sont bloquées par des pays pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique vierge, rapportent à l'AFP plusieurs sources impliquées dans les tractations, tandis que les ONG dénoncent la présence croissante des lobbyistes de la pétrochimie pour influer sur les débats.
«On est dans un dialogue de sourds, avec très peu de pistes pour atterrir» ou faire des avancées dans la négociation, a indiqué une source diplomatique européenne, visant les pays essentiellement pétroliers qui s'opposent à ce que tout objectif de réduction de production de plastique pour juguler la pollution soit inscrit dans le traité.
Ce projet de texte «juridiquement contraignant» est destiné à permettre de réguler au niveau mondial la production, la consommation et la fin de vie du plastique, alors que chaque année 22 millions de tonnes de déchets plastique sont rejetées dans l'environnement.
Les microplastiques qui en sont issus empoisonnent sols, océans, biodiversité, jusqu'aux tissus humains, or les prévisions officielles tablent encore sur un triplement de la production mondiale de plastique d'ici 2060.
Au total, quelque 184 pays participent à ce nouveau round de négociations onusiennes après l'échec de la dernière session fin 2024 à Busan, en Corée du Sud. Une «prise d'otages», pas de négociations
«Les positions se cristallisent», confirme à l'AFP une autre source, observateur de la société civile qui a assisté à plusieurs sessions à huis clos de négociation. «Ce n'est pas une négociation, c'est une prise d'otages», ajoute une autre observatrice ayant elle aussi requis l'anonymat, qui se désole que rien ne bouge.
Les documents soumis par les délégations montrent que l'Arabie saoudite, les pays arabes, la Russie et l'Iran, qui disent «partager les mêmes idées» dans un groupe baptisé «like minded», refusent toute mesure contraignante sur la production.
Cette position est ardemment défendue depuis Busan. Ces pays souhaitent que le traité ne couvre pas l'origine pétrolière du plastique, pour se concentrer uniquement sur l'aval lorsqu'il est devenu un déchet (financement de la collecte, du tri et du recyclage, notamment, dans les pays en développement), alors que la résolution initiale pour lancer les négociations porte sur tout «le cycle de vie» du plastique.
Si le texte ne doit être qu'une aide aux pays en développement pour qu'ils gèrent mieux leurs déchets, «on n'a pas besoin d'un traité international pour le faire», juge la source diplomatique selon laquelle «on est sur un bras de fer avec des pays prêts à ce qu'il n'y ait pas de traité» du tout.
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Jeudi, plusieurs ONG ont par ailleurs dénoncé la présence croissante des lobbyistes de la pétrochimie dans les négociations. Graham Forbes, le chef des campagnes anti-plastique de Greenpeace a jugé «inacceptable» que «les industries qui profitent de la pollution plastique» soient «au premier rang des négociations lorsqu'il s'agit d'essayer de trouver des solutions».
Aucun consensus non plus n'émerge sur un autre point dur, l'article 3 du futur traité: l'établissement d'une liste de substances chimiques jugées potentiellement dangereuses pour l'environnement ou la santé humaine: additifs, colorants, polluants dits «éternels» (PFAS), phtalates, à laquelle les industriels de la chimie ont également déclaré leur opposition. La pollution plastique, un risque pour la santé
«Certains ne veulent pas de liste du tout, ou alors que chaque pays puisse faire sa propre liste de produits dangereux, ce qui peut déjà être fait et sans besoin de traité international», relève la même source.
Jeudi, l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a pourtant vivement encouragé les pays à prévoir des mesures protégeant la santé. «La pollution plastique pose des risques significatifs et croissants» pour la santé humaine, a déclaré le patron de l'organisation Adhanom Ghebreyesus à la presse.
«Ces risques pèsent de façon disproportionnée sur les populations vulnérables, et les communautés qui vivent près des sites d'extraction ou de gestion des déchets», a-t-il dit.
«Il y a vingt ans on ne savait pas à quel point les plastiques peuvent être dangereux», a ajouté Rudiger Krech, chargé de l'environnement à l'OMS. «On étudie en ce moment les nanoplastiques qui peuvent être trouvés dans les cerveaux humains, et on voit que cela peut être lié à beaucoup de maladies».
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Nestlé Waters: Des taux élevés de microplastiques retrouvés dans les eaux Contrex et Hépar
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24 Heures

time11 hours ago

  • 24 Heures

Nestlé Waters: Des taux élevés de microplastiques retrouvés dans les eaux Contrex et Hépar

Des taux élevés de microplastiques ont été retrouvés dans les eaux en bouteille Contrex et Hépar. Cette enquête s'inscrit dans le cadre des poursuites engagées contre Nestlé Waters. Publié aujourd'hui à 21h17 Nestlé Waters est poursuivi pour des décharges sauvages de déchets polluants . AFP Des taux de pollution de microplastiques «incommensurables» ont été retrouvés dans les eaux Contrex et Hépar, selon le magistrat chargé de l'enquête préliminaire dans le cadre des poursuites contre Nestlé Waters concernant des décharges sauvages de déchets polluants dans les Vosges, révèle samedi Mediapart. Nestlé Waters est poursuivi pour avoir stocké des déchets et maintenu quatre décharges sauvages à Contrexéville, They-sous-Montfort, Saint-Ouen-Les-Parey et Crainvilliers, représentant un volume cumulé de 473.700 mètres cubes, l'équivalent de 126 piscines olympiques. Le procès, décidé après une enquête du pôle régional environnement du parquet de Nancy, se tiendra du 24 au 28 novembre. Nestlé est notamment poursuivi pour avoir, autour de ces décharges, «laissé s'écouler dans les eaux superficielles et souterraines» des «particules de microplastiques» à des concentrations «rendant toute vie aquatique impossible et ayant des effets nuisibles sur la santé, la flore et la faune». Microplastiques retrouvés à la sortie des forages Les révélations de Mediapart, qui a contribué avec Le Monde et Radio France aux révélations sur les traitements illégaux utilisés par le passé par Nestlé Waters sur ses eaux, indiquent que les décharges de plastique «sont (à) l'origine» de taux élevés de microplastiques retrouvés à la sortie des forages des eaux ensuite embouteillées sous les marques Contrex et Hépar. Le média s'appuie notamment sur une enquête de l'Office français de la biodiversité (OFB) et de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp). «Une analyse chiffrée illustre que les proportions sont incommensurables s'agissant de l'introduction de microplastiques dans les sols vosgiens par Nestlé aux lieux des décharges, sur les terres et les eaux situées en aval», indique le magistrat chargé de l'enquête, selon Mediapart, alertant sur «leurs effets nuisibles sur la santé humaine». Des concentrations jusqu'à 1,3 million de fois supérieures Les taux de microplastiques sont de 515 particules de microplastique par litre (mp/L) pour Contrex, et 2096 pour Hépar, soit des concentrations 51'000 à 1,3 million de fois supérieures à celles retrouvées dans des lacs, fleuves et rivières par deux études sur lesquelles s'appuient les enquêteurs. Et de 5 à 2.952 fois supérieurs aux taux moyens dans les nappes phréatiques du monde, selon d'autres études. Ces taux sont également supérieurs à ceux retrouvés dans d'autres eaux en bouteille par des chercheurs. «La dégradation est substantielle en ce qu'ils sont fragmentés en micro voire nanoplastiques, imprégnés et diffusés dans les sols et les réseaux d'eaux souterraines, de sorte qu'aucune dépollution n'est envisageable», ajoutent les enquêteurs. Contacté par Mediapart, Nestlé Waters affirme «qu'aucune pollution n'est avérée aux termes des analyses environnementales partagées avec les autorités. Toutes nos eaux peuvent être bues en toute sécurité». Le média indique avoir consulté une note confidentielle dans laquelle Nestlé affirme en 2022 que les décharges pourraient avoir »un impact sur la qualité des eaux». Selon l'entreprise, les décharges incriminées datent des années 1960, avant qu'elle ne soit propriétaire des terrains pollués. Les taux de microplastiques dans les eaux minérales naturelles ne sont pas réglementés. Omniprésentes dans l'environnement, ces substances sont au coeur des négociations en cours à Genève pour élaborer un traité contre la pollution plastique. Les scandales liés à Nestlé Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

À Saint-Moritz et Gstaad, la course aux chalets les plus extravagants
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time15 hours ago

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À Saint-Moritz et Gstaad, la course aux chalets les plus extravagants

Malgré la loi sur les résidences secondaires, Saint-Moritz et Gstaad voient fleurir des propriétés démesurées. Pendant ce temps, les locaux peinent à se loger. Publié aujourd'hui à 17h10 Dans cette villa de Saint-Moritz, la plus grande partie du bâtiment se trouve sous terre. Clara Neugebauer En bref: La Via Serlas est l'artère commerçante de Saint-Moritz. Les grandes enseignes telles que Giorgio Armani, Gucci, Bulgari, Valentino, Chopard ou encore Cartier y ont pignon sur rue. Dans les vitrines s'exposent meubles, bijoux, vins, haute couture et sacs. L'hôtel de luxe Badrutt's Palace y occupe également une place de choix. Un peu à l'écart de l'agitation commerçante se dresse une remarquable construction, avec façade en pierre, grandes baies vitrées et balcons en verre. La villa semble bientôt prête à être occupée. Du moins les trois étages visibles depuis la rue. Car elle a une particularité: la plus grande partie du bâtiment est enfouie sous terre. Au total, elle compte dix étages. Dans les sept sous-sols, on trouve notamment une piscine avec espace bien-être, une salle de sport, un home cinéma et un parking souterrain. La villa offre une vue imprenable sur Saint-Moritz et sur le lac. Clara Neugebauer Le maître d'ouvrage est entrepreneur dans le secteur hôtelier. Il est âgé de 70 ans et est originaire de l'Engadine. Au printemps 2018, il a demandé une autorisation à la Commune de Saint-Moritz pour construire une maison divisée en deux logements sur la Via Serlas. L'année suivante, la Commune constate que la structure en cours de construction ne correspond pas à l'autorisation délivrée et ordonne l'arrêt temporaire des travaux. L'homme dépose alors une nouvelle demande et indique vouloir construire une maison individuelle. La Commune lui accorde une nouvelle autorisation, mais pose une condition: la maison devra être utilisée comme résidence principale. Mais qui peut se permettre de vivre dans un chalet de luxe de dix étages? Loi sur les résidences secondaires Le Tribunal fédéral de Lausanne a dû se pencher sur cette question ces derniers mois. En effet, un voisin a fait opposition au projet de construction, soupçonnant un contournement de l'interdiction de construire des résidences secondaires. Il y a encore quelques années, il ne faisait aucun doute que des acheteurs potentiels existaient pour des biens de luxe comme ceux de la Via Serlas. Jusqu'en 2016, des chalets et villas de luxe ont été construits par dizaines dans des lieux comme Saint-Moritz, Gstaad ou Verbier . Des personnes fortunées, venues de Suisse ou de l'étranger, ont acheté les meilleurs terrains et y ont réalisé leur rêve d'habitat de montagne. Tout a changé en 2012 avec l'initiative sur les résidences secondaires. Malgré l'opposition du parlement et des cantons de montagne concernés, la population suisse a approuvé de justesse cette initiative populaire, avec 50,6% de voix favorables. La loi , entrée en vigueur en octobre 2016, stipule que, dans les communes où la part de résidences secondaires dépasse 20%, seules des résidences principales peuvent être construites. Pour des localités comme Saint-Moritz, où la part de résidences secondaires dépasse 50%, cette nouvelle législation a marqué un véritable tournant. Le commerce local, qui va des agents immobiliers aux artisans, a soudain vu son modèle économique menacé. Comme le montre l'exemple de la Via Serlas, le secteur s'est toutefois adapté à cette nouvelle réalité. Dans le cadre de la demande de permis de construire, la Commune de Saint-Moritz a mandaté une société immobilière zurichoise pour réaliser une expertise visant à démontrer l'existence d'un besoin en résidences principales de luxe. Selon les spécialistes zurichois, cette demande existe bel et bien. Elle proviendrait principalement d'étrangers vivant à Saint-Moritz sous le régime de l'imposition forfaitaire. «Les 90 personnes imposées au forfait à Saint-Moritz illustrent le potentiel de demande pour l'immobilier de luxe comme résidence principale», peut-on lire dans l'expertise. Qui sont ces super-riches? On sait relativement peu de choses sur les personnes imposées au forfait résidant en Suisse. Jusqu'en 2018, la Conférence des directrices et directeurs cantonaux des finances (CDF) publiait régulièrement un rapport à leur sujet. Lors du dernier recensement, en 2018, on dénombrait 4557 personnes imposées selon ce système dans tout le pays, générant un total de 821 millions de francs de recettes fiscales. Depuis, plus rien. «La CDF a décidé de ne plus publier les chiffres sur l'imposition d'après la dépense», explique Simon Berset, secrétaire général adjoint. L'Administration fédérale des contributions affirme elle aussi ne pas disposer de telles informations. La Confédération ignore donc combien de personnes sont actuellement imposées au forfait en Suisse. L'immobilier destiné à cette clientèle fortunée prospère aussi dans d'autres régions que l'Engadine. Un cas similaire est survenu à Gstaad, véritable Mecque des riches dans l'Oberland bernois. Il montre que les personnes imposées au forfait constituent bel et bien la clientèle cible des nouvelles constructions de luxe. À l'extrémité sud du village, la Wispilenstrasse serpente en direction de la montagne. Plusieurs milliardaires habitent dans cette zone résidentielle au panorama idyllique. Tout en haut de la rue, un terrain doit accueillir deux maisons individuelles et un immeuble collectif, avec piscine couverte, salle de sport, espace bien-être et cinéma privé. Les deux maisons devraient offrir chacune 1300 m² de surface habitable. La Commune de Gessenay, dont fait partie Gstaad , a depuis longtemps épuisé son quota de résidences secondaires. Les deux villas doivent donc être vendues comme résidences principales. Sur la Promenade de Gstaad, les boutiques de luxe sont nombreuses. Franziska Rothenbühler/Tamedia Les propriétaires actuels ont explicitement désigné les personnes imposées au forfait comme cible de leur projet, selon les documents judiciaires. Plusieurs riverains ont déposé un recours contre le projet de construction et l'affaire a récemment été portée devant le Tribunal fédéral. Les juges lausannois se sont montrés sceptiques. La Commune de Gessenay et le Canton de Berne n'ont pas su démontrer de manière convaincante l'existence d'un besoin en résidences principales de luxe. Le tribunal a surtout reproché aux autorités de n'avoir fourni aucune information sur le nombre de personnes imposées au forfait vivant dans la Commune de Gesseney. L'affaire a été renvoyée au Tribunal administratif bernois pour être réexaminée. Et la population locale? Les deux projets de construction sont particulièrement sensibles, car la population locale est confrontée à un manque de logements abordables, aussi bien en Engadine que dans l'Oberland bernois. Cette pénurie s'est encore aggravée avec l'entrée en vigueur de la loi sur les résidences secondaires. C'est la conclusion d'un rapport commandé en 2023 par l'Office fédéral de l'aménagement du territoire. En effet, les logements construits avant 2016 peuvent toujours être convertis en résidences secondaires. Or, les habitants locaux ont peu de chances sur le marché libre face à une clientèle extrêmement fortunée. L'étude de la Confédération montre qu'entre 2016 et 2021, il y a eu davantage de réaffectations de résidences principales en résidences secondaires que de nouvelles constructions. Et les nouveaux logements, construits dans des destinations touristiques comme Saint-Moritz ou Gstaad, sont rarement destinés à la population locale. Que font les autorités communales face à cette situation? «En tant que commune, nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour construire de nouveaux logements pour les habitants», déclare Christian Jott Jenny, maire de Saint-Moritz. Mais il ajoute: «Nous construisons ce que nous pouvons.» Sur les quelques parcelles constructibles appartenant à la commune, 200 à 350 logements abordables destinés à la population locale devraient voir le jour dans les quatre à six prochaines années. Certains projets sont toutefois ralentis par des oppositions qui retardent la construction. Christian Jott Jenny a été élu maire de la commune de Saint-Moritz. Mayk Wendt/Keystone De nouveaux logements sont certes en projet, mais dans le même temps, la commune perd chaque année des résidences principales qui peuvent encore être converties en résidences secondaires selon l'ancien droit. «La population locale porte aussi une part de responsabilité dans la vente des biens immobiliers», souligne le maire. «Les habitants ne vendent pas ces logements à des moniteurs de ski, ils préfèrent les céder comme résidences secondaires à des acheteurs fortunés.» Pas de contournement de la loi Et la résidence de la Via Serlas? Dans quelle mesure irrite-t-elle la population à la recherche d'un logement? «Ceux qui vivent à Saint-Moritz ont l'habitude de voir des villas en construction. Cela fait partie intégrante du paysage. C'est aussi ce qui nous fait vivre», indique Christian Jott Jenny. Après plusieurs arrêts temporaires des travaux, la villa peut désormais être achevée comme prévu. Le Tribunal fédéral a estimé qu'une utilisation comme résidence principale était réaliste. Pour l'instant, on ne sait pas qui occupera la maison. Le propriétaire n'a pas pu être contacté. Traduit de l'allemand par Laura Antonietti. Résidences secondaires de luxe en Suisse Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Quentin Schlapbach est rédacteur à la rubrique Berne. Il a fait un apprentissage de commerce et a étudié à l'école suisse de journalisme MAZ à Lucerne. Plus d'infos @qscBZ Sabrina Bundi travaille depuis 2023 à la rubrique Zurich Politique & Economie. La journaliste grisonne a étudié la germanistique et le romanche aux universités de Berne et de Fribourg. Plus d'infos @sabrina_bundi Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Un Allemand flashé à 321 km/h sur une autoroute limitée à 120
Un Allemand flashé à 321 km/h sur une autoroute limitée à 120

24 Heures

time2 days ago

  • 24 Heures

Un Allemand flashé à 321 km/h sur une autoroute limitée à 120

Un automobiliste a été flashé à 321 km/h sur une autoroute limitée à 120 km/h près de Berlin. Il risque, notamment, 900 euros d'amende. Publié aujourd'hui à 18h14 Plus de 320 km/h. Voici la vitesse à laquelle un automobiliste allemand a été flashé sur une autoroute berlinoise le 28 juillet dernier (image d'illustration). IMAGO/Wolfgang Maria Weber Plus de 320 km/h: voici la vitesse à laquelle un automobiliste allemand a été flashé sur une autoroute berlinoise le 28 juillet dernier, rapporte « Le Parisien » ce jeudi 7 août. Pourtant, le tronçon était limité à 120 km/h, soit un dépassement de 200 km/h. Le conducteur, au volant d'une Porsche Panamera, encourt un retrait de deux points sur son permis, trois mois de suspension ainsi qu'une amende de 900 euros. L'automobiliste, flashé à précisément 321 km/h, a établi un record: jamais une vitesse aussi élevée n'avait été enregistrée sur le type de radar qui l'a photographié. Ces dépassements «mettent en danger non seulement le conducteur, mais aussi tous les usagers de la route», expliquent les forces de l'ordre dans un communiqué, relayé par le média français. Si les routes allemandes sont connues pour leur absence de limitations, beaucoup de tronçons ont tout de même des restrictions. D'autres excès de vitesse Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Laure Schmidt est journaliste stagiaire au sein de la rubrique Suisse-Monde-Economie de la rédaction Tamedia depuis septembre 2023. Elle a étudié les sciences sociales et la psychologie à l'Université de Lausanne. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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