logo
Sport, santé et bien-être : Serial entrepreneuses en action

Sport, santé et bien-être : Serial entrepreneuses en action

Le Figaro6 hours ago
Alors que pour la 2ème fois de son histoire, le CNOSF voit une femme élue à sa tête, la féminisation notamment dans des postes de leadership sera une fois de plus célébrée. Le 28 juin prochain, la mairie du 16 arrondissement de Paris devient le théâtre d'un événement inédit : le tout premier Salon des Entrepreneuses. Une journée entière dédiée à l'audace, à la sororité et à l'engagement féminin, placée notamment sous le signe du sport, de la santé et du bien-être physique et mental.
Un événement pour briser les plafonds de verre
En 2023, 38,9 % des créateurs d'entreprise en région francilienne étaient des femmes, soit 87 245 nouvelles entreprises, dont 85,4 % sous statut d'auto‑entrepreneur. Dans un monde entrepreneurial encore largement marqué par les inégalités de genre, ce salon se veut un souffle d'inspiration et un appel à l'action.
Témoignages, ateliers collaboratifs, échanges libres : la journée du 28 juin s'annonce comme un catalyseur de confiance pour toutes celles qui ont une idée, une passion, un projet… mais qui, trop souvent, n'osent pas encore se lancer. Organisé par Les Entrepreneuses du 16, un collectif d'actrices locales engagées, ce salon ouvre ses portes à toutes, qu'elles soient en reconversion, en création ou simplement en quête de sens. L'objectif ? S'encourager, se former et progresser ensemble, dans un climat d'humilité, d'authenticité et de solidarité féminine.
Publicité
Une dynamique portée par des roles modeles connues ou anonymes
L'arrivée d'Amélie Oudéa-Castéra à la tête du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) — première femme ancienne-ministre à occuper ce poste — incarne un tournant majeur. Elle symbolise la montée en puissance des femmes « leadHer » dans les sphères de décision du sport et du bien-être, deux domaines historiquement masculins mais aujourd'hui en pleine (r)évolution. Un thème de prédilection développé et promu par l'agence MediaSpoliS qui fait du leadership dans le sport et dans la gouvernance un de ses axes fort d'action.
Et cette dynamique résonne avec force au lendemain des Jeux Olympiques de Paris 2024, qui pour la première fois de l'histoire ont garanti une parité hommes-femmes parmi les athlètes. Un message fort, qui déborde aujourd'hui largement du cadre sportif : les femmes s'imposent, osent, créent et transforment les modèles établis.
arrivée d'Amélie Oudéa-Castéra à la tête du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) — première femme ancienne-ministre à occuper ce poste — incarne un tournant majeur.
CNOSF
Le sport est à l'image d'une société qui veut repositionner le talent et la compétence au cœur du débat. L'audace et la prise de risque aussi.
Le boom de l'entrepreneuriat féminin dans le bien-être
Le secteur du bien-être, du sport et de la santé connaît une croissance fulgurante, et les femmes y prennent une place de plus en plus centrale. En France, selon l'INSEE, plus de 42 % des autoentrepreneurs sont des femmes, un chiffre en constante progression. À Paris, elles sont particulièrement actives dans les domaines du coaching sportif, de la sophrologie, du yoga, des soins alternatifs ou encore de la nutrition.
Autant de thèmes qu'on retrouvera samedi 28 juin avec la volonté de se recentrer sur soi et une réalité de nos vies : comment trouver sa juste place, comment échapper à la charge mentale et comment s'imposer dans des domaines où les femmes sont restées trop longtemps dans l'ombre du « patron ».
Le secteur du bien-être, du sport et de la santé connaît une croissance fulgurante, et les femmes y prennent une place de plus en plus centrale
Kandbaz
Publicité
Dans ces métiers à forte dimension humaine et relationnelle, les femmes ont appris, parfois en silence, elles ont compris et aujourd'hui elles transmettent. Oui, le 28 juin, on va découvrir des femmes qui innovent, accompagnent et transforment les habitudes de vie avec une approche souvent plus holistique, axée sur l'équilibre entre corps et esprit.
Une journée pour oser, apprendre et créer
Le Salon des Entrepreneuses du 16 est bien plus qu'un simple événement : c'est une invitation à se mettre en mouvement comme le rappelle Sonia Lazowski qui orchestre avec l'ensemble du conseil d'administration cette journée initiée par la première adjointe au maire Samia Badat Karam. Au programme : des ateliers pratiques, des conférences inspirantes, des moments de networking et des rencontres avec des entrepreneuses déjà lancées.
Un espace sera également dédié à l'écoute et à l'accompagnement des femmes qui souhaitent se lancer dans les secteurs du sport, de la santé ou du bien-être. Mais aussi à toutes celles qui se cherchent encore et qui veulent entreprendre.
Ce 28 juin, Paris 16 devient un terrain d'innovation et de sororité, où l'on apprend à se faire confiance et à se faire progresser mutuellement avec un maire, Jérémy Redler, engagé dans cette dynamique sur le local et le régional avec pour l'Île‑de‑France, 25 % des entreprises « classiques » qui sont créées par des femmes. Ne nous y trompons pas, le véritable moteur du changement, c'est l'union des énergies et la transmission des savoirs. Femmes et hommes réunis pour se challenger et bouger les frontières. Celles des silences, des freins, des hésitations pour laisser place à l'action, la bienveillance et la transmission.
Et si, le 28 juin, c'était votre tour d'oser (informations et inscriptions) ?
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Champigny-sur-Marne : il revendait des mortiers d'artifice via les réseaux sociaux
Champigny-sur-Marne : il revendait des mortiers d'artifice via les réseaux sociaux

Le Parisien

timean hour ago

  • Le Parisien

Champigny-sur-Marne : il revendait des mortiers d'artifice via les réseaux sociaux

Les mortiers d'artifice qui circulent sous le manteau à quelques jours des festivités du 14 juillet sont l'une des bêtes noires de la police . C'est pourquoi ils ont traqué l'un de ces revendeurs en n'hésitant pas à le piéger afin de l'intercepter. L'affaire a été menée par des policiers d'un service de la s ous-direction de la lutte contre l'immigration irrégulière (SDLII) de la préfecture de police, dont l'un des départements, le DCO, s'attaque à la criminalité organisée. Un agent s'est infiltré sur les réseaux sociaux comme TikTok et Snapchat où des internautes proposent de vendre illégalement des mortiers d'artifice. Il établit alors un contact avec l'un d'eux afin de lui acheter dix mortiers à cinq coups. Rendez-vous est pris pour le jeudi 10 juillet à Champigny-sur-Marne , une commune du Val-de-Marne où le commissariat ainsi que la police municipale ont été la cible de plusieurs attaques au mortier ces dernières nuits. Les deux interlocuteurs se retrouvent sur le lieu de rendez-vous. Immédiatement, les mailles du filet se resserrent sur le suspect, qui a été interpellé puis placé en garde à vue. Visiblement, l'homme avait encore du stock à revendre puisque les policiers ont retrouvé une cinquantaine de mortiers à son domicile lors de la perquisition. Selon le parquet de Créteil, il a fait l'objet d'une « ordonnance pénale » ce vendredi, une procédure simplifiée et rapide utilisée dans le cadre d'affaires pénales simples et de faible gravité.

Nouvelle-Calédonie : pourquoi l'accord signé est « historique », même si « tout reste à faire »
Nouvelle-Calédonie : pourquoi l'accord signé est « historique », même si « tout reste à faire »

Le Parisien

timean hour ago

  • Le Parisien

Nouvelle-Calédonie : pourquoi l'accord signé est « historique », même si « tout reste à faire »

La photo symbolique a été postée vers 7h30 du matin. On y voit le député loyaliste Nicolas Metzdorf checker du poing le député indépendantiste Emmanuel Tjibaou. L' avenir de la Nouvelle-Calédonie s'est ainsi noué au lever du jour, samedi 12 juillet, dans une salle épuisée d'un hôtel sans âme de Bougival (Yvelines). À 17 000 km de Nouméa, c'est là que les représentants politiques de l'archipel et de l'État ont écrit un nouvel épisode de cette histoire tourmentée, plus d' un an après les violences insurrectionnelles de mai 2024 qui ont mis l'économie à terre sur le Caillou. Sous les yeux du ministre des Outre-mer, Manuel Valls , accompagné de conseillers de l'exécutif, les forces politiques calédoniennes ont toutes signé un accord « historique » , salué par Emmanuel Macron , qui a reçu les acteurs de cette folle nuit de tractations samedi en fin de journée à l'Élysée. C'est sous son impulsion que le dialogue avait repris depuis une semaine et demie, après l'échec d'une séquence de négociations au mois de mai. Au terme d'une ultime nuit tendue, au cours de laquelle la négociation a failli capoter, les rédacteurs ont acté la création d'un « État de la Nouvelle-Calédonie » inscrit dans la Constitution, selon une organisation institutionnelle « sui generis » (« de son propre genre »). Autrement dit : une trouvaille juridique et sémantique inédite, suffisamment floue et originale pour que chacun des camps y trouve son compte. D'un côté, elle donne aux indépendantistes plus d'autonomie, mais maintient, de l'autre, le lien avec la France chère aux loyalistes. Le Caillou pourra donc être reconnu par la communauté internationale sans bénéficier automatiquement d'un siège à l'ONU. Intitulé le « pari de la confiance », ce projet de 13 pages crée également une nationalité calédonienne, les habitants répondant aux critères de citoyenneté bénéficiant de la double nationalité française et calédonienne. Il offre aussi la possibilité au Congrès de Nouvelle-Calédonie de demander quand il le veut, à la majorité des trois cinquièmes, un transfert des compétences régaliennes suivantes : la défense, la monnaie, la sécurité et l'ordre public, la justice et le contrôle de légalité, qui demeurent, pour l'heure, dans le giron de l'État. Dans un autre point clé, l'accord ouvre le corps électoral local aux résidents de Nouvelle-Calédonie depuis au moins dix ans à partir des élections provinciales de 2031. C'est précisément le projet de « dégel » de ce corps électoral qui avait mis le feu aux poudres et déclenché les violences des soutiens des indépendantistes. Il s'accompagne d'un futur « pacte de refondation économique et financière » qui prévoit un « plan stratégique » pour le nickel, et une trajectoire pour la « relance et la diversification économique », sans aucun chiffrage. S'il offre un horizon de sortie à la grave crise qui touche l'archipel, cet accord doit encore passer de multiples étapes risquées. Le texte prévoit d'abord l'adoption cet automne d'une loi organique reportant les élections provinciales à juin 2026, avant un projet de loi constitutionnelle, modifiant le titre XIII de la Constitution, qui devra être adopté par le Parlement réuni en Congrès. Les Calédoniens seront ensuite appelés à se prononcer sur l'accord lors d'un référendum, prévu en février 2026. Ses signataires ont désormais la lourde charge de le faire adopter par leurs « bases », chauffées à blanc. Une gageure, d'autant plus qu'une bonne partie de la population, usée par des années d'affrontement de la classe politique calédonienne, exprime de plus en plus son rejet, tous bords confondus. « Là, on se fait déchirer à Nouméa », soufflait l'une des parties, après la conclusion de l'accord. « Avec un accord politique, tout reste à faire », convenait un Manuel Valls aux yeux tirés, dans son bureau de la rue Oudinot, samedi à la mi-journée. « Maintenant, il faut le défendre. Aux délégations calédoniennes de convaincre, avec conviction. On connaît les risques, poursuit le ministre, qui veut rester « confiant », mais aussi « prudent », car la Nouvelle-Calédonie peut nous réserver de bonnes et de mauvaises surprises… »

« À Carnac, il y a un traumatisme qui perdure » : un long combat avant le classement des menhirs à l'Unesco
« À Carnac, il y a un traumatisme qui perdure » : un long combat avant le classement des menhirs à l'Unesco

Le Parisien

time2 hours ago

  • Le Parisien

« À Carnac, il y a un traumatisme qui perdure » : un long combat avant le classement des menhirs à l'Unesco

« Pour le Breton que je suis, ce moment marque une étape historique pour notre patrimoine culturel. » Maire de Carnac (Morbihan) et président de l'association Paysages de mégalithes, Olivier Lepick était visiblement heureux et ému à l'annonce ce samedi au siège de l'UNESCO du classement des mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan à la liste du Patrimoine mondial . Et pour cause, cette inscription en fait le premier site breton à intégrer la prestigieuse liste, et le 54e site français. « À l'instar de la Grande Muraille de Chine, des pyramides d'Égypte ou de la Grande Barrière de corail , le Morbihan rejoint le cercle restreint des territoires reconnus pour leur valeur universelle exceptionnelle », se félicite l'association Paysages de mégalithes qui portait le projet. Ce classement récompense un travail collectif de treize ans rassemblant de nombreuses collectivités dont 28 communes, le Centre des monuments nationaux (CMN), le Conservatoire du littoral et de nombreuses associations. Même si d'autres sites mégalithiques du néolithique figurent déjà sur la liste, comme Stonehenge, au Royaume-Uni, les membres du comité de l'Unesco reconnaissent ainsi le caractère unique au monde de cette zone exceptionnelle, caractérisée par une abondance et une diversité de mégalithes datés entre 3 000 et 6 000 ans avant notre ère. Si les touristes sont nombreux à se presser pour visiter les alignements de Carnac, l'un des 550 sites les plus connus, géré par l'État, beaucoup ignorent que 75 % des sites désormais protégés appartiennent à des propriétaires privés dont beaucoup préfèrent rester discrets. Non seulement pour éviter l'afflux de visiteurs chez eux, mais aussi parce qu'ils conservent, pour certains, une réelle crainte de se voir déposséder de leur monument et de leur terrain. L'histoire de la nécessaire conservation des fragiles mégalithes de Carnac et de ses environs a été en effet marquée par deux vagues d'expropriation. On retrouve la trace des premières dans les archives de la fin du XIXe siècle, période à laquelle l'État, à défaut de pouvoir acquérir à l'amiable des parcelles, n'hésita pas à exproprier des habitants et à démolir leurs maisons. De même, au début des années 1990, un nouveau grand projet d'aménagement prévoyait des expropriations. La résistance s'était organisée parmi les habitants qui avaient manifesté. Les mesures d'expropriation avaient été stoppées en décembre 2002 après le recours en justice de l'association Menhirs libres, créée en réaction. « À Carnac, il y a un traumatisme qui perdure. L'État est intervenu de manière cavalière par le passé », confirme Rémi Cochen, membre de l'association. Si cette dernière a finalement adhéré au projet de l'association Paysages de mégalithes, elle reste vigilante. « Le classement Unesco était logique mais n'est pas une fin en soi. Pour nous, il est très important que les populations locales soient à l'avenir impliquées dans les décisions », explique Rémi Cochen. Le long combat pour la préservation du trésor mégalithique est loin de s'achever avec ce classement.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store