
Une conductrice de scooter de 14 ans meurt après une collision
La Presse Canadienne
La collision s'est produite vers 22 h 30 à l'intersection de la rue Laviolette et du boulevard du Saint-Maurice, a rapporté la Direction de la police de Trois-Rivières.
« La jeune conductrice du scooter circulait sur le boulevard du Saint-Maurice en direction ouest. Elle a voulu faire une manœuvre de virage à gauche sur la rue Laviolette en direction sud […] puis, malheureusement, la camionnette qui circulait en sens inverse également sur le boulevard du Saint-Maurice n'a pas pu l'éviter », a indiqué Caroline Chartrand, porte-parole pour le corps policier.
Mme Chartrand a indiqué que des patrouilleurs circulaient par hasard à proximité, et qu'ils sont intervenus très rapidement pour débuter des manœuvres de réanimation sur la jeune fille. La victime a été transportée au centre hospitalier de Trois-Rivières, où son décès a été constaté.
Le conducteur de la camionnette n'a pas subi de blessures.
Pour l'instant, la thèse de l'évènement criminel n'est pas envisagée, a précisé Mme Chartrand.
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La Presse
15 minutes ago
- La Presse
Une Montréalaise coupable de terrorisme
Elle est partie en Syrie à peine sortie de l'adolescence pour « devenir mère au sein de l'État islamique ». Puis elle a passé cinq ans dans un camp de détention kurde, où elle a élevé ses deux filles nées dans la guerre. Rapatriée en 2022, une Montréalaise vient de plaider coupable d'avoir participé aux activités d'un groupe terroriste. Il s'agit de la toute première fois au Canada qu'une femme est trouvée coupable de terrorisme en lien avec son rôle de soutien comme mère et épouse dans le groupe armé État islamique (EI). Oumaima Chouay, 29 ans, a plaidé coupable à une accusation d'avoir participé à une activité d'un groupe terroriste dans le but d'en accroître la capacité. La poursuite a laissé tomber trois autres chefs d'accusation, soit d'avoir rendu disponibles des biens ou des services financiers à l'État islamique, d'avoir quitté le Canada dans le but de commettre un acte terroriste et d'avoir comploté afin de quitter le Canada pour participer à une activité de l'État islamique. Devant la juge Geneviève Graton, Mme Chouay a écouté calmement la lecture par son avocat des faits qui lui sont reprochés et qu'elle admet être exacte. La couronne et la défense ont proposé à la cour une peine d'emprisonnement de un jour, qui s'ajoutera à l'équivalent des 110 jours purgés en détention préventive, de trois ans de probation ainsi que la poursuite d'une thérapie de dépolarisation. La juge a pris le dossier en délibéré. « Je veux remercier les personnes qui ont été là pour moi de ne pas m'avoir laissé tomber ; ma famille qui a cru en moi. Je suis reconnaissante d'avoir une deuxième chance pour moi et pour mes enfants », a dit la femme, en pleurs, à la juge dans le cadre des observations sur la peine. « Malgré le fait que l'infraction est très, très grave, une journée [de détention] pourrait être appropriée comme peine, a plaidé la procureure fédérale Carly Norris. Elle ne croit plus en l'idéologie de l'EI, ce qui est un facteur hautement important dans la réinsertion. Elle a un risque de récidive très faible. » Mme Chouay, a précisé la procureure, a respecté 30 mois et demi de conditions strictes de libération : un couvre-feu, l'interdiction d'utiliser internet sans supervision et le port d'un bracelet GPS. « Elle a quitté à un très jeune âge. Elle a été emprisonnée durant plusieurs années [dans un camp des forces kurdes] dans des conditions qui étaient terribles, a ajouté son avocat Dominique Shoofey. Être dans des conditions d'une telle violence pourrait encourager quelqu'un à se radicaliser, mais madame n'est pas allée [dans cette voie là]. » Un départ secret Mme Chouay avait été arrêtée dans la nuit du 26 octobre 2022 à l'aéroport de Montréal. Elle venait d'être rapatriée de Syrie avec ses deux filles, l'aînée, maintenant âgée de 9 ans, née dans le califat du groupe armé État islamique et la cadette, sept ans, née alors qu'elle était en prison. Son histoire lève une partie du voile opaque sur la vie des Québécoises et des Canadiennes parties faire le djihad au milieu des années 2010. Le récit qui suit est basé sur un résumé des faits déposé conjointement à la cour par la couronne et la défense, ainsi que sur les témoignages de trois personnes entendues durant l'enquête sur remise en liberté de la femme en 2023. Un jour de novembre 2014, Mme Chouay a dit à sa mère qu'elle voulait mourir. Une semaine plus tard, elle est disparue. Elle a secrètement pris l'avion vers la Turquie. Puis, elle a traversé la frontière jusqu'en Syrie avec l'aide d'un passeur. Ce n'est qu'une fois là-bas qu'elle a tout avoué. « Elle m'a appelée un matin. Elle m'a dit : maman, je suis désolée. Et moi je criais : dis-moi où tu es. Je viens te chercher. Elle a dit : maman, tu ne peux pas venir ici, c'est très dangereux », a raconté en 2023 la mère de la djihadiste, qui a elle-même alerté la GRC. En arrière-plan, elle entendait des bruits d'enfants. « Après, j'ai compris. Elle était dans une maison pour les jeunes filles qui venaient de l'extérieur et les femmes dont les maris étaient morts. Ils venaient chercher les femmes pour les marier. » Dès lors, elle a tout fait pour sortir sa fille de là. « Je n'ai jamais posé de questions. À quoi ça servait ? Dans ma tête de mère, je devais juste rapatrier ma fille. » Devenir mère En partant, la Québécoise savait très bien ce qu'elle s'en allait faire en Syrie. Le rôle qui l'attend, elle le connaissait : · Aider au recrutement sur les réseaux sociaux ; · Créer et distribuer de la propagande ; · Soutenir son mari combattant ; · Maintenir la morale et la foi religieuse à la maison ; · Élever et éduquer ses enfants sous les valeurs de l'État islamique afin de créer la prochaine génération de combattants. Dans des échanges tenus avant son départ avec une autre jeune femme, elle aurait exprimé son souhait de « devenir une mère au sein de l'état islamique ». Elle a été mariée à un Allemand venu, comme elle, grossir les rangs de l'EI. Pour vivre, son époux combattant recevait une allocation de la part de l'État islamique dont le montant variait d'une période à l'autre, ainsi qu'en fonction du nombre de femmes et d'enfants à sa charge. Malgré sa nouvelle vie, Mme Chouay a maintenu un lien, surtout par écrit, avec sa mère. « Quand j'écrivais, souvent c'était son mari qui répondait et me disait : Oumaima elle va bien. Au moins, je pouvais communiquer avec lui. Il me faisait cette faveur-là », a témoigné sa mère. Cette dernière raconte avoir demandé au mari de lui rendre sa fille. « Je faisais attention [quand le lui parlais] pour qu'il ne coupe pas mon seul moyen de parler avec elle. Une fois il était fâché et il m'a dit : tu ne le lui parleras plus jamais. » Rapidement, la jeune femme s'est fait offrir une maison par le groupe armé État islamique dans la ville de Mossoul en Irak, conquise par le groupe djihadiste quelques mois plus tôt. Elle s'est ensuite déplacée d'une ville à l'autre, vivant dans les maisons des populations conquises au gré des changements du territoire de l'EI. En 2015, elle était à Tal Afar, en Irak lorsqu'elle a dit à des amies canadiennes sur Facebook qu'elle avait terminé son « hijra » (émigration vers la terre de l'islam), qu'elle vivait sous l'État islamique et qu'elle n'avait aucune intention de revenir dans un pays de « kuffar », d'infidèles. Elle a donné naissance à sa première fille en novembre 2015, presque un an jour pour jour après son arrivée chez les terroristes. Début 2016, alors que l'EI était pilonné de toutes parts par ses opposants, Oumaima Chouay a contacté sa mère, expliquant avoir de la difficulté à se procurer « des biens de nature personnels ». Ses allocations avaient diminué, a-t-elle dit, à cause des « bombardements des kuffars. » Revenir au Canada En 2017, avant la chute du califat, la GRC a appris via la famille que la Québécoise tentait de quitter le territoire de l'EI pour revenir au Canada. À l'époque, le Groupe armé État islamique faisait l'objet d'attaques féroces de ses opposants, a souligné devant le tribunal la policière Pascale Dupond de l'Équipe intégrée de la sécurité nationale de la GRC. Enceinte de huit mois, Mme Chouay a été interceptée en pleine fuite par les forces kurdes dans des circonstances qui n'ont pas été expliquées. Avec son aînée, deux ans à l'époque, elle a été amenée dans une prison, puis un camp de détention pour les femmes et les enfants. C'est dans un hôpital militaire, par césarienne, qu'est née sa deuxième fille. Une heure plus tard, elle était renvoyée en prison avec son nouveau-né dans une cellule surpeuplée. Elle a été plus tard transférée au camp Roj. Malgré des conditions de vie exécrables et dangereuses, la jeune maman est parvenue à donner un cadre suffisant à ses filles pour structurer leur vie et leur apprendre des choses, selon le témoignage de la psychiatre Cécile Rousseau de l'équipe Recherche Action sur les Polarisations Sociales, qui a rencontré plusieurs fois la femme depuis son retour. « On parle de situations où ce n'est pas facile de protéger ses enfants », a souligné en 2023 la Dre Rousseau. Cette dernière a qualifié la Montréalaise de « bonne maman » qui a beaucoup protégé ses filles dans un contexte de prison. « On a une maman qui est très investie, pour qui ses filles ont été le principal moteur de survie et de résistance et le sont encore. » En 2018, après un appel de détresse où la jeune femme disait qu'elle allait mourir, sa mère a réussi à lui rendre visite dans le camp. Elles n'ont pu se voir que pendant une heure. « Elle pesait 45 kilos. Elle avait des carences. Elle avait des problèmes de reins. J'ai réussi à faire bouger les choses pour avoir son traitement », a raconté sa maman. Affaires mondiales Canada a rapatrié la Canadienne en 2022 avec ses enfants. Elle a été mise en état d'arrestation dès qu'elle a foulé le sol canadien. La GRC et l'équipe de la Dre Cécile Rousseau, l'attendaient à l'aéroport. Elle est revenue « dans un état de sidération » selon la Dre Rousseau. En 2023, lors de l'audience pour remise en liberté, la psychiatre l'avait décrite comme étant confuse et ayant perdu ses repères. « Elle a des objectifs très petits, très précis : retrouver ses filles ; retrouver sa maman son frère ; retrouver sa famille ; passer du temps avec eux ; se reconstruire dans un petit quotidien. »


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an hour ago
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Un avion de ligne évite une collision avec un bombardier B-52
Un avion de ligne évite une collision avec un bombardier B-52 (Washington) Un avion de ligne Delta opéré par la compagnie aérienne SkyWest a évité de justesse une collision avec un avion de combat américain, un B-52, grâce à une « manœuvre agressive », selon des vidéos filmées par des passagers et publiées sur les réseaux sociaux. Agence France-Presse L'avion, en provenance de Minneapolis, au Minnesota, s'apprêtait à atterrir vendredi à Minot, au Dakota du Nord, quand le pilote a brusquement changé de direction, provoquant la stupeur des passagers. « 'Tournez à droite', m'a dit la tour de contrôle. J'ai dit 'il y a là un avion' et [la tour] m'a dit 'tournez à gauche' », entend-on dire le pilote dans une vidéo prise par une passagère, publiée sur Instagram. « Compte tenu de sa vitesse, c'était un avion militaire, je ne sais pas à quelle vitesse il allait, mais il était beaucoup plus rapide [que nous]. J'ai pensé que la chose la plus sûre était de faire un détour. Je suis désolé pour cette manœuvre agressive », a continué le pilote. Le site internet de suivi des vols Flight Radar montre la trajectoire de l'avion, qui fait une large boucle avant d'atterrir. L'armée de l'air a dit au Washington Post qu'un bombardier B-52 effectuait ce jour-là un vol au-dessus de Minot, où se trouvent un aéroport civil et une base militaire. « Le vol 3788 de SkyWest, assurant la liaison entre Minneapolis et Minot le 18 juillet, s'est posé sans encombre à Minot après avoir obtenu l'autorisation de la tour de contrôle, mais a effectué un détour lorsqu'un autre avion est devenu visible dans sa trajectoire de vol. Nous enquêtons sur cet incident. », a détaillé la compagnie aérienne dans un communiqué, cité par des médias américains. Selon le pilote entendu dans la vidéo, cet aéroport ne dispose pas de radar et la tour de contrôle travaille visuellement. En janvier, une collision en plein vol a eu lieu au-dessus de Washington entre un avion commercial et un hélicoptère militaire, faisant 67 morts.


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