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Rugby : les Fidji font plier des Écossais bien trop indisciplinés

Rugby : les Fidji font plier des Écossais bien trop indisciplinés

Le Figaro2 days ago
Les joueurs du Pacifique ont signé une victoire face au XV du Chardon, qui compromet ses chances d'être tête de série pour le Mondial 2027.
Les Fidji ont fait plier une Écosse amoindrie 29-14 dans la chaleur tropicale de Suva samedi, compromettant ainsi les chances des Écossais d'être têtes de série pour la Coupe du monde 2027 en Australie. Privée de huit joueurs retenus avec les Lions britanniques et irlandais, l'équipe écossaise a écopé de trois cartons jaunes et a terminé le match en infériorité numérique après que l'ailier Darcy Graham a été exclu à la 66e minute pour une position de hors-jeu.
Cette faute tardive était son deuxième carton jaune du match. Son interception illicite d'une passe près de sa propre ligne d'en-but a offert aux Fidjiens un essai de pénalité et une avance décisive de 15 points. Cette troisième victoire des Fidji contre l'Écosse a permis d'effacer le lourd revers 57-17 subi lors de leur dernière rencontre à Édimbourg en novembre.
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Ce match comptait également pour l'attribution des points de classement en vue des têtes de série du Mondial, les six premières nations du classement World Rugby étant automatiquement placées en chapeaux lors du tirage au sort des poules. L'Écosse, septième au classement avant le match, juste derrière l'Argentine (6e), devra impérativement réagir la semaine prochaine face aux Samoa à Auckland.
«L'ancien président des Fidji disait qu'il y a peu de choses qui rassemblent autant les Fidjiens, et le rugby en fait partie»
«Je suis sûr qu'en revoyant le match, on verra plein de choses qu'on aurait pu mieux faire, a déclaré le capitaine écossais Rory Darge. Il y a eu pas mal d'erreurs, notamment sur la discipline et les pénalités concédées – ce sont des choses que nous pouvons contrôler.» Les Fidji ont su rebondir après leur défaite cruelle 21-18 contre l'Australie à Newcastle.
Les locaux ont encaissé un essai dès la 4e minute, inscrit par l'arrière Kyle Rowe, mais ont ensuite pris le contrôle du match après le premier carton jaune infligé à Graham pour un plaquage illégal sur Sireli Maqala lancé vers l'en-but. Deux essais coup sur coup en quatre minutes, signés du talonneur et capitaine Tevita Ikanivere, puis de l'ailier Kalaveti Ravouvou, ont permis aux Fidji de mener 15-7 à la mi-temps.
L'Écosse est revenue à un point peu après la reprise grâce à un essai de Tom Jordan, mais l'ailier fidjien Jiuta Wainiqolo a redonné de l'air aux siens à l'heure de jeu avec un superbe essai, traversant la ligne écossaise sur l'aile gauche en éliminant cinq défenseurs. «Je pense qu'on mérite cette victoire. On a travaillé très dur ces deux dernières semaines», a affirmé Ikanivere. «L'ancien président des Fidji disait qu'il y a peu de choses qui rassemblent autant les Fidjiens, et le rugby en fait partie. C'était formidable aujourd'hui de voir tout le monde se réjouir et célébrer les Fidji.»
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Le Figaro

time40 minutes ago

  • Le Figaro

«Le 14 juillet veut dire aussi beaucoup pour les Japonais» : Antoine Dupont, ambassadeur au Pavillon France à Osaka

En marge du défilé de la fête nationale sur les Champs-Élysées, la star du rugby français s'est exprimée en direct du Pavillon France au Japon. «Bonne fête nationale, vive la France, vive le 14 juillet et à très vite sur les terrains». Ce lundi, Antoine Dupont, qui poursuit sa rééducation avant un retour à la compétition avec le Stade Toulousain, a pris la parole en direct... du Japon. Le demi de mêlée du XV de France s'est déplacé à Osaka pour jouer le rôle d'ambassadeur au centre d'expositions Pavillon France. Lieu où un concert de l'artiste Norie Suzuki a été donné afin de célébrer la Fête nationale française. «C'est une grande fierté pour moi de représenter mon pays à Osaka» «On a suivi le défilé à distance depuis le Japon avec beaucoup d'émotion. C'est une grande fierté pour moi de représenter mon pays à Osaka et de voir l'engouement que suscitait la France au Japon, a déclaré Dupont sur France Télévisions. Il y a une réelle ferveur, je pense que ce jour du 14 juillet veut dire beaucoup aussi pour les Japonais, vu la foule qu'il y a devant le Pavillon France.» Publicité Le champion olympique de Paris en rugby à 7 a par ailleurs indiqué que le Pavillon France avait atteint «les deux millions de visiteurs il y a quelques semaines». Un espace dans lequel on retrouve «une vraie mise en avant des savoir-faire, de la culture, de l'exigence à la française qui est vraiment admirée ici», note le Toulousain, des «valeurs chères» à ses yeux. «Ce goût pour l'esthétisme, la perfection. On sent qu'il y a un lien fort entre ces deux pays qui s'admirent et se respectent profondément», a-t-il conclu.

Lions britanniques  : le soir où les Lions ont mangé du Coq
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L'Équipe

timean hour ago

  • L'Équipe

Lions britanniques : le soir où les Lions ont mangé du Coq

Le 4 octobre 1989, pour la seule et unique fois de l'histoire, les Lions affrontaient le quinze de France. Un match bizarrement né, pris entre plusieurs feux, et qui marqua la fin de sept ans d'invincibilité des Bleus au Parc des Princes. Son carré au carré, Mireille Mathieu s'attaquait peut-être au record du monde de roulage de « r » en déclamant une Marseillaise allongée de tous ces couplets que nous n'entendons jamais, faute de temps. Plus haut, fidèles au poste de commentateurs, Salviac et « Bala » n'avaient pas à se forcer pour faire reluire une affiche de gala comme on n'en avait jamais vue et comme on n'en a plus jamais revue depuis. Pensez donc, en une seule soirée, ce 4 octobre 1989, voilà qu'on nous servait tout le Tournoi en un seul plat, la France contre le Royaume réunifié. « Historique ! », qu'ils ont dit à la télé. Manquerait plus qu'on prétende le contraire : d'autant plus historique, que ce match fut l'obole de la Fédération française de rugby aux cérémonies du bicentenaire de la Révolution française. D'où Mireille Mathieu, la Marseillaise version longue et un match de rugby en nocturne, ce qui ne se faisait guère à l'époque. Pour accueillir l'événement commémorant le zigouillage des têtes couronnées et de leur descendance, le Parc des Princes s'imposait. Et qui d'autre que Jacques Fouroux, le Napoléon du rugby français perçant sous Bonaparte, pour mener les révolutionnaires français ce soir-là ? Les autres grands noms du rugby gaulois des années 80 répondirent à l'appel : Serge Blanco ? Présent. Philippe Sella ? Présent. Pierre Berbizier ? Présent. Laurent Rodriguez ? Présent. À la veille du possible coup d'État du 4 brumaire, le quinze de France résidait à Versailles, ce qui tombait sous le sens. « Il y avait tout pour faire un événement exceptionnel mais c'est dommage, ça n'a pas pris » Serge Blanco Pour l'occasion, l'association des « Barbares riants » avait offert aux joueurs français des protège-dents bleu-blanc-rouge. « Il y avait tout pour faire un événement exceptionnel mais c'est dommage, ça n'a pas pris », regrette Serge Blanco. Même pour les bonnes places dans la corbeille, le tout-Paris se désista. On attendait le président de la République. Pas venu. Le Premier Ministre, le Ministre des sports ? Ils se sont décommandés. Même le maire de Paris Jacques Chirac s'évita ce crochet intérieur à la dernière minute. Pour comprendre ce qui n'était pas du snobisme mal placé, il faut chercher la punition politique subliminale. « Le président de la FFR Albert Ferrasse n'a pas fait la différence entre le bicentenaire de la Révolution et le centenaire de la fédération sud-africaine, écrivait Le Monde au lendemain de la rencontre. Il n'a pas choisi entre les droits de l'homme et l'apartheid. Bref, il n'a pas fait objection à la participation de sept joueurs français à une ''tournée mondiale'' entre le Cap et Johannesburg (en août et septembre 1989). » En France, tout est toujours politique, a fortiori le rugby. Le président Ferrasse n'eut donc pas besoin de se faire expliquer longtemps pourquoi le label « match du bicentenaire » fut refusé à la fédération, qui dut remballer sa campagne de communication. Voilà pourquoi, le soir venu, les hauts personnages de l'État se trouvèrent tous de subits empêchements. Un Parc des Princes loin d'être plein Tant pis pour l'appellation clinquante, tant pis aussi pour le haut patronage, nous direz-vous. Restait l'affiche. Jamais l'illustre équipe des Lions britanniques et irlandais ne s'était produite dans l'hémisphère nord en cent un ans d'existence. Et donc, le 4 octobre, « bonsoir Paris ! » Sauf que Paris n'a pas que ça à faire. « Le Parc n'était pas plein (à peine 30 000 spectateurs), se lamente Blanco. Quand on est entré sur la pelouse, ça nous a fait quelque chose. C'est dommage, un peu triste, mais pas si étonnant si on se souvient qu'en ce temps-là, tout tournait autour du Tournoi. On avait fait des matches de tournée à Paris, contre l'Australie ou l'Argentine, et il n'y avait pas un pelé. Alors qu'en province, quand on y allait, c'était plein à craquer. On avait pourtant mis les petits plats dans les grands : coup d'envoi en nocturne, Mireille Mathieu pour l'hymne, ça te marque. Mais finalement cet événement n'a pas résonné à sa juste valeur. Je suis sûr que si ce match avait lieu aujourd'hui, l'engouement serait exceptionnel. » Pour la première fois, les fameux Lions voyageaient léger. De tout temps, cette aristocratie a toujours été plus adepte du long courrier que du saut de puce. En 1888, bien avant l'organisation de l'aviation civile, le premier corps expéditionnaire s'embarquait à bord du SS Kaikoura pour sa première odyssée par-delà les mers. Financée à titre privé par trois professionnels de cricket, cette tournée en Australie et Nouvelle-Zélande s'étira du 9 mars, départ du port de Gravesend, au 11 novembre, retour au port. Ce fut un long, très long voyage. Ils partirent vingt-deux et revinrent un de moins. Le 15 août, le capitaine Robert Seddon se noya en faisant de l'aviron sur la rivière Hunter. Ces pionniers disputèrent trente-cinq matches de rugby, en gagnèrent vingt-sept, mais aussi six matches de foot australien dont ils ignoraient tout des règles en arrivant. À l'automne 1989, les Lions sortent d'une tournée victorieuse en Australie qui les a possiblement sauvés de la fosse. L'expédition précédente, en 1983 chez les All Blacks, s'était si mal passée (4 tests, 4 défaites dont un ronflant 38-6 en clôture) que la question de l'utilité de cette sélection devint aiguë. Quelques années plus tard, une fois le rugby devenu professionnel, la même problématique reviendra sur la table. Le « match du bicentenaire » serait mieux né si d'autres rancoeurs diplomatico-financières n'étaient pas venues trancher cette sauce. « Cette équipe n'est pas et ne peut pas être celle des Lions » Roger Uttley, co-entraîneur des Lions, à propos des absents Désagréablement intrigués par la fuite dans la presse anglaise d'une circulaire laissant entendre que la FFR payait ses joueurs, en contravention avec les règles de l'amateurisme, les dirigeants britanniques voulurent, sans attendre le résultat de l'enquête lancée aussitôt par l'International Board, marquer le coup en n'envoyant pas la vraie équipe des Lions à Paris. Une autre version coexiste : plusieurs membres éminents de cette équipe des Lions auraient choisi de boycotter le match en France en réponse au refus qui leur avait été fait par leurs quatre fédérations de convier les épouses et les fiancées. « Demande excessive », auraient signifié les ronds de cuir. Une lettre du capitaine de cette équipe, l'Ecossais Finlay Calder, à tous ses compagnons, évoquerait en ces mots la raison sa défection. D'autres signèrent la motion Calder. Si bien qu'à Paris, du pack titulaire des deux derniers tests gagnés en Australie, il ne resta que le deuxième-ligne anglais Paul Ackford. Messieurs Teague, Lenihan, Richards, Moore, Jeffrey, Dooley, Sole and Co avaient piscine. Derrière, en revanche, il y avait du beau linge avec Rob Jones, Rob Andrew, Jeremy Guscott, Brendan Mullin et les frangins Hastings. « Il nous manque des joueurs importants, notamment devant, annonça Roger Uttley, sélectionneur de l'Angleterre et co-entraîneur des Lions. Cette équipe n'est pas et ne peut pas être celle des Lions. » C'est d'ailleurs pour cela que les Britanniques demandèrent qu'on évite d'utiliser l'appellation « Lions » et qu'on lui préfère, please, l'intitulé « sélection des îles britanniques ». « Cette équipe est une sélection d'un jour, avec les défauts qui vont avec, notait pour sa part Ackford. Les Lions sont une équipe de tournée, point. Ce soir, on ne pourra pas montrer le travail de huit ou dix semaines. » « Une équipe des Lions, même quand elle joue un match de semaine au milieu d'une tournée, elle a un rang à tenir » Malgré tous les efforts entrepris pour dégonfler ce ballon-sonde d'un soir, il subsista, fort heureusement, un fond d'enthousiasme côté français. « On avait bien compris qu'ils ne voulaient pas que ce soit les Lions contre la France, raconte Pierre Berbizier. Nous, ça nous avait fait chier cette histoire d'appellation. Ce match n'a pas donné lieu à une vraie cape pour eux, ni pour nous. Notre génération compterait dix ou vingt sélections de plus si on les comptabilisait comme aujourd'hui. Pour moi, affronter les Lions, c'était prestigieux. Cette équipe et son histoire, ça nous parlait. J'étais ado pour leur tournée mythique en 1974 (en Afrique du Sud) et je regardais les Willie John McBride, JPR Williams, JJ Williams, Phil Bennett, Gareth Edwards, Fergus Slattery avec de grands yeux. Plus tard, j'ai compris à quel point être un Lion était énorme. Aucun mec n'est fatigué pour partir en tournée avec les Lions. » C'est pourquoi, malgré tous les aléas, la rencontre entre les derniers tombeurs des All Blacks (à Nantes en 1986) et les bourreaux des Australiens méritait mieux qu'une moue dubitative. De tous les Français convoqués sur cette scène ce soir-là, seul Serge Blanco avait déjà eu l'honneur de défier cette équipe qui ne se réveille qu'une fois tous les quatre ans. C'était en avril 1986, au sein d'une sélection du reste du monde, à Cardiff. Les Lions avaient gagné 15-7. « Les jouer avec l'équipe de France, à Paris, c'était grand, se rappelle l'ancien arrière biarrot. On a eu beau dire qu'il manquait Bidule ou Machin, que ce n'était pas tout à fait les vrais Lions, moi j'ai bien vu qu'ils avaient le maillot rouge. Une équipe des Lions, même quand elle joue un match de semaine au milieu d'une tournée, elle a un rang à tenir. Cette équipe ne brade rien. Et puis je connaissais certains types. En 1982, avec Dominique Erbani, nous étions partis en tournée en Afrique du Sud avec une sélection mondiale, remplie d'Irlandais, d'Anglais, d'Ecossais et de Gallois. D'ailleurs, ce voyage m'a déterminé à ne plus jouer en Afrique du Sud tant que ce régime perdurerait. Ces gars-là, pendant cette tournée, c'était la gabegie ! Il fallait voir comment ils vivaient en dehors du terrain. Ils étaient à moitié givrés (rire). Sauf qu'une fois sur le terrain, ils se transformaient. Ce n'était plus les mêmes. Je me doutais bien qu'à Paris, ils ne venaient pas en goguette. » « Les Britanniques ne gagnaient pas au Parc dans les années 80 mais ça a commencé à changer à partir de ce match » Pierre Berbizier Sa prévision était juste. Le quinze de France imaginait ce match comme le lancement de la Coupe du monde 1991 et se coucha avec la première défaite française au Parc depuis 1982 (27-29). Pour ce match-éprouvette, Fouroux avait voulu donner leurs premières sélections à Philippe Benetton, Laurent Seigne ou Marc Pujolle, tous trois titulaires dans un pack où figuraient d'autres jeunots comme Olivier Roumat, Dominique Bouet (qui décédera en 1990 pendant une tournée), Thierry Devergie et Gilles Bourguignon. Pour chaperonner tout ça, Laurent Rodriguez était bien seul. Dominée par le dynamisme des avants des Lions, celui d'Andy Robinson en particulier, dominée aussi en touche malgré tous ses sauteurs et l'inauguration en équipe de France des annonces à trois chiffres, pompées sur les Britanniques, la bleusaille fut menée 23-9 avant de se lancer dans un finish échevelé. « Les Britanniques ne gagnaient pas au Parc dans les années 80 mais ça a commencé à changer à partir de ce match, constate Berbizier. J'ai le souvenir d'une première mi-temps très dure. Un enfer. Avec nos grands, on avait été mangés dans le combat au sol. Notre cinq de devant était un peu tendre mais on avait su réagir, et de belle manière. C'était une période spéciale parce que Jacques (Fouroux) était déjà plus dirigeant qu'entraîneur. Ferrasse le voyait comme son successeur et tous les deux voulaient que j'arrête pour devenir sélectionneur. Ce match a permis à des anciens, comme Jean Condom, Pascal Ondarts Philippe Dintrans ou Eric Champ, de revenir. Moi, j'ai gardé le maillot rouge de Rob Jones. Il trône chez moi à Pinas, dans le petit musée que mes parents avaient agencé dans l'ancienne ferme familiale. » À lire aussi Bryn Evans, le coach qui a imaginé l'essai de Roigard Vingt minutes en enfer Quelle compo pour le troisième match ? Pourquoi les Blacks ont autant célébré

All Blacks : «Il y a de la concurrence partout», une vague de changements annoncée pour le 3e test-match face aux Bleus
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Le Figaro

time3 hours ago

  • Le Figaro

All Blacks : «Il y a de la concurrence partout», une vague de changements annoncée pour le 3e test-match face aux Bleus

Après les deux victoires face au XV de France, le sélectionneur néo-zélandais Scott Robertson veut suivre son plan de «faire jouer tout le monde» d'ici le troisième match, samedi à Hamilton. Le sélectionneur de la Nouvelle-Zélande Scott Robertson devrait procéder à de nombreux changements pour le troisième test-match face à la France samedi à Hamilton, après deux premières victoires. «Le plan (sur l'ensemble de la série contre la France) était de faire jouer tout le monde» sur le groupe de 33 joueurs «et c'est toujours le cas», a confirmé Robertson lundi en conférence de presse. Il n'avait que très peu changé son équipe entre le premier test, remporté avec peu de marge à Dunedin (31-27) et le deuxième qui a été bien plus facilement dominé (43-17) avec trois changements en tout, dont deux contraints par des blessures. «Il y a de la concurrence partout, c'est exactement ce qu'on veut: créer de la profondeur, être quatre joueurs pour chaque poste», a-t-il souligné. Publicité «Il n'y aura pas de manque de motivation» Dimanche, l'entraîneur adjoint Jason Holland avait tenu un discours similaire, assurant que «l'état d'esprit général était que tout le monde puisse goûter aux test-matchs». «Il n'y aura pas de manque de motivation et je suis sûr que les gars vont ajouter un truc quand ils en auront l'opportunité», avait-il ajouté. Lundi, Scott Robertson a notamment pointé la seconde période, où ses joueurs «ont moins bien fini les actions» après une première période à sens unique (29-3). Côté infirmerie, Robertson est privé notamment de Tupou Vaa'i, qui a subi une commotion lors du deuxième match en plus de Scott Barrett, Caleb Clarke, Tamaiti Williams et Wallace Sititi. En revanche, il enregistre le retour du troisième ligne Luke Jacobson, du pilier Tyrel Lomax et du centre Anton Lienert-Brown ainsi que de l'ailier Sevu Reece, de nouveau apte après sa commotion lors du premier match.

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