
«Le 14 juillet veut dire aussi beaucoup pour les Japonais» : Antoine Dupont, ambassadeur au Pavillon France à Osaka
«Bonne fête nationale, vive la France, vive le 14 juillet et à très vite sur les terrains». Ce lundi, Antoine Dupont, qui poursuit sa rééducation avant un retour à la compétition avec le Stade Toulousain, a pris la parole en direct... du Japon. Le demi de mêlée du XV de France s'est déplacé à Osaka pour jouer le rôle d'ambassadeur au centre d'expositions Pavillon France. Lieu où un concert de l'artiste Norie Suzuki a été donné afin de célébrer la Fête nationale française.
«C'est une grande fierté pour moi de représenter mon pays à Osaka»
«On a suivi le défilé à distance depuis le Japon avec beaucoup d'émotion. C'est une grande fierté pour moi de représenter mon pays à Osaka et de voir l'engouement que suscitait la France au Japon, a déclaré Dupont sur France Télévisions. Il y a une réelle ferveur, je pense que ce jour du 14 juillet veut dire beaucoup aussi pour les Japonais, vu la foule qu'il y a devant le Pavillon France.»
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Le champion olympique de Paris en rugby à 7 a par ailleurs indiqué que le Pavillon France avait atteint «les deux millions de visiteurs il y a quelques semaines». Un espace dans lequel on retrouve «une vraie mise en avant des savoir-faire, de la culture, de l'exigence à la française qui est vraiment admirée ici», note le Toulousain, des «valeurs chères» à ses yeux. «Ce goût pour l'esthétisme, la perfection. On sent qu'il y a un lien fort entre ces deux pays qui s'admirent et se respectent profondément», a-t-il conclu.
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PSG : planification, nouveau statut, mercato… Les défis à relever après une saison au presque parfait
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« C'est impressionnant comme Healy est fort » : le nouveau Maillot Jaune suscite l'admiration du peloton
Les compagnons d'échappées de la 6e étape racontent la difficulté d'être à l'avant avec le nouveau Maillot Jaune du Tour, Ben Healy. « Ben Healy things. » En français, « des trucs à la Ben Healy ». C'est comme ça qu'un journaliste américain a évoqué, lundi dans la zone des interviews d'après-course, les folies dont l'Irlandais de Education First est capable sur un vélo. L'expression a fait sourire son coéquipier Neilson Powless, qui n'avait pourtant plus beaucoup de forces après avoir « vécu une de (s) es journées les plus dures sur le Tour. La résistance de Ben à la fatigue de la course est quelque chose dont on n'a pas idée », a-t-il soufflé. Pour illustrer son propos, il a pris son propre exemple, qui est quand même celui d'un vainqueur de la Clasica San Sebastian (en 2021). Lundi matin, dixième jour du Tour, au départ d'Ennezat, Powless avait « les jambes comme du bois. Au bout de vingt minutes de course, j'avais quasiment des crampes au mollet, et je voyais bien que la majorité du peloton ressentait comme la fatigue des premières étapes ». Il s'est quand même extrait du peloton avec Healy et deux autres coéquipiers, Alex Baudin et Harry Sweeney, avant de baisser pavillon assez tôt. « Mais lui, Ben, a été capable de rester dans l'attaque et d'aller chercher le Maillot Jaune, admire Powless. Être agressif après un départ aussi difficile, continuer à prendre du temps sur le peloton qui essayait de contrôler, c'est vraiment incroyable. » Healy, l'un des pires compagnons d'échappée C'est parce qu'ils connaissent les « Ben Healy things » que le staff d'Education First a décidé de l'envoyer à l'avant, lundi, dès le début de l'étape, en lui adjoignant trois camarades. « On a pris un grand risque, raconte Jonathan Vaughters, le manager de la formation américaine, l'objectif était de viser le maillot jaune, pas l'étape. Mais je pensais que Ben pouvait le faire. » Comme Healy affichait la bagatelle de 3'55" de retard sur Tadej Pogacar au classement général, avant cette 10e étape où une bataille entre leaders était attendue, personne n'imaginait qu'EF fomenterait un « projet Maillot Jaune » quand le quatuor rose s'est mis à rouler pleine balle dans l'échappée. Même au sein de ce mini-peloton de vingt-neuf coureurs qui s'était formé dès la première difficulté, la côte de Loubeyrat, chacun pensait que Healy était là pour tréfler tout le monde, comme quatre jours plus tôt sur la route de Vire. « Tous les gars de l'échappée avaient l'oeil sur lui pour ne pas qu'il s'en aille, témoigne l'un d'entre eux, Pablo Castrillo (Movistar). 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« On a tout eu sous contrôle » : sur le Tour, une journée sans encombre pour UAE Emirates
La perte du maillot jaune vécue comme une bénédiction, la gestion à l'économie des attaques de Visma, la formation émirienne a vécu une journée sans encombre. En jaune, en blanc, à pois ou en arc-en-ciel, Tadej Pogacar a passé ses dix premiers jours sur le Tour à changer de tunique mais lundi, en passant la ligne d'arrivée, un simple coupe-vent bariolé a suffi à son bonheur, déchargé de toutes les contraintes médiatiques et protocolaires qui lui pèsent et ne lui coûtent pas loin d'une heure trente de récupération. Une dizaine de minutes après avoir devancé au petit trot Jonas Vingegaard - qu'il a surveillé du coin de l'oeil, car il est son seul et dernier obstacle, avec la poisse, sur la route d'un quatrième sacre -, le Slovène enfilait un sifflet autour du cou et attaquait la descente poussiéreuse vers le Mont-Dore, où son car l'attendait avant un long transfert vers Toulouse. Avec ce voyage de 3 h 30, il a perdu ce qu'il a gagné d'un côté mais tout le monde était dans le même bain, lundi soir, et rien n'aurait pu gâcher cette « journée parfaite, selon son équipier Tim Wellens. On a tout eu sous contrôle, on ne peut pas se plaindre ». En refilant le maillot jaune à Ben Healy tout en tenant l'Irlandais par l'élastique avec Nils Politt et Tim Wellens (« on ne pouvait laisser 8 minutes à un gars aussi fort » , expliquait Simone Pedrazzini, le directeur sportif), « Pogi » s'est offert un répit jusqu'à mercredi et l'étape pour sprinteurs à Toulouse : « C'est bien pour la récupération, estime le directeur sportif. C'est mieux de partir tout de suite après l'étape. » Une équipe affaiblie mais dans la gestion Privée de Joao Almeida (abandon), l'équipe UAE Emirates-XRG a su gérer les attaques spasmodiques de Visma et passer cette étape de moyenne montagne sans encombre. « On a dû travailler mais on le savait, surtout qu'on était un de moins avec le départ de Joao. » Wellens, avec Nils Politt, a oeuvré un peu plus que d'habitude « afin de contrôler et de compenser son absence. On ne voulait pas harceler les autres ». Cette gestion en bon père de famille, Marc Soler l'a justifiée par un souci d'afficher « aucun stress car le Tour est très long ». Qui ne fera pas de mal car Pavel Sivakov, malade depuis quelques jours, n'avait pas retrouvé des couleurs sur les pentes jaunies d'un été déjà brûlant. Le Français a décroché, raccroché le peloton, avant, sur les consignes de son équipe, de se relever définitivement : « Pavel est toujours en phase de récupération, poursuit Pedrazzini. 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