
Des dirigeants étrangers contactés par un faux Marco Rubio, le secrétaire d'État de Trump usurpé par une IA « peu sophistiqué »
victime d'une usurpation d'identité de grande ampleur
par un imposteur utilisant une intelligence artificielle développée. Ce dernier a même pris contact avec plusieurs dirigeants, même étrangers.
L'arnaqueur aurait réussi à contacter trois ministres des Affaires étrangères, un sénateur américain et un gouverneur, selon les informations rapportées par le
Washington Post
. L'identité exacte des destinataires des messages frauduleux, envoyés par SMS, Signal et messagerie vocale, n'a pas été révélée.
À la mi-juin, l'imposteur a créé un compte sur Signal avec, comme nom d'utilisateur, « Marco.Rubio@state.gov ». Il a « envoyé des messages vocaux à au moins deux personnes visées ».
« Le Département d'État est au courant de cet incident et suit la situation de près et y apporte des solutions, a déclaré la porte-parole du Département, Tammy Bruce, aux journalistes. Le Département prend très au sérieux sa responsabilité de protéger ses informations et prend continuellement des mesures pour améliorer sa cybersécurité afin de prévenir de futurs incidents. »
Selon des responsables du Département d'État dans des propos rapportés par
Associated Press
, les canulars impliquant Rubio ont été « infructueux » et « peu sophistiqués ». Le ministère a tout de même jugé « prudent » d'avertir tous les employés et les gouvernements étrangers, en démentant « une quelconque cybermenace directe ».
Une enquête est désormais en cours pour retrouver les auteurs de cette arnaque. Il ne s'agit pas du premier cas en date d'une personnalité de haut rang de l'administration Trump ciblée par un usurpateur d'identité, un incident similaire ayant été révélé en mai impliquant la cheffe de cabinet du président Donald Trump, Susie Wiles.
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Le HuffPost France
17 hours ago
- Le HuffPost France
Donald Trump répond aux polémiques sur les « dossiers » Epstein avec un message délirant
ÉTATS-UNIS - L'administration Trump est prise pour cible… par des trumpistes. La Maison Blanche et la procureure générale Pam Bondi ont entretenu pendant des mois une attente autour de la diffusion d'informations secrètes sur le financier Jeffrey Epstein, mort en prison avant d'être jugé pour des crimes sexuels. Son cas fascine les complotistes, persuadés qu'il a été assassiné pour l'empêcher de faire des révélations sur des personnalités publiques. Mais le 7 juillet dernier, Pam Bondi et l'exécutif américain ont finalement dû rétropédaler sur les rumeurs autour d'une divulgation prochaine de nouveaux documents ou sur l'existence d'une « liste de clients » de Jeffrey Epstein. Ce revirement a suscité la colère d'une partie des conspirationnistes MAGA (« Make America Great Again ») rapporte l' Associated Press, et il a conduit Donald Trump à publier le samedi 12 juillet un message sur sa plateforme Truth Social pour rassembler ses troupes et défendre sa procureure générale. « Que se passe-t-il avec mes 'copains' et, dans certains cas, mes 'copines' ?, a-t-il écrit, ils s'en prennent tous à la procureure générale Pam Bondi qui fait un TRAVAIL FANTASTIQUE ! Nous sommes dans la même équipe MAGA, et je n'aime pas ce qui se passe. » Il faut dire que Pam Bondi a plus que besoin d'aide. En février, elle avait assuré qu'elle avait la « liste de clients » de Jeffrey Epstein « sur [son] bureau », participant ainsi aux rumeurs sur sa diffusion prochaine. Mais elle a été contredite par son propre ministère le 7 juillet, le département de la Justice affirmant que la « liste » tant attendue par certains n'existait pas et que l'absence de nouveaux éléments dans l'affaire Epstein empêchait la publication de nouveaux documents. Pour se défendre, Trump critique… les démocrates Les trumpistes se voient finalement reprocher de ne pas être à la hauteur d'une attente qu'ils ont eux-mêmes entretenue, Donald Trump ayant promis de faire des révélations majeures sur l'affaire Epstein au cours de son second mandat. L'affaire a même créé des remous au sein de l'administration républicaine selon une information du site Axios confirmée par l' Associated Press. Le directeur adjoint du FBI, Dan Bongino, aurait notamment reproché à Pam Bondi ses promesses abusives sur la « liste de clients ». Aux erreurs stratégiques de l'exécutif s'ajoutent les déclarations d'Elon Musk, explosives même si invérifiables, et qui ont chauffé à blanc certains conspirationnistes. Le patron de Tesla avait affirmé sur X, au paroxysme des tensions avec Donald Trump en juin, que le locataire de la Maison Blanche figurait « dans le dossier Epstein » et que c'était « la véritable raison » pour laquelle il n'était pas dévoilé. Ce message avait ensuite été supprimé. Pour tenter d'enterrer la polémique sur les « dossiers Epstein », Donald Trump est revenu à sa méthode favorite et a critiqué… les démocrates. « Depuis des années, on parle encore et encore d'Epstein », a écrit le président américain dans un message délirant publié samedi sur Truth Social, « pourquoi faisons-nous de la publicité pour des Dossiers écrits par [Barack] Obama, Hillary [Clinton] la corrompue […] et les perdants et les criminels de l'administration Biden ». Des « dossiers » « créés » pour nuire à la Maison Blanche Soignant le mal par le mal, le locataire de la Maison Blanche a tenté de calmer les complotistes… avec un récit complotiste. Dans son message de samedi, il prétend à présent que les « dossiers Epstein » ont été « créés » par les démocrates pour lui nuire. « Et maintenant mes soi-disant 'amis' jouent leur jeu », a fustigé Donald Trump, dans un passage désigné aux partisans MAGA qui voudraient lui tourner le dos. « Pourquoi ces fous de la gauche radicale n'ont-ils pas publié les Dossiers Epstein ?, écrit-il ensuite, s'il y avait quoi que ce soit là-dedans qui aurait pu nuire au Mouvement MAGA, pourquoi ne l'ont-ils pas utilisé ? » « Quels que soient nos succès, […] ce n'est jamais assez pour certaines personnes », a-t-il cinglé. Côté démocrate, cette polémique sur les « dossiers Epstein » a été commentée par Alexandria Ocasio-Cortez, figure majeure de la gauche américaine, qui a ironisé sur la déception des MAGA dans un message publié vendredi sur X et relevé par le HuffPost américain. « Wow qui aurait cru qu'élire un violeur compliquerait la publication des dossiers Epstein », a déclaré la New-yorkaise, en référence aux accusations de viol qui visent le président américain et que celui-ci nie catégoriquement. La pique d'Alexandria Ocasio-Cortez n'est pas restée sans réponse : dans une déclaration au Daily Beast, le directeur de la communication de la Maison Blanche, Steven Cheung, a qualifié la démocrate de « triste et misérable tête de mule » au « cerveau pourri de la taille d'un petit pois », jugeant que son « syndrome d'obsession pour Trump » était aussi « sévère » qu' « évident ». Reste à voir si ces propos aideront à rassurer les supporters MAGA.


Le Figaro
a day ago
- Le Figaro
«Je n'aime pas ça» : critiqué par ses fans sur l'affaire Epstein, Trump assure que «tout le monde se fout» du criminel
Le locataire de la Maison Blanche appelle à l'unité du camp MAGA alors que sa ministre de la Justice Pam Bondi est critiquée par plusieurs de ses partisans. Ces derniers regrettent qu'aucune «liste» des clients de Jeffrey Epstein n'ait été publiée, malgré les promesses faites lors de sa campagne présidentielle. Rien ne va plus dans le camp MAGA. Après le départ d'Elon Musk de la Maison Blanche - et l'annonce de la création par le milliardaire d'un nouveau parti politique - de nombreux trumpistes ont critiqué ouvertement l'administration de Donald Trump sur le traitement de l'affaire Jeffrey Epstein. Malgré les promesses du président américain, aucune «liste» des clients du criminel sexuel n'a été dévoilée. Pire : le ministère de la Justice, dirigé par Pam Bondi, a écarté la thèse de l'assassinat en prison de Jeffrey Epstein et confirmé son suicide. Et affirme n'avoir découvert lors d'un examen approfondi de la totalité du dossier aucune «liste» de ses «clients». De quoi provoquer l'ire des partisans du président américain. Publicité «Nous avons une administration PARFAITE» Dans un long post sur Truth Social ce samedi 12 juillet, Donald Trump a tenté de calmer ses fans. «Pam Bondi fait un TRAVAIL FANTASTIQUE», a-t-il plaidé. «Nous sommes une équipe, MAGA, et je n'aime pas ce qui est en train de se passer. Nous avons une administration PARFAITE». «Pourquoi faisons-nous de la publicité à un dossier qui a été écrit par Obama, Hilary (...) et les autres loosers et criminels de l'administration Biden?» lance le président américain. «Ils ont créé le dossier Epstein», assure Donald Trump, qui poursuit son post en défendant son bilan à la tête de la Maison Blanche depuis son retour aux affaires en janvier 2025. «Il y a un an, notre pays était MORT, maintenant il est le pays le plus TENDANCE sur la planète. Continuons comme ça et ne perdons pas du temps et de l'énergie sur Jeffrey Epstein, quelqu'un dont tout le monde se fout», conclut-il. «Sérieusement? Il a écrit 'Epstein' une demi-douzaine de fois tout en disant à tout le monde d'arrêter de parler d'Epstein. Publiez simplement les fichiers comme promis», a réagi sur X Elon Musk. Il y a quelques semaines, le milliardaire affirmait que le nom de Donald Trump apparaissait dans cette fameuse «liste», avant de supprimer son message. De nombreuses critiques «Comment les gens peuvent-ils être censés avoir confiance en Trump s'il ne divulgue pas les dossiers Epstein?», a demandé le patron de Tesla mardi, dénonçant le fait que «le gouvernement est profondément défaillant». Publicité La mort de Jeffrey Epstein, retrouvé pendu dans sa cellule à New York le 10 août 2019 avant d'être jugé, a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations sur une série de personnalités de premier plan soupçonnées de pédocriminalité. Lors du retour au pouvoir de Donald Trump en janvier, son administration s'était engagée à «lever le voile» sur cette affaire «répugnante». Depuis les annonces du ministère de la Justice lundi, Pam Bondi est confrontée à des appels à la démission en cascade venant de ces influenceurs, comme la podcasteuse Liz Wheeler qui l'a qualifiée de «boulet pour le président Trump». Sur son podcast lundi, l'animateur Tucker Carlson a mis en garde sur le risque électoral pour Donald Trump et les républicains avec le dossier Epstein. Selon lui, le gouvernement «joue avec le feu» et «crée un vrai extrémisme».


Le Parisien
2 days ago
- Le Parisien
Un petit garçon grimpe dans une machine à pince pour attraper une peluche et reste coincé, les secours appelés à l'aide
Heureusement, la mésaventure se termine bien. Un petit garçon a dû être désincarcéré d'une machine à pince par les secours ce lundi 7 juillet à Mason, dans l'Ohio (États-Unis), rapporte ce vendredi la chaîne locale WCPO , affiliée à ABC. Les images de vidéosurveillance du centre communautaire de la ville montrent le moment où l'enfant, en voulant attraper une peluche dans la fameuse machine – remplie de peluches, avec une pince qu'on peut activer en payant pour tenter d'en attraper une –, y reste coincé. Il venait de tenter de faire fonctionner le jeu, et face à son échec, il a pris la décision s'insérer dans la trappe par laquelle sont normalement récupérées les peluches gagnées. Selon les images, un membre du personnel semble voir les jambes de l'enfant dépasser de la machine, juste avant qu'il ne s'y glisse entièrement. Les secours ont été rapidement appelés, vers 13 heures ce lundi, et sont intervenus alors que la mère de l'enfant était présente. Les employés des lieux avaient déjà débranché la machine et l'avaient rapatriée dans un commerce voisin. Après quelques minutes d'angoisse, plus de peur que de mal, puisque le petit garçon a été libéré de la machine sans la moindre blessure, ont confirmé les secours et la police. Il est même reparti avec une peluche de la machine, qu'il a offerte à sa mère. La même mésaventure s'était produite en Australie en janvier 2024 , près de Brisbane. Ethan, un garçon de 3 ans, avait réussi à s'introduire dans une machine à pince « Hello Kitty ». « Je n'ai eu aucune chance de réagir, c'était incroyable la vitesse à laquelle il a grimpé là-dedans », avait insisté le père de l'enfant. La police était là encore intervenue pour sauver l'enfant, qui n'avait pas été blessé.