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«Je ne vais pas me dérober» : les ambitions intactes de Ségolène Royal pour 2027

«Je ne vais pas me dérober» : les ambitions intactes de Ségolène Royal pour 2027

Le Figaro2 days ago
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PORTRAIT – Dix-huit ans après sa défaite face à Nicolas Sarkozy, l'ancienne ministre, qui a repris sa carte au PS, compte briguer l'investiture de son parti à la prochaine élection présidentielle.
« Il est trop tôt pour parler… et me faire démolir ! » Pourtant, Ségolène Royal a des choses à dire. L'ancienne ministre de l'Écologie n'a renoncé à rien et se prépare à briguer l'investiture du Parti socialiste (PS) à l'élection présidentielle de 2027. « Je ne vais pas me dérober. Si la primaire prévue par les statuts est bien organisée et respectueuse, je serais candidate », affirme-t-elle sans ambages auprès du Figaro.
Sa défaite face à Nicolas Sarkozy en 2007 et son échec dès le premier tour de la primaire socialiste en 2012 n'auront pas eu raison de sa détermination. « Je ne suis pas une acharnée de la candidature », tient toutefois à préciser l'ex-présidente de la région Poitou-Charentes. Pour mieux s'en convaincre ? Ces dernières années, Ségolène Royal a tenté de se faire élire sénatrice, proposé de conduire une liste d'union de la gauche aux élections européennes et fait part de sa disponibilité pour le poste de premier ministre. « Il y a un côté running…
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Loi Duplomb : l'étudiante face à l'assemblée nationale vous lance aussi un défi
Loi Duplomb : l'étudiante face à l'assemblée nationale vous lance aussi un défi

Le Parisien

time2 minutes ago

  • Le Parisien

Loi Duplomb : l'étudiante face à l'assemblée nationale vous lance aussi un défi

La scène politique française est secouée par une vague de mobilisation citoyenne sans précédent. Au cœur de cette effervescence, une pétition contre la loi Duplomb a franchi le seuil symbolique du million et demi de signatures, propulsant une jeune étudiante sur le devant de la scène. Décryptage d'un phénomène qui questionne la place de la participation citoyenne dans notre démocratie. Adoptée le 8 juillet 2025 par l'Assemblée Nationale, la loi Duplomb ambitionne de simplifier l'exercice du métier d'agriculteur. Elle prévoit notamment d'assouplir les règles concernant les élevages intensifs, d'autoriser l'installation de méga-bassines et de réintroduire l' acétamipride , un pesticide néonicotinoïde interdit en France depuis 2018, mais encore autorisé au niveau européen jusqu'en 2033. Ces mesures suscitent une vive opposition de la part d'organisations environnementales et de nombreux citoyens, qui dénoncent les risques sanitaires et écologiques liés à cette loi. L'association Générations Futures a même appelé le président Macron à ne pas promulguer le texte , au vu de la mobilisation exceptionnelle qu'il suscite. Face à l'adoption de la loi Duplomb, une pétition a été lancée sur le site de l'Assemblée Nationale, plate-forme dédiée aux initiatives citoyennes. Pour rappel, toute pétition recueillant plus de 500 000 signatures réparties sur au moins 30 départements peut faire l'objet d'un débat à l'Assemblée Nationale. La pétition contre la loi Duplomb a non seulement dépassé ce seuil, mais a même atteint des proportions inédites, témoignant d'une profonde inquiétude au sein de la société civile. Lancée par une étudiante engagée, cette pétition a rapidement pris de l'ampleur grâce à un bouche-à-oreille efficace sur les réseaux sociaux et à une couverture médiatique croissante. « Cette pétition est née d'une protestation personnelle. Ne trouvant pas de pétition officielle, je l'ai donc créée et signée. Elle est devenue collective, puis un mouvement social. » En quelques semaines, elle a rassemblé plus d'un million de signatures , un record pour une pétition citoyenne en France. Ce succès témoigne de la capacité des citoyens à se mobiliser et à faire entendre leur voix, même en dehors des canaux traditionnels de la représentation politique. Eleonore Pattery est l'étudiante à l'origine de la pétition contre la loi Duplomb. Actuellement en Master QSE et RSE (Qualité, Sécurité, Environnement/Responsabilité Sociétale des Entreprises) au Cnam (Conservatoire national des arts et métiers) elle est révoltée par les conséquences potentielles de cette loi sur l'environnement et la santé publique. A 23 ans elle a décidé de lancer une pétition sur le site de l'Assemblée Nationale , sans se douter de l'ampleur que prendrait son initiative. Son engagement et sa détermination ont rapidement fait d'elle le visage de la contestation contre la loi Duplomb. Son parcours témoigne de la capacité des jeunes générations à s'emparer des enjeux politiques et à se faire entendre. Après quelques jours de silence, Éléonore a été invitée à s'exprimer dans les médias mais ne souhaite pas s'exprimer pour laisser selon elle, les vrais experts parler. Elle a cependant publié ce mercredi 23 juillet, une lettre ouverte sur son profil LinkedIn pour réaffirmer son combat mais aussi nous pousser tous à agir. Elle rappelle que nous dépendons tous les uns des autres et de la nature et nous pousse chacun à agir « Le changement commence par la participation de chacun·e, quelle qu'elle soit. Toi qui me lis : ne pense jamais que tes gestes sont « trop petits ». Car mis bout à bout, ces petits gestes font de grandes avancées. Fais un peu de ton mieux chaque jour, et tu verras que cela construit un grand « tout ». La présidente de l'Assemblée Nationale, Yaël Braun-Pivet, s'est déclarée favorable à l'organisation d'un débat sur la loi Duplomb, suite à la mobilisation citoyenne. Ce serait une première sous la Ve République. Toutefois, elle a précisé que ce débat n'annulera pas la loi. L'objectif est plutôt de donner la parole aux scientifiques, juristes, ONG, enseignants, agriculteurs et citoyens signataires, afin de nourrir la réflexion et d'enrichir le débat public. Cette initiative pourrait ouvrir la voie à une reconnaissance de l'expertise citoyenne, complémentaire des savoirs scientifiques et techniques, et contribuer à une co-construction des politiques publiques plus démocratique et participative.

«Un peu de tenue s'il vous plaît !» : aux Sables d'Olonne, la mairie prône «l'élégance sablaise» contre les vacanciers «en slip»
«Un peu de tenue s'il vous plaît !» : aux Sables d'Olonne, la mairie prône «l'élégance sablaise» contre les vacanciers «en slip»

Le Figaro

time2 minutes ago

  • Le Figaro

«Un peu de tenue s'il vous plaît !» : aux Sables d'Olonne, la mairie prône «l'élégance sablaise» contre les vacanciers «en slip»

Le maire de la commune balnéaire vendéenne Yannick Moreau demande aux visiteurs de respecter les habitants en ne se baladant pas en ville comme à la plage. Sous peine d'amende. Poser quelques limites à la décontraction estivale. Comme chaque année, une vague de vacanciers a déferlé sur la cité balnéaire des Sables d'Olonne (Vendée) et sa plage. Si cette haute fréquentation ravit les commerces et les hôteliers, elle indispose en revanche les habitants de la commune, lassés des incivilités de la masse touristique. Parmi elles, les balades en ville en tenue de plage - tongs ensablées, maillots luisants et poitrine dénudée - ne passent plus. Consciente du problème, la collectivité a ainsi dégainé une campagne pour rappeler la courtoisie élémentaire à ses visiteurs de l'été : la panoplie des plages doit rester confinée au littoral. «Il est temps de le rappeler clairement : il est interdit de se promener torse nu ou en maillot de bain aux Sables d'Olonne. Un peu de tenue s'il vous plaît ! », a averti sur ses réseaux sociaux le maire Yannick Moreau (ex. LR), en présentant l'affiche de la nouvelle campagne de prévention intitulée «200 ans d'élégance sablaise, ce n'est pas pour finir en slip dans nos ruelles». Le rappel à l'ordre indique également aux vacanciers que se présenter torse nu en ville est passible d'une amende. Celle-ci peut monter jusqu'à 150 euros. Publicité Cultiver un «cadre de vie élégant» «Nous tenons à notre cadre de vie et j'ai demandé à nos policiers municipaux de faire respecter cette règle. Pour arborer vos pectoraux et votre plus beau maillot aux Sables d'Olonne : 11 km de plages sont à votre disposition», poursuit Yannick Moreau, qui devrait quitter la mairie à la fin de l'été, pour prendre la tête de l'agence d'attractivité du Finistère. «C'est une question de respect pour les Sablais qui n'ont pas envie qu'on se balade chez-eux à moitié nu. C'est aussi une règle élémentaire d'hygiène publique dans nos marchés, nos commerces, nos ruelles», a-t-il encore ajouté. Peuplée d'un peu plus de 53.000 habitants à l'année, l'agglomération des Sables d'Olonne est largement prise d'assaut à la période des grandes vacances, pour atteindre une population estivale d'environ 280.000 personnes, au niveau de la collectivité. Prenant acte des conséquences du phénomène sur le foncier et la qualité de vie, la mairie a opéré en 2023 un virage pour travailler, dans son plan stratégique 2024-2026, à un tourisme «plus équilibré». Celui-ci mise notamment sur la captation accrue de vacanciers à fort pouvoir d'achat, notamment des étrangers, et sur l'entretien d'un «cadre de vie élégant» pour cultiver l'image de la marque touristique des Sables d'Olonne. Un effort qui passe aussi, manifestement, par le savoir-être vestimentaire des vacanciers.

Guyane : une militaire décède accidentellement après avoir chuté d'un arbre
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Le Figaro

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Guyane : une militaire décède accidentellement après avoir chuté d'un arbre

Affectée à la protection de la base aérienne de Cazaux (Gironde), la victime était en Guyane depuis le 11 juin dans le cadre d'une mission de courte durée de protection de la base guyanaise. Un tragique accident du travail. Une militaire de l'armée de l'Air et de l'Espace est morte mardi 22 juillet lors d'un exercice en Guyane, a annoncé mercredi le ministère des Armées. «L'aviatrice de première classe Lauriane Begue est décédée accidentellement suite à la chute d'un arbre, lors d'une marche d'instruction avec sa section en Guyane», selon un communiqué du ministère. Secourue rapidement, elle a «malheureusement succombé à ses blessures». Publicité Affectée à la protection de la base aérienne de Cazaux (Gironde), elle était en Guyane depuis le 11 juin dans le cadre d'une mission de courte durée de protection de la base guyanaise 367 «capitaine François Massé», ajoute le communiqué, qui ne précise pas l'âge de la victime.

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