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A Bâle, une oeuvre qui montre un Donald Trump crucifié risque de faire polémique

A Bâle, une oeuvre qui montre un Donald Trump crucifié risque de faire polémique

24 Heures30-07-2025
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Une galerie investit temporairement la gare CFF de Bâle. Elle y dévoilera une œuvre représentant le président américain crucifié, qui fait déjà scandale. Publié aujourd'hui à 21h00
L'œuvre de l'artiste londonien Mason Storm a une portée hautement politique.
DR
Il y a une semaine, la «Basler Zeitung» révélait qu'une galerie s'apprête à redonner vie à l'ancienne brasserie de la gare CFF de Bâle, laissée à l'abandon depuis près de dix ans. Du moins temporairement.
La galerie Gleis 4 de Zoug s'installera dans les locaux classés monument historique. Plutôt que d'une utilisation temporaire, les galeristes préfèrent parler d'une «intervention artistique à durée déterminée».
Le Montreux Jazz Café devait initialement s'installer dans l'ancien Buffet de la Gare (à droite sur la photo). Finalement, c'est de l'art qui prendra place derrière ces portes fermées depuis longtemps.
DOMINIK PLÜSS/TAMEDIA
L'inauguration aura lieu le 6 septembre et promet déjà de susciter de vifs débats. L'œuvre polémique «Saint or Sinner» (saint ou pécheur), de l'artiste londonien Mason Storm, sera exposée. Il s'agit d'une figure grandeur nature du président américain, Donald Trump , vêtu d'une combinaison orange de détenu, attaché à une croix ou à un lit d'exécution. Une œuvre d'art controversée
La symbolique est «radicalement ambiguë», explique la galeriste Melanie Breznik. «Y voit-on un saint? Un coupable? Le miroir de notre époque?» L'artiste laisse cette décision au spectateur. Tout comme cette question: «Qui sommes-nous pour juger?»
L'œuvre est hautement politique. «Et si actuelle qu'aucune pièce ne saurait mieux convenir à ce lieu, entre mouvement, prise de conscience et zone de tension.»
Les beaux locaux de l'aile ouest de la gare de Bâle sont vides depuis 2016. Une nouvelle vie s'y profile désormais.
DR
Se pose alors la question du rôle des CFF en tant que propriétaires des locaux. Comment l'entreprise publique réagit-elle face à ce qui pourrait être qualifié de provocation dans sa gare? Selon un porte-parole, les CFF ne s'immiscent pas dans le choix artistique de la galerie. C'est exclusivement l'affaire du lieu d' exposition . Un lieu immense chargé d'histoire
Melanie Breznik, qui dirige la galerie avec Konrad Breznik, parle de l'ancienne brasserie de Bâle comme d'un «lieu chargé d'histoire». Avec ses 630 mètres carrés d'un seul tenant, il pourrait même s'agir de la plus grande galerie de Suisse – hors musées et institutions artistiques qui ne commercialisent pas d'œuvres.
La galerie Gleis 4 a été fondée en août dernier par les Breznik et se situe, elle aussi, à la gare, mais à Zoug. La vision qui guide cette démarche: amener l'art là où il devient «surprenant, accessible et efficace sur le plan social», amener l'art «dans des lieux de rencontre».
Les galeristes tiennent également à faire travailler des artistes locaux. Parmi les cinq plasticiens suisses que représente la galerie, deux sont originaires de Bâle: Tamara Riedel (alias Betonist) et Mirko Schneider.
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Jusqu'à récemment, un Montreux Jazz Café et un restaurant gastronomique devaient s'installer dans les locaux de la gare. Le projet a finalement échoué après avoir été retardé en raison de la protection des monuments. Les CFF sont actuellement à la recherche d'un locataire à long terme.
Traduit de l'allemand par Emmanuelle Stevan
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Un groupe de jeunes Pour mieux comprendre l'effet d'attente qui se cristallise autour du dernier Kechiche, il faut remonter un peu en arrière. En 2017, quatre ans après sa Palme d'or reçue pour «La vie d'Adèle», Kechiche espère présenter son nouveau film, «Mektoub My Love: Canto uno» à Cannes. Le projet est ambitieux et s'annonce comme un diptyque. Mais le comité le recale et le film se retrouve finalement à la Mostra de Venise. Tiré d'un roman de François Bégaudeau , tout en s'en éloignant, il se présente comme une saga autour d'un groupe de jeunes et notamment d'Amin, qui espère devenir scénariste. L'action se déroule à Sète, dans un climat ensoleillé et méditerranéen propice à la plage, la fête et l'hédonisme. Le film sort en mars 2018. Abdellatif Kechiche. Locarno Film Festival L'année suivante, on apprend l'existence d'un autre opus, «Mektoub My love: Intermezzo» qui comme l'indique son titre semble fonctionner comme un intermède. On parle alors d'une trilogie, et peut-être même d'une série de dix longs métrages à venir qui occuperaient Kechiche pour des années. En attendant, le film se retrouve cette fois en compétition à Cannes. Sa durée est hors-norme. Après quelques coupes effectuées par le cinéaste, la version cannoise fait 212 minutes. Soit près de quatre heures. Salim Kechiouche dans «Mektoub My Love: Canto uno». IMAGO/Capital Pictures Un scandale retentissant Une première projection de presse nous permet de découvrir un film presque constitué d'un bloc unique se déroulant dans une boîte de nuit, où les corps dansent et s'amusent jusqu'à l'épuisement. Et au cœur de ce bloc, une scène de sexe non simulé, un cunnilingus que le comédien Roméo de Lacour prodigue à Ophélie Bau , qui est alors sa compagne. Tous deux sont consentants et acceptent le principe du plan-séquence. Celui-ci dure 13 minutes, un confrère l'ayant pieusement chronométré. Nous sommes alors tenus à un embargo de principe, qu'on ne grille d'ailleurs jamais au Festival de Cannes, mais en voyant cela, on se dit que ça va chauffer à la présentation publique de gala le soir même. Et nous ne serons pas déçus . L'hystérie débute en pleine projection. Lors de la fameuse séquence, la comédienne Ophélie Bau quitte la salle, suivie par d'autres personnes. Et trois heures plus tard, la séance s'achève entre un tonnerre d'applaudissements et des sifflets par centaines. Cannes tient sa polémique. Mieux, son scandale. Au cœur de la nuit, des échauffourées ont lieu dans les bus cannois. Ceux qui détestent le film hurlent contre ceux qui l'aiment. On taxe l'œuvre de pornographique. L'empoignade continue sur les réseaux sociaux. Ceux qui défendent le film (c'est notre cas) se font insulter par des gens qui ne l'ont d'ailleurs pas vu. Le lendemain, on ne parle que de ça sur la Croisette. Ophélie Bau a quitté le festival, Kechiche intime aux comédiens de ne pas parler du tournage, la conférence de presse est tendue, électrique. L'audace de Locarno Puis les mois passent, Kechiche promet de raccourcir le film, mais rien ne vient. Une société en faillite, des droits musicaux prohibitifs, plus le parfum du scandale qui n'arrange rien. «Mektoub My Love: Intermezzo» semble promis à l'oubli. Et depuis 2019, il n'a d'ailleurs plus été projeté. Seuls les festivaliers cannois ont eu la chance de le visionner. On en vient même à douter de l'existence d'un troisième volet, qui pourtant a bien été tourné et même monté. Hafsia Herzi dans une image intrigante du dernier Kechiche. Locarno Film Festival Le concernant, les bruits courent d'abord sur une éventuelle sélection cannoise. On espère alors qu'il va figurer dans la liste 2025. Mais non, rien! L'option d'un rattrapage dans une section parallèle comme la Quinzaine des cinéastes se profile. Mais là non plus, rien ne se fait. Reste l'hypothèse Venise. C'était sans songer à Locarno, qui a fait preuve d'une grande audace en grillant la politesse à tous les festivals. Dans quelques jours, on saura de quelle teneur est cet ultime (?) opus. On y retrouve le personnage d'Amin, qui a cette fois terminé ses études à Paris et revient à Sète, toujours la tête pleine de rêves de cinéma. Il va croiser la route d'un producteur. La suite dans quelques jours. Côté casting, on retrouve Hafsia Herzi, ainsi que la plupart des acteurs et actrices précédemment apparus dans les premiers volets de «Mektoub My Love». Mais la question qui brûle les lèvres, c'est de savoir si Ophélie Bau est du voyage. Alors le générique la mentionne bien, mais on ne sait pas encore si elle apparaît via des rushes ou si elle a retourné ce volet avec Kechiche. Autres interrogations, la polémique va-t-elle resurgir ou pas, et ce film sortira-t-il? Quant à «Intermezzo», pas la peine de le chercher. Il demeure invisible, y compris sur les sites de streaming. D'autres lectures sur Kechiche Pascal Gavillet est journaliste à la rubrique culturelle depuis 1992. Il s'occupe principalement de cinéma, mais il lui arrive aussi d'écrire sur d'autres domaines. En particulier les sciences. A ce titre, il est également mathématicien. Plus d'infos @PascalGavillet Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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Pour cette 41e édition (du 7 au 16 août), les voix artistiques s'unissent à Nyon, en provenance du monde entier, pour «rebondir, penser autrement, se (re)mettre en mouvement». On peut y voir, note l'éditorial, du cirque sur les toits, poser un regard neuf sur le paysage, vivre un spectacle relax, suivre l'un des six parcours thématiques (dont un est destiné aux familles) ou se laisser porter par l'envie du moment. Peu importe, le maître mot étant curiosité! À Romainmôtier, le spectacle «L'enfant sauvage» de la Compagnie Zappar, est une ode au pardon et à la tolérance. 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Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Tête d'affiche Genève À Genève, on fête le folklorisme suisse Le Pregny Alp Festival, c'est deux jours de liesse autour du meilleur de la culture helvétique. PREGNY ALP FESTIVAL Genève Un week-end rythmé aux sons du cor des Alpes, du schwyzerörgeli, du yodel ou encore de l'hackbrett: la 18e édition du Pregny Alp Festival invite les adeptes et les curieux de musique traditionnelle suisse le vendredi 8 et le samedi 9 août, à Pregny-Chambésy. Onze groupes se produiront tout au long du week-end sur deux scènes. Véritable voyage folklorique, les festivaliers pourront se balader dans un village de produits d'artisanats, tout en se délectant de mets du terroir: fondue, röstis ou encore longeole. (ADE) Pregny-Chambésy, ve 17 h 30-23 h et sa 13 h 30-23 h. Vaud À Lausanne, l'ultime garden party de la saison À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Lausanne Les «garden parties» lausannoises se terminent, avec deux derniers jours vendredi et samedi au Parc de Valency. Au menu de cet événement familial, entre autres, un atelier de modelage d'argile pour les plus petits, le spectacle circassien «Inertie» de la Compagnie Underclouds, proposé en collaboration avec le Six pompes summer tour ou du cinéma le vendredi. Le samedi, place au théâtre, à la chanson avec le Bel Hubert. La musique occupera aussi les deux extrémités de la journée, avec un concert à 6 h, et une disco mixant les tubes des années 70 à nos jours. Sans oublier des balades organisées les deux jours. (CRI) À Aigle, une fête médiévale géante À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Aigle Deux week-ends durant, le château d'Aigle vivra à l'heure médiévale. Et ça commence ce samedi, avec de la musique, de la danse, de la jonglerie, mais aussi du tir, du théâtre, et un spectacle de fauconnerie à 17 h 30 les quatre jours, doublé d'une seconde séance les samedis à 20 h 30. Suivront ces jours-là, des concerts rock et un spectacle de feu. Les quatre jours, des animations permettront de se familiariser avec l'art de la table de l'époque, le bain des chevaliers ou l'alchimie. Sans oublier l'artisanat, avec des jattiers, forgerons ou luthier. De quoi plonger dans le passé, comme si on y était. (CRI) Château d'Aigle, 9 et 10, et 16 et 17 août. À St-Prex, plage musicale St-Prex La troisième édition du Eren Festival retrouve la plage du Chauchy. Sur deux scènes, la programmation plutôt branchée rock met à l'honneur les artistes suisses romands – Muddy Monk, Nayana, le collectif TreeHouse – et français – Papooz et Liv Del Estal. Le comité est bénévole, la passion solide et la météo prometteuse. (FBA) Plage du Chauchy. Ve 8 et sa 9 août. Libre de midi à 16 h 30. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. À La Sarraz, «it's a Kind of Magiq»! MagiQ rend hommage à Queen, de son nom à son son! DR La Sarraz Toutes les deux semaines, le château de La Sarraz offre un concert gratuit (avec chapeau pour les artistes) et en plein air durant les beaux jours d'été. Ce jeudi, c'est MagiQ et son hommage à Queen (comme son nom l'indique). Plutôt que de singer l'inimitable Freddy et ses amis, Cédric Cosendey (chant), Merlin Thomi (guitare), Victor Zali (piano et claviers), Alexandre Cadau (batterie) et João Bastos (basse) cherchent à retrouver le son du groupe qui rendit la radio gaga. Un vrai concert de fans! Pour la suite du programme, ce sera Sonia Mazza le 21 août et La Gargarousse le 4 septembre. (CCO) Les Jeudis du Château, un jeudi sur deux jusqu'au 4 septembre, par beau temps, gratuit (chapeau), château de La Sarraz, 18 h (concert 20 h). À Lausanne, les as de l'impro classique Le baryton Raphaël Hardmeyer est l'un des invités du Festival international de musique improvisée de Lausanne. 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Lausanne Léna Richter a le geste pictural qui parle de couleurs, de ressentis, d'émotions. «Mon art, dit-elle, a trouvé une forme d'abstraction où ce qui prime est l'expression pure. Ma pratique est spontanée, intuitive. Je travaille avant tout la composition avec pour intention d'expérimenter». Formée en Allemagne, travaillant dans son atelier à Crissier, la trentenaire montre ses travaux dans «Finalement pas fini» à l'Espace Dem'Art à Lausanne. (FMI) Côtes de Montbenon 17, du 7 au 17 août (14 h-17 h). Genève À Genève, un spectacle de marionnettes pour petits et grands «Alice vs Barbe Bleue», nouvelle création de Joane Reymond sur l'histoire d'Alice Miliat. DR Genève La nouvelle création de la Cie Mine de Rien, «Alice vs Barbe Bleue» signée Joane Reymond, revient en marionnette sur l'histoire d'Alice Milliat, fondatrice des premiers Jeux olympiques féminins de l'histoire. 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(ADE) Théâtre de l'Orangerie, samedi, 21 h 00. À Puplinge, les 150 ans de Ravel François-Xavier Poizat a publié cette année une anthologie en 6 cd de la musique avec piano de Ravel Kaupo Kikkas Puplinge Les festivités d'été à Puplinge tissent un fil rouge autour du 150e anniversaire de Maurice Ravel. Le 3e concert de la série est remarquable à plusieurs titres, par l'implication du pianiste François-Xavier Poizat, architecte et programmateur du festival, associé ici à plusieurs chanteurs et souffleurs ainsi qu'au Quatuor Voce, toujours très recommandable. Sous le titre «Hommages croisés», on redécouvrira quantité de pages rarement jouées dont les deux chefs-d'œuvre inconnus de Ravel et Stravinski pour dix musiciens qu'ils se sont dédié l'un à l'autre. (MCH) Église, di 10 août (18 h), À Genève, des spectacles en plein air Genève Du 8 au 10 août, le parc Chauvet-Lullin se transforme en parenthèses artistiques. Au programme: trois soirées de spectacles. 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(ADE) Caustic Comedy Club, vendredi 8 et samedi 9, (21 h). Ailleurs en Suisse romande À Saint-Ursanne, les pianistes d'exception se bousculent Bénéficiant de l'acoustique exceptionnelle d'un cloître médiéval en plus d'une programmation de haut vol, le festival de piano de Saint-Ursanne mérite le détour. Nicolas Poinsot Saint-Ursanne L'atmosphère hors du monde d'un cloître du XIIe siècle, un village médiéval aux portes du parc naturel du Doubs, des pointures internationales du clavier… Rendez-vous culturel majeur de l'été dans le canton du Jura, le festival de piano de Saint-Ursanne bat son plein jusqu'au 12 août et connaîtra un véritable point d'orgue ce week-end, avec pas moins de cinq récitals. Sensations fortes garanties dès ce jeudi 7 avec la présence du volcanique Ilya Shmukler. Le jeune musicien, gagnant du Concours Géza Anda en 2024, est d'ailleurs à l'honneur dans le premier album de Géza Anda – The Legend Lives On , une nouvelle série de disques célébrant les récitals marquants de la compétition zurichoise. Dans un jeu alliant la puissance digitale et la poésie, il propose ici un programme alléchant, comportant notamment la sublime «Sonate D664» de Schubert et la virevoltante «Toccata BWV 912» de Bach. Avec, en guise de dessert, les «Trois mouvements de Petrouchka» de Stravinski, œuvre pianistique transcendante d'harmonies et de rythmes ensauvagés. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Le vendredi, place à Lukas Geniušas, autre jeune artiste complètement habité du clavier. Ce spécialiste de musique russe inscrit des partitions de Prokofiev, Enescu ou Debussy à son programme. Moins connue que ses deux collègues, Sophia Liu, qui prendra place au piano samedi après-midi, requiert néanmoins une grande attention: la Canadienne de 16 ans seulement est déjà une grande dame de l'instrument, et les opus qui vivront sous ses doigts ont de quoi émerveiller, comme cette transcription de «Casse-Noisette» de Tchaikovsky signée du grand pianiste Mikhaïl Pletnev. Du Tchaikovsky également samedi soir, avec Jean-Paul Gasparian comme guide dans le joli recueil des «Saisons». Il jouera en outre les œuvres de compositeurs originaires du Caucase soviétique. Dimanche, enfin, Momo Kodama se consacre à Mozart et Chopin, avec, en complément, une mélopée rieuse du «Catalogue d'Oiseaux» de Messiaen. De quoi prouver que ce festival, qui a débuté samedi 2 avec l'élégance racée de Philippe Bianconi dans Ravel, fait partie des grands événements de la catégorie en Suisse romande. (NPO) Cloître de Saint-Ursanne, jusqu'au 12 août 2025, Rendez-vous alpin des mélomanes, le festival Rocklette organisé par le Palp propose chaque été des concerts à ne pas rater (ici: Franz Treichler le chanteur du groupe The Young Gods en août 2019 au barrage de Mauvoisin dans le Val de Bagnes). KEYSTONE Au Châble, ça rock et ça racle Le Châble Le toujours très goûteux Palp Festival envoie du gommeux pour la deuxième semaine de sa Rocklette. Dispersé dans les alpages au-dessus de Bruson, le raout valaisan reçoit la crème du stoner américain, que l'on déguste raclette à la main et pieds dans l'herbe. Détails et menu complet sur le site. Mais le 8, on ne ratera pas Earthworms, pas plus qu'on ne loupera Black Willows le lendemain. (FBA) Le Châble et alentours, du 10 au 9 août. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. À Morat, des curiosités classique à grapiller Morat Depuis 1989, les Murten Classics enchantent l'été avec de la musique classique dans le cadre exceptionnel de la cité médiévale et des villages autour du lac de Morat. Le festival débute toute en intimité ce 10 août avec les saxophonistes du A-Delta Trio, dans la très belle église de Môtier sur le Vully. La cour du château de Morat reste le centre palpitant de la manifestation, avec comme premier grand moment la «2e symphonie» de Tchaïkovski le 14 août composée sur des thèmes populaires d'Ukraine. (MCH) Morat et environs, du 10 au 31 août, À Champéry, les Pražák entre ombre et lumière À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Champéry Le quatuor Pražák, c'est plus de cinq décennies d'existence dans le monde de la musique classique, et de très nombreux disques – Janáček, Smetana, Berg, Chostakovitch pour ne citer qu'eux – qui comptent toujours parmi les références de la discographie. Si les membres qui le composent ont changé au fil des années, la formation d'origine tchèque a toujours fait partie des meilleurs quatuors du monde, proposant une chaleur des timbres et une puissance expressive typique des musiciens d'Europe centrale. Elle sera rejointe par la violoncelliste Estelle Revaz et l'altiste Lyda Chen Argerich (fille de la célèbre pianiste) pour jouer le solaire Sextuor «Souvenir de Florence» de Tchaïkovski et le crépusculaire Quintette D.956 de Schubert. (NPO) Église de Champéry, ve 8 août (19 h). D'autres suggestions de sorties Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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