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Ballon d'or 2025 : mais pourquoi Pacho, Marquinhos et Barcola ne figurent pas dans la liste des 30 nommés ?

Ballon d'or 2025 : mais pourquoi Pacho, Marquinhos et Barcola ne figurent pas dans la liste des 30 nommés ?

Le Parisien2 days ago
Figurer dans l'équipe type de la saison en Ligue des champions et manquer à l'appel dans la liste des nommés au Ballon d'or, c'est tout à fait possible. C'est en tout cas la mésaventure qu'a vécue Marquinhos ce jeudi.
Comme ses coéquipiers Willian Pacho et Bradley Barcola, le capitaine du PSG, champion d'Europe après la finale gagnée contre l'Inter Milan le 31 mai (5-0), a eu la surprise de ne pas apparaître parmi les trente joueurs retenus dans la course au Graal individuel.
Le jury de France Football a en effet décidé de ne pas sélectionner les trois artisans de la saison fantastique des Parisiens. Après avoir pourtant choisi de garder dans sa liste neuf éléments du club de la capitale, à savoir Khvicha Kvaratskhelia, Achraf Hakimi, Désiré Doué, Gianluigi Donnarumma, Ousmane Dembélé, João Neves, Nuno Mendes, Fabián Ruiz et Vitinha.
Pacho pourtant impérial
« Ce n'est pas une sanction, les deux joueurs (Pacho et Marquinhos) ont eu moins de la moitié des votes de la part du comité des listes », souligne auprès de L'Équipe Vincent Garcia, rédacteur en chef de l'organisateur historique de l'événement en ajoutant que leurs voix se sont diluées entre journalistes français et étrangers.
À voir aussi
Si l'absence de Bradley Barcola peut se concevoir tant la montée en puissance de son concurrent Désiré Doué au sein de l'attaque du PSG fut impressionnante, la pilule semble davantage difficile à avaler pour les deux défenseurs centraux.
Deuxième joueur le plus utilisé par Luis Enrique (4 545 minutes), l'Équatorien a pourtant été impérial dès son premier exercice avec Paris. L'ancien pilier de Francfort n'a pas hésité à se muer en sauveur à plusieurs reprises, à l'image de son sauvetage décisif à la dernière minute contre Aston Villa en quart de finale de la Ligue des champions. De quoi remplir aisément le critère propre au Ballon d'or des performances individuelles et du caractère décisif et impressionnant.
Les défenseurs souvent dans l'ombre
L'absence de Marquinhos, capitaine emblématique du club vainqueur de la Ligue des champions, est également contestable. D'autant plus que le Brésilien coche parfaitement les cases concernant les deux autres critères de jugement du jury, à savoir l'aspect collectif et les trophées remportés, ainsi que la classe et le fair-play.
Régulièrement placés dans l'ombre, les défenseurs centraux n'ont plus été plébiscités depuis bientôt 20 ans. Il faut en effet remonter à 2006 et la victoire de Fabio Cannavaro devant Gianluigi Buffon et Thierry Henry pour en voir un remporter le Ballon d'or. Sur 68 éditions, il n'a été remporté qu'à quatre reprises par des défenseurs (Franz Beckenbauer en 1972 et 1976, Matthias Sammer en 1992, Fabio Cannavaro en 2006). Si le sacre de Rodri (2024), milieu de terrain à vocation défensive, apparaît presque comme une anomalie, les défenseurs eux aussi attendent de prendre la lumière.
Des choix plus surprenants
Dans la liste des nommés, la présence de Cole Palmer pose également question. Outre sa belle performance en finale de Coupe du monde des clubs contre le PSG (2 buts, 1 passe décisive), le milieu offensif de Chelsea ne réalise pas une année 2025 transcendante, avec seulement trois buts et autant de passes décisives en Premier League.
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Pour son retour en Ligue 2, Saint-Étienne se rate au décollage
Pour son retour en Ligue 2, Saint-Étienne se rate au décollage

L'Équipe

time2 hours ago

  • L'Équipe

Pour son retour en Ligue 2, Saint-Étienne se rate au décollage

Avec une équipe toujours en reconstruction et diminuée, les Verts, grands favoris pour la montée, ont perdu deux points à Laval (3-3), ce samedi soir. Les Lavallois méritaient bien leur tour d'honneur, au coup de sifflet final, ce samedi soir. Ils se sont offert « un joli coup de pub pour la Ligue 2 », selon les mots d'Olivier Frapolli, leur entraîneur. Au bon moment, - avec 9 461 spectateurs, le stade Francis Le Basser a déjà battu son record d'affluence de la saison passée (8 924 spectateurs devant Metz, lors de la dernière journée) - et contre le plus bel adversaire de cette Ligue 2. Car même s'ils avaient choisi d'enfiler leur tenue kaki couleur camouflage, - celle de leur troisième maillot, celui qui se vend le mieux depuis cet été - les Verts ne peuvent pas se (le) cacher. Ils figurent comme les grands favoris de cette L2. « Quand on voit les efforts financiers mis dans les joueurs, c'est impressionnant », résume Frapolli. Les Verts ont confirmé et assumé d'entrée leur statut en offrant une prestation spectaculaire, sur le plan offensif. Malgré l'absence de ses trois numéro 9 (Lucas Stassin convalescent, Joshua Duffus toujours pas qualifié et Djylian N'Guessan au tendon touché), ils ont égalisé et doublé la mise sur deux buts jumeaux : perforation par Aïmen Moueffek de l'axe droit de la défense lavalloise, son point faible samedi, suivi d'un long centre en retrait pour Irvin Cardona (27e), puis Augustine Boakye (35e). Bel Old a même triplé la mise, dans l'un des rares temps faibles des Verts, « joué avec trop de passivité », peste Eirik Horneland, leur entraîneur. Saint-Etienne fait le spectacle mais finit frustré Décrits comme ça, les Verts n'auraient pas dû se faire peur. Ce fut pourtant le cas. Comme un héritage de leurs errances de la saison passée, ils ont de nouveau montré leurs carences défensives récurrentes. Si cette division s'apparente souvent à un purgatoire pour un club de la dimension de l'ASSE, elle sent tout de même drôlement bon le houblon et les saucisses-frites bon marché proposées dans des buvettes bondées. Mais cette ambiance de kermesse ne doit pas faire oublier qu'il est interdit de se louper, même au meilleur, dans ces rencontres toujours disputées. « Plus le match allait, plus on se sentait à l'aise mais nous avons donné deux buts évitables. Cela a été trop facile de marquer contre nous » Eirik Horneland, entraîneur de Saint-Etienne Cette douloureuse piqûre de rappel, les Stéphanois l'ont prise en plein coeur de leur défense, par « Papy » Malik Tchokounté. Le buteur mayennais a fêté ses 37 ans (ce 11 septembre), avec un temps d'avance. En expédiant sa tête nichée au bout de son 1,86 m au-dessus de Mickaël Nadé, tout d'abord (16e). En transformant ensuite un penalty obtenu par la fusée Kokolo, flashé à 37,03 km/h l'an passé, et victime d'un coup d'épaule de Nadé, encore lui (41e). Saint-Etienne a fini par laisser le gain de ce match sur un coup d'épaule d'Ethan Chavreul, l'enfant du club, sur corner (87e). « Plus le match allait, plus on se sentait à l'aise mais nous avons donné deux buts évitables, peste Horneland. Cela a été trop facile de marquer contre nous. » Y compris, lorsque Saint-Etienne a terminé avec une défense à trois centraux et sans Boakyé et Moueffek, sortis perclus de crampes. Leur état physique symbolise l'état général d'une armada stéphanoise par encore à son plein régime. L'équipe de départ de samedi ne sera pas celle de septembre, une fois le mercato d'été fermé. À ce sujet, Davitachvili a rejoué. Gêné par un pépin musculaire l'ayant privé des deux derniers matches de préparation, le Géorgien a offert une demi-heure de son talent, provoquant l'expulsion de Théo Pellenard (90e + 6). Il a ainsi répondu au voeu de son entraîneur qui a demandé aux joueurs voulant partir « de donner le maximum pour l'équipe, tant qu'ils sont là. » Ne pas voir Saint-Étienne gagner son premier match n'a rien non plus d'alarmant. Il s'agit d'une rengaine depuis 2017 et une victoire à Nice. Il n'en a plus remporté un en ouverture de Ligue 2, depuis huit matches (trois nuls et cinq défaites). Il n'empêche. De l'aveu de Horneland, « ce résultat n'est pas satisfaisant ». Remettre à septembre les points prenables en août a coûté le maintien, en mai. Metz et le Paris FC trônaient aux deux premières places de la Ligue 2, après les quatre premières journées de l'été dernier. Et ils sont montés. S'il veut les imiter, Saint-Étienne ne peut pas se permettre de gâcher d'entrée des points en route.

Les gros coups de Benjamin Bonzi et d'Arthur Rinderknech sous la chaleur de Cincinnati
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L'Équipe

time2 hours ago

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Les gros coups de Benjamin Bonzi et d'Arthur Rinderknech sous la chaleur de Cincinnati

Programmés aux heures les plus chaudes de la journée, Benjamin Bonzi et Arthur Rinderknech ont sorti un gros match pour éliminer Lorenzo Musetti et Casper Ruud. Le plan parfait de Bonzi Quand on lui demande si c'était une option tactique de laisser Lorenzo Musetti prendre le large en début de match pour mieux le rattraper et le dépasser par la suite (5-7, 6-4, 7-6 [4]), Benjamin Bonzi a un petit sourire et commence une explication un peu convenue. « J'ai vraiment mal commencé. J'ai eu du mal à trouver mon rythme. J'avais l'impression que le terrain était un peu plus rapide que celui du premier tour. J'ai mis un peu de temps à m'adapter. » Et puis non, l'évidence et l'honnêteté imposent une autre réponse. « Pfff... Non, en fait, j'ai juste fait un très mauvais jeu de service pour commencer », lâche-t-il d'un trait. Difficile de dire autre chose après avoir été mené 3-0 en n'ayant gagné qu'un seul point. Il a pris sa chance sur les deuxièmes balles La suite était bien meilleure pour le Français, qui se remettait dans le bon ordre de marche et venait titiller son adversaire italien. « De 0-3 à 5-4, j'étais bien, vraiment. Mais après, je recommence à être moins bon et il prend le set alors que je servais pour le premier », se désole-t-il. Privé de compétition après des échecs au premier tour à Washington et à Toronto, Bonzi a beaucoup travaillé entre deux tournois. « On a essayé de mettre des choses en place, notamment sur la teneur des matches », explique-t-il. Alors, ces petites choses qui peuvent faire de grandes différences, il s'est appliqué à les mettre en oeuvre. À commencer par la volonté d'aller vers l'avant le plus souvent possible et à trouver le juste niveau d'agressivité. Il fait alors « le trou rapidement » dans un deuxième set qui se termine dans la douleur avec « des jeux de service qui devenaient compliqués ». Avant ce troisième set qu'il définit simplement : « C'était la guerre. » Benjamin Bonzi s'offre Lorenzo Musetti au deuxième tour du tournoi de Cincinnati Lorenzo Musetti, que l'on avait croisé au sortir de son échauffement, souriant et disponible pour tous les fans qui l'abordaient, montait en température. Il levait les bras, regardait le ciel, vociférait. Mais rien n'y faisait, il sentait que le match était en train de lui échapper. « C'était dur sur tous les points, concède le Français. Mais je suis content du caractère que j'ai montré sur ce match. Content de m'être forcé à y aller, à faire les efforts pour aller vers l'avant. C'était la même idée qu'au premier tour, arriver à être agressif, prendre ma chance sur les deuxièmes balles. » « On pourra parler de réussite, oui, mais j'ai surtout réussi à mettre en place ce que je voulais » Benjamin Bonzi, qualifié pour le 3e tour Mais, en face, c'était un top 10 (le 3e qu'il accroche à son palmarès après Casper Ruud et Daniil Medvedev) et il n'allait pas se laisser faire. « À la fin du troisième, il a commencé à très bien servir en deuxième, à changer ses zones, acquiesce Bonzi. Mais je lui ai montré que mes intentions ne changeaient pas. » On pourra parler de réussite dans les moments chauds. « Dans le tie-break, la volée qui me remet à 1-1, c'est un petit miracle. » Mais il y a surtout eu la volonté d'aller chercher le match, comme sur le point à 4-4. Avec cette victoire, Benjamin Bonzi valide beaucoup de travail et s'enlève un petit poids des épaules. « Gagner deux matches ici, c'est la récompense des entraînements. Je suis content de voir que ça fonctionne face à un joueur du top 10 qui aime dicter le jeu et qui n'est pas évident à bouger. Quand Musetti arrive à prendre le jeu à son compte avec son coup droit, ce n'est pas facile de renverser la vapeur. Et en revers, il varie beaucoup et il n'est pas facile à attaquer. On pourra parler de réussite, oui, mais j'ai surtout réussi à mettre en place ce que je voulais. » Reste maintenant à bien récupérer en prenant de nombreux bains froids. « Mais on récupère toujours mieux quand on gagne. Et le jour de repos avant le prochain match, je prends ! » La Bretagne attendra pour Rinderknech Température affichée, 31 degrés. Température ressentie : 39 degrés. 61 % d'humidité. Pas un souffle de vent ni un nuage à l'horizon. Voilà les conditions dans lesquelles Arthur Rinderknech (70e) a livré un combat exemplaire face à Casper Ruud, 13e (6-7 [5], 6-4, 6-2). Le Norvégien n'aime pas le froid et préfère souvent s'entraîner en Espagne plutôt qu'au pays. Mais là, c'était beaucoup pour lui. Il avait beau s'arroser régulièrement la nuque, il cuisait à petit feu. Il faut dire que Rinderknech faisait ce qu'il fallait dans le rôle du chef surveillant la cuisson. Arthur Rinderknech à propos des conditions de jeu à Cincinnati : « C'est de la survie » Malgré quatre revers en autant de confrontations face à Ruud, il savait qu'il avait le bon plan pour le battre. Il n'avait juste pas encore réussi à le mettre en place. « Cette fois, j'ai pu appliquer ma tactique. J'ai grappillé tout au long du match, jusqu'à lui mettre la tête sous l'eau dans le troisième », reconnaissait « King Arthur ». Après un set perdu sur des détails, au tie-break, le deuxième n'a pas été tranquille pour les nerfs. Rinderknech avait fait le break avant de se faire reprendre. Il faisait les bons choix, mais pêchait parfois dans l'exécution. La peur de voir Ruud se rappeler qu'il était top 10 il n'y a encore pas si longtemps était là. Mais c'était bien Rinderknech qui forçait la décision en fin de deuxième manche. Seize points remportés d'affilée De fait, jusqu'à 3-0 en sa faveur dans le dernier set, le Français a aligné 16 points de rang face à un adversaire qui était visiblement marqué physiquement. On doit le préciser, car il n'en a aucun souvenir. « Trois jeux blancs ? Je n'avais pas fait attention, pour être honnête. Seize points, vous dites ? Incroyable... Je ne savais pas. Ça prouve que j'ai fait les bonnes choses pour que ça penche en ma faveur. » Peut-être la faute à cette chaleur étouffante qui crame les épidermes autant que les neurones. Pas facile de rester lucide dans ces conditions, surtout avec un jeu à risque comme celui de Rinderknech. Alors on se concentre sur l'essentiel. « Faire du sport comme ça, en plein cagnard, ce n'est pas très bon pour le corps ou la tête. Mais c'est pareil pour tout le monde et il faut faire avec » Arthur Rinderknech « Il faut juste essayer de tout remettre à zéro entre chaque point. Bien respirer, boire de la bonne manière, manger de la bonne manière. C'est de la survie. » Il tempère un peu. « On a quand même la chance d'avoir des ramasseurs de balles qui font leur part du boulot en nous apportant les serviettes et en nous tenant un parasol aux changements de côté. On a aussi une machine qui nous souffle de l'air frais. Mais faire du sport comme ça, en plein cagnard, ce n'est pas très bon pour le corps ou la tête. Mais c'est pareil pour tout le monde et il faut faire avec. » En tout cas, avec le format des Masters 1000 sur douze jours, il ne s'inquiète pas pour la récupération et assure qu'il sera prêt dans quarante-huit heures. Et puis, il connaît ces conditions. Il les a déjà vécues lors de son passé de joueur universitaire, même s'il convient que « ce n'est pas ce que j'apprécie le plus à la base ». En fait, éprouvé par 2 h 40 de duel au soleil, il se verrait bien dans sa Bretagne chérie « au bord de l'eau, par 23 degrés ». Mais il y a cette tournée US qu'il affectionne et qui le tiendra jusqu'à l'US Open. Après un joli Wimbledon où il avait battu Alexander Zverev et atteint le troisième tour, Rinderknech retrouve de l'allant après un Open du Canada terminé dès le premier tour. « Cela prouve que je suis sur la bonne voie et que mon entourage me porte là où il faut. Les belles performances justifient tout le travail effectué. La Bretagne attendra. »

« Nous n'avons peut-être pas un meilleur effectif mais nous avons une équipe cohérente »  : en préparation, l'OL s'est trouvé un collectif et des motifs d'espoir
« Nous n'avons peut-être pas un meilleur effectif mais nous avons une équipe cohérente »  : en préparation, l'OL s'est trouvé un collectif et des motifs d'espoir

L'Équipe

time3 hours ago

  • L'Équipe

« Nous n'avons peut-être pas un meilleur effectif mais nous avons une équipe cohérente » : en préparation, l'OL s'est trouvé un collectif et des motifs d'espoir

Moins pourvu en talents que la saison dernière, surtout dans le secteur offensif, l'OL s'appuie sur un collectif déjà solide et cohérent, désormais bien imprégné de l'influence de Paulo Fonseca, comme l'a encore montré l'amical remporté samedi contre Getafe (2-1). De bon augure à une semaine du retour de la L1. À regarder jouer cet Olympique Lyonnais, appliqué et concentré sur les principes de son coach, il est difficile d'imaginer que le club était au bord du gouffre et d'une relégation qui aurait pu l'emporter plus bas qu'en Ligue 2, il y a un mois, au moment de la reprise de l'entraînement. Samedi, malgré une chaleur intenable au coup d'envoi (39 °C) et un adversaire à l'agressivité peu supportable, l'équipe de Paulo Fonseca a pourtant livré une prestation encore cohérente collectivement et engendré une nouvelle victoire contre Getafe (2-1), au bout d'une préparation estivale très positive. « L'équipe continue de monter en puissance, a confirmé le directeur technique Matthieu Louis-Jean. C'était très intense, on s'en sort bien car il n'y a pas de blessé, mais au moins on a répondu présents. » Getafe, un vrai test au niveau de l'intensité Georges Mikautadze aurait pu y laisser des plumes, tant il a été taclé dans tous les sens par les Espagnols, mais l'international géorgien a terminé le match sur ses deux jambes et avec la satisfaction du travail bien fait : c'est lui qui a ouvert le score (25e) sur un penalty en deux temps obtenu malicieusement par l'épatant Khalis Merah (18 ans), révélation de l'intersaison. Puis il est allé en chercher un autre tout seul, au bout d'une longue course en profondeur qui a pris de vitesse et provoqué l'expulsion de Djene, le capitaine de Getafe. Ainsley Maitland-Niles s'en est chargé pour sceller le score (2-1, 65e). « Quand ça met des coups en face il faut jouer simple et rapidement, a souri l'ex Messin. Au moins, ça nous a bien préparés... » L'OL fera face au RC Lens de Pierre Sage, samedi prochain à Bollaert, et si Getafe a permis d'augmenter le curseur dans l'intensité, c'est surtout dans l'élaboration de son jeu et sur le plan tactique que cette équipe semble prête. Morton, déjà la plaque tournante « Nous sommes bien collectivement, c'est vrai, a reconnu Fonseca. La saison passée, on n'avait pas eu le temps avant de travailler les détails. Mais maintenant, les joueurs savent ce qu'ils ont à faire. Il y a parfois quelques variations, notamment dans les positions au milieu de terrain, mais l'intention de jeu est claire pour tout le monde. Il manque deux ou trois joueurs pour apporter plus de densité en attaque, mais notre cellule de recrutement fait un très gros travail pour apporter des joueurs qui s'adapte à notre stratégie. » Comment l'OL a changé de stratégie depuis le départ de Textor À Bourgoin, le dernier arrivé Tyler Morton a réussi ses débuts. Le jeune Anglais (22 ans), recruté pour 10 M€ à Liverpool, s'est immédiatement imposé comme la plaque tournante du milieu de terrain et on a déjà vu ce qu'il pouvait apporter au jeu de position du coach portugais : à l'aise pour sortir le ballon sous pression, adroit dans ses orientations, il a été propre et décisif, en lançant Mikautadze avant le second but. « Tous les joueurs qui arrivent s'intègrent bien et sont directement dans le moule, remarque le Géorgien. Le coach nous parle beaucoup, et ça commence à faire longtemps qu'il est là donc on comprend bien ce qu'il veut. On est tous très contents de la préparation. »« Nous n'avons peut-être pas un meilleur effectif mais nous avons une équipe cohérente, a appuyé Fonseca. On est solides défensivement, on défend tous aujourd'hui, et ensemble. Donc on est confiants, même si on a évidemment des axes de progression. » Vu l'état du club il y a quelques semaines, c'est un moindre mal.

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